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Suisse Romande

Un échafaudage de 60 m s'effondre à Prilly: 3 morts et 8 blessés

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Le dispositif de sauvetage a compris près de 130 personnes. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Spectaculaire et dramatique accident de chantier vendredi matin à Prilly, dans l'Ouest lausannois (VD): un échafaudage de 60 mètres de haut s'est effondré d'un immeuble en construction près de la Vaudoise aréna. Le bilan est lourd: au moins trois morts et 8 blessés.

Il est 09h22 quand l'alerte est donnée à la police vaudoise pour signaler la chute d'un échafaudage du mini gratte-ciel de 19 étages, extension verticale accolée à l'ouest du centre commercial de "Malley Lumières", propriété de la Suva, juste derrière la gare de Prilly-Malley. Baptisée "Malley Phare", cette "tour" en structure bois prévoit 96 logements.

"J'ai entendu un énorme fracas puis vu un immense nuage de poussière", a relaté à Keystone-ATS une employée de pharmacie du centre commercial. Bien visible, la scène de l'accident faisait froid dans le dos, avec un gigantesque amas de métal de l'échafaudage gisant pêle-mêle au sol. Aux alentours, de nombreux ouvriers étaient sous le choc, discutant entre eux ou regardant, complètement effarés, l'échafaudage en mille morceaux.

Monte-charge en cause?

Très vite, ce sont plusieurs dizaines d'ambulances, de véhicules de pompiers et de police qui se rendent sur les lieux de l'accident. Un vaste périmètre de ce quartier de "Malley Lumières" a aussitôt été bouclé pour les besoins de l'intervention des secours.

Selon plusieurs témoins et ouvriers, le monte-charge se serait effondré du haut de l'immeuble, entraînant dans son sillage tout l'échafaudage de la face nord, côté route du Viaduc menant à la Vaudoise aréna. La police vaudoise n'a pas voulu confirmer.

"Les causes et circonstances de l'accident ne sont pas connues pour l'instant. Une instruction pénale du Ministère public, arrivé sur place, a été ouverte pour les déterminer", a indiqué sur place aux médias le porte-parole de la police cantonale, Jean-Christophe Sauterel. Les investigations ont été confiées aux spécialistes de la gendarmerie et aux enquêteurs de la police de sûreté, comprenant notamment la Brigade de police scientifique.

Victimes identifiées

Un bilan encore provisoire en milieu d'après-midi a, lui, été annoncé par la police dans un communiqué, et déjà lourd: trois morts, quatre blessés graves, dont un héliporté au HUG, deux blessés moyens et deux blessés légers, soit, à ce stade, une dizaine d'ouvriers directement impliqués sur le site. Six des blessés ont été emmenés au CHUV. Les recherches se poursuivaient, des personnes manquant encore à l'appel.

Les victimes ont été identifiées, ont annoncé en soirée l'Etat de Vaud et la police vaudoise.Il s’agit de trois ouvriers travaillant sur le chantier: un Suisse de 43 ans, un Cap Verdien de 35 ans et un Français de 30 ans.

Les pompiers avec les entreprises spécialisées mettaient par ailleurs tout en ½uvre pour stabiliser et sécuriser les échafaudages encore en place sur les trois autres façades du haut bâtiment. "Ces travaux sont rendus compliqués en raison des mauvaises conditions météorologiques annoncées pour la fin d'après-midi", souligne la police.

La zone autour du bâtiment sinistré reste interdite en raison des risques de chute, y compris une voie CFF, le giratoire et l'accès au parking et aux bâtiments voisins, informe-t-elle encore.

Evacuations

Très peu de temps après l'effondrement de l'immense échafaudage, le centre commercial et tous les bureaux de "Malley Lumières" ont été évacués, de même que la Vaudoise aréna toute proche en face du bâtiment touché. Le centre sportif a été réquisitionné pour accueillir notamment une cellule psychologique. Il était donc fermé au public jusqu'à nouvel avis.

Selon la police, une vingtaine de personnes impliquées, mais non blessées, et les proches des victimes y ont été accueillies.

Au total, le dispositif de sauvetage s'est élevé à quelque 180 personnes sur les lieux du drame durant la journée, dont environ 50 pompiers et 60 policiers. La police a indiqué qu'elle faisait son possible pour un retour à la normale du trafic dans le secteur bouclé, quotidiennement très chargé.

De son côté, la Municipalité de Prilly a indiqué dans un communiqué qu'elle "exprime toute sa profonde et vive sympathie aux ouvriers et familles touchées par ce malheureux événement et qu'elle est bien en pensées avec eux dans ces difficiles moments". "Emu", le Conseil d'Etat vaudois a également présenté ses "sincères condoléances".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse Romande

Le recours contre Télé-Dôle jugé irrecevable par le Conseil d'Etat

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Le Conseil d'Etat vaudois a jugé irrecevable le recours contre le crédit de 2,6 millions octroyé par RégionNyon pour le sauvetage de Télé-Dôle (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Conseil d'Etat vaudois a déclaré irrecevable le recours déposé contre le crédit de 2,6 millions de francs accordé à Télé-Dôle par Région Nyon. Le plan de sauvetage de la société de remontées mécaniques peut désormais aller de l'avant.

"La décision du gouvernement vaudois est tombée hier. Il a estimé que la recourante n'avait pas qualité pour agir contre une décision du Conseil intercommunal", a déclaré Olivier Riesen, vice-président de Télé-Dôle SA mardi à Keystone-ATS. Il confirmait une information publiée par le quotidien La Côte.

Le volet judiciaire suisse est en principe terminé, le comité ayant annoncé publiquement ne pas vouloir faire recours au Tribunal fédéral. "Reste une étape devant le Tribunal de Besançon à la mi-mars où une procédure de sauvegarde est en cours", a poursuivi celui qui est aussi municipal à Nyon. "Nous allons désormais pouvoir démontrer la viabilité de l'entreprise et payer nos dettes".

Quant à l'horizon temps, "nous allons travailler sur un calendrier et tout faire pour commencer les travaux le plus rapidement possible", note M. Riesen. Il s'agit notamment de finaliser le bâtiment d'accueil "Le Lapin blanc" et de réaliser des travaux de maintenance sur les installations, dont une partie sera démantelée, a-t-il précisé. Télé-Dôle espère une exploitation dans le courant du 2e semestre 2025.

Effet suspensif

Pour mémoire, réuni le 30 octobre dernier à St-Cergue, le Conseil intercommunal de Région de Nyon avait largement voté en faveur d'un préavis présentant des solutions de financement pour pérenniser Télé-Dôle. Cette société d'équipements touristiques et sportifs gère notamment plusieurs remontées mécaniques et s'est retrouvée au bord de la faillite.

Concrètement, le crédit d'investissement de 2,6 millions a pour objectif de finaliser les aménagements en cours à La Dôle et de s'orienter vers une restructuration quatre saisons du domaine. Dans la foulée, le Conseil d'Etat vaudois avait annoncé une aide de 2,56 millions de francs.

Un comité avait alors décidé de lancer un référendum intercommunal, une première dans le canton. Mais il avait échoué à récolter les paraphes nécessaires. Un recours avait été alors été déposé par la présidente du comité référendaire fin novembre. Il avait eu un effet suspensif sur le déblocage des fonds régionaux et cantonaux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Le SSP dénonce le non-renouvellement du contrat du professeur Daher

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L'Université de Lausanne n'a pas renouvelé le contrat du professeur invité Joseph Daher. Il avait soutenu les étudiants pro-palestiniens lors de l'occupation du campus l'été dernier à Dorigny (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le SSP Hautes-Ecoles a dénoncé lundi le non-renouvellement du contrat de Joseph Daher, professeur invité de l'Université de Lausanne (UNIL). Selon le syndicat, l'alma mater "invente des procédures pour se débarrasser d'un employé" qui a soutenu le mouvement d'occupation des étudiants pro-palestiniens à l'UNIL.

Le professeur invité à l'Université de Lausanne depuis plusieurs années s'est vu signifier par la direction de l'UNIL le non-renouvellement de son contrat pour le semestre de printemps 2025. ll lui a notamment été reproché le prêt de sa campuscard (carte permettant d'accéder à son bureau) lors de l'occupation de l'UNIL au printemps passé, explique le SSP Hautes-Ecoles dans un communiqué.

La direction de l'UNIL a informé Joseph Daher de cette décision le 30 janvier, soit deux jours avant le début de son nouvel engagement, pourtant acté de longue date. La manière dont elle a procédé est "inacceptable tant sur le fond que sur la forme", estime le SSP Hautes-Ecoles.

Enquête à charge

Après avoir ouvert une enquête administrative, confiée à un mandataire externe, qui a conclu que M. Daher serait coupable d’une infraction "moyennement grave à grave", cette même direction a renoncé pourtant à toute sanction disciplinaire. "Ce subterfuge cache (très mal) la vacuité du dossier et le fait que l'enquête a été menée totalement à charge", relève le SSP-Hautes Ecoles.

Par ce moyen, la direction veut empêcher le professeur de s'opposer aux conclusions "disproportionnées" de l'enquête, alors qu'une procédure lui aurait permis de répondre aux accusations formulées, a déclaré le secrétaire syndical Raphaël Ramuz à Keystone-ATS.

Ce non-renouvellement fait par ailleurs suite à plusieurs mois d'acharnement administratif à l'encontre du professeur Daher et à une absence totale de protection de sa réputation alors qu'il faisait l'objet d'une campagne de dénigrement, poursuit le communiqué.

Asile scientifique

Face aux dénis de droits, le syndicat soutient la contestation juridique (au tribunal des prud'hommes de l'administration publique - TRIPAC) du professeur Daher. Cette opposition demande au TRIPAC de prendre des mesures provisionnelles permettant au professeur d'enseigner, en attendant la décision du tribunal.

Le SSP Hautes-Ecoles demande que l'UNIL respecte ses droits, notamment celui d'enseigner et de se défendre. Dans l'intervalle, il "offre l'asile scientifique au professeur Daher et aux étudiants qui se voient injustement privés de son enseignement". Un cours est prévu jeudi à la Maison du peuple à Lausanne.

Pétitions de soutien

"Oui le professeur Daher a soutenu le mouvement d’occupation de l’UNIL par les étudiants. Oui, le professeur Daher a un discours critique, fondé sur des années de recherche scientifique, sur la politique du gouvernement israélien à l’égard de la Palestine. Doit-il pour autant être mis au ban de la communauté académique et interdit d’enseigner?", interroge le SSP.

Et de relever que nombre de ses collègues de l’UNIL et des autres universités (plus de 100 collègues de l’UNIL et plus de 500 scientifiques en Suisse et à l’étranger) ont signé des pétitions de soutien. Le Conseil de la Faculté des SSP a lui adopté une résolution soutenant Joseph Daher, qui a été remise à la direction de l'alma mater.

Contrat terminé

Sollicitée pour une réaction, l’UNIL a répondu ne pas se prononcer pas sur des cas individuels. Le contrat de Monsieur Daher, professeur invité, se terminait le 31 janvier, a précisé sa porte-parole Géraldine Falbriard.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Vaud: la police mène campagne contre la distraction au volant

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Les polices vaudoises mènent campagne pendant un mois contre l'inattention au volant (image d'illustration). (© KEYSTONE/KEYSTONE POOL REUTERS/DENIS BALIBOUSE)

Durant un mois, les polices vaudoises effectueront des contrôles préventifs mais également répressifs sur différents axes routiers afin de dénoncer les comportements abusifs d'inattention au volant. Les messages du BPA "Toujours s’arrêter pour utiliser son téléphone, pour manipuler son GPS et pour manger" seront diffusés sur des affiches dans tout le canton.

La police cantonale et les polices communales vaudoises sensibilisent à nouveau les automobilistes aux dangers de l’inattention sur la route, l’une des principales causes d’accident sur le territoire. Elles insistent sur l'importance de rester concentré sur le trafic en toutes circonstances pour prévenir des accidents, écrivent-elles lundi dans un communiqué.

Une seconde d’inattention suffit pour bouleverser sa vie et celle d’autres personnes. En cause, la rédaction d'un SMS, l'utilisation de téléphone portable sans dispositif "mains libres", la manipulation d'une tablette numérique ou encore le réglage du GPS, pour ne citer que les principales.

La campagne nationale du Bureau de prévention des accidents (BPA) "distraction au volant" est partagée. Elle invite à adopter les bons comportements, tels que s'arrêter pour effectuer toute occupation accessoire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Voltenauer et Feuz signent un premier roman à quatre mains

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Plusieurs épisodes d'Ultimatum, premier roman à quatre mains de Marc Voltenauer et Nicolas Feuz, se déroulent dans la Berne fédérale. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Ils avaient semé des indices dans leurs polars et sur les réseaux: Marc Voltenauer et Nicolas Feuz livrent le 27 février "Ultimatum", leur premier roman à quatre mains. L'intrigue mêle menaces terroristes, procès retentissant, cabales militaires et duplicité fédérale.

Nicolas Feuz et Marc Voltenauer, stars du polar romand, ont réuni pour la première fois dans un récit leurs deux enquêteurs fétiches: le procureur neuchâtelois Norbert Jemsen, et, respectivement, l'inspecteur vaudois Andreas Auer.

Alors que le procès imminent d'un haut responsable de l'armée pour viol met la Suisse en émoi, Norbert Jemsen est nommé procureur spécial dans cette affaire jugée à Lausanne. Or, la plaignante est assassinée la veille du procès au marché de Noël de Montreux. L'inspecteur Auer est chargé de l'enquête.

Toujours à la veille des Fêtes, un nouvel incident secoue le pays: des terroristes lancent un ultimatum aux autorités fédérales, menaçant de commettre des attentats en Suisse, si un "saint homme" de l'Etat islamique n'est pas libéré des geôles helvétiques. Des événements angoissants pour la population, dont l'agence de presse nationale se fait l'écho.

Au-delà du Röstigraben

De rebondissements en rebondissements, Norbert Jemsen et Andreas Auer collaboreront tout au long de ce thriller politique qui plonge dans les arcanes de la Berne fédérale. Dans les coulisses du pouvoir, les deux héros à la personnalité bien trempée tenteront de faire éclater la vérité. La tâche sera ardue avec, en toile de fond, une votation sur le budget de l'armée, les manigances d'un entrepreneur véreux, des ministres pas nets et des mercenaires cruels.

Particularité, l'intrigue se déroule sur un plan national et non dans un petit coin de pays, comme c'est souvent le cas dans les polars, notamment alémaniques, explique Marc Voltenauer à Keystone-ATS. Raison pour laquelle "Ultimatum" paraîtra quasi simultanément en allemand, le 11 mars.

"Nous voulions créer une histoire qui fonctionne aussi bien pour les lecteurs alémaniques que romands, indépendamment des différences linguistiques et culturelles", note-t-il. Et de relever que les thèmes abordés dans le récit, tels que le conflit moral entre sécurité et liberté, "résonnent de manière universelle".

Né d'un délire

S'ils se sont déjà adressé des clins d'oeil dans nombre de leurs livres, les deux amis ont eu l'idée de ce récit à quatre mains lors de séances de dédicaces communes, l'an dernier.

"Nous avions 60 à 70 dates à couvrir ensemble. Parti d'un délire, le scénario a été élaboré en un mois, lors de moments creux ou de trajets en voiture. Marc prenait des notes, l'ordinateur sur les genoux", raconte Nicolas Feuz. "Nous étions motivés: 'Ultimatum' a été écrit en deux mois", poursuit Marc Voltenauer.

L'auteur vaudois d'origine suédoise observe d'ailleurs que l'écriture de polars à deux est "tendance", notamment dans les pays nordiques. Et de citer Lars Kepler (Alexander et Alexandra Ahndorilles), Camilla Läckberg et Henrik Fexeus ou encore Carmen Mola, un collectif signant des thrillers espagnols.

Scénario approfondi

Quelle est la recette pour rédiger à quatre mains? "Nous avons pris beaucoup de temps pour nous raconter nos personnages principaux, car il fallait écrire des passages du point de vue de l'autre", décrit Nicolas Feuz. "Ce qui est passionnant, c'est que nos deux univers ont fusionné de manière très naturelle", constate Marc Voltenauer.

Nicolas Feuz souligne encore l'importance d'un scénario détaillé: "Nous avons découpé l'histoire en chapitres et composé une phrase de début et une de fin. Chacun a ensuite rédigé ses parties de texte. Puis l'autre les relisait et les corrigeait pour lisser le style".

"La découpe a été aléatoire, mais au final nous avons écrit le même nombre de chapitres. Même parmi nos proches, il a été impossible de déceler qui a écrit quoi", rigole l'écrivain et procureur neuchâtelois.

Porte-bonheur

Hasard du calendrier, c'est la septième aventure de Norbert Jemsen et la septième d'Andreas Auer, "un chiffre porte-bonheur", se réjouissent les deux amis. L'aventure pourrait-elle se poursuivre? "Absolument, tant que nos lecteurs nous plébiscitent", répondent-ils, évoquant une possible trilogie.

A une condition cependant: que leurs héros se tirent vivants du guêpier dans lequel ils se sont fourrés dans "Ultimatum". Roman qui sera disponible dès le 27 février dans toutes les bonnes librairies.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Chauffages électriques: une motion veut relancer le débat

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Dans le canton de Vaud, le débat animé autour de l'éradication des chauffages électriques n'est pas prêt de s'éteindre (photo symbolique). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Dans le canton de Vaud, le débat sur la fin des chauffages électriques n'est pas terminé. Une motion parlementaire a été déposée cette semaine afin de prolonger le délai de leur remplacement de 2033 à 2040. Le texte PLR défendu par une cinquantaine de députés de droite exige aussi d'autres nouvelles dérogations.

Le glas des chauffages électriques avait sonné dans le canton en décembre 2022. Le Grand Conseil avait en effet accepté en troisième débat la proposition du Conseil d'Etat les interdisant, après plusieurs rebondissements et de longues discussions en plénum, notamment autour de la question d'exclure du décret les chauffages décentralisés, c'est-à-dire les radiateurs branchés directement sur le courant (environ 80% de la consommation).

Le décret prévoyant l'éradication de ces chauffages et des chauffe-eau électriques équipant des bâtiments existants est entré en vigueur le 1er janvier dernier. Il met donc définitivement un terme à l'utilisation de ce type d'installations et fixe un délai pour leur remplacement au 1er janvier 2033, sauf exceptions. Un délai de six mois est prévu pour s'annoncer. De 16'000 à 20'000 logements seraient concernés.

Mesures "incomplètes"

Très engagé lors des débats, le député et électricien Guy Gaudard (PLR) revient à la charge avec une motion qui sera officiellement présentée le 25 février. "Les conséquences de cette interdiction ont mal été présentées par le Conseil d'Etat, ce qui a rendu impossible à certains parlementaires de mesurer les conséquences économiques, techniques, voire sociales d'une telle décision", estime l'élu de droite.

Selon lui, les mesures et dérogations proposées par le gouvernement sont "incomplètes". Sa motion exige des modifications et dérogations supplémentaires, parmi lesquelles des délais de remplacement des chauffages électriques centralisés fixés aux mêmes dates que ceux à énergie fossile, soit 2040, et non 2033.

Le texte demande aussi que les systèmes de chauffages électriques décentralisés soient exemptés du décret, moyennant un remplacement des convecteurs existants par des systèmes dits intelligents et efficients. Il suggère également que ces chauffages décentralisés des habitations individuelles puissent être conservés jusqu'à la vente du bien immobilier, d'une succession, d'une donation, voire d'un viager.

Débat animé en vue

Autre voeu: la possibilité que les installations de chauffages électriques à accumulation puissent être installées en remplacement des chauffages décentralisés. Ils seront alimentés par des panneaux solaires en toiture ou en façade qui couvriront leur consommation nocturne.

La motion sera renvoyée en commission pour examen avant de retourner devant le plénum, où un nouveau débat animé se profile.

Parallèlement à l'étape politique, le démontage des chauffages électriques a aussi connu un volet juridique. Après un premier recours en 2023 sur la loi elle-même, auprès de la Cour Constitutionnelle vaudoise (CCst) puis devant le Tribunal fédéral (TF), tous les deux rejetés, l'association vaudoise Choc électrique a, à nouveau, saisi la justice sur la directive entrée en vigueur le 1er janvier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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