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Suisse

A Morges, un déficit moins élevé que prévu

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Morges présente un déficit limité grâce aux rentrées fiscales (image prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La ville de Morges boucle ses comptes 2023 dans le rouge, même si le déficit est moins élevé que prévu. Des revenus fiscaux en hausse expliquent en grande partie ce résultat.

L'excédent de charges s'élève à 1,4 million de francs, alors que le budget prévoyait 10,3 millions. Ce "bon résultat" s'explique en majeure partie par les revenus de l'impôt sur le bénéfice des personnes morales, qui se sont révélés "bien supérieurs aux attentes, atteignant 87 millions au lieu des 70,8 budgétisés, explique mercredi la municipalité dans un communiqué.

Corollaire de ces revenus fiscaux en hausse, la contribution de la ville à la péréquation intercommunale a également été revue à la hausse. Morges verse ainsi 30,8 millions dans le pot commun, soit 11,4 millions de plus que prévu, ce qui affecte "significativement" le résultat, détaille l'exécutif.

Investissements à un haut niveau

La commune précise que ses charges maîtrisables restent stables, à 43,3 millions de francs. Les dépenses d'investissement se montent à 26,8 millions, un niveau qui "reste élevé depuis plusieurs années", note la ville. Un tiers de ces dépenses concerne la construction du Collège de Chanel, dont l'ouverture est prévue à la rentrée 2024.

Le site de Beausobre a également bénéficié de ces investissements. Et en 2023, la ville a pour la première fois fait usage de son droit de préemption sur une parcelle, pour 3,5 millions de francs.

Dette en hausse

Enfin, la marge d'autofinancement atteint 12,1 millions, ce qui permet de couvrir 45% des investissements. La dette nette s'élève à 79,8 millions de francs, soit 8,2 millions de plus que l'année précédente.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Les achats d'entreprises suisses doivent être mieux contrôlés

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Le ministre de l'économie Guy Parmelin a défendu le point de vue du Conseil fédéral, qui s'oppose à la mise en place d'un tel contrôle des investissements étrangers. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

N'importe quel investisseur étranger ne doit pas pouvoir acheter une entreprise suisse. Le National est entré en matière mardi sur un projet visant à empêcher les acquisitions menaçant la sécurité publique de la Suisse. Le débat se poursuit.

Le projet du gouvernement vise à instaurer un examen des achats par des investisseurs étrangers d'entreprises suisses actives dans un domaine critique. Il s'agit par exemple du matériel militaire, de l'approvisionnement en eau, de la production d'électricité ou encore des hôpitaux.

Par 135 voix contre 55, le National a décidé d'aller encore plus loin en imposant ce contrôle non pas seulement à des entreprises étrangères étatiques, mais aussi à celles privées. Il s'agit de combler une lacune, a déclaré Sidney Kamerzin (C/VS) pour la commission.

Cette mesure va trop loin, a réagi le ministre de l'économie Guy Parmelin, craignant une hausse de la charge administrative. Le groupe PLR a aussi freiné des quatre fers, avançant un risque de détérioration de la place économique suisse. En vain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Swisscom/Vodafone: le régulateur italien expose ses considérations

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Le géant bleu ne perçoit rien d'exceptionnel dans l'examen approfondi par un garant de la concurrence d'une opération de l'envergure de son projet de rachat sur Vodafone Italia. (archive) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

L'Autorité italienne de la concurrence et des marchés (AGCM) publie mardi les considérations ayant mené à l'ouverture d'un examen approfondi du projet de rachat par Swisscom de l'opérateur mobile Vodafone Italia, pour 8 milliards d'euros.

Le gendarme de la concurrence transalpin note qu'un rapprochement entre Swisscom et Vodafone Italia est susceptible de venir perturber une kyrielle de marchés des télécommunications, tant dans les domaines fixes que mobile et destinés à des clients privés, commerciaux, ou même à l'administration publique.

L'AGCM a notamment tenu compte de commentaires formulés par les concurrents Open Fiber, TIM, Poste Italiane, Fibercop, Iliad Italia, Retelit, ainsi que par l'Association italienne des fournisseurs d'accès à internet concernant les dotations en fréquences pour les services de télécommunications mobiles, un dépassement du plafonds de 100 MHz établi pour l'attribution des disponibilité dans les bandes de 3,4 à 3,8 GHz utilisées pour la 5G, ou encore une restriction de l'accès aux infrastructures physiques du réseau mobile.

Vodafone Italia fait en effet partie avec TIM et Wind Tre des propriétaires d'infrastructures, sur la base desquelles opèrent des acteurs virtuels comme Poste Mobile.

Vodafone Italia jouit en outre d'une position dominante dans le domaine de l'itinérance téléphonique "avec une part supérieure d'environ 10 points de pourcentage sur son principal concurrent TIM". La cible de reprise de Swisscom dispose selon un tableau de 45 à 50% de ce marché.

Interrogé par AWP, le géant bleu a une fois répété comme il y a une semaine suite à l'annonce de l'enquête qu'il n'y avait rien d'inhabituel à ce qu'un gendarme de la concurrence procède à un examen de phase II. L'opération a été annoncée en mars dernier, rappelle l'opérateur, qui "a obtenu le financement du prix d'achat de 8 milliards d'euros en mai 2024". Le géant bleu a reçu l'approbation sans réserves de la présidence du Conseil des ministres en Italie (législation Golden Power) et de la Commission suisse de la concurrence.

Le rapprochement suit son plan de route et la finalisation de la transaction reste agendée au 1er trimestre 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Politique

Les sénateurs ne veulent pas du Pacte de l'ONU sur les migrations

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Le Pacte mondial de l'ONU sur les migrations a fait couler beaucoup d'encre en Suisse. L'Action pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN) avait déposé une pétition contre celui-ci en 2018 (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

La Suisse ne doit pas accepter le Pacte mondial de l'ONU sur les migrations, a décidé mardi le Conseil des Etats par 26 voix contre 7 et 11 abstentions. Le Parlement traite à nouveau ce dossier après l'avoir suspendu en 2021.

Ce Pacte, adopté par l'Assemblée générale de l'ONU en décembre 2018, est un cadre d'action global destiné à améliorer la coopération internationale dans le domaine des migrations transnationales. La Suisse ne retirerait pas d'avantages concrets en le ratifiant. Il convient donc de maintenir le statu quo, a indiqué Benedikt Würth (Centre/SG) pour la commission.

Les sénateurs ont toutefois ajouté leur soutien pour la coopération internationale en matière de migration. Cette dernière est importante pour la Suisse et sa politique extérieure, a précisé M. Würth.

Relevant les conséquences négatives sur la souveraineté du pays, Marco Chiesa (UDC/TI) a lui plaidé pour rejeter aussi bien le pacte que ses principes directeurs, en vain.

La gauche et le PVL a au contraire défendu une acceptation du pacte. Aucun pays ne peut régler seul la question des flux migratoires. Ce pacte est une tentative de trouver une coopération au niveau mondial et il est non contraignant, a plaidé Daniel Jositsch (PS/ZH), également en vain.

Le dossier retourne au Conseil national.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Le Conseil des Etats veut lutter contre les appels indésirables

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Les appels indésirables font toujours l'objet de plaintes répétées des consommateurs (photo d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Malgré une révision de la loi en 2019, les appels indésirables restent fréquents et toujours aussi irritants. Le Conseil des Etats a donc accepté mardi un postulat demandant des mesures plus efficaces. Dans sa réponse, le Conseil fédéral a annoncé un projet pour 2025.

Le flux d’appels publicitaires garde des proportions inquiétantes, constate Marianne Maret (Centre/VS), à l'origine de cette demande. Les filtres proposés par les opérateurs ne sont pas activés par défaut et les démarcheurs rivalisent d’ingéniosité pour contourner cette protection.

Ainsi, de nombreux call centers agissent de manière illicite pour vendre services et produits, alors que les arnaques téléphoniques bénéficient des avancées des technologies de l’information et de la communication pour être de plus en plus ciblées.

Pour éviter d’être poursuivis pénalement, ces centres opèrent depuis l’étranger et changent fréquemment de numéro de téléphone. Peu de poursuites aboutissent donc à un jugement en Suisse.

Son postulat, largement co-signé par des élus tous partis confondus, demande au gouvernement d'agir. Le rapport devra évaluer l'efficacité des outils mis en place et proposer des solutions adaptées aux évolutions technologiques récentes.

Le chef du Département fédéral des télécoms (DETEC), Albert Rösti, a admis que les problèmes subsistaient. Ces questions seront traitées dans le cadre de la prochaine révision de la loi sur les télécommunications. Un projet sera mis en consultation d'ici fin 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

L'industrie horlogère suisse réclame un franc moins fort

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L'industrie horlogère suisse, qui fait face à un ralentissement de la demande pesant sur les entreprises du secteur, appelle les autorités à soutenir les exportations. Elle réclame notamment d'agir sur le franc. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'industrie horlogère suisse, qui fait face à un ralentissement de la demande pesant sur les entreprises du secteur, appelle les autorités à soutenir les exportations. Elle réclame notamment d'agir sur le franc.

"L'industrie horlogère suisse traverse actuellement une situation délicate, marquée par une évolution très contrastée depuis le début de l'année", selon le communiqué conjoint de la Fédération de l'industrie horlogère suisse (FH) et la Convention patronale de l'industrie horlogère suisse (CP) publié mardi.

"Le ralentissement de la demande et la baisse des exportations ont créé un contexte difficile pour les entreprises, en particulier pour les sous-traitants et celles opérant dans l'entrée et le milieu de gamme", ont souligné les deux organisations.

De janvier à juillet, les envois de garde-temps ont reculé de 2,4% par rapport à la même période de l'an passé à 15,15 milliards de francs.

Recours au chômage partiel

Ces entreprises "voient leur compétitivité affaiblie par la vigueur persistante du franc suisse", tandis que "la situation s'aggrave davantage en période de grande volatilité des taux de change". La FH et la CP s'alarment des "conséquences" pour le tissu économique local, composé de près de 700 entreprises employant 65'000 personnes. "Nombre d'entre elles ont déjà dû recourir au chômage partiel, prolonger les fermetures estivales et procéder à des licenciements", assurent-elles.

A cela s'ajoute une visibilité quasi-nulle, sans perspective d'amélioration à court terme, poursuit le document. "Les prévisions négatives pour fin 2024 pourraient s'avérer très problématiques pour certains acteurs du secteur."

La faîtière et le patronat réclament "l'amélioration des conditions cadres et saluent les avancées récentes en matière de libre-échange", tout en exigeant "la réduction des charges administrative", assurant que "le soutien à l'industrie d'exportation permettra parallèlement aux collectivités publiques de maintenir leurs recettes fiscales."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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