Rejoignez-nous

Actualité

Professeure licenciée par le Conseil des EPF

Publié

,

le

Le Conseil des EPF licencie une professeur de l'ETH Zurich (photo symbolique). (©KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le Conseil des EPF accepte la demande de licenciement d'une professeure que lui a soumise l'ETH Zurich. Il considère que les allégations de mobbing formulées à l'encontre de cette professeure sont "justifiées".

Le Conseil des EPF ainsi que les institutions du Domaine des EPF "prônent une culture de respect mutuel", a -t-il indiqué lundi. Des mesures supplémentaires sont prévues dans ce domaine. C'est la première fois en 164 ans d'existence que l'ETH Zurich licencie un professeur ou une professeure.

La professeure a été entendue par le Conseil des EPF. Il a analysé "en détail les prises de position" qu'elle lui a adressées, ainsi que "l'ensemble des déclarations et enquêtes antérieures, et examiné les différents arguments invoqués".

Discussion approfondie

"Après une discussion approfondie", le Conseil des EPF a décidé lors de sa séance des 10 et 11 juillet d'accéder à la demande de licenciement formulée le 12 mars par l'ETH Zurich. La professeure concernée a été informée des raisons détaillées de cette décision.

Dans son communiqué, le Conseil des EPF rappelle qu'il est tenu de garantir protection et assistance aux collaborateurs du Domaine des EPF. "Le respect mutuel est le fondement d'une collaboration fructueuse et réussie".

En cas de conflit, les collaborateurs peuvent s'adresser à différents points de contact. Il est dans l'intérêt de toutes les personnes impliquées de trouver une solution à l'amiable le plus rapidement possible. Le Conseil des EPF "déplore" que cela "n'a pas été possible" dans le cas de cette professeure.

Protéger les jeunes chercheurs

"Face à des décisions aussi délicates relevant du droit du personnel, il est primordial de protéger les jeunes chercheurs qui sont fortement dépendants de leurs professeurs", a déclaré Beth Krasna, présidente du Conseil des EFP, citée dans le communiqué. Il faut aussi préserver les intérêts des professeurs face à d'éventuelles accusations infondées de la part des étudiants et des doctorants, ajoute-t-elle.

Dans le cas présent, le Conseil des EPF considère que les accusations portées contre la professeure d'astronomie "sont justifiées". Elles sont "incompatibles avec les attentes en matière d'encadrement des doctorants ainsi qu'avec la culture qui prévaut dans le Domaine des EPF".

Le Conseil des EPF "encourage les institutions du Domaine des EPF à mettre en oeuvre des mesures d'encouragement de la diversité, des compétences de conduite et d'une culture du respect mutuel". Il rappelle que l'ETH Zurich vient d'adopter un concept dédié au développement d'une culture du leadership.

Monitoring de l'encadrement

Un monitoring interne de l'encadrement permet de déceler tout comportement problématique à un stade précoce. En matière de diversité, l'augmentation de la part des femmes au sein du corps professoral "revêt une grande importance".

En cas de conflit de travail, "il est important d'identifier le problème suffisamment tôt", souligne le Conseil des EPF. L'ETH Zurich a annoncé récemment une réorganisation du bureau de l'ombudsman. Le Conseil des EPF soutient les démarches et les mesures prises par la direction de l'ETH Zurich.

Enquête administrative

L'ETH Zurich reproche à cette professeure d'astronomie du département de physique d'avoir tyrannisé ses doctorants. La demande de licenciement a été déposée après une enquête administrative qui a conclu à un "comportement grave et déloyal sur une longue période". L'auteur du rapport a recommandé qu'il soit mis fin aux relations de travail avec cette professeure.

La NZZ am Sonntag, qui avait rendu l'affaire publique, avait parlé de mobbing. En mars 2017, les doctorants concernés avaient été attribués à d'autres responsables de thèse. L'Institut d'astronomie que dirigeait la professeure avait été dissous.

Source: ATS

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Suisse

Le Swiss Loto fait un nouveau millionnaire samedi

Publié

le

Swiss Loto a fait un nouvel heureux, qui a empoché un million de francs samedi. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Suisse compte un nouveau millionnaire samedi. Il empoche 1 million de francs après avoir deviné les six bons numéros du Swiss Loto. Il fallait cocher les numéros 7, 8, 15, 33, 37 et 41. Le numéro chance était le 1, le rePLAY le 6 et le Joker le 632762.

Lors du prochain tirage mercredi prochain, 24,9 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/swissloto/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Les vins de Lausanne ont trouvé preneur

Publié

le

Un vigneron travaille sur un des domaines de Lausanne en Lavaux "Le Clos des Abbayes". (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Lausanne a vendu son vin aux enchères samedi : la 221e mise aux enchères des vins de la capitale vaudoise s’est tenue à l’Hôtel de Ville. L’intégralité des lots proposés, soit 12’132 bouteilles, a été misée pour une recette totale de 202’561 francs, peut-on lire dans un communiqué samedi.

Lausanne compte cinq domaines viticoles, qui s'étalent sur quelque 33 hectares (ha) en Lavaux et sur la Côte : le domaine du Burignon, perché sur les hauteurs de Saint-Saphorin. Dans le Dézaley, entre Cully et Rivaz, le Clos des Abbayes de 4,7 ha, et le Clos des Moines et 4 ha, perché en haut de pentes à plus de 30% de déclivité.

Sur la Côte, on trouve L'Abbaye du Mont à cheval entre Mont-sur-Rolle et Perroy, le plus grand domaine viticole lausannois avec ses 13,5 ha. Et enfin le Château Rochefort, avec 4,3 ha à Allaman.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

"Un million d'étoiles" contre la pauvreté samedi en Suisse

Publié

le

Les événements commencent à la tombée de la nuit et sont ouverts à tous. L'action se déroule aussi bien dans les grandes villes que dans les petites localités et propose aussi un programme pour les familles et pour la réflexion. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Avec son action "Un million d'étoiles", Caritas a donné samedi un "signe lumineux de solidarité" aux plus d'1 million de personnes en Suisse qui n'ont pas assez pour vivre. Des océans de lumière avec jusqu'à 2000 bougies étaient allumés dans une centaine de lieux.

Les événements, ouverts à tous, ont commencé à la tombée de la nuit. L'action s'est déroulée aussi bien dans les grandes villes que dans les petites localités et proposait aussi un programme pour les familles et pour la réflexion. La pauvreté est souvent invisible, constate l'ONG, c'est pourquoi Caritas invitait chacun à passer et à allumer sa bougie personnelle en signe de soutien.

Selon l'Office fédéral de la statistique (OFS), 745'000 personnes sont touchées par la pauvreté en Suisse. Presque autant vivent avec le minimum vital, ce qui signifie qu'au total, environ 1'240'000 personnes n'ont pas assez d'argent pour vivre, soit une personne sur sept.

Leur revenu est nettement inférieur à celui de l'ensemble de la population. Les familles avec trois enfants ou plus sont plus nombreuses que la moyenne à être touchées par la pauvreté.

De plus en plus de pauvres

Et le phénomène s'aggrave. Depuis 2014 en effet, la pauvreté ne cesse d'augmenter en Suisse. La hausse des primes d'assurance maladie pour la nouvelle année va encore péjorer la situation des personnes dont les conditions financières sont déjà précaires.

Celles-ci souffrent aussi plus que la moyenne de la hausse du coût de la vie. Car les prix des denrées alimentaires ont augmenté également plus fortement que le renchérissement général, relève Caritas.

"La pauvreté a souvent pour conséquence l'isolement social. La période de Noël est particulièrement difficile lorsque l'argent manque pour tout", explique Christine Gerstner, coordinatrice de l'événement pour les Caritas régionales, citée dans le communiqué.

"Avec cette action menée dans toute la Suisse, nous souhaitons offrir aux gens l'occasion de s'arrêter un moment et de montrer leur soutien aux personnes concernées", dit-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Sport

Protège-cou pour les équipes nationales

Publié

le

Les deux Finlandais de Langnau Harri Pesonen et Juuso Riikola portent le protège-cou. Les équipes nationales suisses en feront de même à l'avenir (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les prochains rendez-vous des équipes nationales verront Suissesses et Suisses porter le protège-cou. Une mesure immédiate qui va dans le sens de la fédération internationale (IIHF).

Obligatoire pour les équipes nationales juniors, le protège-cou le sera également pour les équipes nationales féminine et masculine à partir de la semaine prochaine. "La santé des joueuses et des joueurs est notre priorité absolue, explique le directeur des équipes nationales Lars Weibel dans un communiqué. Etant donné que plusieurs nations ainsi que la Fédération internationale IIHF introduiront l’obligation du port du protège-cou prochainement, nous souhaitons aussi montrer l’exemple en introduisant cette obligation dès les prochains matchs des équipes nationales."

Les dames porteront un protège-cou lors du tournoi des cinq nations à Falun en Suède et les hommes en feront de même lors des prochains matches internationaux à Zurich.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Politique

Alain Berset : en 2023, "pas de sujet important sans fuite"

Publié

le

Les indiscrétions sont monnaie courante, mais n'influencent pas les discussions au Conseil fédéral, selon Alain Berset (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le président de la Confédération Alain Berset a critiqué samedi les indiscrétions qui ont émaillé la politique fédérale cette année. Il a regretté qu'il n'y ait pas eu en 2023 de sujet important discuté au Conseil fédéral sans "fuite".

Ce problème n'a malheureusement jamais été approfondi, a ajouté le Fribourgeois sur les ondes de la radio alémanique SRF. Les fuites n'influencent pas beaucoup les discussions au sein du Conseil fédéral, mais elles indignent toujours.

Le conseiller fédéral socialiste n'a reconnu qu'à la fin novembre avoir eu connaissance des contacts entre son chef de la communication et le directeur du groupe Ringier pendant la pandémie de coronavirus. Il a toutefois assuré que rien de confidentiel n'a été échangé. Il a également critiqué le rapport des commissions de gestion (CdG) du Parlement sur les "coronaleaks".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture