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Cinéma : "Sans un bruit", l'horreur muette

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Au milieu du déferlement de films d'été - soit les grosses productions se voulant divertissantes - le réalisateur John Krasinski nous propose un long-métrage d'angoisse plus que réussi.

Une ville en ruines, une menace invisible et une famille devant survivre au quotidien. Bienvenue dans "Sans un Bruit", nouvelle réalisation de John Krasinski, qui nous plonge dans un futur proche. Une mystérieuse catastrophe semble avoir touché la planète (ou du moins les Etats-Unis) et engendré des créatures aveugles mais particulièrement sensibles... au bruit, forcément.

Et ce mystère, il va en être question durant le long-métrage. Parfaitement conscient que l'inconnu peut être plus angoissant encore que le monstre lui-même, le réalisateur va subtilement révéler ses indices. Et l'ensemble est encore plus efficace quand couplé à la vraie originalité du film : l'absence quasi totale de sons sur une bonne partie du long-métrage. Car vous l'aurez compris, notre famille va devoir vivre dans le silence le plus complet pour ne pas risquer l'attaque des créatures : des dialogues en langage des signes, des bruitages étouffés. C'est à ce moment que l'on se rend compte de l'importance sonore dans les salles obscures.

Le public, désormais habitué à des bruitages démesurés ou des musiques extradiégétiques (ou extérieures à la narration), se retrouvera quelque peu chahuté par cette proposition rare. Car l'oppression et le malaise peuvent aussi passer par cette quasi absence de son.  "Sans un bruit" réussit à nous embarquer dans son univers intriguant pour une virée bien angoissante et à s'imposer comme une des alternatives estivales au cinéma.

Robin Jaunin a vu le film et nous en parle :

Sans un BruitCritique sur la sortie en salle du jour

 

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Politique

La piscine couverte de Mon-Repos à Lausanne rouvre ses portes

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La piscine de Mon-Repos à Lausanne a été inaugurée en 1972. Ouverte 300 jours par année, elle accueille en moyenne 180'000 personnes par an. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Après d'importants travaux de transformation et de sécurisation débutés le 1er avril 2023, l'emblématique piscine couverte lausannoise de Mon-Repos rouvre ses portes samedi après-midi. Elle bénéficie désormais d'un système sanitaire complètement rénové et de vestiaires universels (mixtes) avec 24 nouvelles cabines plus larges, en particulier pour l'accueil des familles.

Les personnes à mobilité réduite disposent d'un nouvel ascenseur accessible dès le hall d'entrée, de WC et douches adaptés, ainsi qu'un élévateur mobile pour entrer dans les bassins, indique mercredi la Ville de Lausanne dans un communiqué. Le coût de l'ensemble des travaux se monte à 4,7 millions de francs.

La Municipalité de Lausanne et le Service des sports de la Ville ont présenté mercredi aux médias le nouveau visage de la piscine de Mon-Repos après 18 mois de travaux. "C'est un immense plaisir de rouvrir à la population une piscine de Mon-Repos modernisée, avec des vestiaires universels qui répondent aux besoins actuels des usagères et usagers, en particulier des familles", a déclaré Emilie Moeschler, municipale en charge des sports et de la cohésion sociale.

Une après-midi gratuite

Prévus pour une durée initiale de neuf mois, les travaux ont été prolongés jusqu'en septembre 2024 à la suite de la découverte d'une corrosion avancée des armatures au niveau de plusieurs dalles, nécessitant un assainissement en profondeur de la structure et la réalisation d’une étanchéité des sols, rappelle-t-on.

A la suite de ces travaux, l'ensemble des carrelages bordant les bassins ont été remplacés. Les teintes beiges utilisées dans les vestiaires rappellent la gamme de couleurs d’origine.

Samedi, l'accès sera libre de 13h30 jusqu'à 18h00. Le Lausanne Aquatique proposera à cette occasion des cours d'aquagym ainsi qu'une initiation de plongeon.

