Lundi, c’est la rentrée scolaire après 8 semaines de confinement à Genève à cause du coronavirus. Et pour de nombreux parents c’est l’angoisse ! Mais le retour à l'école est essentiel, tant sur le plan des apprentissages que sur celui de la socialisation.
Beaucoup d’incertitudes médicales entourent cette rentrée scolaire. Ce qui n’est pas pour rassurer les parents et certains annoncent déjà qu’ils ne s’y plieront pas. Pourtant, les autorités politiques suisses se sont basées sur les dernières études scientifiques, suédoises, australiennes et hollandaises. Elles montrent que moins de 1% des enfants de 0 à 15 ans sont malades et qu’ils se transmettent moins le virus. Et cela dans toute l’Europe. Que le pays soit confiné ou non, comme en Suède.
Apprentissages et socialisation
La Société suisse de pédiatrie s’est également prononcée en faveur d’un retour en classe. Santosh Itty, pédiatre, pédopsychiatre et thérapeute de famille à la consultation de couples et familles des HUG dit comprendre le stress des parents mais il est important que l’enfant puisse retrouver son école. Aussi bien sur le plan des apprentissages que sur celui de la socialisation. Docteur Santosh Itty.
Dr Santosh Itty
pédiatre - pédopsychiatre et thérapeute de famille
Dr Santosh Ittypédiatre - pédopsychiatre et thérapeute de famille
Dr Santosh Ittypédiatre - pédopsychiatre et thérapeute de famille
pédiatre, pédopsychiatre et thérapeute de famille-Consultation couple et famille - HUG
Anxiété et dépression: les conséquences du confinement
Plus le confinement est long, plus l’on va développer de l’Anxiété et de la dépression.De 30 à 40% de personnes développent des troubles anxio-dépressifs, selon une étude datant de février publiée dans Le Lancet. Et si les enfants ne retournent pas à l'école avant l'été, cela fera cinq mois sans classe. Depuis huit semaines, ils sont sur leur garde et on parle de «stress chronique». Un phénomène observé à Paris et dans une moindre mesure à Genève, en tout cas pour l’instant. Docteur Santosh Itty.
Dr Santosh Itty
pédiatre - pédopsychiatre et thérapeute de famille
Dr Santosh Ittypédiatre - pédopsychiatre et thérapeute de famille
Dr Santosh Ittypédiatre - pédopsychiatre et thérapeute de famille
Le pédopsychiatre recommande aux parents de se montrer confiants et de faire confiance à l’enfant. L'école en demi-classe et les mesures de protection sont là pour encadrer la rentrée. Il faut expliquer la situation aux enfants avec des mots simples, selon le pédopsychiatre. Si les parents font confiance aux enseignants pour protéger les élèves, leurs enfants suivront.
On rappelle qu’à Genève l’école reprend en demi-classe pour éviter les contacts trop rapprochés entre les élèves.
retrouvez l'intégralité de l'interview du Docteur Santosh Itty. (suit)
L'homme moderne est informé de tout, mais il est de plus en plus désorienté. Dans ce contexte, un petit pays doit miser sur l'ordre juridique international, a souligné jeudi Alain Berset en ouvrant le Swiss Economic Forum à Interlaken (BE).
Le monde s'est énormément accéléré depuis les années 1990, a relevé le président de la Confédération. A cette époque, la situation actuelle - avec la guerre en Ukraine, la montée en puissance d'Etats autoritaires et l'érosion de l'ordre d'après-guerre - aurait été considéré comme une dystopie, a-t-il ajouté.
C'est un énorme défi, en particulier pour la Suisse, qui a été "gâtée" par sa stabilité. Au niveau mondial, la situation est claire: l'ordre juridique international doit prévaloir.
Sur le plan intérieur, l'insécurité doit être l'occasion de se concentrer sur l'essentiel. Depuis la crise financière de 2008, l'économie et la société se sont éloignées. Les mondes politique et économique doivent à nouveau prendre conscience de leurs rôles respectifs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
La perception de l'aide sociale ne doit plus être un motif d'expulsion pour les étrangers. Une alliance a déposé jeudi la pétition "la pauvreté n'est pas un crime", qui demande au Conseil des Etats d'accepter l'initiative éponyme.
La pétition, munie de 16'914 signatures, a été remise jeudi aux Chambres fédérales, a indiqué l'alliance "la pauvreté n'est pas un crime" dans un communiqué. Elle est composée du parti socialiste, d'Unia et de plus de 80 organisations.
L'initiative parlementaire "la pauvreté n'est pas un crime", déposée par la conseillère nationale socialiste Samira Marti (BL), demande qu'après dix ans de séjour en Suisse, la perception de l'aide sociale ne puisse pas être un motif d'expulsion pour les étrangers de Suisse.
Alors que le Conseil national a accepté l'initiative, le Conseil des Etats doit en débattre lundi prochain. Sa commission des institutions politiques avait refusé l'initiative par 7 voix contre 6.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Le Bioparc Genève a accueilli le 5 mai dernier la naissance d'un suricate. Après avoir passé les trois premières semaines de sa vie à l'abri dans le terrier, ce petit mammifère originaire d'Afrique passe désormais de plus en plus de temps à l'extérieur.
Le Bioparc Genève se réjouit de cette première naissance dans le canton. Le papa du petit suricate avait été recueilli par le Bioparc en mai 2022. Ce mâle adulte appelé Billy était auparavant détenu illégalement dans un appartement au Tessin. Le propriétaire avait traité l'animal comme un chat.
Billy s'est bien acclimaté à sa nouvelle vie au Bioparc Genève, notamment grâce à la présence de deux congénères, une femelle et un mâle, arrivés en même temps que lui, a précisé jeudi le Bioparc. Une année plus tard, la femelle a donné naissance à un petit suricate. La durée de gestation est d'environ 70 jours.
La femelle et Billy forment un couple dominant, mais le deuxième mâle participe aussi à l'élevage et à la survie du petit, précisent les spécialistes du Bioparc. L'équipe pense que le bébé suricate serait une femelle, mais il n'y a aucune certitude à ce stade.
Le Bioparc Genève a pour mission d'oeuvrer pour la biodiversité, à travers la conservation d'animaux, la biodiversité, la recherche, la sensibilisation à l'environnement et la zoothérapie. Le centre accueille plus de 250 animaux d'environ 85 espèces différentes. Situé à Bellevue, le Bioparc qui est actuellement à l'étroit, va déménager sur le site de Belle-Idée à Thônex.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Une équipe européenne incluant des astronomes des Universités de Genève et Berne a réussi à confirmer l'existence de quatre nouvelles exoplanètes à l'aide du téléscope spatial CHEOPS. Ces quatre mini-Neptunes sont plus petites et plus froides, et donc plus difficiles à détecter, que les Jupiters chauds, un type d'exoplanètes abondamment identifié jusqu'à présent.
Les chercheurs des deux universités ont exploité la synergie unique de CHEOPS avec le satellite TESS de la NASA afin de détecter une série d'exoplanètes jusque-là insaisissables, annonce l'UNIGE jeudi dans un communiqué. Ces planètes, nommées respectivement TOI 5678 b et HIP 9618 c, ont une taille proche de celle de Neptune avec des rayons de 4,9 et 3,4 fois celui de la Terre.
Plus petites et avec des périodes orbitales plus longues que les Jupiters chauds, les quatre planètes nouvellement détectées sont un nouveau pas vers l'observation par transits de planètes similaires à la Terre. Plusieurs hypothèses sont possibles quant à leur composition: elles peuvent soit être des planètes rocheuses avec beaucoup de gaz, soit des planètes riches en eau avec une atmosphère surchargée de vapeur, selon les scientifiques.
Autour d'étoiles brillantes
Orbitant autour d'étoiles brillantes, ces exoplanètes sont des cibles de choix pour un autre télescope spatial, le James Webb (JWST). Ce dernier pourrait permettre de résoudre l'énigme de leur composition interne.
Les articles scientifiques ont été publiés respectivement dans les journaux Astronomy & Astrophysics et Monthly Notices of the Royal Astronomical Society. L'UNIGE précise que des chercheurs anglais et slovaques ont utilisé la même technique afin d'identifier deux autres planètes similaires dans d'autres systèmes planétaires.
CHEOPS est une mission conjointe de la Suisse et de l'Agence Spatiale Européenne (ESA), sous la direction de l'UNIBE en collaboration avec l'UNIGE. Depuis son lancement en décembre 2019, ses mesures extrêmement précises ont contribué à de nombreuses découvertes clés dans le domaine des exoplanètes, rappelle l'UNIGE dans son communiqué.
La réforme des douanes peut aller de l'avant. Par 100 voix contre 78, le National a accepté jeudi de poursuivre les travaux. Mais de vives critiques ont fusé pour dénoncer un projet mammouth inabouti.
Le PS, le PLR, l'UDC et le Conseil fédéral ont plaidé pour poursuivre les travaux plutôt que de renvoyer le projet, comme le recommandait la commission préparatoire. La réorganisation est un vaste projet qui comprend notamment la numérisation des douanes (projet DaziT), le profil professionnel des douaniers et leur formation, ainsi que le traitement des données personnelles sensibles et la migration.
Il a été décrié à plusieurs reprises, tant par des commissions parlementaires que par une partie du personnel des douanes. "C'est un projet complexe qui touche beaucoup de cercles et qui a donné lieu à moult rapports et co-rapports et à une cascade de propositions d'amendements. Un examen sérieux par le Parlement n'est pas possible en l'état", a indiqué Sophie Gigon-Michaud (Vert-e-s/VD) pour la commission.
Le projet touche à 57 lois différentes, a précisé le rapporteur de langue allemande Markus Ritter (Centre/SG). Il pose de multiples problèmes juridiques et des questions de fond qui doivent être approfondis. Mais pour la majorité, le projet, bien que touffu, ne doit pas prendre davantage de retard.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats