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Economie

Coca et Nestlé parmi les plus gros pollueurs de plastique au monde

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Les ONG exigent que les grandes marques en finissent avec le plastique à usage unique et s'engagent pour un traité mondial ambitieux sur le plastique (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/LEGNAN KOULA)

Coca-Cola, Pepsi et Nestlé sont les plus gros pollueurs de plastique au monde pour la 5e année de suite, selon un rapport publié mardi. Greenpeace exige "un traité mondial ambitieux" sur le plastique, les engagements volontaires du secteur privé étant insuffisants.

Depuis 2018, plus de 200'000 volontaires ont effectué des nettoyages et des audits de marques dans 87 pays pour identifier les entreprises qui contribuent le plus à la pollution plastique, explique l'ONG, membre de la coalition "Break free from Plastic" qui publie ce rapport. Coca-Cola Company arrive en tête.

Ces cinq dernières années, les bénévoles ont collecté davantage de déchets de cette marque que chez les deux principaux pollueurs suivants réunis, PepsiCo et Nestlé, ajoute le rapport. Coca-Cola est le principal sponsor de la conférence sur le climat (COP27) qui se tient actuellement à Charm el-Cheikh, en Egypte.

Nestlé sur le "podium"

La multinationale basée à Vevey (VD), qui était classée quatrième ces deux dernières années, "progresse" et se retrouve troisième. Bien que Nestlé ait réduit son poids total d'emballages plastiques depuis 2018, l'entreprise ne fait "aucun progrès" sur plusieurs de ses objectifs, dénonce Greenpeace.

Nestlé promet par exemple que tous ses emballages seront recyclables ou réutilisables d'ici 2025. "Or les chiffres publiés par la Fondation Ellen MacArthur montrent qu'entre 2018 et 2021, le nombre d'emballages plastiques recyclables, réutilisables ou compostables a diminué de 4%", critique l'ONG.

Un chiffre contesté par Nestlé. Dans une prise de position transmise à Keystone-ATS, le géant de l'alimentaire affirme avoir réduit les emballages plastiques de 35% en poids entre 2019 et 2021.

Les systèmes réutilisables et rechargeables constituent un autre moyen de réduire la consommation de plastique. A cet effet, vingt projets pilotes ont été menés dans douze pays, souligne Nestlé, en reconnaissant qu'il faut faire plus dans ce domaine.

A la fin de l'année dernière, 80% des emballages plastiques étaient conçus pour être recyclés, l'objectif étant d'atteindre 100%. Selon le groupe vaudois, le manque d'infrastructures de recyclage est actuellement le principal obstacle à un avenir sans déchets. C'est pourquoi Nestlé s'engage activement en faveur de la convention de l'ONU sur les plastiques.

"Echec" des engagements volontaires

Dénonçant "l'échec des engagements volontaires", le mouvement Break Free From Plastic demande, lui, un traité mondial sur le plastique "ambitieux et juridiquement contraignant". Une première réunion de négociation est prévue à la fin du mois à Punta Del Este, en Uruguay.

En réponse à "l'inaction" des entreprises, des militants ont organisé mardi le cinquième "Trashiversary" ("Pourriversaire") de ces entreprises en leur livrant leurs propres déchets pour exiger des mesures urgentes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

1 commentaire

1 commentaire

  1. Invité

    15 novembre 2022 à 13 h 17 min

    Retarder ce que vous mettez à l'intérieur de votre poubelle... son contenu est en général fait de plus de 80 % de déchets plastiques issus d'emballages alimentaires ou ménagers.

    Ce qu'il faut, c'est recadrer les industries en général qui sont la source de toutes les pollutions ou presque. Car ces industries font exactement ce qu’elles veullent tant que cela leur rapporte et leur permette de payer de juteux impôts à l'état ;-(

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Economie

SGS a souffert de la vigueur du franc au 1er trimestre

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Entre janvier et fin mars, les revenus de SGS ont crû de 7,1% en termes organiques à 1,58 milliard de francs., mais exprimés en francs, ils ont fléchi de 2,1% (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

SGS a livré un premier trimestre de bonne facture en 2024. Sous la houlette de sa nouvelle patronne, Géraldine Picaud, le géant genevois de l'inspection et de la certification se relance dans les acquisitions destinées à agrémenter sa croissance organique.

Celle-ci s'est montée entre janvier et fin mars à 7,1%, pour des recettes 1,58 milliard de francs. Des effets de change à hauteur de 8,6% ont toutefois contrarié le phénomène et le chiffre d'affaires s'est au final tassé de 2,1% en comparaison annuelle, indique le compte-rendu diffusé vendredi.

Entrée officiellement en fonctions fin mars, Géraldine Picaud redémarre le processus de fusions-acquisitions du groupe de la place des Alpes avec la conclusion d'un accord de rachat sur le spécialiste nord-carolinien de l'industrie sans-fil Arclight Wireless au 1er mai. Le montant de la transaction ne figure pas dans le rapport trimestriel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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La BCV versera 248 millions de dividendes à l'Etat de Vaud

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La BCV versera 370 millions de francs de dividende cette année, dont 248 millions pour l'Etat de Vaud (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Réunie jeudi à Lausanne, l'assemblée générale de la Banque cantonale vaudoise (BCV) a accepté tous les points à l'ordre du jour. Elle a notamment voté une hausse de 50 centimes à 4,30 francs par action de dividende. Au total, le groupe distribuera ainsi 370 millions de francs, dont 248 millions au Canton de Vaud, actionnaire à hauteur de 67%.

