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Suisse

Aigle: un Lab pour développer du gaz renouvelable neutre en CO2

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Avec son Innovation Lab, Gaznat met à disposition des Hautes Ecoles et des start-ups une installation industrielle pour tester de nouvelles technologies énergétiques. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Gaznat a inauguré mercredi à Aigle son "Innovation Lab", une plateforme vouée aux nouvelles technologies liées à l'énergie. Elle teste actuellement deux innovations pour développer du gaz renouvelable neutre en CO2 et que l'on peut stocker.

Deux prototypes, développés avec l'EPFL Valais-Wallis, sont désormais testés à l'échelle industrielle dans le nouveau laboratoire de Gaznat, qui soutient ces travaux de recherche depuis plusieurs années. L'entreprise est spécialisée dans l'approvisionnement et le transport de gaz naturel en Suisse romande.

Première innovation majeure: des membranes qui ont été mises en service en août. Ces membranes en graphène à nanopores capturent le CO2 généré par les gaz de combustion émis par deux installations de couplage chaleur-force. Cette technologie, qui réduit drastiquement les coûts, est "une sorte de passoire qui permet de capter le CO2", a expliqué à Keystone-ATS Gilles Verdan, directeur Réseau de Gaznat.

La seconde innovation est le réacteur de méthanation de l'installation Power-to-Gas. Ce réacteur permet de produire du gaz de synthèse neutre en CO2 à partir de l'électricité produite par les panneaux photovoltaïques du site. Il possède une capacité élevée de conversion du CO2 et est désormais "mature pour la commercialisation", a ajouté M. Verdan.

Injecter dans le réseau romand

A moyen terme, Gaznat veut couvrir l'ensemble de ses besoins énergétiques grâce aux innovations testées sur son site d'Aigle. Elle espère aussi produire du gaz de synthèse neutre en CO2 à partir d'énergies renouvelables pour l'injecter dans le réseau de gaz de Suisse occidentale, explique un communiqué.

L'installation Power-to-Gas permet de produire du gaz de synthèse à partir d'électricité renouvelable produite en excès durant l'été - via des panneaux solaires - et de le stocker jusqu'en hiver. "Le meilleur moyen aujourd'hui pour stocker de l'énergie, c'est sous forme gazeuse, et notamment sous forme de méthane", a ajouté M. Verdan.

Plateforme de référence

A Aigle, l'Innovation Lab souhaite devenir la plateforme de référence en Suisse romande. Pour l'EPFL, mais aussi pour les Hautes Ecoles et les jeunes pousses qui veulent tester le résultat de leur recherche dans un milieu industriel. Le Lab compte douze conteneurs, dont six sont utilisés actuellement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Santé

Emmi inaugure un nouveau site de production aux Etats-Unis

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Emmi compte trois sites de production dans l'Etat américain du Wisconsin depuis lequel le groupe lucernois approvisionne tout le pays (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le transformateur laitier Emmi annonce jeudi l'inauguration d'un nouveau site de production de spécialités fromagères dans l'Etat du Wisconsin, aux Etats-Unis. Les contours financiers de l'opération ne sont pas précisés.

Cet investissement permettra à Emmi de se renforcer sur l'important marché américain du fromage, rapporte jeudi le groupe lucernois.

L'entreprise compte trois sites de production dans le Wisconsin depuis lequel elle approvisionne tout le pays. Ce nouveau site de 14'600 mètres carrés permettra de créer 125 emplois supplémentaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Les avions d'entraînement PC-21 peuvent à nouveau voler

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Les avions biplace PC-21, du constructeur suisse Pilatus, sont en service dans l'armée depuis 2008 (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Les forces aériennes suisses reprennent avec effet immédiat les vols avec les avions d'entraînement de type PC-21, après l'accident survenu mardi à Emmen (LU). Un juge d'instruction et l'autorité de l'aviation militaire ont donné leur feu vert jeudi.

Les travaux de déblaiement de l'aérodrome militaire d'Emmen sont terminés, indique l'armée dans un communiqué. En raison de l'accident, l'ensemble du trafic aérien avait été suspendu à Emmen jusqu'à jeudi par mesure de précaution.

Les deux pilotes accidentés se portent bien, compte tenu des circonstances, précise l'armée. Ils ont pu quitter l'hôpital le jour même de l'accident après un examen médical de contrôle. Ils ne devront pas se soumettre à des contrôles supplémentaires.

Lors de l'accident mardi après-midi, les deux pilotes avaient pu quitter l'appareil à l'aide de leurs sièges éjectables, avant d'ouvrir leurs parachutes. L'armée ne sait pas encore quand ils pourront reprendre leur service de vol.

Après avoir touché terre, l'avion-école biplace de type PC-21 était sorti de la piste lors de l'atterrissage sur l'aérodrome d'Emmen, pour des raisons encore inconnues. L'appareil endommagé s'est ensuite arrêté dans l'herbe, à côté de la piste.

Enquête toujours en cours

L'incident a eu lieu lors d'un vol d'entraînement de l'armée de l'air. L'enquête de la justice militaire est toujours en cours, précise l'armée.

Les avions biplace PC-21, du constructeur suisse Pilatus, sont en service dans l'armée depuis 2008. Au total, huit avions de ce type ont été acquis. L'appareil est utilisé pour l'instruction de base et avancée des pilotes de jets, ainsi que pour l'instruction au combat aérien, au vol sans visibilité et à la voltige aérienne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

La cheffe du Service des affaires culturelles part à la retraite

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Nicole Minder (au centre) avait assuré l'intérim entre le départ de Tatyana Franck et l'arrivée de Nathalie Herschdorfer à Photo Elysee (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Nicole Minder, cheffe du Service vaudois des affaires culturelles, partira à la retraite au 31 juillet 2024. Avant d'entrer à l'Etat de Vaud en 2016, elle avait travaillé comme conservatrice au Cabinet cantonal des estampes puis directrice du Château de Prangins.

Le Conseil d'Etat vaudois a "pris acte" du souhait de Nicole Minder, née en 1962, de faire valoir ses droits à la retraite. Dans un communiqué publié jeudi, il salue "son engagement et sa détermination sans faille au service de la culture".

Sous sa direction, le Service des affaires culturelles (Serac) s'est réorganisé et étoffé pour mettre en oeuvre les nouvelles lois sur la culture et le patrimoine. Elle a également accompagné la mise en oeuvre d'une politique muséale d'envergure, avec la création de Plateforme 10, le nouveau quartier des arts, rappelle le canton.

Avec l'intégration du Musée monétaire au sein du Musée d'archéologie et d'histoire et, plus récemment, le regroupement des musées de botanique, géologie et zoologie au sein du nouveau Muséum des sciences naturelles, le paysage muséal vaudois est désormais consolidé en trois pôles: art, histoire et sciences naturelles.

Durant la crise Covid, Nicole Minder et son équipe ont su faire preuve d'une "grande agilité" pour assurer leurs missions fondamentales tout en accompagnant les milieux culturels dans la mise en oeuvre des ordonnances fédérales pour indemniser les pertes. Elle a également assuré en 2022 la direction par intérim de Photo Elysée, durant les mois précédant l'ouverture du musée, rappelle le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Sophie Ballmer remporte la Bourse vaudoise des arts plastiques 2023

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Sophie Ballmer a reçu un prix pour son film "La Maison" lors du dernier festival Visions du Réel à Nyon (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

La plasticienne et réalisatrice Sophie Ballmer est la lauréate de la Bourse arts plastiques 2023 du Canton de Vaud. Elle décroche 20'000 francs pour réaliser un nouveau projet: une vidéo intitulée "Les bagnoles" qui explorera les récits biographiques de certains membres de sa famille et de celle de son partenaire l'artiste Tarik Hayward.

