Rejoignez-nous

Suisse Romande

A Lausanne, les ambulanciers en formation se frottent à la réalité

Publié

,

le

Simulation d'accident à cheval dans un manège à Bournens, dans le Gros-de-Vaud: les élèves ont été avertis par le 144 depuis Lausanne, arrivé sur place, la fausse victime était à terre sur le dos, le cheval à quelques mètres. Diagnostic: traumatisme crânien. (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Capacité d'adaptation, bonne forme physique, patience et empathie: outre ces qualités, le métier d'ambulancier exige aussi une solide formation. En Suisse romande, elle est dispensée dans trois écoles, à Lausanne, Genève et Berne. Avec des stages d'immersion à la clé.

L'Ecole supérieure d'ambulancier et de soins d'urgence romande (ES ASUR) au Mont-sur-Lausanne accueille environ 25 étudiants par volée. Elle offre une formation professionnelle supérieure complète pour la filière ambulancier diplômé ES, modulaire et répartie sur trois ans à temps plein: cours théorique, stages pratiques en service d'ambulance, stages spécifiques en milieux de soins et en centrale 144.

L'ES ASUR vaudoise est la seule école à proposer un module de stage en entreprise simulée de soins préhospitaliers (ESSP). Il est constitué de trois semaines de pratique en simulation, très proche de la réalité, avec trois interventions simulées par jour, explique à Keystone-ATS Laure Curinga, enseignante à l'ES ASUR. Il est prévu dès la première année de formation.

"Oser se lancer"

"C'est une expérience géniale pour les étudiants et cela représente une plus-value. Ils sont laissés seuls à eux-mêmes pour apprendre à être autonomes, mais avec une situation et un patient simulés. On apprend beaucoup de cette manière-là. L'élève peut oser se lancer et bien s'exercer", ajoute la formatrice. "Ces ESSP demandent énormément de moyens et beaucoup de personnes", souligne-t-elle.

Keystone-ATS a pu suivre une simulation d'accident à cheval dans un manège à Bournens, dans le Gros-de-Vaud. Les élèves ont été avertis par le 144 depuis Lausanne. Arrivé sur place, la fausse victime était à terre sur le dos, le cheval à quelques mètres. Pour augmenter la pression et le stress, un figurant jouait le rôle du père de la victime, dans tous ses états, interférant dans le travail des ambulancières en herbe. Diagnostic: traumatisme crânien.

"La prise en charge s'est déroulée à 95% de la réalité, comme en vrai", confie après l'exercice de simulation Annabelle Donzé, étudiante. "Cela a demandé beaucoup de concentration mais aussi de réflexion. Il n'y a pas eu trop de temps pour les émotions", témoigne-t-elle. Elle apprécie aussi particulièrement ensuite les débriefings approfondis avec ses camarades et les formateurs.

Supervisés au SPSL

Ce module ESSP était organisé au Service de protection et sauvetage Lausanne (SPSL), encadré par des ambulanciers formateurs. "Nous essayons d'organiser des ateliers de simulation les plus réalistes possible et en totale autonomie pour les étudiants. Le but est aussi d'échanger pour améliorer les concepts appris à l'école, dans un rôle de supervision", relève Olivier Thierry, ambulancier au SPSL.

Lorsqu'il évoque son quotidien professionnel à lui sur Lausanne, il parle de quatre à six interventions en moyenne dans la journée et de trois à quatre durant la nuit.

Patients âgés majoritaires

L'ambulancier assure une prise en charge paramédicale des patients depuis leur milieu d'origine, en amont de la prise en charge hospitalière. Il est responsable de la conduite de l'intervention et des soins délivrés au patient. Il agit de manière autonome en appliquant des techniques de soins et de sauvetage, dans le cadre de délégations de compétences transmises par les médecins responsables qui constituent l'autorité de référence.

La typologie des situations de patients évolue régulièrement ces dernières années, selon l'ES ASUR. Les interventions relevant d'atteintes vitales chez les patients sont actuellement minoritaires (15% de l'activité). La majorité des interventions s'effectue auprès de patients âgés, relevant d’une combinaison de facteurs comprenant une ou des maladies chroniques, un vieillissement, des conditions sociales défavorables.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Suisse Romande

Vaud aura sa Cité des métiers en 2027

Publié

le

Rebecca Ruiz, Isabelle Moret et Frédéric Borloz sont venus présenter lundi leur plan d'action pour lutter contre la pénurie de main-d'oeuvre. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le Conseil d'Etat vaudois a dévoilé lundi son plan d'action pour lutter contre la pénurie de main-d'oeuvre dans le canton. Il prévoit notamment la création d'une Cité des métiers, dédiée aux conseils en matière d'orientation scolaire et professionnelle.

Ces informations, souvent dispersées et compliquées à obtenir, seront disponibles via "un guichet unique", a expliqué devant la presse Frédéric Borloz, le conseiller d'Etat en charge de la formation. Cette Cité des métiers, qui devrait ouvrir courant 2027 et s'inspire de modèles existants à Genève ou en France, sera à la fois physique, sur le site du gymnase de Crissier, et virtuelle.

Les services proposés seront gratuits et ne nécessiteront pas de prise de rendez-vous. Le site sera ouvert à tout le monde, mais en particulier aux jeunes, par exemple pour les aider à trouver une formation au sortir de l'école obligatoire. Une dizaine de postes, actuellement répartis sur différents sites, devraient être basés à Crissier.

Parmi les autres "leviers" pour faire face à la pénurie de main-d'oeuvre, Frédéric Borloz a indiqué que le programme fédéral viamia sera pérennisé, en dépit des doutes sur son financement par la Confédération. Ce programme offre des bilans professionnels gratuits aux personnes de plus de 40 ans.

Des études continueront aussi d'être lancées pour évaluer l'adéquation des offres de formation avec les besoins du marché. Après les métiers MINT (maths, informatique, sciences naturelles et techniques), une telle étude sera lancée pour les professions liées à la transition énergétique.

Garder les talents

Egalement présente devant la presse, Isabelle Moret, en charge de l'économie, a aussi dévoilé plusieurs mesures. A commencer par la création, en décembre, du "Vaud Talent Hub". Cette plateforme sera destinée aux personnes hautement qualifiées, qui y trouveront toutes sortes d'informations pour trouver un emploi et s'établir dans le canton. "Nous voulons garder les talents formés ici", a relevé la ministre.

Dans le domaine de la santé et du social, particulièrement touché par la pénurie, c'est Rebecca Ruiz qui a présenté différentes actions. Elle a notamment évoqué le programme InvestPro, lancé en 2024, et révélé quelques nouveautés, comme une meilleure compensation pour les horaires de nuit.

La ministre a aussi annoncé le lancement de l'étude ProsPER. Celle-ci devra chiffrer, à l'horizon 2040, les besoins en personnel dans le domaine social, et plus particulièrement pour s'occuper des seniors.

100 millions sur trois ans

En tout, le plan d'action présenté lundi est doté de 16 mesures, dont le financement est "en grande partie" déjà engagé dans les différentes politiques sectorielles de l'Etat de Vaud, a indiqué Isabelle Moret. Il correspond à un montant global de plus de 100 millions de francs pour 2025, 2026 et 2027.

Selon les projections, la pénurie de main-d'oeuvre pourrait atteindre près de 50'000 postes d'ici 10 ans dans le canton de Vaud. Le problème vient notamment du fait que les compétences des travailleurs vaudois ne sont pas alignées aux besoins du marché, a indiqué la ministre de l'économie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse Romande

VD: Les dépenses d'investissement au plus haut depuis 10 ans

Publié

le

La santé financière des communes vaudoises (ici le village de Riex, sur la commune de Bourg-en-Lavaux) était marquée par de fortes disparités en 2024 (illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les dépenses nettes d'investissement des communes vaudoises se sont élevées à 651 millions de francs en 2024, soit le plus haut montant atteint ces dix dernières années. La marge d'autofinancement positive à 433 millions a permis d'en financer les deux tiers.

Les communes totalisent des engagements nets pour 3,4 milliards de francs, soit 215 millions de plus qu'en 2023, a fait savoir l'Etat de Vaud lundi dans un communiqué. Il faut y ajouter 417 millions de francs d’engagements pour les associations intercommunales, soit 12 millions de plus qu'en 2023.

"Le taux d’endettement net (rapport entre engagements et revenus fiscaux) est de 120%", soit quatre points de plus qu'en 2023, indiquent les autorités. "Il reste toutefois au-dessous du seuil de vigilance de 150%", soulignent-elles.

Fortes disparités

Dans son analyse générale, la Direction des finances communales qualifie de "globalement saine" la situation des communes en 2024. Elle fait remarquer que si le taux d'endettement net demeure acceptable, "sans l'important endettement de Lausanne, ce taux aurait même été bon (70,9%)".

Elle pointe également des situations "très disparates". En effet, alors que le nombre de communes avec un taux d'endettement bon ou acceptable est resté stable par rapport à 2023, l'effectif des communes avec un degré d'autofinancement problématique est passé de 62 à 100, tandis que celui des communes sans excédent de charges est descendu de 240 à 190.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Environnement

Fréquentation en hausse au Salon des vins des Côtes de l'Orbe

Publié

le

Le concours du Verre d'Or a attiré plus d'une soixantaine de participants au Salon des Côtes de l'Orbe 2025. (© )

La 7e édition du Salon des vins des Côtes de l'Orbe a attiré quelque 750 visiteurs vendredi et samedi à Daillens (VD). Dix-neuf vigneronnes et vignerons de cette appellation ont présenté leurs crus à la salle Jean Villard-Gilles. Représenté par deux caves, le canton de Schaffhouse était l'invité d'honneur de la manifestation.

Avec un nombre d'entrées en augmentation d’environ 10% par rapport à 2024, la manifestation affirme une nouvelle fois son statut de rendez-vous incontournable pour les amateurs de vins et de terroir dans le Gros-de-Vaud, se réjouissent les organisateurs dimanche dans un communiqué.

Les visiteurs ont ainsi pu déguster les crus issus des 180 hectares de vignoble répartis entre Yverdon-les-Bains et Eclépens, ainsi que ceux issus du nord-est de la Suisse. Parmi les autres propositions, un marché du terroir a été animé par les artisans de la région.

Cette édition a été marquée par une dynamique particulièrement positive autour du concours du Verre d’Or, dont la participation a augmenté de 50% et qui a réuni plus de 60 concurrents lors de la dégustation à l’aveugle. Trois femmes et deux hommes ont trouvé les six cépages; deux barrages ont été nécessaires pour les départager.

Outre le Verre d’Or, l’animation chocolatée du chocolatier Onde de Choc a rencontré un vif succès. D’une valeur de plus de 800 francs et affichant un poids exact de 5172 grammes, la pièce montée représentant un pressoir, un cep de vigne et une bouteille a été remportée par Jean-François Fontannaz, de Bettens qui en a deviné le poids à seulement 13 grammes près.

La prochaine édition aura lieu les 13 et 14 novembre 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Voyage dans le temps archéologique au Palais de Rumine à Lausanne

Publié

le

Au Musée cantonal d'archéologie et d'histoire (MCAH) dans le palais de Rumine à Lausanne, l'exposition "Destination archéologie. 1798 - Futur" est à découvrir du 21 novembre prochain au 7 février 2027 (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Au Musée cantonal d'archéologie et d'histoire (MCAH) à Lausanne, l'exposition "Destination archéologie. 1798 - Futur" propose de découvrir comment la science construit le regard sur le passé. A bord d'une machine à voyager dans le temps, le public plonge dans le 19e siècle et traverse la grande histoire de l'archéologie. A voir du 21 novembre prochain au 7 février 2027.

"L'exposition explore deux siècles d'histoire de la discipline et questionne notre rapport aux civilisations anciennes, entre fascination, découvertes et stéréotypes hérités du 19e siècle", expliquent les responsables du musée au Palais de Rumine. Elle a été conçue par le MCAH, en collaboration avec le Naturéum.

"Destination archéologie" invite le public à embarquer dans une machine à voyager dans le temps pour vivre une expérience immersive sur plus de 1200 m2, mêlant objets, images, science et imagination. Le parcours propose cinq dates-clés, de 1798 à 1914, durant lesquelles "l'archéologie s'invente et se transforme, interrogeant les liens entre savoirs scientifiques, idéologies national(ist)es et représentations du passé", souligne le MCAH.

Quelles influences des clichés?

"De la campagne d'Egypte de Napoléon à la découverte des sites lacustres en Suisse, en passant par les fouilles de sites antiques, préhistoriques et médiévaux, ces nouvelles connaissances se diffusent très vite dans la population et engendrent des stéréotypes dont les 20e et 21e siècles ont hérité". Ces clichés continueront-ils à influencer l'homme dans le futur? questionne l'expo.

Cette dernière raconte aussi comment se construisent ces nouveaux savoirs fondés sur les découvertes vaudoises et européennes du 19e siècle, entre sciences du passé et sciences naturelles. Elle propose également "un contrepoint critique sur ces connaissances acquises, en montrant leur profond renouvellement grâce aux récentes avancées dans les domaines de la génétique, des datations ou en conservation-restauration".

Pour étayer ces propos, l'exposition met en lumière plus de 1500 objets, restes humains et spécimens des collections du MCAH et du Naturéum, datant du Paléolithique au 21e siècle. Ils proviennent d'Egypte, de Grèce, d’Italie, de France et de Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse Romande

Champions du monde de la fondue titrés à Tartegnin (VD)

Publié

le

Près de 200 participants, dont 70% d'amateurs, ont participé samedi à la cinquième édition du Mondial de la fondue à Tartegnin (VD). (© KEYSTONE/LAURENT MERLET)

Le petit village de Tartegnin, sur La Côte vaudoise, a accueilli samedi soir la cinquième édition du Mondial de la fondue. Près de 200 participants, dont 70% d'amateurs, ont participé à la compétition.

Au terme du concours, Benedikt Wüthrich, maître fromager exploitant de la fromagerie éponyme à Ecoteaux (VD), l'a emporté chez les professionnels, tandis que Frédéric et Lucie Gay, de Thônex (GE), ont raflé la mise chez les amateurs.

Les concurrents venaient essentiellement de Suisse, mais pas seulement. La France a aussi été représentée, de même que le Canada et le Brésil, où des pré-sélections avaient été organisées pour participer au Mondial de Tartegnin.

Les cuisiniers en lice ont dû apporter tous les ingrédients pour préparer deux fondues, une pour les qualifications et l'autre pour la finale (500 g). Avec une règle principale: la recette devait contenir au minimum 50% de Gruyère AOP.

Les différents jurys, présidés par le chef genevois Philippe Chevrier, ont jugé les fondues sur la base d'une dégustation avec le même pain. Cinq critères ont été évalués, à savoir le goût, l'apparence visuelle, la consistance, l'homogénéité et l'impression générale.

Lancer du caquelon

Le Mondial de la fondue ne se limite toutefois pas à la compétition du samedi soir. La manifestation, entamée vendredi et qui se poursuit jusqu'à dimanche, propose diverses animations, entre musique folklorique, rallye dans le village ou démonstration de découpe à la tronçonneuse.

Quant aux fondues, elles se dégustent à plusieurs endroits du village, et même au-dessus des toits de Tartegnin dans une nacelle de ballon accrochée à une grue. Parmi les autres nouveautés de cette édition, les organisateurs ont imaginé un concours de lancer de caquelon. Et plus précisément d'un caquelon en bronze de 24,580 kg.

Télés étrangères

Le Mondial de la fondue se déroule tous les deux ans. "Notre objectif est d'attirer 15'000 personnes. Mais nous serions déjà ravis d'en avoir 12'000, comme lors de la précédente édition de 2023. Faire venir autant de monde dans un village de 249 habitants, c'est déjà un sacré exploit", relève Graziella Jayet, porte-parole de la manifestation, contactée par Keystone-ATS.

Elle ajoute que la compétition est désormais connue au-delà des frontières suisses, avec "une demande médiatique en forte hausse". Une télévision néerlandaise est par exemple venue jusqu'à Tartegnin, tout comme plusieurs émissions françaises phare, à l'image de Sept à huit (TF1) ou Quotidien (TMC).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Publicité

L'info en continu

EnvironnementIl y a 1 heure

Lait équitable: une association pointe du doigt Migros

L’Association de soutien au lait équitable (ASLE) exige lundi le retour d’un lait à un prix équitable dans les rayons...

CultureIl y a 1 heure

Tom Cruise reçoit un Oscar d'honneur pour l'ensemble de sa carrière

Souvent nommé et jamais récompensé, l'acteur américain Tom Cruise, a reçu dimanche soir un Oscar...

SuisseIl y a 1 heure

Procès en appel d'un ancien membre des Hells Angels à Bâle

Un ancien membre des Hells Angels comparaît ce lundi devant la cour d'appel de Bâle....

Suisse RomandeIl y a 2 heures

Vaud aura sa Cité des métiers en 2027

Le Conseil d'Etat vaudois a dévoilé lundi son plan d'action pour lutter contre la pénurie...

Suisse RomandeIl y a 2 heures

VD: Les dépenses d'investissement au plus haut depuis 10 ans

Les dépenses nettes d'investissement des communes vaudoises se sont élevées à 651 millions de francs...

SportIl y a 2 heures

L'actu du foot féminin

Chaque lundi, Keystone-ATS fait le point sur l'actualité du football féminin, de la Women's Super...

InternationalIl y a 3 heures

Hyundai va investir un montant record en Corée du Sud

Le géant automobile sud-coréen Hyundai Motor Group a promis un investissement sans précédent de 85,8...

InternationalIl y a 4 heures

Bangladesh: l'ex-Première ministre Sheikh Hasina condamnée à mort

L'ex-Première ministre en exil du Bangladesh Sheikh Hasina, 78 ans, a été condamnée lundi à...

SuisseIl y a 4 heures

L'économie suisse en recul au troisième trimestre

L'économie suisse a visiblement subi de plein fouet au troisième trimestre les répercussions de l'instauration...

SuisseIl y a 4 heures

Industrie: production en hausse, recettes en baisse

L'industrie helvétique a subi au troisième trimestre un tassement marqué de ses revenus, nonobstant une...