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Suisse

Changement climatique/GIEC: "La Suisse a déjà eu un avant-goût"

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La Suisse aussi est déjà très touchée par le changement climatique, comme le montre la sécheresse de l'été dernier illustrée par cette photo du terrain du FC Bursins-Rolle-Perroy. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

"La Suisse est elle aussi déjà fortement touchée par le changement climatique", a observé lundi Erich Fischer, un des cinq experts actifs en Suisse ayant participé au dernier rapport du GIEC. Les spécialistes helvétiques estiment qu'il est "très, très urgent d'agir".

Selon M. Fischer, auteur principal du GIEC à l'EPFZ cité par l'Académie des sciences naturelles (Scnat) et qui s'est exprimé devant les médias lundi à Berne, la Suisse a eu ces dernières années "un avant-goût des phénomènes extrêmes qui pourraient s'aggraver et se généraliser dans un avenir proche: canicules, sécheresses, fortes précipitations, manque de neige".

Vice-président d'un groupe de travail du GIEC à l'EPFZ, Andreas Fischlin a souligné que "les risques climatiques surviennent plus tôt et sont plus importants qu'on ne le pensait auparavant", ajoutant: "Il est devenu très, très urgent d'agir".

"Pour des transformations fondamentales"

Les experts basés en Suisse invitent le pays à en faire davantage: "Plusieurs mesures de la stratégie suisse 2020-2025 d’adaptation aux changements climatiques ne consistent qu’en de petites adaptations de la situation actuelle. Or, des transformations fondamentales et systémiques sont nécessaires pour réduire les risques futurs", a expliqué Veruska Muccione, auteure principale du GIEC aux Université de Genève et de Zurich.

Sonia Seneviratne, coordinatrice du GIEC à l'EPFZ, s'est inquiétée pour les nouvelles générations: "Chaque dixième de degré de réchauffement que nous parviendrons à éviter réduira considérablement le risque de conséquences négatives, notamment pour les jeunes, qui vivront ces changements."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Une large alliance appelle à la grève féministe

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Les partis de gauche appellent à manifester le 14 juin. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Des collectifs féministes régionaux, des syndicats derrière la faîtière USS ainsi que le PS, les Jeunes socialistes, les Verts et les Jeunes Verts appellent à une grande grève féministe le 14 juin. Ils se mobilisent en faveur d'une plus grande égalité femmes-hommes.

Des actions auront lieu dans toutes les grandes villes du pays et dans de nombreuses entreprises. Plusieurs actes symboliques sont prévus. A 10h46, les grévistes feront du bruit pour alerter face à "l'énorme déficit des rentes des femmes". A 13h33, ils croiseront les bras, en raison des différences de salaire, et à partir de 15h24, tout s'arrêtera au titre de "l'Equal Pay Gap". En fin de journée, de grandes manifestations sont prévues, a indiqué l'Union syndicale suisse (USS) devant les médias mercredi à Berne.

Des collectifs féministes ont rédigé un appel commun à l'échelle nationale. Pour Jacqueline Lavanchy, du collectif Femmes Valais, "il y a de nombreuses raisons de faire grève. Notamment: l'augmentation de l'âge de la retraite pour les femmes, la baisse prévue des pensions ou la poursuite des violences sexuelles et domestiques". Le collectifs trans, intersexe et non-binaires batteront également le pavé, le 14 juin.

Discriminations au travail

Les syndicats se concentrent, eux, sur les situations rencontrées sur le lieu de travail, où de nombreuses discriminations se produisent encore. " Les femmes sont toujours aux prises avec des salaires inférieurs, des retraites peu élevées, un mauvais équilibre entre vie professionnelle et vie privée, la violence et la discrimination", déclare Aude Spang, coprésidente de la Commission des femmes de l'USS.

Sous la devise "Salaire, Temps, Respect", les travailleurs de nombreuses entreprises défileront le 14 juin en déclamant ou chantant ce slogan.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Accord de Dublin: l'Italie donne un signal d'ouverture

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En visite à Rome, Elisabeth Baume-Schneider s'est dite rassurée par la volonté italienne de trouver des solutions dans le dossier de la migration. (© KEYSTONE/GABRIEL MONNET)

La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider ne s'attendait pas à un miracle, selon ses propres dires, mercredi à Rome. Sa rencontre avec le ministre italien de l'intérieur à propos du blocage par l'Italie des réadmissions des réfugiés l'a rassurée.

"Avec Matteo Piantedosi, nous nous sommes dit les choses de manière très pragmatique. La discussion a été très positive. L'Italie n'a pas de position dogmatique dans ce dossier", a dit Mme Baume-Schneider à Keystone-ATS.

Selon la cheffe du Département fédéral de justice et police, les autorités transalpines travaillent "à créer les conditions-cadre qui permettront à l'Italie d'accepter à nouveau les transferts Dublin, "dans quelques mois." Elisabeth Baume-Schneider s'est dite réjouie de "ce signal d'ouverture".

Depuis décembre, l'Italie refuse de reprendre les réfugiés dont la demande d'asile relèverait de sa compétence en vertu de l'accord de Dublin. Selon cet accord, le pays de premier accueil doit mener la procédure d'asile. L'Italie a suspendu unilatéralement cet accord.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Les Suisses favorables à développer les énergies renouvelables

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Selon un sondage de l'institut gfs.bern, 97% des personnes interrogées se prononcent en faveur des installations solaires sur les bâtiments, en Suisse (photo d'illustration). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Electricité solaire, éolienne ou hydraulique: la population suisse soutient le développement des sources d'énergie renouvelables. Selon un sondage, la sécurité d'approvisionnement est la priorité absolue, avant la protection du climat et les prix de l'électricité.

"La crise énergétique, les augmentations parfois importantes des prix de l'électricité et le risque de pénurie d'énergie ont marqué l'année 2022 et l'hiver qui vient de s'achever", indique mercredi l'Association des entreprises électriques suisses (AES) dans un communiqué.

Ces circonstances exceptionnelles n'ont toutefois rien changé à l'approbation de la politique énergétique actuelle par la majorité des Suisses, comme le montre un sondage représentatif réalisé par l'institut gfs.bern sur mandat de l'association. La part des personnes interrogées qui sont partiellement ou totalement d'accord avec la politique énergétique actuelle de la Suisse a augmenté de 3% par rapport à 2022, pour atteindre 59%

Le photovoltaïque plébiscité

Le soutien au développement du photovoltaïque sur les infrastructures existantes (par exemple sur les autoroutes, les barrages) ainsi que sur les toits et façades appropriés n'est pas contesté.

Concrètement, 97% des personnes interrogées se prononcent en faveur des installations solaires sur les bâtiments et les façades, 89% en faveur de l'énergie hydraulique et 76% en faveur de l'énergie éolienne. La population est toutefois moins convaincue par les grandes installations solaires en montagne et sur les surfaces libres (54%).

Pas de majorité pour le nucléaire

L'énergie nucléaire ne joue aucun rôle dans le futur système énergétique pour la population, poursuit le rapport. Les Suisses ne sont pas favorables, ni à la construction de nouvelles centrales nucléaires de la génération la plus moderne, telles qu'elles sont construites aujourd'hui en France et en Finlande, ni à celles de quatrième génération, qui font actuellement l'objet de recherches et de développements.

Le 65% des sondés ne préfèrent pas non plus une nouvelle centrale nucléaire à des parcs éoliens, des installations solaires dans les montagnes ou à de nouveaux barrages.

Au total, 1'003 personnes ayant le droit de vote en Suisse ont été interrogées en avril dernier, selon gfs.bern.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Politique

Le National rejette l'initiative des anti-vaccin

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L'initiative "Pour la liberté et l’intégrité physique" demande qu'aucune obligation vaccinale ne puisse être instaurée en Suisse (image symbolique). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le Conseil national a rejeté mercredi par 140 voix contre 38 l'initiative populaire "Pour la liberté et l’intégrité physique". L'UDC a plaidé en vain pour l'élaboration d'un contre-projet à ce texte demandant qu'aucune obligation vaccinale ne puisse être instaurée.

L'initiative a été lancée dans le contexte du Covid-19 par le Mouvement de liberté Suisse (MLS). Les initiants veulent s'assurer qu'il ne soit possible de porter atteinte à l'intégrité physique ou psychique d'une personne qu'avec son consentement.

Le but de l'initiative est l'autodétermination vaccinale, mais le texte est très mal formulé. Il aurait des conséquences dans de nombreux domaines comme la contrainte policière, l'exécution des peines ou encore le prélèvement d'ADN, a souligné Baptiste Hurni (PS/NE) pour la commission.

Et d'illustrer qu'avec ce texte, on ne pourrait par exemple plus prélever l'ADN d'un prévenu sans son consentement. Ce point a été souligné par plusieurs orateurs de différents bords politiques.

Divers orateurs ont également relevé qu'on ne pouvait pas forcer quelqu'un à se faire vacciner en Suisse aujourd'hui. Une obligation vaccinale ne peut être édictée que dans des conditions strictes, pour un nombre de personnes et de temps limités, a rappelé Brigitte Crottaz (PS/VD).

"Liberté en jeu"

L'UDC a plaidé en vain pour l'élaboration d'un contre-projet direct ou indirect qui reprenne l'objectif de l'initiative tout en délimitant plus exactement son champ d'application. Celui-ci serait limité à l'autodétermination en matière de vaccination ou face à "tout autre procédé de biotechnologie médicale". Les sanctions et discriminations sociale et professionnelle seraient interdites.

Lors de la pandémie de Covid-19, certains ont payé par leur travail le refus de se faire injecter, a rappelé Jean-Luc Addor (UDC/VS). Et d'ajouter: "Ce qui est en jeu n'est rien de moins que la liberté des Suissesses et des Suisses".

Baptiste Hurni a rappelé que la liberté des uns s'arrête où commence celle des autres. Les autorités doivent trouver le juste milieu entre la liberté vaccinale des uns et le besoin de protection des autres.

Le ministre de la santé Alain Berset a pour sa part rappelé que la Suisse était le seul pays où le peuple a voté sur les bases légales instituant les mesures prises pendant la pandémie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Mais les analystes restent pessimistes

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Si une majorité d'experts tablent sur un essoufflement de l'inflation sur le Vieux comme sur le nouveau continent, un tiers d'entre eux voit le renchérissement se maintenir à un niveau excessif sous nos latitudes (archives). (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

Alors que les analystes estiment que la situation économique en Suisse s'est améliorée pour un 3e mois d'affilée en mai, la plupart demeure pessimiste pour les perspectives à court terme. L'indice CS CFA s'est établi à -32,2 points, contre -33,3% en avril.

La relative résistance des conjonctures régionales a mis à mal les attentes de baisses de taux d'intérêt par la Réserve fédérale (Fed), relèvent les auteurs du sondage périodique diffusé mercredi par Credit Suisse. Les répondants anticipent en outre une poursuite de mouvements haussiers aussi bien en Suisse que dans la zone euro.

Si une majorité d'experts tablent sur un essoufflement de l'inflation sur le Vieux comme sur le nouveau continent, un tiers d'entre eux voit le renchérissement se maintenir à un niveau excessif sous nos latitudes.

Sur le front des changes, il paraît plus probable que le franc s'apprécie encore face au dollar et à l'euro que le contraire au cours des six prochains mois.

Si la valorisation de la plupart des classes d'actifs est jugée convenable, les analystes considèrent toujours l'immobilier largement surestimé. Le relèvement des taux d'intérêt a certes déjà commencé à freiner l'essor des prix, mais les prix pratiqués paraissent bien onéreux au vu des perspectives de rendement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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