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Suisse

Après les intempéries de 2024, le Val Bavona élu paysage de l'année

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Encore sauvage et naturel, le Val Bavona n'en demande pas moins de l'entretien, pour remettre en état comme après les graves intempéries de l'an dernier, mais surtout pour prévenir les dégâts occasionnés par ces dernières. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

A peine moins d'un an après les violentes intempéries qui avaient meurtri la région, le Val Bavona a été désigné samedi "Paysage de l'année 2025". La Fondation pour le paysage a remis un prix à la commune de Cevio et à la Fondazione Valle Bavona pour leur exemplarité.

Les deux lauréats du prix ont notamment mené des actions de solidarité et ont entrepris des démarches de préservation et d'entretien du paysage culturel, en particulier en situation d'urgence, a indiqué la fondation suisse pour la protection du paysage (SL-FP).

La remise des prix s’est déroulée en présence du conseiller fédéral Albert Rösti. Le Bernois a souligné l’importance de l’engagement local pour la préservation de ces paysages.

La fondation suisse pour la protection du paysage a aussi rendu hommage à l’engagement de plusieurs décennies de la Fondazione Valle Bavona et de la population en faveur de l’entretien du paysage. Cela a conduit les gens non seulement à s’identifier très fortement à leur vallée mais encore à développer une communauté résistante dans ses actions, aujourd'hui comme demain.

Changement climatique

Les statistiques ne permettent plus de prédire de tels événements extrêmes, car ils se produisent de plus en plus souvent à cause du changement climatique, a pour sa part déclaré Roland David, responsable de la section forêt du canton du Tessin. Il faut en tenir compte lors de la reconstruction, une nouvelle catastrophe naturelle étant à prévoir, a-t-il précisé.

Franziska Schmid, spécialiste des dangers naturels et de leur gestion par la société, a souligné quant à elle lors de la cérémonie l’importance d’une action solidaire. "Nous devons prendre conscience de notre vulnérabilité en tant que société et commencer par là pour trouver des solutions et devenir plus résilients à l’avenir". Selon Mme Schmid, cela implique aussi d’apprendre à faire face aux changements, car le paysage du Val Bavona ne sera plus jamais le même.

Sept morts et un disparu

Il y a un peu moins d’un an, dans la nuit du 29 au 30 juin, une forte tempête avait sévi dans la haute vallée de Maggia. Sept personnes sont décédées et une autre est toujours portée disparue, principalement dans les communes de Lavizzara et Cevio.

Le prix "Paysage de l’année" est décerné chaque année par la Fondation suisse pour la protection du paysage. Le principal objectif est de récompenser et soutenir les projets qui contribuent à la préservation et à la mise en valeur des paysages, ainsi qu’à sensibiliser l’opinion publique à leur valeur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Corruption: la Suisse doit mieux protéger les lanceurs d'alerte

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La Suisse doit mieux protéger les lanceurs d'alerte, demande l'OCDE. (photo prétexte) (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

La Suisse doit absolument renforcer sa contribution à la lutte contre la corruption. Comme l'OCDE lui demande depuis 20 ans, elle doit mieux protéger les lanceurs d'alerte et augmenter le plafond des amendes aux entreprises coupables.

Après une visite de suivi à Berne, le Groupe de travail de l’OCDE sur la corruption reconnaît le rôle actif de la Suisse dans la poursuite des cas de corruption transnationale, notamment grâce à l’engagement du MPC et des autorités cantonales. Mais il souligne l’importance pour la Suisse d’adopter deux réformes législatives essentielles.

Il s'agit de mettre en place un cadre juridique pour la protection des lanceurs d’alerte dans le secteur privé et d'augmenter le plafond des amendes applicables aux entreprises reconnues coupables de corruption d’agents publics étrangers. "Ces mises en oeuvre que nous demandons depuis 20 ans à Berne sont cruciales dans la lutte contre la corruption", a déclaré mardi devant la presse Kathlin Roussel, présidente du groupe de travail éponyme de l'OCDE.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Dix magasins Do it + Garden ont trouvé des repreneurs

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À compter du 1er septembre 2025, Obi acquerra auprès de la coopérative Migros Lucerne les deux magasins Do it + Garden de Stans, dans le canton de Nidwald, et de Steinhausen, dans le canton de Zou (archives)., (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Dix magasins Do it + Garden, sur les 31 que compte l'enseigne de Migros, ont trouvé un repreneur. Des négociations pour d'autres points de vente sont encore en cours. Si aucun accord n'est trouvé, ils fermeront définitivement leurs portes d'ici la fin du mois.

À compter du 1er septembre 2025, Obi acquerra auprès de la coopérative Migros Lucerne les deux magasins Do it + Garden de Stans, dans le canton de Nidwald, et de Steinhausen, dans le canton de Zoug, indique un communiqué du groupe de bricolage allemand paru récemment. Tous les employés seront conservés.

Comme annoncé en février, Obi a déjà repris les Do it + Garden de Carouge, dans le canton de Genève, et de Nyon, dans le canton de Vaud. Les deux magasins rouvriront leurs portes en octobre prochain sous les couleurs de leur nouveau propriétaire.

Les sites de Steinhausen et de Stans resteront ouverts sous la bannière Do it + Garden jusqu'au 28 juin. Après d'importants travaux de rénovation, ils rouvriront leurs portes fin octobre.

"Six autres filiales ont également trouvé des repreneurs", explique un porte-parole du géant orange à l'agence AWP mardi, sans donner plus de détails. Les négociations avec des acteurs du secteur du bricolage pour certains autres magasins sont encore en cours. "Ce travail de recherche de repreneurs éventuels est de la responsabilité des coopératives régionales", précise le porte-parole.

Si aucun repreneur n'est trouvé, les magasins restants, parmi les 31 que compte l'enseigne, fermeront définitivement leurs portes d'ici fin juin. "Nous ne pourrons communiquer sur le résultat final du processus qu'à la mi-juillet", relève le porte-parole.

Les solutions trouvées pour les employés

Sur les 466 collaborateurs que comptent les Do it + Garden, 192 seront repris par les nouveaux propriétaires. Environ 200 autres ont trouvé une solution de reclassement, soit au sein du groupe Migros, soit à l'extérieur, selon le porte-parole. "Actuellement, 58 collaborateurs sont encore en recherche d'une solution externe. Ces chiffres évoluent au fur et à mesure que des solutions sont trouvées", explique-t-il.

Par ailleurs, des solutions ont été trouvées pour l'ensemble des 42 apprentis. "Vingt-et-un apprentis en première et deuxième année de formation pourront finir leur apprentissage, soit chez Migros, soit dans d'autres entreprises. Et les vingt-et-un apprentis en troisième année finiront leur apprentissage fin juin chez Do it + Garden", détaille le porte-parole de Migros.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Les demandes de visas Schengen doivent être à l'avenir numérisées

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Les demandes de visas Schengen devront à l'avenir être déposées sur une plateforme numérique (photo d'illustration). (© KEYSTONE/AP/ANDREEA ALEXANDRU)

Les demandes de visa Schengen doivent à l'avenir être déposées sur une plateforme électronique de l'UE. Le Conseil national a adopté mardi une adaptation de la législation suisse au développement de l'acquis de Schengen.

La nouvelle réglementation concerne les demandes de visas de court séjour (90 jours) pour entrer dans l'espace Schengen. Le demandeur déposera ses données sur la future plateforme. Celle-ci procédera à une première vérification puis adressera la demande à l'Etat compétent.

Si la Suisse accepte le traitement de la demande, les données saisies sont transférées électroniquement dans le système national d'informations sur les visas. Il restera possible dans des cas exceptionnels de déposer une demande physique, par exemple dans des cas humanitaires ou de difficultés d'accès à Internet.

Plus rapide et plus efficace

Le traitement numérisé des demandes de visas permettra d'harmoniser les processus, facilitera les procédures pour les demandeurs de visas et instaurera une coopération efficace entre les autorités migratoires des Etats Schengen. Il garantit aussi une meilleure protection contre les abus, car le visa sera moins facilement falsifiable, a indiqué pour la commission Jean Tschopp (PS/VD).

Plusieurs élus de gauche comme de droite ont souligné l'efficience et l'efficacité que les autorités gagneront avec le nouveau système. "Ce sera aussi utile pour les entreprises qui souhaitent faire venir des personnes d'Etats tiers", a relevé Christian Wasserfallen (PLR/BE). Seule l'UDC s'y est opposée.

Le parti conservateur s'est demandé quels coûts générera ce projet en Suisse et quelles conséquences il aura sur les effectifs en personnel. "Plus globalement, nous avons des doutes sur l'efficacité du système à mettre en place", a expliqué Jean-Luc Addor (UDC/VS). Opposé à l'entrée en matière, il n'a pas convaincu au-delà de son camp.

Certains élus des Vert-e-s se sont inquiétés de la sécurité des informations des demandeurs de visa. Mais le ministre de justice et police Beat Jans a rappelé que les cantons appliquent de toute façon les règles sur la protection des données, tandis que la plateforme fonctionnera en conformité avec le Règlement général sur la protection des données.

Pas avant 2030

La mise sur pied de la plateforme européenne est actuellement prévue pour janvier 2028. Les Etats Schengen disposent d'un délai de sept ans pour s'y raccorder. La Suisse prévoit de le faire, au plus tôt, début 2030. Par ailleurs, le format des visas doit être redéfini pour que ceux-ci puissent être octroyés sous forme numérique.

Au vote sur l'ensemble, le projet a passé par 126 voix contre 59. Le Conseil des Etats doit encore se prononcer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Bientôt des frais de paiement par cartes plus transparents?

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Archives (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le Parlement exige plus de transparence dans les frais dont les commerçants doivent s'acquitter pour les paiements sans espèces. Le National a adopté mardi, par 160 voix contre 21, une motion du Conseil des Etats en ce sens. Le PLR était opposé au texte, tout comme le Conseil fédéral.

La motion, émanant de la commission de l'économie du Conseil des Etats, demande une réglementation sur la transparence des frais dont s'acquittent les commerçants lors des paiements sans espèces dans le modèle quadripartite (commerçant, acquéreur, émetteur de la carte et titulaire de la carte). Il est actuellement difficile pour les petits commerces de savoir comment se composent ces frais, qui sont fixés par les fournisseurs de services de paiement.

Il s'agit de créer un instrument efficace permettant aussi aux PME de choisir l'offre la plus avantageuse pour elles, en toute connaissance de la situation du marché. Au nom de la commission, Emmanuel Amoos (PS/VS) a souligné "une préoccupation grandissante face à l'opacité des frais". Le co-rapporteur Philipp Matthias Bregy (Centre/VS) a donc plaidé pour plus de transparence et de clarté.

Selon une étude réalisée par l'Université de Saint-Gall, 67% des commerçantes et commerçants interrogés ont du mal à comprendre comment se composent les montants des frais dont ils doivent s'acquitter, a relevé M. Bregy. Dans le même temps, ils ont vu leurs frais liés aux paiements sans espèces augmenter, a complété M. Amoos.

Ces frais élevés ont des conséquences sur la hausse des prix pour les consommateurs, ou alors les petits commerçants refusent simplement tout paiement par carte, a souligné M. Bregy. Une plus grande transparence en la matière pourrait renforcer la concurrence, limiter l'influence des fournisseurs occupant une position dominante sur le marché et conduire à une baisse durable des coûts.

Pas d'ingérence étatique

Le PLR, soutenu par quelques élus UDC, était opposé au texte. Andri Silberschmidt (PLR/ZH) a refusé que le législateur s'immisce dans les affaires des entreprises. La transparence est importante en matière de coûts finaux, mais pas pour tous les détails de ces coûts. Il était aussi contre toute bureaucratie supplémentaire.

Le Conseil fédéral demandait lui de transformer la motion en mandat d'examen. Il faut d'abord examiner s'il existe des lacunes et où elles se situent, a estimé le ministre de l'économie Guy Parmelin.

Le gouvernement estimait que le cadre légal en vigueur est suffisant. Et de rappeler que la Commission de la concurrence (Comco) et le Surveillant des prix sont déjà intervenus sur ce marché à plusieurs reprises. En vain.

Avec Keystone-ATS

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Suisse

Le Parlement rétropédale sur la déduction des dons pour les époux

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Les finances fédérales limitent l'objectif d'égalité entre couples mariés et non mariés sur la déduction des dons (archives/image prétexte). (© KEYSTONE/DPA/SILAS STEIN)

Les époux doivent pouvoir déduire de leurs revenus deux fois plus de dons qu'une personne célibataire. Mais pas à n'importe quel prix. Le Parlement a rétropédalé sur une motion en ce sens, au vu du "budget serré" de la Confédération.

Le texte de commission vise à gommer une inégalité, célibataires et couples mariés ayant actuellement le même plafond de 10'400 francs pour les dons aux partis politiques déductibles des impôts. Les époux doivent pouvoir déduire le double.

Le Parlement, bien que conscient du problème, veut connaître les retombées fiscales avant de s'engager plus loin. Le Conseil des Etats à suivi le National mardi en validant tacitement une version plus prudente de la motion.

Le gouvernement est donc chargé d'enquêter auprès des cantons, et surtout de trouver un moyen de garantir une égalité entre couples mariés et non mariés sans diminuer les recettes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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