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Salon du mariage : où sont les tarifs ?

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Le Salon du mariage de Genève a lieu le week-end prochain. C’est l’occasion de s’étonner de la pérennité de cette ancestrale institution. Le mariage… Et de se demander combien ça coûte aujourd’hui de se marier ?

10 000 francs. Mais c’est clairement un minimum. Je vais vous donner quelques détails, en précisant que je m’inspire largement d’un récent article paru dans les pages financières du Temps. A propos d’un autre Salon du mariage, qui se tient lui à Lausanne. Mais en janvier. Les salons du mariage semblent d’ailleurs en phase ascendante.  

Les 10 000 francs, ça couvre principalement la réception, avec repas, la robe, le photographe et les bijoux.

Pour 10 000 francs, on compte une quarantaine de convives. Et là, ce n’est pas un minimum, mais plutôt un optimum. Parce qu’un mariage, ça doit laisser de grands souvenirs. Et les deux éléments principaux d’un mariage réussi, c’est l’animation et le repas. Il faut donc assez de monde, mais pas trop.

Pour l’animation, vous pouvez bien entendu recourir à des stars et faire exploser le budget. Mais les mariés préfèrent en général leurs amis. C’est beaucoup plus marquant. Pour le repas, compter 50 à 150 francs par personne. Avec le vin. 150 francs, c’est dans un cinq étoiles. Genève en compte tout de même une quinzaine. Lausanne deux. Et personne ne sera déçu de ce qu’il mange. Avec traiteur, dans un endroit plus exotique ou bucolique, on s’en sort assez bien à 50 ou 60 francs.

Et la robe ? Parlez-nous de la robe quand même !

Ah oui la robe, j’oubliais. Le costard, on peut toujours l’emprunter ou le louer. La robe, non, clairement. Alors il faut compter 1800 francs à 2200.  

On peut l’acheter sur le web ?

Oui, bien entendu. Vous pouvez en trouver à moins de 100 dollars sur des sites chinois. Mais il y a ensuite des retouches à faire. De la finition, des regrets peut-être… Notez qu’il y a aussi des gens qui achètent des robes de mariées à 40 dollars sur le web pour faire des gags. Lors de soirées qui n’ont rien à voir avec un mariage. Mais c’est une autre histoire.

En fait, le mariage, c’est une dépense qui varie peu dans le temps, non ?

Non. La tendance est quand même de réduire les frais. Et ça porte surtout les extras. Le photographe par exemple. Mais ce n’est pas sans risque : si vous faites appel à un ami, ou même à l’ami d’un ami, il faudra veiller à ce qu’il ne commence pas à faire des photos vers 23 heures. Quand il a beaucoup bu et qu’il commence à s’ennuyer.

Et puis si vous voulez une photo de famille du niveau de celle de Meghan et Harry au Palais de Kensington, c’est vraiment une affaire de professionnel. La vraie photo de mariage est un art en soi, et ça coûte vite plusieurs milliers de francs. La voiture des mariés en revanche, ça peut être un Fiat 500 même pas décapotable. Et là, personne n’y trouvera à redire.

François SchallerEcographie

International

Séisme de magnitude 4,4 près de Naples: plus de peur que de mal

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La baie de Naples où une secousse de magnitude 4,4 a été enregistrée mardi matin (archives). (© KEYSTONE/EPA ANSA/CESARE ABBATE)

Un séisme de magnitude 4,4 mardi à la mi-journée la zone des Champs Phlégréens, près de Naples, a été ressenti dans le centre historique de cette métropole portuaire du sud de l'Italie, sans faire de blessés. La secousse a toutefois suscité l'inquiétude des habitants.

Le tremblement de terre a été enregistré à 12h07, à trois kilomètres de profondeur, selon l'Institut national de géophysique et de vulcanologie (INGV). Il a été ressenti notamment à Pozzuoli et dans le quartier du Vomero (centre historique), faisant descendre des habitants inquiets dans les rues.

Cette secousse a été précédée et suivie de secousses de moindre ampleur, notamment un tremblement de terre de magnitude 3,5 un quart d'heure après le séisme principal.

"Nous continuons à surveiller la situation minute par minute, mais il est fondamental d'éviter tout alarmisme: les données n'indiquent aucune évolution inquiétante", a rassuré un responsable de l'INGV, Mauro Di Vito, cité par l'agence AGI.

Appel au calme

Le maire de Pozzuoli Gigi Manzoni a de son côté "invité tout le monde au calme" face à ces "moments de grande appréhension" en présence de "secousses fortes qui ont inévitablement effrayé la population". "Un essaim de secousses important est en cours", a-t-il souligné sur Facebook.

Les pompiers procèdent à des contrôles à Pozzuoli sur la stabilité des édifices, ont-ils indiqué sur X. Pozzuoli est en première ligne car située à proximité immédiate de la zone volcanique des Champs Phlégréens.

Cette zone, où résident quelque 500'000 personnes, a déjà été touchée par plusieurs séismes ces dernières années. Le dernier épisode majeur en date, le 13 mars, était déjà de magnitude 4,4, de même qu'une autre secousse en mai 2024.

Le volcan, qui s'étend sur un territoire de 15 km sur 12, présente la dépression typique à fond plat laissée après une éruption. Il s'agit de la caldera ("chaudière" en espagnol) en activité la plus vaste d'Europe, située aux confins des communes de Naples et de Pozzuoli en bord de mer.

Vésuve à proximité

Dans cette région, les Champs Plégréens sont éclipsés par le tout proche Vésuve, qui domine la baie de Naples et dont l'éruption a rayé Pompéi de la carte en l'an 79.

Les Champs Phlégréens, dont une éruption il y a 40'000 ans avait affecté le climat de la planète, inquiètent riverains et scientifiques en raison d'une résurgence de son activité due aux gaz émis par le magma et qui font pression sur la surface en fissurant le sol.

Le scénario catastrophe, à savoir l'expulsion de lave, de cendres et de pierres, est cependant improbable dans un futur proche, selon les spécialistes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

L'économie suisse tirée par la demande intérieure en 2025

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En cas de récession mondiale, la Suisse ne parviendrait pas à échapper à cette tendance négative (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le traditionnel moteur économique suisse des exportations devrait connaître des ratés cette année, en raison de la faible demande émanant de ses partenaires commerciaux.

L'incertitude générale provoquée par la guerre commerciale lancée par Washington va peser sur l'ensemble des indicateurs conjoncturels: croissance, inflation et taux de chômage.

Les économistes d'UBS ont confirmé mardi leurs prévisions de produit intérieur brut (PIB) pour la Suisse. Cette année, il devrait progresser de 1,0% ajusté des événements sportifs, après une hausse de 0,9% l'exercice précédent. En 2026, la croissance helvétique devrait accélérer de 1,2%.

Les droits de douane annoncés, puis suspendus par le président américain Donald Trump - qui a conclu lundi une trêve de 90 jours avec la Chine sur ce dossier - "ont déjà provoqué des dommages à l'économie mondiale", ont estimé les experts de la banque aux trois clés dans une étude.

"L'étendue des dommages dépendra de la capacité et de la rapidité avec laquelle l'administration Trump sera capable de conclure des accords commerciaux", ont-ils ajouté. Plus la phase d'incertitude sera longue, plus le risque d'un fort ralentissement conjoncturel sera élevé.

Dans ce contexte, l'économie suisse sera portée par la demande intérieure, le commerce extérieur n'ayant pas été en mesure de contribuer à la croissance, selon UBS. Le manque d'impulsion dans la zone euro, mais aussi en Chine et aux Etats-Unis devrait freiner la demande extérieure.

Taux négatifs pas exclus

Si les échanges commerciaux ne devaient pas se normaliser ces prochains mois, une récession mondiale n'est pas à exclure, ont averti les spécialistes de la banque zurichoise. Et la Suisse ne parviendrait pas à échapper à cette tendance négative.

Seule lumière à l'horizon, le plan de relance en Allemagne et l'augmentation des budgets de défense en Europe pourraient soutenir la croissance l'année prochaine.

Cette morosité devrait peser sur le marché de l'emploi. Le taux de chômage est ainsi anticipé en hausse continue: à 2,4% en 2024, il devrait monter à 3,0% en 2025 et à 3,2% en 2026.

A plus longue échéance, les délocalisations pourraient peser sur le marché de l'emploi suisse, notamment dans le secteur pharmaceutique, a averti l'économiste Maxime Botteron. Les fondamentaux économiques du marché de l'emploi helvétique, marqué par la pénurie persistante de main d'oeuvre qualifiée, ne risquent cependant pas d'être chamboulés par les droits de douane, a-t-il estimé lors d'une conférence en ligne.

Après avoir atteint en moyenne 25% à 30%, leur niveau le plus élevé en 100 ans aux Etats-Unis, les droits de douane américains devraient se stabiliser autour de 10-15%, à l'exception de la Chine, a ajouté M. Botteron.

Après avoir atteint 1,1% en 2024, l'inflation devrait quant à elle chuter à 0,2% cette année, avant de remonter à 0,5% la suivante. Cette tendance devrait motiver la Banque nationale suisse (BNS) à abaisser en juin son taux directeur à 0%, contre 0,25% actuellement.

Une nouvelle escalade dans la guerre commerciale renforcerait à nouveau le franc et pousserait l'institut d'émission à abaisser son taux directeur en territoire négatif.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse Romande

Apparentements de listes et quorum: hémicycle vaudois divisé

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Dans le canton de Vaud, la question de savoir s'il faut exclure toutes les listes n'ayant pas recueilli 5% des suffrages pour une élection au Grand Conseil, ou uniquement les listes qui ne sont pas apparentées, donc les listes uniques, fait grand débat (archives). (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

L'idée de permettre aux petits partis politiques d'obtenir plus facilement un siège au Grand Conseil vaudois divise complètement les députés. La droite refuse le fait que le quorum de 5% pour décrocher un siège puisse être obtenu par des listes ou groupes de listes apparentées et non plus par une seule liste. La gauche et les Vert'libéraux y sont favorables. Il faudra un 2e débat pour trancher.

C'est un sujet qui agite les parlementaires vaudois depuis 2021, année d'un long débat sur la réforme de la loi sur l'exercice des droits politiques (LEDP). Un député d'alors, Jérôme Christen (Les Libres), avait proposé un amendement sur cette question du quorum et des apparentements, accepté en 1er débat puis refusé en 2e et 3e débat par une majorité du plénum au motif que la modification de la LEDP proposée était inconstitutionnelle.

L'ex-député a alors déposé une initiative parlementaire. Son texte visait à ancrer dans la Constitution le fait que le quorum de 5% pour décrocher un siège puisse être obtenu par des listes ou groupes de listes apparentées et non plus par une seule liste. L'idée est de permettre aux petits partis d'obtenir plus facilement un siège au Grand Conseil.

L'initiative a été acceptée en plénum en décembre 2023 après un nouveau long débat, et renvoyée au Conseil d'Etat qui devait rendre un préavis, avec ou sans contre-projet.

Des votes très serrés

Mardi matin, après une heure et demie de débat, les positions étaient irréconciliables dans l'hémicycle sur le projet de décret du Conseil d'Etat répondant à l'initiative (sans contre-projet). Le vote d'entrée en matière s'est joué à une voix près (gauche et Vert'lib versus PLR et UDC).

Puis les députés ont refusé par la voix du président du Grand Conseil Jean-François Thuillard (après égalité des voix) l'article invitant la population à voter sur ce sujet. Avant d'accepter de justesse (à deux voix près) les articles inscrivant les modifications proposées par l'initiative, ce qui reviendrait à modifier la Constitution et donc à... organiser un vote populaire. Le président d'une commission a d'ailleurs soulevé la dichotomie entre ces deux votes.

Un deuxième débat aura lieu, sans doute la semaine prochaine. Il devra notamment clarifier le problème de la non-concordance législative et constitutionnelle des votes du premier débat.

Positions figées

A droite, la crainte d'une multiplication des listes, et donc une moins bonne visibilité, clarté et transparence pour les électeurs, a refait surface. Des députés ont aussi mis en garde face au risque de se retrouver avec des majorités parlementaires peu claires. Ils ont dit vouloir conserver la stabilité du système actuel afin d'éviter toute "tambouille électorale avec les transferts de voix par listes apparentées".

A gauche, au contraire, on estime que la nouvelle règle respecte mieux l'électeur, car elle va moins écarter des voix exprimées en élections. "Il y aura moins de voix perdues, de suffrages qui disparaissent, en raison d'un quorum non atteint", a souligné Alexandre Démétriadès (PS).

D'autres ont plaidé pour le multipartisme: "plus de diversité des idées", "une démocratie plus ouverte et respectueuse des choix des électeurs", "plus de confiance", "moins de blocs majoritaires et idéologiques clivants" ou encore "éviter un système binaire", a-t-on pu entendre lors du débat.

CE: pas de recommandation de vote

De son côté, le gouvernement ne formule pas formellement de recommandation de vote sur cette initiative constitutionnelle, a indiqué sa présidente Christelle Luisier.

A noter que dans l'hypothèse où la présente initiative serait soumise au vote au plus tard le 28 septembre 2025, les modifications préconisées pourraient entrer en vigueur et être appliquées pour les élections des conseils communaux élus selon le système proportionnel lors des élections communales générales de 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Les transports publics séduisent de plus en plus les pendulaires

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Dans le canton de Vaud, les transports publics séduisent un nombre croissant de pendulaires (illustration). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Les pendulaires vaudois sont de plus en plus nombreux à recourir aux transports publics pour se rendre sur leur lieu de travail. A la fin 2023, ils étaient 35% à utiliser ce mode de transport, en hausse de 8,8% par rapport à 2019. La voiture était privilégiée par 51% d'entre eux, en baisse de 3,3% par rapport à la même période. Enfin, 10% des pendulaires se rendaient au travail à pied et 4% à vélo.

"La période post Covid-19 se caractérise par une hausse du recours au transport public et un engouement marqué pour le vélo électrique", fait remarquer mardi la dernière édition Numerus de Statistique Vaud.

A la fin 2023, 317'000 personnes actives rejoignaient leur lieu de travail en partant d'une commune vaudoise. Elles effectuaient en moyenne un trajet (aller) de 16,4 kilomètres. Quelque 14% d'entre elles parcouraient deux kilomètres ou moins, 36% entre deux et dix kilomètres, 20% entre dix et vingt kilomètres et 25% entre 20 et 50 kilomètres. Seuls 6% des pendulaires se déplaçaient sur plus de 50 kilomètres.

La marche est le mode de déplacement privilégié pour les trajets de moins de 2 kilomètres (58%), devant la voiture (15%) et les transports publics (14%). C'est également sur cette distance que le recours au vélo (traditionnel ou électrique) est le plus fréquent (12%), relève Statistique Vaud.

Le train pour les longs trajets

L'usage de la voiture est le plus élevé pour les trajets entre 10 et 20 kilomètres (68%). En revanche, lorsque le trajet dépasse 50 kilomètres, l'utilisation du train est privilégiée (63%). Quant aux transports publics routiers - bus, tram, métro -, ils recueillent leur part maximale de pendulaires (38%) lorsque le trajet est compris entre deux et cinq kilomètres.

Si les pendulaires à vélo sont près de deux fois plus nombreux en Suisse alémanique (9,6%) qu'en Suisse romande (5,4%), les déplacements pendulaires à vélo, essentiellement ceux à vélo électrique, ont connu un "véritable essor" en Suisse romande après la pandémie de Covid 19. Le canton de Vaud ne fait pas exception: alors que 3000 personnes utilisaient un vélo électrique pour se rendre au travail en 2020, ils étaient 4900 (+62%) à avoir adopté ce moyen de transport en 2023.

Par ailleurs, toujours à la fin 2023, 82'500 personnes de quinze ans et plus pendulaient vers leur lieu de formation au départ d'une commune vaudoise. Elles étaient 74% à le faire en transports publics, 14% à utiliser un véhicule privé motorisé et 12% à privilégier la marche ou le vélo.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Nissan: perte nette colossale en 2024/25

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Nissan, dont le français Renault détient 35%, a essuyé une perte nette de 671 milliards de yens (3,8 milliards de francs) (archives). (© KEYSTONE/EPA/FRANCK ROBICHON)

Le constructeur automobile japonais en difficulté Nissan a essuyé en 2024/25 une perte nette annuelle colossale, plombé par une douloureuse restructuration. Celle-ci le conduira d'ici 2027 à fermer 7 usines et à supprimer 20'000 emplois, soit 15% de ses effectifs.

"La réalité est claire: nous avons une structure de coûts très élevée. Pour compliquer encore les choses, le marché mondial est volatil et imprévisible, ce qui rend la planification et l'investissement de plus en plus difficiles", a déclaré mardi le patron Ivan Espinosa.

Nissan, dont le français Renault détient 35%, a annoncé mardi avoir enregistré une perte nette de 671 milliards de yens (3,8 milliards de francs) sur l'exercice décalé achevé fin mars, un peu en-deçà de la perte record essuyée en 1999/2000.

Une contre-performance s'expliquant notamment par les coûts liés au plan de redressement engagé: fortement endetté, confronté à sa perte de rentabilité et à l'essoufflement des ventes sur ses marchés-clé américain et chinois, Nissan avait annoncé en novembre vouloir réduire de 20% ses capacités de production.

Il avait dans le même temps annoncé viser 9.000 suppressions de postes dans le monde. Un chiffre finalement porté mardi à 20'000 au total d'ici son exercice budgétaire 2027 --ce que la presse japonais avait peu ou prou rapporté dès lundi.

"Nous ne ferions pas cela si ce n'était pas nécessaire pour survivre", a assuré M. Espinosa mardi devant la presse.

Par ailleurs, Nissan "consolidera le nombre de ses usines de production de véhicules de 17 à 10 d'ici l'exercice 2027(...) et accélérera les réductions des dépenses d'investissement", a-t-il ajouté, sans donner plus de détails.

L'entreprise a ainsi récemment abandonné son projet, tout juste approuvé, d'usine de batteries au lithium d'un milliard de dollars dans le sud du Japon.

"Incertitude"

Nissan, dont l'action a perdu 40% sur l'année écoulée, reste sous la pression d'un énorme endettement: les agences de notation ont d'ailleurs abaissé la note de sa dette et l'ont placée en catégorie spéculative, Moody's pointant sa "faible rentabilité" et "sa gamme de modèles vieillissants" alimentant le déclin des ventes.

Les perspectives restent moroses: à l'effritement de la demande s'ajoute la guerre commerciale engagée par Washington.

Le constructeur a annoncé mardi pour 2024/25 un chiffre d'affaires stable (-0,4%) de 12'633 milliards de yens, et attend des revenus du même ordre pour l'exercice 2025-2026 entamé début avril.

En revanche, Nissan n'a -chose rare- dévoilé aucune prévision de bénéfices pour ce nouvel exercice annuel.

"L'incertitude liée aux politiques douanières américaines nous empêche d'estimer rationnellement nos prévisions annuelles", explique M. Espinosa.

Depuis avril, Washington surtaxe à 25% les voitures importées aux Etats-Unis. Or, Nissan y a réalisé l'an dernier 30% de ses ventes mondiales: 924.000 véhicules, dont 45% étaient importés du Japon et du Mexique.

Parmi les constructeurs japonais, Nissan sera probablement le plus durement touché, explique à l'AFP Tatsuo Yoshida, analyste chez Bloomberg Intelligence.

Dans l'immédiat, Nissan assure disposer de stocks "importants" chez ses concessionnaires américains, mais ensuite il sera confronté à un dilemme: répercuter les surtaxes sur les prix de vente pourrait dissuader sa clientèle, prévient M. Yoshida.

"Urgence accrue"

Le groupe apparaît fragilisé: il avait entamé fin 2024 avec Honda des négociations en vue d'un mariage pouvant donner naissance au troisième constructeur mondial, dans l'espoir de rattraper son retard dans l'électrique, mais les discussions se sont effondrées mi-février.

Cette débâcle a précipité le départ du directeur général Makoto Uchida, remplacé par M. Espinosa, mexicain, qui entend muscler le "plan de redressement".

"Nissan doit donner la priorité à son amélioration continue avec une urgence accrue", a réaffirmé mardi le patron du groupe automobile.

Soucieux de gagner en efficacité, Nissan entend notamment "réduire la complexité des pièces (détachées) de 70%" et accélérer ses efforts censés "réduire significativement le délai de développement d'un nouveau modèle à 37 mois".

Enfin, l'entreprise continue de parier sur le vaste marché chinois, où il affronte la concurrence acérée des marques locales: Nissan a vu ses ventes s'y effondrer de 27% sur les trois premiers mois de 2025.

Le constructeur s'est pour autant engagé mi-avril à investir l'équivalent de 1,4 milliard de dollars d'ici fin 2026 en Chine, y voyant un marché irremplaçable par son ampleur et le terrain idéal pour tester le développement de véhicules électriques et hybrides.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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