Diplômée de l'ECAL, Sophie Ballmer, 45 ans, travaille à Lausanne et vit au Sentier (VD). En 2015, elle a cofondé l'espace d'art indépendant Tunnel Tunnel à Lausanne qu'elle dirige toujours aujourd'hui, explique jeudi l'Etat de Vaud dans un communiqué.

Ces dernières années, son travail artistique s'est concentré sur le genre cinématographique et les récits biographiques. Le projet proposé dans le cadre de la présente Bourse s'inscrit ainsi dans la continuité de sa précédente vidéo "La maison", qui a remporté une mention spéciale le printemps dernier au festival Visions du Réel.

Le projet "Les bagnoles" a été imaginé dans un premier temps grâce à une Bourse Covid octroyée par le Canton en 2021. Cette sorte de road-movie retracera les errances de la famille de l'artiste à bord de leur véhicule et se composera d'une suite de huis clos oscillant entre gravité et comique, détaille le communiqué.

L'aventure mènera les quatre protagonistes - l'artiste, son compagnon et leurs deux enfants - à la rencontre de différents membres des deux familles du couple. Ce projet de vidéo l'a emporté en raison de "sa singularité et de son originalité", le jury y voyant les prémices "d'une création de même envergure que l'oeuvre récemment primée", ajoute le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

EPFL: l'IA pour mieux détecter les déchets plastiques en mer

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Les scientifiques ont testé le modèle d'IA à l'aide d'images satellites Sentinel 2 avec des conditions atmosphériques difficiles telles que les nuages et la brume. Les points rouges indiquent les déchets plastiques correctement identifiés. (© ESA/Cell iScience)

Des scientifiques de l'EPFL et de l'Université de Wageningen (NL) ont mis au point un modèle d'intelligence artificielle qui reconnaît sur les images satellites les objets plastiques flottant sur l'eau. Cela pourrait permettre d'éliminer ces déchets avec des navires.

L'accumulation de déchets en mer est certes visible sur les images satellites Sentinel 2 de l'Agence spatiale européenne (ESA). Mais comme il s'agit de téraoctets de données, celles-ci doivent être analysées automatiquement à l'aide de modèles d'intelligence artificielle (IA), a indiqué jeudi l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) dans un communiqué.

Les scientifiques ont mis au point un nouveau détecteur basé sur l'IA qui estime la probabilité de présence de débris marins pour chaque pixel des images satellite Sentinel-2. Le détecteur reste précis même dans des conditions difficiles, par exemple lorsque la couverture nuageuse et la brume empêchent les modèles existants d'identifier précisément les déchets.

Deux sources

Outre une prédiction plus précise des agrégations de débris marins, le modèle de détection permet également de repérer les débris dans les images de PlanetScope, provenant de nanosatellites, accessibles quotidiennement. La combinaison des acquisitions hebdomadaires de Sentinel-2 et des acquisitions quotidiennes de PlanetScope peut combler le fossé vers une surveillance quotidienne continue, selon les auteurs.

PlanetScope et Sentinel-2 capturent parfois la même zone de débris marins le même jour, à quelques minutes d'intervalle. Cette double vue du même objet à deux endroits révèle la direction de la dérive due au vent et aux courants océaniques. Cette information peut être utilisée pour améliorer les modèles d'estimation de la dérive des débris marins.

L'Université de Wageningen va poursuivre ces explorations en collaboration avec des partenaires aux Pays-Bas, tels qu'Ocean Cleanup, qui collectent les plastiques en haute mer à l'aide de navires spécialisés.

Cette recherche est issue des travaux du projet ADOPT (AI for Detection of Plastics with Tracking) mené en collaboration avec le Swiss Data Science Center, une joint venture entre l'EPFZ et l'EPFL. Ces travaux sont publiés dans la revue Cell iScience.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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