Rejoignez-nous

Economie

ABB relève ses objectifs à moyen terme

Publié

,

le

ABB mentionne comme principaux moteurs de cette évolution les stations de recharge pour les voitures et les bus électriques, les systèmes de propulsion pour les chemins de fer, les camions et les mines ainsi que les technologies d'hydrogène "vert" pour la navigation. (archives) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Tablant sur une dynamique de marché favorable l'an prochain, ABB relève ses objectifs à moyen terme, soit à compter de 2023.

Le géant zurichois de l'électrotechnique anticipe désormais sur le prochain cycle une croissance de ses revenus en termes comparables entre 4 et 7%. La marge opérationnelle, au niveau Ebita, devrait elle s'afficher à un minimum de 15%.

Selon le communiqué dévoilé mardi en préambule à sa journée de investisseurs, ABB rappelle qu'il tablait jusqu'alors sur une progression de ses revenus entre 3 et 5% à périmètre de consolidation et taux de changes constants. Désormais, le groupe sis à Oerlikon, en banlieue zurichoise, vise une croissance organique de 3 à 5%, les acquisitions devant apporter une contribution à hauteur de 1 à 2%.

Le relèvement des deux objectifs tient compte des effets négatifs sur les marges liés à l'abandon des divisions Dodge (MPT) et Turbocharging. La cession de la première est déjà intervenue en novembre dernier, alors que la seconde devrait être externalisée via une vente aux actionnaires d'ABB ou vendue à un tiers l'été prochain. Auparavant, ABB s'était fixé pour objectif une croissance de sa marge Ebita opérationnelle dans la moitié supérieure de la fourchette de 13 à 16% à partir de 2023.

"Le carnet de commandes reste solide et nous prévoyons une dynamique de marché positive pour l'exercice 2022. Néanmoins, nous devons continuer à gérer les perturbations de la chaîne d'approvisionnement et nous nous attendons à ce que les livraisons des clients soient très probablement affectées au quatrième trimestre et au moins aussi au début de la nouvelle année", a déclaré le directeur général Björn Rosengren, cité dans le communiqué. Prêt à tirer profit des grandes tendances à long terme, ABB fonde son optimisme quant à l'évolution de ses ventes sur ses activités de pointe et son modèle opérationnel décentralisé.

Secteur du transport ciblé

ABB mise ainsi en particulier sur l'efficacité énergétique en tant que moteur important de la décarbonisation de l'économie, y compris dans l'industrie. La diminution de la population en âge de travailler et l'augmentation des coûts de la main-d'½uvre devraient quant à eux stimuler la demande d'automatisation dans de nombreux secteurs.

Le groupe zurichois veut clairement se profiler dans le domaine des transports "durables", les produits destinés à ce segment de marché représentant actuellement près de 10 de ses commandes. ABB précise avoir enregistré une expansion supérieure à la moyenne dans ce secteur au cours des cinq dernières années, avec un taux de croissance annuel estimé à 17%.

ABB mentionne comme principaux moteurs de cette évolution les stations de recharge pour les voitures et les bus électriques, les systèmes de propulsion pour les chemins de fer, les camions et les mines ainsi que les technologies d'hydrogène "vert" pour la navigation. Selon le géant d'Oerlikon, dont la division Robotics constitue le 2e fournisseur mondial pour l'assemblage des moteurs, des batteries et des carrosseries, les véhicules électriques devraient représenter la majorité des ventes d'ici 2035.

En matière d'acquisitions, ABB prévoit d'en réaliser au moins cinq de petite ou moyenne taille chaque année. Celles-ci seront financées par la "forte génération de liquidités" du groupe, a ajouté le directeur financier Timo Ihamuotila. Ce dernier a également réaffirmé les priorités d'ABB en matière d'allocation du capital: à savoir, le financement de la croissance organique, le versement d'un dividende croissant, la réalisation d'acquisitions créatrices de valeur et la restitution de liquidités supplémentaires aux actionnaires via des programmes de rachat d'actions.

E-mobility en Bourse l'an prochain

ABB note encore poursuivre ses travaux en vue de l'introduction en Bourse de la division E-mobility (électrification). La séparation juridique devrait être achevée au premier trimestre 2022 et, si les conditions de marché restent favorables, une cotation en Suisse pourrait être envisagée au premier semestre 2022. La multinationale zurichoise entend conserver une participation majoritaire dans sa future ex-filiale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Economie

Helvetia lance une assurance pour vélo et scooter en Espagne

Publié

le

Le nouveau produit d'Helvetia, lancé sous la marque Smile, répond à la demande croissante de solutions d'assurance numériques (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Helvetia a lancé une assurance responsabilité civile pour les scooters, vélos et autres véhicules électriques en Espagne. Le lancement intervient un an après une opération similaire en Autriche, précise l'assureur mardi dans un communiqué.

De son petit nom "Smile", l'assurance répond à la demande croissante de solutions d'assurance numériques de la part de la clientèle. Elle permet de se couvrir pour les utilisateurs de véhicules à deux ou trois roues dont la vitesse maximale ne dépasse pas 25 km/h.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

La pénurie de main-d'oeuvre reste prégnante en Suisse

Publié

le

Les métiers les plus recherchés se trouvent dans la santé (infirmiers), l'informatique ainsi que dans le secteur de l'ingénierie (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le manque de personnel qualifié persiste en Suisse. Les postes dans la santé, l'informatique et l'ingénierie restent difficiles à pourvoir, selon Adecco, dans un marché de l'emploi tendu.

Après avoir bondi de 69% en 2022, l'indice de la pénurie de main-d'oeuvre en Suisse a crû encore de 24% cette année, selon les données d'Adecco Suisse et du Moniteur du marché de l'emploi suisse de l'Université de Zurich, publiées mardi.

Deux facteurs sont mis en avant pour expliquer cette persistance. "D'une part, le nombre de demandeurs d'emploi a nettement diminué", avec un taux de chômage à 2% en octobre dernier. "D'autre part, le nombre de postes vacants a augmenté de 7% par rapport à l'année précédente", selon le communiqué.

Les secteurs tournés vers la demande domestique, comme l'hôtellerie et la restauration, "ont pu grandement compter sur une solide demande intérieure" et prévoient encore des créations d'emplois malgré le ralentissement économique. A l'inverse, les secteurs tournés vers l'exportation peinent face à la baisse de la demande mondiale.

"Bien que les perspectives conjoncturelles mitigées pour l'année prochaine et la baisse visible de la dynamique de l'indice de la pénurie de main-d'oeuvre laissent présager une phase de détente à court et moyen terme, les entreprises resteront durablement confrontées à une pénurie" de ressources qualifiées dans le pays, a souligné Marcel Keller, directeur d'Adecco Suisse, cité dans le document.

Il note aussi que "le vieillissement de la population, la numérisation croissante et la transition vers une économie verte continueront d'alimenter cette tendance à l'avenir."

Pénurie plus généralisée

Les métiers les plus recherchés se trouvent dans la santé (infirmiers, endocrinologues ou pharmaciens), l'informatique (développeurs, analystes de logiciels et d'applications, consultants SAP), ainsi que dans le secteur de l'ingénierie (techniciens en génie mécanique, planificateurs en chauffage). Adecco note toutefois une certaine détente dans l'informatique, avec une forte hausse du nombre de demandeurs d'emploi en septembre dernier dans ce domaine.

Le phénomène de pénurie a été plus marqué en Suisse alémanique (+28%) qu'en Suisse romande (+14%). La première région a connu une diminution plus marquée du nombre de personnes en recherche d'emploi (-16%) et une augmentation modérée du nombre de postes vacants (+8%) sur un an.

A l'inverse, la Suisse romande a enregistré un recul plus modéré du nombre de demandeurs d'emploi (-10%) et une hausse de seulement 3% des postes vacants sur un an. Le marché du travail s'est donc développé "de manière nettement plus dynamique" en Suisse alémanique que de l'autre côté du Röstigraben.

L'étude insiste sur le fait que le manque de personnel "tend à se transformer en pénurie de main-d'oeuvre généralisée", même dans des secteurs affichant "une offre excédentaire de personnel qualifié" et "exigeant moins de qualifications, comme le personnel auxiliaire".

Le géant du placement de personnel estime que les entreprises doivent "mieux tirer parti du marché du travail intérieur", en investissant dans la formation et la formation continue, en faisant appel à des personnes en réorientation professionnelle, en assouplissant les conditions de travail ou en recrutant du personnel temporaire, a égrené Martin Meyer, en charge de la Suisse alémanique chez Adecco, qui plaide aussi pour "considérer la main-d'oeuvre étrangère".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

Vers une nouvelle hausse des loyers au printemps

Publié

le

Le taux hypothécaire de référence devrait être relevé vendredi une nouvelle fois en Suisse, ce qui risque de se traduire pour de nombreux locataires par des hausses de loyers. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le taux hypothécaire de référence devrait être à nouveau relevé vendredi en Suisse, ce qui risque de se traduire par des hausses de loyers, dans un contexte d'érosion du pouvoir d'achat sous le coup de l'inflation et d'une hausse des primes d'assurance maladie.

Le relèvement de ce taux en juin - une première dans l'histoire - avait eu pour conséquence un renchérissement des loyers à l'automne. La nouvelle hausse attendue s'explique par le revirement des taux hypothécaires parvenus à un niveau historiquement bas en raison de la politique de taux négatifs appliquée jusqu'en juin 2022 par la Banque nationale suisse (BNS).