L'assemblée a réuni 535 actionnaires, représentant 79% du capital. Ceux-ci ont "approuvé les comptes de l'exercice 2023 du Groupe BCV, qui se soldent par un bénéfice net de 469 millions de francs", écrit la BCV dans son communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La Banque CIC (Suisse) a enregistré un meilleur bénéfice annuel

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La Banque CIC (Suisse), émanation helvétique de la filiale du groupe français Crédit Mutuel, a vu son bénéfice croître de plus de moitié à 40,7 millions de francs l'an dernier. Elle emploie 450 personnes dans neuf villes, dont Genève. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La Banque CIC (Suisse), émanation helvétique de la filiale du groupe français Crédit Mutuel, a vu son bénéfice croître de plus de moitié à 40,7 millions de francs l'an dernier. Elle emploie 450 personnes dans neuf villes du pays.

Le produit d'exploitation s'est rétracté de 2,6% à 185,6 millions, malgré "une hausse notable du résultat brut des opérations d'intérêt" de presque 28% à 149 millions, selon l'établissement bâlois, a annoncé l'établissement bancaire jeudi. Le résultat des opérations de commissions et des prestations de services s'est établi à 43,4 millions (+1,9%).

Les prêts hypothécaires ont crû de 2,5% à 7,3 milliards de francs, tandis que les créances à la clientèle sont en hausse de 0,9% à 2,5 milliards. Les fonds propres totaux ont augmenté de 3,5% à 849 millions et le ratio de fonds propres globaux s'est établi à 14,6%. Le total du bilan a reculé de 2,4% à 12,7 milliards.

La Banque CIC (Suisse) emploie 450 personnes dans neuf villes du pays. En Suisse romande, elle est présente à Genève, Fribourg Lausanne, Neuchâtel et Sion.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Barclays pâtit d'une forte concurrence sur l'immobilier début 2024

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Le bénéfice net part du groupe de Barclays s'est réduit à 1,6 milliard de livres (1,8 milliard de francs), entre recul des revenus et inflation des coûts (archives). (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

La banque britannique Barclays a annoncé jeudi un bénéfice net part du groupe en baisse de 13% au premier trimestre, ses marges pâtissant d'une forte concurrence dans les prêts immobiliers et les dépôts au Royaume-Uni.

Le bénéfice net part du groupe ressort à 1,6 milliard de livres (1,8 milliard de francs), entre recul de ses revenus et inflation des coûts.

Les revenus du groupe sont en baisse de 4%, à 7 milliards de livres, mais la baisse est plus marquée pour sa branche britannique (-7%).

Les dépenses d'exploitation du groupe ont dans le même temps augmenté de 2% à 4,2 milliards de livres, traduisant notamment un nouveau prélèvement de la Banque d'Angleterre sur les entreprises du secteur.

Barclays, qui cherche à réduire ses coûts et avait notamment supprimé 5.000 postes dans le monde l'an dernier, avant d'annoncer en février une nouvelle structure de groupe, reste "concentrée sur la mise en oeuvre" de son plan, a assuré le directeur général C. S. Venkatakrishnan, cité dans le communiqué.

Toujours dans le cadre de sa restructuration, Barclays avait annoncé mercredi l'intention de céder un portefeuille de prêts immobiliers italiens qui "devrait générer une perte avant impôts d'environ 225 millions de livres" sur l'année, avait prévenu la banque.

Le groupe avait aussi annoncé début février le rachat au géant britannique des supermarchés Tesco de ses opérations bancaires de détail pour un versement initial de quelque 600 millions de livres, dans le but de "compléter" son activité au Royaume-Uni.

Barclays avait publié en février un bénéfice annuel 2023 plombé par ses coûts de restructuration, ce qui ne l'avait pas empêchée de faire de généreuses distributions à ses actionnaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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La BNS a dégagé 58,8 milliards de francs de gains au 1er trimestre

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La performance de ce début d'année a été alimentée essentiellement par les positions en monnaies étrangères de la BNS, dont le résultat a atteint 52,4 milliards de francs (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La BNS a dégagé entre janvier et fin mars un bénéfice net de 58,8 milliards de francs, après avoir bouclé 2023 sur une perte de 3,2 milliards. L'institut d'émission avait aussi entamé 2023 sur un gain de 27 milliards, avant de glisser dans le rouge.

La performance de ce début d'année a été alimentée essentiellement par les positions en monnaies étrangères, dont le résultat a atteint 52,4 milliards de francs. Le stock d'or a généré une plus-value de 8,9 milliards, tandis que les positions en francs ont accusé une perte de 2,4 milliards, énumère jeudi la Banque nationale suisse (BNS).

Les économistes d'UBS évoquaient cette semaine un bénéfice trimestriel de 50 à 60 milliards de francs, alimenté notamment par des effets de devises estimés entre 35 et 40 milliards. La performance du portefeuille d'actions devait représenter un gain de 15 milliards et celle du dépôt d'or de 8 milliards. Les experts du mastodonte bancaire aux trois clés prévenaient toutefois aussi que l'explosion du bénéfice sur les trois premiers mois de l'année pourrait bien n'être qu'un feu de paille.

La délicate question des reversements des bénéfices de la BNS aux collectivités publiques helvétiques ne se posera que sur la fin de l'exercice, compte-tenu de la forte volatilité des résultats d'un trimestre à l'autre. Il faudra pour un retour de cette manne que l'institution boucle l'année sur des excédents de plus de 65 milliards, de manière à pouvoir au préalable combler les déficits accumulés ces deux dernières années et renflouer la provision pour les réserves monétaires.

Le montant de la dotation pour lesdites réserves sera déterminé en fin d'exercice.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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