La piscine de Mon-Repos a été inaugurée en 1972. Ouverte 300 jours par année, elle accueille en moyenne 180'000 personnes par an.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Procès Pélicot: l'émule du principal accusé admet être un "violeur"

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La victime Gisèle Pélicot a souhaité elle-même lundi que le procès ne se tienne pas à huis clos, afin d'attirer l'attention sur le phénomène de la soumission chimique et que "la honte change de camp" (image d'illustration). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

Comme le principal accusé Dominique Pelicot mardi, un coaccusé du procès des viols en série en France a admis mercredi être "un violeur". Il a réclamé une "punition dure", tout en dévoilant une enfance marquée par des violences sexuelles.

A la différence des 50 autres hommes jugés à Avignon depuis le 2 septembre, Jean-Pierre M., 63 ans, n'est pas poursuivi pour des viols sur l'ex-épouse du principal accusé Gisèle Pelicot, mais sur sa propre épouse sur laquelle il avait calqué le même scénario élaboré par Dominique Pelicot, de huit ans son aîné.

"Je l'aime mon épouse. Je vais tout faire pour être bien. Je suis en prison et je le mérite. J'ai fait des actes ignobles. Je suis un criminel et un violeur", a clairement énoncé cet ex-employé d'une coopérative, ajoutant: "Ce que j'ai fait c'est horrible, je veux une punition dure".

Cet homme est accusé d'avoir, entre 2015 et 2018, également drogué sa propre compagne avec un anxiolytique fourni par Dominique Pelicot, de l'avoir violée et fait violer par celui-ci à son domicile.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Véronique Athané Ryser nommée directrice générale des SIG

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Les SIG ont trouvé en interne leur nouvelle directrice générale, Véronique Athané Ryser (SIG)

Véronique Athané Ryser est nommée directrice générale des Services industriels de Genève (SIG). Agée de 48 ans, elle dirige actuellement l'entité chargée de la gestion des réseaux de distribution aux SIG. Elle prendra ses nouvelles fonctions le 11 novembre.

Depuis le début du mois de mai, la direction générale des SIG est occupée de façon intérimaire par Alain Zbinden. Ce dernier avait succédé à Christian Brunier, qui était parti en retraite anticipée, après dix ans à la tête de l'entreprise, éclaboussé par une affaire de népotisme présumé.

Véronique Athané Ryser est une personne proche du terrain qui va miser sur l'expertise des collaborateurs des SIG pour accélérer la transition énergétique, tout en se préparant à un renouvellement important des compétences en raison des nombreux départs à la retraite à venir, écrivent mercredi les SIG dans un communiqué.

Electrification et renouvelable

La nouvelle directrice entend notamment réussir la décarbonation du canton en déployant rapidement les réseaux thermiques structurants, en accélérant l'électrification des SIG et en augmentant les moyens de production d'énergie d'origine renouvelable. "Il est important de focaliser nos efforts sur nos missions essentielles", relève-t-elle.

Véronique Athané Ryser a une formation d'ingénieure mécanique. Elle est diplômée de l'Institut national des sciences appliquées de Lyon et de l'EPFL. Avant d'entrer aux SIG, la Franco-Suisse, mère de deux enfants, a travaillé chez McKinsey à Zurich, à Baxter, à Neuchâtel et à MPS Micro Precision Systems à Bienne.

Audit externe commandé

L'affaire de népotisme présumé qui avait poussé Christian Brunier à démissionner et à prendre sa retraite anticipée n'est pas restée sans suite. L'entreprise a notamment commandé un audit externe sur les procédures de recrutement au SIG.

Au printemps dernier, plusieurs médias avaient révélé que les deux beaux-fils de Christian Brunier travaillaient pour les SIG, ainsi qu'un de ses neveux. Affecté par les attaques dont il faisait l'objet, Christian Brunier avait décidé de donner sa démission, après avoir passé 45 ans aux SIG.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Déclin record du nombre de papillons au Royaume-Uni

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Selon l'association Butterfly Conservation, "nous sommes passés d'une situation où la vision d'un papillon lors d'une journée ensoleillée était une chose normale, à une situation où cela devient un événement rare" (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/CHARLES KRUPA)

Le nombre de papillons a connu un déclin d'une ampleur inédite et "profondément inquiétant" pour l'état de la biodiversité au Royaume-Uni, selon le décompte annuel publié mercredi par une association britannique. Celle-ci appelle le gouvernement à agir.

Chaque été, des dizaines de milliers de volontaires participent au Royaume-Uni au "Big Butterfly Count", afin de recenser les papillons qu'ils voient durant leurs balades. Une initiative qui permet aux scientifiques d'évaluer l'état de santé des espèces naturelles du pays.

Cette année, le bilan est "désastreux" avec le plus faible nombre de papillons observés en 14 ans, explique à l'AFP le Dr Dan Hoare, un responsable de l'association Butterfly Conservation.

Selon les experts, les raisons de ce déclin sont multiples: un été particulièrement humide, mais aussi plus globalement l'artificialisation des terres, les pratiques agricoles, et en particulier le recours aux pesticides, ainsi que le réchauffement climatique.

"Evénement rare"

Un tiers des espèces de papillons ont atteint leur plus bas niveau jamais observé et les chiffres sont en baisse pour 81% des espèces comptabilisées, par rapport au recensement de l'été 2023. Un état des lieux "profondément inquiétant", souligne l'association.

"Nous sommes passés d'une situation où la vision d'un papillon lors d'une journée ensoleillée était une chose normale, à une situation où cela devient un événement rare", regrette Dan Hoare.

Pour son association, il est temps de déclarer l'état "d'urgence" pour les papillons, insectes de plus en plus menacés, alors qu'ils sont essentiels au maintien de la biodiversité. "Ils ont un rôle très important dans la chaîne alimentaire. Leurs chenilles sont une source de nourriture pour de nombreuses espèces (...) et ils sont d'importants pollinisateurs", détaille Dan Hoare.

Surface réduite de près de moitié

Entre 1976 et 2019, les papillons ont ainsi perdu 42% de leur aire de répartition (espace de présence géographique) au Royaume-Uni, selon un rapport de Butterfly Conservation publié l'an dernier. Un rapport officiel a conclu qu'au cours des dernières décennies, le Royaume-Uni avait perdu près de la moitié de sa biodiversité.

Face à cette situation, Butterfly Conservation appelle le nouveau gouvernement travailliste à agir pour protéger la biodiversité. L'association réclame notamment l'interdiction des insecticides néonicotinoïdes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Pour une utilisation "à l'amiable" de la Place fédérale

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L'utilisation de la Place fédérale devrait être gérée par une structure tripartite entre la Confédération, la Ville et le canton de Berne (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Le Parlement, le Conseil fédéral, la Ville de Berne et le canton de Berne devraient trouver un accord à l'amiable pour l'utilisation de la Place fédérale et de la "Bundesmeile". Le Conseil des Etats a tacitement adopté mercredi une motion du bureau du National.

Le Palais fédéral et son périmètre forment le centre politique du pays. Ils abritent le Parlement, le Conseil fédéral, la Chancellerie fédérale et les départements fédéraux. Ils sont facilement accessibles depuis les rues adjacentes ou la terrasse fédérale. Cette contiguïté n’est pas problématique en soi, mais elle peut présenter un risque lors de manifestations ou de rassemblements.

Les travaux du Parlement ou du Conseil fédéral peuvent être perturbés par des événements sportifs ou des manifestations, a rappelé Andrea Caroni (PLR/AR) au nom du bureau. A cela s’ajoutent des actes répétés de vandalisme et des déprédations.

Assouplissement

Le Conseil national a refusé à plusieurs reprises la levée de l’interdiction de manifester pendant les sessions. Mais la Ville de Berne a assoupli son règlement et autorisé les manifestations d’un maximum de 50 personnes durant ces semaines.

De l'avis du Parlement, la situation actuelle qui laisse à la Ville de Berne la compétence de décider pratiquement seule de l’utilisation du domaine public environnant le Palais fédéral n’est pas satisfaisante. Elle va à l’encontre de la collaboration pragmatique qui avait prévalu jusqu’alors en particulier avec le protocole d’entente, signé en 2016 entre l’Assemblée fédérale et la Ville de Berne.

La situation actuelle complique aussi la tâche de la Confédération et du Canton de Berne en matière de protection des personnes et des bâtiments relevant de la compétence fédérale.

Le Conseil fédéral est donc appelé à entamer des négociations avec la Ville et le Canton de Berne dans le but de créer une structure de collaboration tripartite Parlement / Conseil fédéral – Ville de Berne – Canton de Berne. Les besoins spécifiques du Parlement, du Conseil fédéral et de l'administration fédérale, entre autres en matière de sécurité, doivent être pris en compte.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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