Lors de son dernier point de situation en septembre, l'Office fédéral du logement (OFL) avait certes maintenu le taux de référence à 1,50%, mais le taux d'intérêt moyen sur les créances hypothécaires, sur lequel ce dernier est basé, était passé de 1,44 à 1,59%. Or, si cette valeur calculée trimestriellement atteint 1,62%, le taux de référence sera arrondi au quart de pour cent le plus proche, à savoir à 1,75%.

Jusqu'à 3% de hausse

Les locataires pourraient ainsi voir leur loyer augmenter de jusqu'à 3,0%, pour autant que leur bailleur ait répercuté les baisses précédemment. Le taux hypothécaire de référence avait été fixé à 3,5% lors de son introduction en 2008, après quoi il avait progressivement diminué. La Banque cantonale de Zurich (ZKB) estime qu'environ 60% des baux actuels sont basés sur ce taux, à comparer à 50% lors de la première hausse.

Outre le taux de référence, les bailleurs peuvent également répercuter une partie de l'inflation comme "augmentations générales des coûts" de manière forfaitaire sur les locataires. Mais comme le dernier ajustement remonte à quelques mois seulement et que l'inflation a entre-temps nettement diminué, cet effet devrait être moins important.

Les analystes interrogés par l'agence AWP s'accordent à dire qu'en 2024, le taux de référence ne devrait plus monter. A plus long terme cependant, rien n'est moins sûr. Selon les différents scénarios envisagés par la ZKB, le taux de référence devrait s'établir entre 2,25% et 2,75% d'ici 2028.

"L'évolution future du taux d'intérêt de référence dépend des développements macroéconomiques et est entachée d'incertitude", prévient David Marmet, économiste en chef de la ZKB, signalant une marge de fluctuation importante selon les différents scénarios.

Début septembre, le directeur de l'OFL Martin Tschirren avait laissé présager des hausses de loyer de plus de 15% à l'horizon 2026. Selon lui, une troisième augmentation du taux d'intérêt de référence est possible dans les un à deux ans à venir.

Fredy Hasenmaile, économiste en chef de Raiffeisen, s'attend pour sa part à un moratoire de plusieurs années, probablement jusqu'en 2027. En l'absence d'une nouvelle hausse du taux directeur de la Banque nationale suisse (BNS), le taux moyen sur lequel repose le taux de référence ne devrait augmenter que lentement. "La question de savoir si le taux de référence continuera à augmenter jusqu'à 2,0% est incertaine et dépend de l'évolution à moyen terme du contexte des taux d'intérêt", résume l'expert.

Gouvernement à la manoeuvre

Conscient de la problématique que représentent les hausses de taux pour la population, le Conseil fédéral a manifesté mercredi dernier son intention de prendre des mesures réalisables à court terme afin d'atténuer les hausses de loyers.

Le gouvernement entend notamment plafonner la répercussion du renchérissement à 28%, contre 40% actuellement. De plus, la répercussion forfaitaire des augmentations générales de coûts ne devrait plus être autorisée que moyennant la preuve de leur ampleur effective.

Des adaptations sur le plan administratif sont également à l'ordre du jour. Ainsi, le formulaire indiquant le loyer initial devra également comprendre le dernier et l'actuel niveau du taux de référence et de l'inflation. Une consultation sur l'ajustement de l'ordonnance en conséquence est prévue pour l'été prochain. Une étude scientifique a par ailleurs été mandatée afin de déterminer si le modèle de loyer actuel correspond encore aux réalités actuelles du financement immobilier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

Julius Bär: la provision sur crédit liée à "une seule exposition"

Publié

le

Selon des articles de presse, la banque aurait été affectée par les déboires financiers de l'investisseur René Benko, propriétaire du groupe Signa. (KEYSTONE/Alessandro Della Bella) (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA BELLA)

La provision sur crédit de 70 millions de francs enregistrée par Julius Bär, que la banque avait divulgué fin novembre, est principalement liée à "la plus grande exposition unique" dans son portefeuille de crédits privés.

La valeur totale de cette exposition s'élève à 606 millions de francs, répartie en trois prêts accordés "à des entités différentes au sein d'un conglomérat européen" non identifié, selon un communiqué publié lundi.

Selon des articles de presse, la banque aurait été affectée par les déboires financiers de l'investisseur René Benko, propriétaire du groupe Signa. L'Autrichien en difficultés et ses entreprises auraient obtenu des crédits de plus d'un demi-milliard de francs chez Julius Bär, avait récemment affirmé le portail d'information Inside Paradeplatz. La banque zurichoise aurait financé il y a quatre ans l'achat des grands magasins Globus par M. Benko et ses partenaires thaïlandais.

Les prêts à cette entité sont garantis par des contreparties liées à de l'immobilier commercial et au secteur du luxe. Le gestionnaire de fortune a indiqué avoir "pris des mesures pour protéger ses intérêts et préserver la valeurs des contreparties". Ce portefeuille de crédits doit maintenant être restructuré, sans plus de précision.

Même dans le cas éventuel d'une perte totale sur ce portefeuille de crédits, le ratio de fonds propres durs (CET 1) du groupe serait supérieur à 14% et la banque "serait nettement profitable", a-t-elle affirmé.

Julius Bär encore solide

Fin octobre, le portefeuille de crédits privés s'élevait au total à 1,5 milliard de francs et l'ensemble des prêts accordés par la banque à 41 milliards. Les deux autres plus importants prêts à des particuliers s'élèvent à 216 millions et 140 millions et ne sont pas liés au secteur immobilier.

"Nous regrettons qu'une seule exposition a créé des incertitudes pour nos actionnaires", a dit le directeur général Philipp Rickenbacher, cité dans le communiqué, ajoutant que l'établissement zurichois "est très bien capitalisé", le ratio de fonds propres durs CET 1 se situant à 16,1% fin octobre. Face à ces difficultés, le patron a indiqué que le groupe allait revoir son activité de prêt aux particuliers fortunés.

Fin novembre, la banque avait averti qu'elle tablait cette année sur un résultat net annuel inférieur à celui enregistré en 2022, année où elle avait inscrit un bénéfice net (IFRS) de 950 millions de francs, en raison d'une hausse des provisions sur crédits de 82 millions et d'une augmentation du taux d'imposition.

Julius Bär a dans la foulée confirmé son objectif de reverser environ la moitié du bénéfice net ajusté aux actionnaires, le dividende par action devant au moins être comparable à celui de l'exercice précédent.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

Thomas Jordan incite les épargnants à faire jouer la concurrence

Publié

le

Si les épargnants passent à une banque qui paie plus d'intérêts, cela oblige leur banque actuelle à réagir, indique Thomas Jordan (archives) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le président de la Banque nationale suisse (BNS) Thomas Jordan appelle certains épargnants à faire jouer la concurrence au niveau des taux d'intérêt. "S'ils passent à une banque qui paie des taux plus élevés, cela oblige leur banque actuelle à réagir".

M. Jordan en appelle à la responsabilité des clients dans une interview avec la NZZ am Sonntag. Ceux-ci peuvent, par leur comportement, contribuer au bon fonctionnement de la concurrence.

Alors que de nombreuses banques ont réalisé des bénéfices importants, les taux d'intérêt pour les épargnants n'ont augmenté que timidement ces derniers temps, relève-t-il. Le taux directeur est de 1,75%, mais le taux d'épargne usuel est bien inférieur.

M. Jordan indique avoir de la compréhension pour les banques qui, après la phase des taux d'intérêt négatifs, doivent d'abord normaliser leur marge. "Je rappelle qu'auparavant, les intérêts pour les épargnants étaient majoritairement à zéro malgré un taux directeur négatif".

Et d'ajouter qu'une fois que la normalisation des marges sera terminée, il faudra que la concurrence entre les banques fasse également remonter les taux d'intérêt pour les dépôts clients, un processus qui a déjà commencé.

Patience pour la Confédération et les cantons

Selon M. Jordan, il est tout à fait possible que la Confédération et les cantons doivent renoncer pendant une plus longue période à la redistribution des bénéfices de la BNS. "La Confédération et les cantons recevront à nouveau de l'argent lorsque les fonds propres auront atteint le niveau que nous souhaitons", indique-t-il.

Pour qu'un versement soit à nouveau possible, il faut que la réserve de distribution des bénéfices, qui est actuellement à moins 39 milliards, repasse nettement au-dessus de zéro.

Selon M. Jordan, la BNS a réalisé des bénéfices très élevés pendant quelques années avant 2022 et elle a ainsi pu augmenter sensiblement les distributions. "Mais il est tout à fait possible qu'il y ait maintenant une période où les distributions ne sont pas possibles", avertit-il. Au niveau international, de nombreuses banques centrales sont dans une situation similaire, certaines ont même des fonds propres négatifs.

Le banquier central rappelle que la crédibilité et la réputation de la BNS dépendent de sa capacité à maintenir la stabilité des prix. "En comparaison internationale, nous sommes très bien placés à cet égard, le franc est la monnaie la plus stable du monde", souligne-t-il. Et de noter que la stabilité des prix est la contribution essentielle de la Banque nationale à la prospérité de la Suisse. "La distribution des bénéfices est un produit secondaire".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture