A Genève, les chiffres ne cessent de grimper à la Caravane de la solidarité. Samedi, ce sont 2600 sacs de courses qui ont été distribués aux Vernets. Les bénéficiaires sont issus en majorité de l'économie domestique et sont souvent employés au noir. Sans travail depuis plus de deux mois, ils n'ont plus rien.
Il fallait patienter pendant plus de 4 heures pour avoir un sac de produits de première nécessité, comme du riz, des pâtes ou du café. 2600 personnes et familles ont pu en bénéficier ce samedi. C’est 1000 de plus que la semaine dernière et pratiquement le double du premier samedi de la caravane de la solidarité. Les donateurs aussi étaient plus nombreux, 1500 environ. Parmi eux, des privés, le rotary club, les grandes enseignes et même une commune qui a envoyé un camion plein de vivres. La précarité existe bel et bien à Genève…et les photos des files d’attentes ont fait le tour du monde. Mais qui sont ces personnes ? Pourquoi se retrouvent-elles là à faire la queue pour un sac de courses ? Beaucoup viennent de l’économie domestique, comme l’explique Mirella Falco, secrétaire syndicale au SIT.
Mirella Falco
Secrétaire syndicale au Syndicat interprofessionel des travailleurs
Mirella FalcoSecrétaire syndicale au Syndicat interprofessionel des travailleurs
Mirella FalcoSecrétaire syndicale au Syndicat interprofessionel des travailleurs
Dans la file, j’interroge July. Avant la crise du Covid, elle travaillait trois jours par semaine chez un employeur privé dans une maison à Hermance…depuis le 9 mars, il ne l’emploie plus. Il lui donne bien un montant minimal mais pas ce n’est pas suffisant pour vivre…Pourtant, cette femme d’origine Philippine travaillait chez lui depuis 12 ans. Aujourd’hui elle ne s’en sort plus, avec son studio à payer. July attend impatiemment un message de son employeur, un message qui ne vient pas.
Cette situation toucherait bon nombre de personnes selon la secrétaire syndicale du SIT, Mirella Falco
Mirella Falco
Secrétaire syndicale au syndicat interprofessionel des travailleurs (SIT)
Mirella FalcoSecrétaire syndicale au syndicat interprofessionel des travailleurs (SIT)
Mirella FalcoSecrétaire syndicale au syndicat interprofessionel des travailleurs (SIT)
Dans la file encore, cette femme de plus de 60 ans qui est là depuis 7h30 du matin et il est déjà midi. Elle vient de Mongolie et gardait deux enfants à Genève avant la crise. 10 ans qu’elle est en Suisse, au noir. Ses patrons sont partis dans leur maison de campagne. Même s’ils ont repris leur travail aujourd’hui, ils ont peur qu’elle prenne le bus et ne les contaminent.
Ces personnes qui font la queue n’ont aucune réserve d’argent rappelle la syndicaliste.
Mirella Falco
Secrétaire syndicale au Syndicat interprofessionel des travailleurs
Mirella FalcoSecrétaire syndicale au Syndicat interprofessionel des travailleurs
Mirella FalcoSecrétaire syndicale au Syndicat interprofessionel des travailleurs
Le premier mois ça allait mais fin mai, elles n’ont plus rien. Le syndicat réclame la création d’un Fonds cantonal pour assurer un revenu de subsistance et pour éviter aux personnes de faire 4 heures de queue pour un sac de courses.
Pour le SIT, ce sont les carences des services publics qui sont la cause de ces emplois non déclarés. Mirella Falco.
Mirella Falco
Secrétaire syndicale au Syndicat interprofessionel des travailleurs
Mirella FalcoSecrétaire syndicale au Syndicat interprofessionel des travailleurs
Mirella FalcoSecrétaire syndicale au Syndicat interprofessionel des travailleurs
Obligation de déclarer de l'employeur
Les personnes de l'économie domestiques seraient les plus touchées. Mais les bénéficiaires viennent également de la restauration, toutes les petites mains que l'on voit moins, à la plonge, en cuisineDes personnes que les employeurs ont l'obligation de déclarer sous peine de sanctions pénales.
Mirella Falco
Secrétaire au SIT
Mirella FalcoSecrétaire au SIT
Mirella FalcoSecrétaire au SIT
Les indépendants aussi touchés
Samedi, il y avait aussi des indépendants frappés durement par la crise du Covid-19. C'est le cas de Bernard, il est coach sportif. Le fitness où il travaillait a fermé définitivement en mars.
Bernard
coach
Bernardcoach
Bernardcoach
La caravane de la solidarité poursuit son action…au vu des besoins qui vont croissants.
Une mission conjointe de l'OMS et de la Croix-Rouge palestinienne a réussi samedi à évacuer des malades et ravitailler deux hôpitaux dans le nord de la bande de Gaza, a indiqué dimanche le patron de l'OMS sur le réseau social X.
"L'OMS et ses partenaires ont finalement réussi à atteindre les hôpitaux Kamal Adwan et Al-Sahaba hier (samedi) après neuf tentatives cette semaine", a souligné le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus.
"Les missions ont été accomplies alors que les combats se poursuivent", a insisté le Dr Tedros. Il a ajouté que les chauffeurs avaient été soumis a des traitements humiliants et même détenus pendant un temps à un checkpoint, "ce qui est inacceptable".
L'OMS dénonce régulièrement les obstacles que mettent les autorités israéliennes à ces missions de ravitaillement et d'évacuations de patients. Elle l'avait encore fait vendredi lors d'un point de presse à Genève précisément au sujet de cette mission de secours vers le nord de la bande de Gaza.
"Les missions ponctuelles ne suffisent pas"
"Les missions ponctuelles ne suffisent pas. Il est nécessaire de réapprovisionner régulièrement les hôpitaux pour qu'ils continuent de fonctionner", a déclaré le patron de l'OMS, réitérant son "appel à une facilitation durable des missions humanitaires et à la garantie de la sécurité du personnel humanitaire, ainsi qu'à un cessez-le-feu".
Selon l'OMS, 13 patients dans un état critique ont pu être transférés de l'hôpital Kamal Adwan à l'hôpital al-Chifa à Gaza-ville.
"L'hôpital est débordé et accueille toujours environ 60 patients hospitalisés et reçoit au moins 50 à 70 blessés par jour", a souligné le Dr Tedros.
Six autres patients qui avaient déjà été transférés plus tôt de l'hôpital al-Awda vers Kamal Adwan ont aussi été emmenés à al-Chifa, ainsi que les personnes les accompagnant.
Par ailleurs, la mission a permis de livrer 20'000 litres de carburant pour maintenir Kamal Adwan et al-Awda en état de fonctionnement et 23'000 litres ont été livrés à l'hôpital al-Sahaba, en plus de 800 unités de sang ainsi que des médicaments et des fournitures médicales essentielles.
Le carburant sert essentiellement à faire fonctionner les générateurs des hôpitaux pour assurer l'alimentation électrique.
L'infrastructure hospitalière dans toute la bande de Gaza est très fragile après un an de guerre entre Israël et le Hamas, nombre d'entre eux ayant été touchés par des bombardements ou des combats. L'armée israélienne accuse le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza et a mené les attaques du 7 octobre 2023 en Israël, d'opérer sous le couvert de ces bâtiments qui bénéficient normalement d'une protection accrue au regard des lois de la guerre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Au moins 60 personnes ont été blessées dimanche en Israël dans une zone vers Haïfa (nord) où le Hezbollah libanais avait revendiqué une attaque de drones, a indiqué un service d'urgence israélien.
Selon United Hatzalah, une organisation de secouristes bénévoles, les équipes médicales "fournissent une assistance à plus de 60 blessés présentant divers degrés de blessures: critiques, graves, modérées et légères" dans le secteur de Binyamina.
Le Hezbollah libanais a annoncé plus tôt avoir lancé des drones explosifs contre une position militaire près de Haïfa, la plus grande ville du nord d'Israël.
Dans un communiqué, la formation pro-iranienne précise que ses combattants ont lancé "une escadrille de drones explosifs sur un camp d'entraînement de la brigade Golani à Binyamina, au sud de Haïfa", et dédie cette attaque à son chef Hassan Nasrallah, tué le 27 septembre dans une frappe israélienne près de Beyrouh.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Un robot à trois bras conçu pour imiter un chef d'orchestre humain a fait ses débuts ce week-end à Dresde, en Allemagne, où il a pu exercer notamment avec une musique composée spécialement pour lui.
Le robot - trois bras articulés séparés portant chacun des baguettes évoquant les sabres laser du film "La Guerre des étoiles" - a dirigé des musiciens, bien humains pour leur part, lors de deux représentations de l'orchestre symphonique de Dresde (est).
Le robot a été entraîné à reconnaître le temps de battement et à indiquer la dynamique, les différents bras étant capables de se mouvoir indépendamment les uns des autres.
Il a pu donner un aperçu de ses capacités en interprétant "Semiconductor's Masterpiece" ("Le chef d'oeuvre du semi-conducteur"), une oeuvre du compositeur et pianiste allemand Andreas Gundlach, qui avait été commandée par l'orchestre.
Le robot a utilisé ses trois bras pour guider séparément les trois parties de l'orchestre, ce qui n'aurait pas été possible avec un seul chef d'orchestre humain.
Robots collaboratifs
S'exprimant lors de la représentation de dimanche, M. Gundlach a déclaré que l'idée du robot avait été inspirée par des scientifiques de l'Université technique de Dresde qui développent des "+cobots+, des robots collaboratifs qui ne sont pas destinés à remplacer les êtres humains mais à travailler avec eux".
Il a ensuite fallu deux ans pour développer et former le robot chef d'orchestre en collaboration avec l'université.
Selon M. Gundlach, le processus nécessaire pour enseigner à la machine les mouvements pour diriger un orchestre "m'a fait comprendre d'une manière totalement nouvelle à quel point l'être humain est une création merveilleuse".
Il a évoqué le travail patient qu'il a fallu déployer pour inculquer à la machine "des mouvements esthétiques des bras qui peuvent être bien captés par l'orchestre".
Deux des bras du robot ont également guidé les musiciens lors de la première de "#kreuzknoten" de Wieland Reissmann, un autre morceau impliquant des instruments joués simultanément à différents tempos.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
La Corée du Nord, qui a accusé Séoul d'avoir envoyé à Pyongyang des drones sans pilote transportant des tracts de propagande, a menacé dimanche d'ouvrir le feu à la frontière avec la Corée du Sud.
"L'état-major général" de l'armée populaire "a émis le 12 octobre un ordre d'opération préliminaire aux unités d'artillerie combinées le long de la frontière (...) pour qu'elles se préparent pleinement à ouvrir le feu", selon l'agence de presse officielle KCNA, citant le communiqué du ministère nord-coréen de la Défense.
L'ordre prévoyait que "huit brigades d'artillerie entièrement armées, avec tous leurs effectifs de guerre, soient prêtes à ouvrir le feu" jusqu'à dimanche 20H00 (13H00 suisses).
Selon KCNA, d'autres unités ont reçu l'ordre "d'intensifier la surveillance en état d'alerte totale", tandis que "les postes d'observation anti-aérienne ont été renforcés" à Pyongyang.
Tracts anti-régime
La Corée du Nord avait accusé vendredi son voisin du Sud d'avait envoyer des drones transportant des tracts de propagande dans l'espace aérien de Pyongyang le 3 octobre, puis de nouveau mercredi et jeudi de la semaine dernière.
Les drones auraient largué de la propagande anti-régime, et les tracts étaient remplis de "rumeurs incendiaires et de détritus", selon KCNA.
Faire voler des drones dans l'espace aérien de Pyongyang "pourrait être considéré comme une attaque militaire", a déclaré le ministère nord-coréen des Affaires étrangères, selon KCNA, ajoutant qu'il s'agissait "d'une grave provocation intolérable et impardonnable".
Le ministre sud-coréen de la Défense, Kim Yong-hyun, avait d'abord nié les accusations de Pyongyang, mais l'état-major interarmées a ensuite modifié sa position, déclarant dans un communiqué qu'il "ne peut pas confirmer si les allégations nord-coréennes sont vraies ou non".
Samedi, l'influente soeur du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a menacé Séoul d'un "horrible désastre" si des drones franchissaient à nouveau la frontière.
Les relations entre les deux voisins sont au plus bas depuis des années, le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un ayant désigné cette année la Corée du Sud comme "le principal ennemi" de son pays.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
L'Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), sorte d'"ONU du vin" qui réunit les experts de la filière, a appelé à un "développement durable" de la vigne, dimanche, à l'issue d'une réunion ministérielle en France.
"Les effets du changement climatique amplifient" les défis auxquels la vigne doit faire face, ont souligné 37 membres, sur 50, participant à la réunion au siège de l'OIV à Dijon (est).
Les signataires encouragent les "réservoirs de biodiversité, tels que les cépages et tout l'écosystème qui les entoure, en limitant l'érosion des sols, en capturant le carbone (...) et en réduisant les déchets", ajoute la déclaration ministérielle, la première dans l'histoire de l'organisation qui célèbre cette année son centenaire.
L'OIV s'est fixée pour "objectifs" de "soutenir l'innovation, les pratiques culturales et oenologiques ambitieuses, résilientes et durables (...) ainsi que la biodiversité telle que la conservation et l'utilisation de la diversité dans la vigne, l'exploitation de nouvelles variétés de vigne et la gestion efficace de l'eau".
La "durabilité" de la vigne et du vin s'entend également en matière "économique et sociale", a expliqué en conférence de presse le directeur général de l'OIV, le Néo-Zélandais John Barker, soulignant notamment le besoin du secteur de s'adapter à la baisse de la consommation du vin.
Bientôt la Chine
Créée le 29 novembre 1924 par huit pays (Espagne, France, Grèce, Hongrie, Italie, Luxembourg, Portugal, Tunisie), l'OIV rassemble aujourd'hui 50 États, couvrant 88% de la production mondiale de vin, avec l'absence notoire des États-Unis, qui ont claqué la porte en 2001, après l'échec de leur candidat à sa présidence. La Suisse en est membre.
Le Chine deviendra en novembre le 51e État membre.
L'organisation n'est pas politique mais réunit des experts techniques et scientifiques qui échangent leurs informations sur la filière et tentent d'harmoniser les normes au niveau international.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp