Rejoignez-nous

Actualité

Pratiques illégales dans des instituts de beauté lausannois

Publié

,

le

Les injections de Botox ou d'acide hyaluronique présentent des risques pour la santé si elles ne sont pas effectuées par des professionnels habilités, prévient le Canton. (© KEYSTONE/DPA-Zentralbild/Z1004/_PEER GRIMM)

Le Ministère public vaudois a ouvert une procédure pénale contre l'exploitante d'un centre d'esthétique de la région lausannoise qui pratiquait des interventions illégalement avec des produits non conformes achetés sur Internet. Il ne s'agit pas d'un cas isolé. Les autorités appellent à la prudence.

Le 25 janvier, une perquisition a été effectuée pour les besoins d'une procédure pénale dans un centre d'esthétique de la région lausannoise, a communiqué lundi la police cantonale vaudoise. L'exploitante, une Suissesse âgée de 36 ans, était soupçonnée d'utiliser des produits et dispositifs médicaux sans posséder les qualifications professionnelles requises.

Cette opération a été exécutée par quatre inspecteurs de la police de sûreté vaudoise placés sous la direction du procureur en charge de l'enquête, qui est intervenu personnellement sur les lieux en compagnie de la pharmacienne cantonale adjointe. Elle a permis la saisie d'un grand nombre de produits, dispositifs médicaux et appareils laser, achetés pour la plupart sur des sites de vente en ligne, "qui ne répondaient manifestement pas aux exigences légales".

L'exploitante de l'institut de beauté ne remplissait de toute manière pas les conditions lui permettant de pratiquer des soins esthétiques au moyen des produits, dispositifs et appareils saisis, ajoute la police. Elle a été remise en liberté au terme de son audition. Le matériel séquestré a été transmis à l'Office du médecin cantonal pour de plus amples contrôles. Les investigations se poursuivent sous la responsabilité du procureur chargé de l’enquête.

Injections dangereuses

Selon le Département de la santé publique et de l'action sociale (DSAS), qui a communiqué séparément dans la foulée, le cabinet concerné avait fait l'objet de signalements concernant des injections de Botox et d'acide hyaluronique. Ces deux produits sont employés pour raffermir la peau, au niveau du visage principalement. Or ils peuvent être dangereux pour la santé et doivent être administrés par des professionnels habilités, souligne le Canton.

"Selon la loi, l'acide hyaluronique injectable est un dispositif médical et la toxine botulique (Botox) un médicament soumis à autorisation", explique le DSAS. "Son utilisation est donc réservée aux médecins titulaires d'une autorisation de pratiquer, voire à des infirmiers diplômés disposant d'une formation spécifique et opérant sous le contrôle direct d'un médecin. Les cabinets esthétiques ne disposent en aucun cas des autorisations légales."

Des injections mal réalisées d'acide hyaluronique peuvent boucher les petits vaisseaux qui nourrissent la peau et provoquer de graves nécroses, et dans certains cas mener à une hospitalisation, détaille le DSAS. Les mesures d'hygiène nécessaires à ce type d'administration sont également importantes et le risque infectieux n'est pas négligeable si les mesures ne sont pas respectées.

La qualité des produits est également un problème. L'administration "bon marché" d'acide hyaluronique est le plus souvent réalisée avec des produits contrefaits commandés à moindre coût en Asie, selon le DSAS. Les produits injectables à base d'acide hyaluronique destinés aux traitements antirides ne peuvent être mis sur le marché et utilisés en Suisse que s'ils ont été soumis à une procédure d'évaluation de la conformité et qu'ils disposent d'un certificat CE.

Le DSAS ne spécifie pas les risques associés au Botox. Mais il indique que cette substance doit être injectée uniquement par des médecins spécialistes possédant les qualifications appropriées.

Autres signalements

Dans son communiqué, le département écrit que "plusieurs" centres d'esthétique faisant la "promotion" de ces produits ont fait l'objet de signalements récemment. "Deux autres enquêtes ont été ouvertes l'année dernière pour le même genre de pratiques", a précisé à Keystone-ATS Jean-Christophe Sauterel, responsable communication à la police cantonale.

La multiplication de ces affaires et les inquiétudes du milieu médical ont poussé à communiquer et à lancer un appel à la vigilance, ajoute Jean-Christophe Sauterel. L'Office du médecin cantonal invite ainsi celles ou ceux qui souhaitent se faire injecter du Botox ou de l'acide hyaluronique à vérifier que les personnes qui proposent ces interventions sont autorisées à le faire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse Romande

Un président du Tribunal correctionnel de Lausanne est récusé

Publié

le

Le président du Tribunal correctionnel de Lausanne doit se récuser dans un procès pour gestion déloyale. (archives) (© KEYSTONE/CHRISTIAN MERZ)

Un des présidents du Tribunal correctionnel de Lausanne doit se récuser. Saisi par un avocat prévenu d'abus de confiance et gestion déloyale, le Tribunal fédéral estime que les irrégularités constatées lors du procès de première instance peuvent faire douter de l'impartialité de ce magistrat.

Membre d'un conseil de fondation, le recourant a été condamné en avril 2023 à une peine de 4 ans ferme pour gestion déloyale aggravée. Un an auparavant, il avait déjà demandé la récusation du président du Tribunal correctionnel de l'arrondissement de Lausanne.

Si la requête en récusation a été rejetée, le Tribunal cantonal a constaté que "la motivation du jugement était manifestement insuffisante et ne permettait pas de vérifier la manière dont les preuves avaient été appréciées". La cause devait donc être rejugée mais il n'était pas nécessaire de saisir un autre tribunal de première instance, comme le réclamait le prévenu.

"Violations crasses"

Après un premier passage devant le Tribunal fédéral, la justice cantonale a une nouvelle fois refusé la récusation du président du Tribunal correctionnel de Lausanne. C'est contre cette décision que l'avocat a recouru cette fois-ci à Mon Repos.

Dans un arrêt publié mardi, la 2e Cour de droit pénal donne une nouvelle fois raison au prévenu. Le jugement de première instance a été entaché de "violations crasses" des exigences de motivation et des droits fondamentaux des parties, constate-t-elle.

Le tribunal de première instance, où le magistrat mis en cause jouait un rôle prépondérant aux côtés de deux juges laïcs, a admis les faits relatés dans l'acte d'accusation sans véritable appréciation des preuves. Ainsi, le défenseur du prévenu a été interrompu dans sa plaidoirie lorsqu'il a voulu apporter de nouveaux éléments au dossier.

Vu les irrégularités commises devant le Tribunal correctionnel de Lausanne, la justice vaudoise ne pouvait considérer qu'il n'existait aucun motif de récusation, conclut la cour fédérale. Ce d'autant plus que le recourant a été lourdement condamné. (arrêt 7B_723/2025 du 20 novembre 2025)

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Nouveau crédit pour les commerces de la rue de Carouge

Publié

le

Le Conseil municipal de la Ville de Genève a accordé un nouveau crédit de 3,3 millions de francs pour indemniser les commerces de la rue de Carouge (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Conseil municipal de la Ville de Genève a accordé lundi soir un crédit complémentaire de 3,3 millions de francs aux commerces de la rue de Carouge. Ce dispositif d'indemnisation, créé pour atténuer les préjudices causés par les travaux, est en phase d'essai.

"L'intensité et la durée des travaux ont généré des impacts d'une ampleur particulière", a relevé mardi le Conseil administratif de la Ville de Genève dans un communiqué. Depuis mars, les travaux de modernisation des infrastructures ont réduit l'accès aux commerces et provoqués des nuisances sonores et de la poussière. Sans oublier la suppression du tram, qui a repris samedi.

Pour atténuer les préjudices, le Conseil municipal avait voté la proposition du Conseil administratif le 30 septembre d'apporter une aide aux commerces impactés par les travaux. La municipalité prenait en charge 40% du loyer pour la période du 28 juin au 5 décembre, soit la durée de l'interruption du tram.

Le crédit supplémentaire voté lundi couvre la période du 1er décembre au 30 juin. Il est couvert à hauteur de 2 millions nets par la Ville de Genève, tandis qu'un million provient des Transports publics genevois et 300'000 francs des Services industriels de Genève, également maîtres d'ouvrage.

Pour être éligibles, les commerces doivent se trouver dans un certain périmètre des travaux. Ils devront fournir des preuves d'un bail pendant la période et d'une inscription au registre du commerce. La perte du chiffre d'affaires doit aussi être avérée et corrélée aux travaux, précise le Conseil administratif.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Mobilité

Les vélos cargos et "longtails" devraient avoir des plaques

Publié

le

Le texte du Genevois demande que tous les vélos cargos soient munis d'une plaque d'immatriculation (image d'illustration) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Tous les vélos cargos et "longtails" devraient être munis d'une plaque d'immatriculation, qu'ils soient électriques ou pas. Le Conseil des Etats a adopté mardi par 22 voix contre 15 une motion de Mauro Poggia (MCG/GE) en ce sens.

S'il salue le développement du transport à bicyclette, le Genevois estime qu'il doit aller de pair avec une responsabilisation accrue des usagers, d'autant plus que de jeunes enfants sont souvent transportés dans ce type de véhicule. Leur longueur et leur poids les rendent aussi moins maniables qu'un cycle ordinaire.

Dans son texte, M. Poggia rappelle par exemple qu'un cycliste de 16 ans au moins peut transporter deux enfants sur un vélo "longtail" ou dans une remorque attelée et cela sans plaque d’immatriculation s’il ne s’agit pas d’un vélo électrique rapide pouvant atteindre 45 km/h. Sans immatriculation, il est également impossible d'identifier le détenteur d'un vélo cargo mal parqué ou auteur d'une infraction.

Le Conseil fédéral s'opposait au projet. Des prescriptions révisées concernant la mobilité douce sont entrées en vigueur le 1er juillet, a rappelé le ministre des transports Albert Rösti. Elles prévoient l'obligation d'immatriculer les vélos cargos électriques, dont le poids total est supérieur à 250 kg mais ne dépasse pas 450 kg et qui sont équipés d’un système de propulsion électrique actif jusqu’à 25 km/h.

Définir les vélos cargos selon un critère autre que le poids entraînerait des problèmes de délimitation. Il faudrait en effet élaborer des prescriptions complexes pour définir le vélo "longtail" et le vélo cargo. Toute cette procédure impliquerait une charge administrative pour les consommateurs, les cantons et le secteur professionnel concerné.

Le National doit encore se prononcer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse Romande

Budget de l'Etat de Vaud: pas touche aux communes

Publié

le

Le Grand Conseil vaudois poursuit mardi ses débats sur le budget 2026 (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Grand Conseil vaudois refuse de toucher aux revenus des communes. Lors des débats sur le budget 2026, il a rejeté une nouvelle répartition de l'impôt sur les gains immobiliers entre le canton et les communes.

Imaginée par le Conseil d'Etat pour les années 2026 et 2027, cette mesure provisoire aurait fait perdre environ 39 millions de francs chaque année aux communes. Elle a été largement critiquée ces dernières semaines et, sans surprise, balayée par le Grand Conseil.

Lors de discussions entamées la semaine dernière et poursuivies mardi, des députés de tous bords politiques ont affiché leur opposition. Ils ont mentionné les charges croissantes qui incombent aux communes ainsi que leurs difficultés financières, avec un endettement largement supérieur à celui du canton.

Profitant de ce débat, la gauche a proposé, sans succès, de réformer le barème de cet impôt sur les gains immobiliers.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

La nouvelle allocation de garde pour enfants est sous toit

Publié

le

Le programme actuel de soutien fédéral à l'accueil extrafamilial, en vigueur depuis 2003, se terminera à fin 2026. Le Parlement a validé un modèle à plus long terme (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

L'accueil extrafamilial sera soutenu en Suisse via une nouvelle allocation de garde pour les enfants jusqu'à huit ans. Le National a rejoint mardi le Conseil des Etats sur les derniers points du projet. Les conventions-programmes et une aide fédérale sont maintenues.

La nouvelle allocation sera versée aux parents exerçant une activité lucrative. Un revenu minimal pour le deuxième parent a été fixé comme condition.

L'allocation ne sera autorisée que lorsque l'enfant est placé dans une structure d'accueil où l'on parle une langue nationale. Et elle ne sera pas versée quand cette garde est assurée dans un Etat UE/AELE.

Elle se montera à 100 francs par mois au minimum et sera augmentée de 50 francs pour chaque demi-journée de garde supplémentaire. Pour les enfants en situation de handicap, l'aide sera plus élevée.

Les conventions-programmes en place avec les cantons seront poursuivies. Une aide fédérale de 100 millions de francs sur quatre ans est prévue. Le projet est présenté comme contre-projet indirect à l'initiative populaire sur les crèches du PS.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Publicité

L'info en continu

Il suffit de demanderIl y a 36 minutes

Le CHI de Genève c’est du 10 au 14 décembre à Palexpo!

Créé en 1926, le Concours Hippique International de Genève (CHI de Genève) est aujourd’hui l’un des rendez-vous équestres les plus...

Suisse RomandeIl y a 2 heures

Un président du Tribunal correctionnel de Lausanne est récusé

Un des présidents du Tribunal correctionnel de Lausanne doit se récuser. Saisi par un avocat...

GenèveIl y a 2 heures

Nouveau crédit pour les commerces de la rue de Carouge

Le Conseil municipal de la Ville de Genève a accordé lundi soir un crédit complémentaire...

MobilitéIl y a 2 heures

Les vélos cargos et "longtails" devraient avoir des plaques

Tous les vélos cargos et "longtails" devraient être munis d'une plaque d'immatriculation, qu'ils soient électriques...

Suisse RomandeIl y a 2 heures

Budget de l'Etat de Vaud: pas touche aux communes

Le Grand Conseil vaudois refuse de toucher aux revenus des communes. Lors des débats sur...

SuisseIl y a 2 heures

La nouvelle allocation de garde pour enfants est sous toit

L'accueil extrafamilial sera soutenu en Suisse via une nouvelle allocation de garde pour les enfants...

SuisseIl y a 2 heures

La FM peut continuer d'émettre en Suisse pour le Parlement

Les canaux FM pourront continuer d'exister après 2026. Le Conseil des Etats a soutenu mardi...

SuisseIl y a 3 heures

Les primes maladie préoccupent toujours autant les Suisses

Les coûts de la santé restent le principal souci des Suisses. Les incertitudes géopolitiques et...

SuisseIl y a 3 heures

L'ONG SOS Méditerranée en difficulté financière

L'ONG SOS Méditerranée fait face à des difficultés financières après la fin d'un partenariat à...

SuisseIl y a 3 heures

Condamnation à Fribourg de 71 militants antispécistes

Le Ministère public fribourgeois a sanctionné 71 activistes antispécistes qui avaient pénétré et bloqué le...