La réhabilitation de la filière eau de la station d’épuration d’Yverdon-les-Bains (STEP) est terminée. Elle permettra de traiter les eaux usées de seize communes d'ici la fin de l'année. L'installation sera officiellement inaugurée jeudi.
Troisième étape d'une métamorphose débutée en 2011, la réhabilitation complète de la filière eau de la STEP a débuté en mars 2018. Les travaux se sont achevés fin 2022, en avance sur le planning initialement prévu, malgré la crise sanitaire et les contraintes qu'elle a engendrées, écrit la Municipalité mardi dans un communiqué.
Cette réhabilitation marque un réel tournant dans l’histoire de la STEP. Alors qu'actuellement, la STEP traite les eaux de sept communes, neuf nouvelles s'y ajouteront: Champagne, Concise, Corcelles-près-Concise, Giez, Grandson, Mauborget, Onnens, Tévenon, Valeyres-sous-Montagny rejoindront Yverdon-les-Bains, Chamblon, Cheseaux-Noréaz, Essertines-sur-Yverdon, Montagny-près-Yverdon, Pomy, Treycovagnes.
Traiter les micropolluants
Quatrième et dernière étape, la construction, débutée en juillet 2022, d'une installation de traitement des micropolluants finalisera cette grande métamorphose. Dès sa mise en service planifiée courant 2024, elle permettra d'éliminer plus de 80% des micropolluants présents dans l'eau.
En 2024, à la fin de cet ambitieux chantier qui en fera une infrastructure pionnière en matière d'épuration des eaux, la STEP d'Yverdon-les-Bains rouvrira ses portes au public. La Municipalité de la mise en service de nouvelles installations qui participeront à la diminution de l'empreinte humaine sur les écosystèmes.
Plusieurs étapes
La première phase de modernisation de cette infrastructure mise en service en 1957 a eu lieu entre 2011 et 2015. Elle se concentrait sur l'amélioration de la production d'énergie, le traitement des produits de curage en retour et la fiabilisation des automates et des programmes de commande.
La deuxième étape s'est déroulée entre 2015 et 2017. Elle portait sur l'assainissement des deux digesteurs, le prétraitement des boues par ultrasons, et la récupération de l'ammonium par la méthode de stripping (procédé qui permet d'extraire l'azote et de le revaloriser en engrais liquide, utilisé par les agriculteurs au niveau local) sur les retours chargés des eaux du traitement des boues.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats