Rejoignez-nous

Actualité

"Si demain mon taux d'imposition augmente de 400%, je m'en vais!"

Publié

,

le

C'est le Conseil d'Etat in corpore qui a défendu hier la mise en œuvre cantonale de la réforme fiscale et financement de l'AVS (RFFA). Chacun leur tour, les membres de l’Exécutif ont rappelé les enjeux pour le canton et souligné les avantages notamment du volet social. Le but: convaincre les Genevois en vue de la votation du 19 mai.

Rappelons le contexte: les cantons suisses accordent des conditions fiscales plus avantageuses à certaines sociétés dont les activités se déroulent essentiellement à l'étranger, ce sont les fameuses sociétés à statut fiscal. Or, pour des questions de conformité avec les normes internationales, le Conseil fédéral s'est engagé à les abolir. D'où la RFFA. Son but: harmoniser l'imposition de toutes les entreprises pour atteindre une égalité de traitement.

A Genève, environ 5% des sociétés bénéficient d’un statut fiscal particulier. Mais, elle assurent à elles seules 23% des recettes fiscales des personnes morales du canton, insiste le Conseil d'Etat. De plus, 62 000 emplois directs et indirects sont concernés. De quoi générer 1,1 milliard d’impôts cantonaux et communaux.

Un taux unique à 13,99%

Actuellement, le taux d'imposition sur le bénéfice pour les sociétés à statut est en moyenne de 11,6%. Alors qu'il est de 24,2% pour les entreprises ordinaires comme les PME. Le compromis genevois prévoit un taux d'imposition unique à 13,99%. Le but, c'est notamment d'éviter les délocalisations. Car, comme le rappelle Nathalie Fontanet, "quinze cantons suisses auront un taux inférieur", à l'image du canton de Vaud, où le taux en vigueur est désormais de 13,79%.

Le Conseil d'Etat met en garde contre les répercussions catastrophiques pour le canton en cas de oui à la réforme fédérale et d'échec de la mise en oeuvre genevoise. Les sociétés à statut verraient alors leur taux d'imposition grimper à 24,2%. Et que se passerait-il? La ministre des Finances, Nathalie Fontanet a son idée sur la question:

Nathalie FontanetConseillère d'Etat chargée des Finances

Reste qu'avec un taux à 13,99%, le manque à gagner fiscal pour le Canton et les communes se chiffre tout de même à 232 millions de francs (soit 186 millions de francs pour le canton et 46 millions pour les communes) la première année. Un moindre mal estime Nathalie Fontanet:

Nathalie FontanetConseillère d'Etat chargée des Finances

Places de crèche et hausse des subsides d'assurance-maladie

Tout comme la réforme fédérale relie la fiscalité des entreprises et l'AVS, le projet genevois a son volet social. La philosophie générale étant: un franc de baisse fiscale égal un franc de compensation sociale. D'où la somme de 186 millions de francs par an qui servirait à financer une hausse des subsides d'assurance-maladie. C'est la base du contre-projet à l'initiative IN170 qui vise à plafonner les primes d’assurance-maladie à 10% du revenu ménager. Le conseiller d'Etat chargé de la cohésion sociale, le socialiste Thierry Apothéloz défend le contre-projet:

Thierry ApothélozConseiller d'Etat chargé de la cohésion sociale

L'autre mesure sociale, c'est la création de places de crèches. "Il s'agit d'un des grands problèmes à Genève, insiste Anne Emery-Torracinta, la conseillère d'État chargée du Département de l'instruction publique. Il manque entre 3000 et 4000 places." La mesure proposée permettrait d'en créer 533.

@marie_prieur

Politique

Financement des centrales atomiques: pas de demande de Paris

Publié

le

Pour Albert Rösti, il vaut mieux que la Suisse investisse de l'argent dans sa propre production d'électricité que de financer des centrales atomiques en France (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La France, qui veut faire participer financièrement la Suisse à la construction de ses nouvelles centrales atomiques, n'a pas encore fait part de ses intentions à Berne, selon le ministre suisse de l'énergie Albert Rösti. "Il n'y a pas de demande officielle de Paris".

Au début avril, un représentant du ministère français des affaires étrangères, cité par la NZZ am Sonntag, avait déclaré "qu'il est opportun que les pays qui ne veulent pas de nouvelles centrales nucléaires chez eux, mais qui importent volontiers de l'électricité nucléaire de France, participent aux coûts de construction des nouvelles centrales nucléaires prévues en France". La phrase avait été prononcée à la fin mars dans le cadre d'un voyage de presse à Paris et se référait explicitement à la Suisse.

"Chaque pays doit apporter sa contribution à l'approvisionnement énergétique en Europe, la Suisse le fait très bien avec ses centrales à accumulation", répond Albert Rösti dans un entretien publié samedi par les journaux alémaniques du groupe de presse Tamedia. "Mais chaque pays doit aussi assurer l'approvisionnement de sa propre population. C'est pourquoi nous ferions mieux d'investir notre argent dans notre propre production d'électricité".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Hockey

National League: Zurich doit réagir devant son public

Publié

le

Simon Hrubec doit plaider coupable sur le 3-2 du LHC jeudi (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'Acte III de la finale des play-off se disputera ce samedi. Sur leur glace, les Zurich Lions tenteront de reprendre la main après leur défaite 4-2 de jeudi à Lausanne.

Après neuf victoires de rang, Zurich a concédé son premier revers dans ces séries finales. Saura-t-il rebondir face à un adversaire qui veut croire que le scénario de la demi-finale contre Fribourg-Gottéron se reproduira ? Les Vaudois avaient perdu le premier match de la série avant d'aligner quatre succès lors des quatre rencontres suivantes...

La pression est en tout cas dans le camp zurichois. Et notamment sur les épaules du gardien Simon Hrubec, impressionnant dans ses neuf premières sorties dans ces play-off, mais pas à son avantage sur le but décisif jeudi, le 3-2, inscrit par Damien Riat après une longue passe de Robin Kovacs. En face, Connor Hughes a en revanche prouvé une nouvelle fois qu'il pouvait tenir la baraque.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Sport

Servette FC: une réaction impérative

Publié

le

René Weiler et le Servette FC jouent gros ce samedi face aux Grasshoppers. (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Les quatre équipes romandes seront en lice ce samedi lors de l’ultime journée du troisième tour. Battu lors de ses quatre derniers matches, le Servette FC se doit de réagir.

A 18.00, les Grenat reçoivent les Grasshoppers qui ont également perdu leurs quatre dernières rencontres. A huit jours de sa demi-finale de Coupe de Suisse à Winterthour, la formation de René Weiler joue gros. Un tout autre résultat qu’une victoire contre l’équipe qui est sans doute la plus faible de la Super League aujourd’hui serait vécu comme un véritable camouflet.

Troisième désormais du classement, les Grenat accusent deux points de retard sur le FC Lugano. Les Tessinois reçoivent le Lausanne-Sport à 20.30 dans une rencontre qui promet. Elle opposera, en effet, deux équipes en pleine forme. Face à des Lausannois qui joueront sans pression dans la mesure où leur maintien ne fait désormais plus aucun doute, le FC Lugano n’aura sans doute pas la tâche facile. Mais depuis deux mois, Mattia Croci Torti et ses joueurs marchent littéralement sur l’eau.

Enfin le derby entre Yverdon et Stade Lausanne-Ouchy revêt un enjeu capital. Le SLO doit impérativement le gagner pour conserver une chance d’échapper à la relégation directe. A sept points des Grasshoppers, il lui faut réduire l’écart avant les cinq rencontres du tour de relégation. A – 7, la situation sera désespérée. À – 4, elle pourra encontre être renversée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Deux morts dans une attaque de drones ukrainiens en Russie

Publié

le

Les drones ukrainiens ont visé plusieurs régions de l'ouest de la Russie (archives). (© KEYSTONE/EPA/KATERYNA KLOCHKO)

Une attaque de drones ukrainiens a fait deux morts dans la région russe frontalière de Belgorod, dans l'ouest du pays, a rapporté le gouverneur local tôt samedi. L'attaque a eu lieu dans le village de Poroz.

"En conséquence du largage de deux engins explosifs, un bâtiment résidentiel a pris feu (...) deux civils sont morts", a indiqué Viatcheslav Gladkov sur Telegram, précisant qu'il s'agit d'une femme et d'un homme.

Un bâtiment résidentiel et une grange ont été "complètement brûlés" et un autre bâtiment d'habitation a été gravement endommagé, a ajouté M. Gladkov.

Plus tôt samedi, le gouverneur avait fait état d'une autre attaque de drone conduite par Kiev dans le village d'Istobnoye et n'ayant fait aucune victime.

Les autres régions russes visées sont celles de Koursk, Kalouga et Briansk, toutes situées dans l'ouest de la Russie, selon des messages de leurs gouverneurs respectifs publiés sur Telegram dans la nuit de vendredi à samedi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Economie

Le groupe TMTG de Trump accuse des fonds de manipuler son action

Publié

le

Trump Media and Technology Group a comme principal actif le réseau social Truth Social (archives). (© KEYSTONE/AP/Frank Franklin II)

Trump Media and Technology Group (TMTG) de l'ex-président américain Donald Trump a alerté vendredi la bourse électronique Nasdaq, accusant des fonds spéculatifs de manipuler le marché pour faire baisser le cours de son action moyennant un mécanisme illégal.

Entre son introduction en bourse, le 26 mars et mardi, le cours de TMTG s'est effondré de plus de 70%, avant de rebondir de plus de 60% lors les trois dernières séances de la semaine.

Mardi, TMTG a publié un document pédagogique répondant à une série de questions que peuvent se poser les actionnaires du groupe de médias de Donald Trump, dont le principal actif est le réseau social Truth Social. Il leur a notamment donné des conseils pour éviter que leurs titres ne soient prêtés à des spéculateurs qui souhaiteraient parier sur la baisse du cours.

Ce mécanisme appelé vente à découvert consiste à emprunter une action, puis à la vendre. Dans un second temps, le spéculateur rachète un titre de la même entreprise, puis le donne à la personne ou la société à laquelle il l'a emprunté.

Ventes à découvert "à nu"

Si le cours de l'action a baissé dans l'intervalle, le spéculateur a racheté le titre moins cher que le prix auquel il l'avait vendu, ce qui lui permet de réaliser un bénéfice.

Le directeur général de TMTG, Devin Nunes, membre républicain de la chambre des représentants de 2003 à 2022, a envoyé au Nasdaq un courrier s'inquiétant de possibles pratiques dites de ventes à découvert "à nu" (short selling).

Cette technique, contre laquelle le régulateur américain des marchés (SEC) a pris des mesures en 2005 et 2008, consiste à promettre de vendre un titre sans l'avoir emprunté auparavant. Elle permet de démultiplier les ventes à découvert, qui ne sont plus limitées au nombre d'actions disponibles.

Devin Nunes évoque une "possible manipulation de marché" sur cette base et relève que parmi les sociétés les plus actives dans les échanges d'actions de TMTG figurent deux sociétés d'investissements alternatifs ou "hedge funds", à savoir Citadel Securities et Jane Street Capital.

"Devin Nunes est un 'loser' patenté qui essaye de mettre la chute du titre sur le compte des ventes à découvert à nu", a réagi Ken Griffin, l'influent patron de Citadel, dans une déclaration à plusieurs médias.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture