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Suisse Romande

Vaud: une école mieux armée pour répondre aux questions de genre

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Cesla Amarelle a présenté lundi la directive destinée aux écoles du canton de Vaud pour mieux accompagner les élèves transgenres et non binaires (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le canton de Vaud veut mieux accompagner les élèves transgenres et non binaires. Une directive destinée aux lieux de formation a été élaborée pour harmoniser les pratiques et renforcer la protection des jeunes concernés.

Cette directive, la première du genre en Suisse, est fondée sur l'autodétermination de l'élève. Cela signifie notamment que l'école doit utiliser le prénom et le pronom souhaités par l'élève, indépendamment d'un changement à l'état civil, a expliqué la conseillère d'Etat Cesla Amarelle, lundi devant la presse à Lausanne.

L'école est aussi tenue de délivrer un nouveau titre, par exemple un certificat, à l'élève qui aurait changé de nom à l'état civil. La directive stipule encore que l'école doit réfléchir avec l'élève "aux solutions individuelles les mieux adaptées", par exemple en ajoutant des toilettes ou vestiaires séparés pour que le jeune se sente à l'aise.

"Cette directive n'est pas une coquetterie idéologique. Elle correspond aux demandes du terrain, notamment pour clarifier certains principes et harmoniser les pratiques", a relevé Cesla Amarelle.

"L'école doit être un lieu sûr et accueillant", a ajouté la ministre en charge de la formation et de la jeunesse. Le harcèlement et les intimidations dont sont victimes ces élèves, beaucoup plus exposés que les autres, doivent être "éradiqués", a-t-elle insisté.

Pas une "lubie"

Selon diverses études internationales, entre 1,2 et 2,7% des jeunes sont concernés par ces questions de genre. "Cela intervient dès le primaire et, dans le canton de Vaud, il y a des cas dans toutes les écoles", a affirmé Caroline Dayer, la déléguée cantonale aux questions d'homophobie et transphobie.

Caroline Dayer s'est insurgée contre ceux qui parlent "d'effet de mode" ou "de lubie". Selon elle, la nouveauté est que les élèves "osent enfin en parler, ce qui est une excellente nouvelle." Cela implique toutefois d'accompagner ces jeunes et de former le personnel scolaire, mais aussi de clarifier certaines définitions. Par exemple entre ce qu'on entend par une personne trans (qui ne se reconnaît pas dans le sexe qui lui est assigné à la naissance) ou non binaire (qui sent ni strictement femme ni strictement homme).

Guide de bonnes pratiques

Le dispositif du canton de Vaud s'appuie aussi sur la Fondation Agnodice, qui se déplace régulièrement dans les écoles. Sa responsable clinique, la psychologue Adèle Zuffrey, a raconté qu'une trentaine d'interventions avait été organisée cette année dans les écoles du canton, mais que cela n'était que "la pointe de l'iceberg" au niveau des besoins.

L'experte a, elle aussi, insisté sur la nécessité d'informer. "La vulnérabilité de ces jeunes vient d'un manque de connaissances et de sensibilisation à ces questions de genre", a-t-elle souligné.

La Fondation Agnodice a élaboré, dès 2017, un guide des bonnes pratiques. Il est distribué, tout comme la nouvelle directive du Conseil d'Etat, dans les différents lieux de formation.

Pour mémoire, le canton de Vaud avait présenté en mai dernier un plan d'action global, également novateur au niveau suisse, pour lutter contre l'homo et la transphobie à l'école. La directive dévoilée lundi constitue la première mesure concrète.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Un cours de pâtisserie avec le MOF Christophe Renou

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QUEPHOTOGRAPHIQUE

Un ponte de la pâtisserie reprend une institution genevoise.

Christophe Renou, chef pâtissier et Meilleur Ouvrier de France Pâtissier Confiseur, prend les commandes de la Maison du Gâteau à la route de Florissant à Genève.

L’établissement rouvre ses portes après plusieurs mois de travaux. En plus de la boutique et du salon de thé, il est désormais possible de prendre un cours de pâtisserie avec le chef en personne. 

Des cours ouverts à tous, reportage:

ReportageUn cours de pâtisserie avec le MOF Christophe Renou

La cuisine et la pâtisserie ont pris une nouvelle dimension ces dernières années, grâce notamment aux émissions "Top Chef" ou le "Meilleur Pâtissier":

Christophe RenouChef pâtissier et Meilleur Ouvrier de France Pâtissier Confiseur

Les informations sont à retrouver ici.

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Culture

Une soirée pour mieux connaitre les requins et les raies

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Raies Mobula ©Christopher Leon

Pour protéger notre planète, il faut protéger les requins et les raies.

C’est en substance le message que veut faire passer la fondation “Save our seas”, basée à Genève. 

L'organisation est spécialisée dans la préservation de ces espèces et de leur environnement, elle soutient de nombreux projets scientifiques ou d’éducation dans le monde. A l’occasion de son vingtième anniversaire, elle a organisé deux évènements gratuits. Le premier remonte à cet été 2023, avec une exposition photos sur la rotonde du Mont-Blanc, de Thomas Peschak qui travaille pour le National Geographic.

Le deuxième a lieu ce samedi 23 septembre. Il s'agit d'une soirée gratuite et ouverte à tous, au Théâtre du Léman. Au programme, des échanges avec des experts et la diffusion de films, dont "Older than trees" de la réalisatrice oscarisée Pippa Ehrlich. Un événement placé sous le signe de l’optimisme.

Aurélie Grospiron, en charge de la communication pour la Fondation “Save our seas” espère que cette soirée va donner des idées aux jeunes:  

Aurélie GrospironEn charge de la communication pour la Fondation “Save our seas”

Principale menaces pour les requins: la surpêche mais aussi le réchauffement climatique. Ils sont pourtant vitaux pour la bonne santé de notre planète:

Aurélie GrospironEn charge de la communication pour la Fondation “Save our seas”

L'événement est gratuit, il faut juste s’inscrire en amont.

Les informations complémentaires ici.

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Genève

La Manivelle veut voir plus grand

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Besoin d’une perceuse, d’une tente deux places ou d’une boule à facette?

Ce type d’objets, que l’on utilise une ou deux fois par an, vous pouvez les emprunter à la Manivelle à Genève. Cette dernière fonctionne comme une bibliothèque, vous pouvez y trouver des outils, du matériel de cuisine ou de sport. Actuellement, la Manivelle se situe dans la zone industrielle des Charmilles, elle est hébergée dans la Maco, un bâtiment où se trouvent cinq autres associations. Et face au succès de ces cinq dernières années, les créateurs de la Manivelle souhaitent ouvrir deux autres antennes, une aux Pâquis et une à Thônex.

Les explications de Robert Stitelmann, le directeur:

Robert StitelmannLe directeur de la Manivelle

Comment ça marche pour emprunter? Il y a un abonnement mensuel de 20 francs pour des prêts spontanés ou une carte annuelle à 100 francs. Quels sont les objets qui sont les plus demandés? Robert Stitelmann

Robert StitelmannLe directeur de la Manivelle

La Manivelle compte environ 1000 utilisateurs et 400 prêts par semaine.

Pour les soutenir, rdv ici.

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Genève

L'assurance-maladie expliquée aux jeunes, en vidéo

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KEYSTONE Source OBS/BONUS.CH S.A.

Comment expliquer ce qu’est une franchise ou une police quand on parle d’assurance-maladie? C’est le défi d’un influenceur genevois, mandaté par l’Hospice général.

 

« Prends le pouvoir sur ton assurance-maladie », c’est le slogan de la nouvelle campagne de communication de l’Hospice général.

L’institution a fait appel à l’influenceur genevois Nelson Louis. Dans des vidéos courtes, il décrypte les termes, parfois trop techniques, de l'assurance-maladie.

L’Hospice général a constaté qu’un nombre très important de jeunes suivis à l’aide sociale possèdent une prime d’assurance-maladie qui n’est pas adaptée à leur situation de santé.

Les explications de Solène Revillard:

ReportageL'assurance-maladie expliquée aux jeunes

Des capsules qui sont disponibles dès ce mardi

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Suisse Romande

Lausanne: les gens du voyage de la Bourdonnette sont partis

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Une vue du parking de la Bourdonnette vide dimanche après le départ des gens du voyage. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les gens du voyage présents sur le parking-relais de la Bourdonnette à Lausanne depuis le 26 février dernier ont quitté les lieux dimanche, a appris Keystone-ATS. La Ville de Lausanne avait obtenu il y a un mois une décision de justice pour un départ irrévocable.

Sous la houlette de la Chambre patrimoniale cantonale, une convention avait été signée entre les deux parties. Ces gens du voyage originaires de France s'étaient engagés à quitter le P+R en laissant les lieux propres d'ici au 17 septembre 2023 à 19h00. Ils avaient continué à s'acquitter de la somme de 13'500 francs par semaine à titre d'indemnité pour, notamment, l'eau et l'électricité.

Les quelque 130 caravanes "sont parties par ordre dispersé sur plusieurs heures dimanche", a indiqué Pierre-Antoine Hildbrand, municipal en charge de la sécurité et de l'économie. Certaines avaient déjà quitté les lieux les jours précédents, selon lui. Des travaux de nettoyage étaient encore en cours dimanche en fin d'après-midi et la police vérifiait si tout était en ordre. "L'état des lieux n'est pas encore totalement définitif, a-t-il ajouté.

"Nous sommes satisfaits que la convention passée ait été respectée s'agissant de leur départ", a sobrement commenté M. Hildbrand. Il n'était pas en mesure de dire dans quelle direction les gens du voyage étaient partis, en France ou ailleurs.

Impératif archéologique

La Municipalité lausannoise avait entamé une procédure judiciaire afin de pouvoir expulser - avant le 31 août - ces quelque 130 caravanes installées sur le parking-relais de la Bourdonnette sans autorisation préalable. La mesure était motivée par des impératifs liés aux fouilles archéologiques prévues sur le site.

Dans un premier temps, la Ville avait autorisé par convention une résidence temporaire, de 15 jours en 15 jours, moyennant un dédommagement financier à hauteur d'une vingtaine de francs par véhicule et par jour. Cela avait permis de réguler la situation, compenser les coûts pour la collectivité (eau, électricité, déchets, nettoyages) et répondre aux problèmes de voisinage.

Puis en raison des fouilles, la Municipalité avait signifié aux gens du voyage son besoin de reprendre possession du terrain. Malgré la volonté municipale d'aboutir à un accord sur une date concertée de départ, les discussions n'avaient pas abouti, les gens du voyage refusant de s'engager à quitter les lieux.

La Municipalité avait donc décidé de recourir à la justice pour procéder à leur expulsion, par voie de requête provisionnelle, seule voie légale disponible pour obtenir l'évacuation du parking.

Pour rappel, un fourgon de police avait été incendié à l'entrée du campement des gens du voyage en avril dernier. L'enquête n'a pas permis de déterminer les causes du sinistre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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