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Actualité

Pour l'année 2019-2020 la Cour des comptes a traité 194 dossiers

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KEYSTONE/Martin Ruetschi

À Genève la Cour des comptes a publié son rapport annuel d'activité pour l'année 2019-2020. Douze rapports ont été publiés entre le 1er juillet 2019 et le 30 juin 2020. Avec les 178 sollicitations pour l'année 2019-2020 et les dossiers rapportés de l'année dernière, ce sont au total 194 dossiers qui ont été traités lors de la période revue.

Dans son rapport annuel d'activité 2019-2020, la Cour des comptes genevoise a révélé avoir été sollicitée à 178 reprises. Un chiffre en constante augmentation année après année. Elle a établi que 98% de ces demandes émanent de citoyens et citoyennes ce qui démontre une maîtrise croissante par la population des compétences de l'institution. Avec les 178 sollicitations pour l'année 2019-2020 et les dossiers rapportés de l'année dernière, ce sont au total 194 dossiers qui ont été traités par l'organe de contrôle. Le stock de communications en cours a ainsi diminué puisque le nombre de dossier traités (194) est supérieur au nombre de dossier reçus (178). Parmi les 194 dossiers, 69 (36%) ont fait l'objet d'un examen ou d'une consultation et 17 (9%) se sont traduits par un rapport. Ainsi ce sont 45% des informations reçues qui ont permis à la Cour des comptes de mener à bien ses travaux.

Des sujets concernants

Douze rapports ont été publiés entre le 1er juillet 2019 et le 30 juin 2020 dont huit rapports d'audit et quatre rapports d'évaluations de politiques publiques. 97% des recommandations proposées par l'organe de contrôle dans ces douze rapports ont été acceptées. Parmi ces rapports, la Cour des comptes s'est intéressée à des sujets qui touchent l'ensemble des résidents de la région. Les précisions de François Paychère, président de la Cour des comptes.

François PaychèrePrésident de la Cour des comptes

 

Révision des comptes

En plus de douze rapports publiés, la Cour des comptes s'est également penchée sur le rapport de révisions des comptes annuels de l'Etat de Genève dont elle a la responsabilité. Le rapport sur les comptes 2019 souligne le poids de la recapitalisation des caisses de retraites de l'Etat de Genève et des TPG qui est estimée à 5,3 milliards de francs. Ce montant sera réintégré au sein du compte de résultat via une charge annuelle sur une durée totale maximale de quarante ans. Un rôle de réviseur que la Cour des comptes prend très au sérieux. Le détail avec François Paychère.

François PaychèrePrésident de la Cour des comptes

La Cour des comptes a également mentionné dans ce rapport les conséquences de la crise sanitaire sur les finances de l'Etat et des entités publiques pour l'année 2020.

Service des votations pas aux normes

Parmi ces rapports publiés, la Cour des comptes s'est notamment préoccupée de l'état du service des votations et élections. Elle y a mené un audit de légalité et de gestion afin de déterminer de potentiels dysfonctionnements dans le traitement de vote par correspondance dans les locaux du service des votations et élections. Sur la base de ses observations, l'organe de contrôle a émis douze recommandations qui ont toutes été acceptées. Le détail avec François Paychère.

François PaychèrePrésident de la Cour des comptes

 

Changement de présidence

L'année 2020 marque la fin de la présidence de la Cour des comptes par François Paychère. Sa successeure pour les deux prochaines années sera annoncée dans le courant du mois de décembre.

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Suisse

Le salon GemGenève clôture une édition aux "affaires dynamiques"

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Selon les organisateurs de la 8e édition de GemGenève, les acheteurs internationaux n'ont pas hésité à faire l'acquisition de pièces exceptionnelles (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le salon dédié à la joaillerie, GemGenève, a clôturé dimanche en se félicitant d'"acheteurs très enthousiastes" en dépit du ralentissement du secteur. Il ne donne toutefois aucun chiffre sur les ventes, arguant que le milieu se doit de rester discret.

La 8ème édition de GemGenève, qui s'est déroulée du 9 au 12 mai dernier à Palexpo, a été "un bon cru", font savoir ses organisateurs dans un communiqué publié mercredi. Ils relèvent notamment que les acheteurs, internationaux, n'ont pas hésité à faire l'acquisition de pièces exceptionnelles, sans vouloir donner plus de détails.

En outre, "le salon a incarné, pour de nombreux jeunes créateurs, une étape essentielle dans la reconnaissance de leur travail", ajoutent-il. GemGenève se veut un laboratoire de créativité et d'innovation, en réunissant designers reconnus et talents émergents.

Cette année, 244 exposants provenant de 22 pays ont répondu présents,"un chiffre record dans l'histoire du salon", soulignent les organisateurs. Au nombre de 3'566, les visiteurs, de 75 nationalités, ont été pour leur part moins nombreux que pour l'édition de mai 2023 (5'390 visiteurs), ce qui s'explique en raison du 9 mai férié et d'"un ralentissement du marché".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Commerzbank: regain d'optimisme après un 1er trimestre exceptionnel

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Commerzbank confirme son retour à la rentabilité après des années de restructurations (archives). (© KEYSTONE/DPA/HELMUT FRICKE)

Commerzbank a fait état mercredi de son meilleur bénéfice net trimestriel en plus de 10 ans. Le numéro deux bancaire allemand a tiré profit des taux d'intérêts élevés, lesquels devraient lui rapporter plus de produits que prévu jusqu'alors sur l'année.

La deuxième banque allemande, en partie détenue par l'Etat après son sauvetage en 2008, confirme son retour à la rentabilité après des années de restructurations.

Le bénéfice net part du groupe a atteint 747 millions d'euros (732 millions de francs) à fin mars, en hausse de 28,8% sur un an. Il dépasse les 644 millions attendus par le consensus d'analystes sondés par Factset.

Les produits, à 2,74 milliards d'euros, ont été tirés par les produits nets d'intérêts. Ils augmentent de 9,2% sur un an à 2,13 milliards d'euros, et la banque les voit désormais atteindre 8,1 milliards d'euros sur l'année, au lieu de 7,9 milliards prévus auparavant.

Ce sera toujours moins que les 8,4 milliards d'euros obtenus en 2023, car il faut tenir compte de la baisse attendue des taux sur la seconde partie de l'année 2024.

Les revenus de commissions n'ont de leur côté augmenté que de 0,5% sur un an, mais sont toujours attendus en hausse de 4% pour l'année.

Les coûts ont baissé de 8% sur un an, à 1,59 milliard d'euros, ce qui s'explique en bonne partie par de biens moindres versements au fonds de résolution européen des banques, qui a fait le plein l'an dernier.

Les autres charges sont en légère augmentation, en raison notamment de frais de développement dans sa filiale polonaise mBank.

Les provisions nettes pour les crédits à risque ont augmenté de 8 millions d'euros sur un an, à 76 millions d'euros, mais restent modérées malgré un environnement économique toujours difficile.

"La forte activité clients et le très bon résultat du premier trimestre confortent notre ambition d'améliorer le bénéfice annuel en 2024", après celui de 2,2 milliards obtenu l'an dernier, a commenté président du directoire Manfred Knof dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Violences en Nouvelle-Calédonie: des centaines de blessés, un mort

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La situation est très tendue en Nouvelle-Calédorie (archives, manifestation indépendantiste). (© KEYSTONE/AP/MATHURIN DEREL)

Une personne a été tuée par balle et plusieurs "centaines" d'autres blessées dans la nuit de mardi à mercredi lors d'une deuxième soirée d'émeutes en Nouvelle-Calédonie. Pendant ce temps, le Parlement français votait une réforme à l'origine de cette colère.

Le président français Emmanuel Macron a condamné le "caractère indigne et inacceptable" des violences et lancé un appel au calme.

Selon Louis Le Franc, représentant de l'Etat français dans l'archipel français du Pacifique Sud, qui évoque une situation "insurrectionnelle", la personne tuée par balle n'a pas été atteinte par "un tir de la police ou de la gendarmerie, mais de quelqu'un qui a certainement voulu se défendre".

Les "circonstances" de ce décès restent à "préciser", a estimé le ministre français de l'Intérieur et des Outre-Mer, Gérald Darmanin, ajoutant que les violences pendant la nuit avaient fait des "centaines" de blessés, dont "une centaine" parmi les policiers et gendarmes.

Entreprises incendiées

Malgré le couvre-feu dans la principale ville du territoire dès 18h00 mardi (09h00 en Suisse), les graves violences qui ont débuté lundi dans l'archipel ont repris dès la nuit tombée, marquée par de nombreux incendies, pillages et échanges de tirs, y compris contre les forces de l'ordre.

Plusieurs bâtiments publics de Nouméa ont brûlé dans la nuit, a constaté un correspondant de l'AFP. Des "dizaines" de "maisons, d'entreprises" ont été incendiés, a confirmé M. Darmanin.

Des voitures accidentées ou calcinées étaient visibles un peu partout dans les rues, alors que des camions des forces de l'ordre sillonnaient la ville.

"On est dans une situation que je qualifierais d'insurrectionnelle", a déploré M. Le Franc. Le Haut-commissaire a fait état de plusieurs "échanges de tirs de chevrotine entre les émeutiers et les groupes de défense civile" et indiqué que 140 personnes avaient été interpellées dans la seule agglomération de Nouméa.

Vote à l'Assemblée

En métropole, l'Assemblée nationale a adopté dans la nuit de mardi à mercredi par 351 voix contre 153 le texte qui élargit le corps électoral dans l'archipel. La réforme constitutionnelle doit encore réunir les trois cinquièmes des voix des parlementaires réunis en Congrès à Versailles.

Le président Emmanuel Macron a précisé que le Congrès se réunirait "avant la fin juin", à moins qu'indépendantistes et loyalistes ne se mettent d'accord d'ici là sur un texte plus global.

Le projet de loi constitutionnelle vise à élargir le corps électoral aux élections provinciales, cruciales dans l'archipel, à tous les natifs calédoniens et aux résidents depuis au moins dix ans. Les partisans de l'indépendance jugent que ce dégel risque de "minoriser encore plus le peuple autochtone kanak".

Devant la presse, le président indépendantiste du gouvernement du territoire, Louis Mapou, a "pris acte" mercredi de la réforme votée à Paris mais déploré une "démarche qui impacte lourdement notre capacité à mener les affaires de la Nouvelle-Calédonie".

"Appel au calme"

"Nous lançons un appel au calme", a poursuivi Louis Mapou. "Depuis deux jours (...) le pays est en feu", a enchaîné le président du sénat coutumier Victor Gogny, .

La principale figure du camp non-indépendantiste, l'ex-secrétaire d'Etat Sonia Backès, a, elle, demandé au chef de l'Etat de déclarer l'état d'urgence, "notamment en engageant l'armée aux côtés des forces de police et de gendarmerie". "Nous sommes en état de guerre civile", a-t-elle déploré.

Mercredi matin, faute d'approvisionnement des commerces, les pénuries alimentaires ont provoqué de très longues files d'attente devant les magasins.

Dans les quartiers, la débrouille s'organise. "Nous nous sommes organisés spontanément", a expliqué à l'AFP David, un habitant du quartier de Ouema qui a souhaité garder l'anonymat. "Hier en fin de journée, des gens ont essayé de faire entrer quatre barils d'essence. Nous filtrons la circulation la journée", a-t-il indiqué, alors que certains habitants se sont "armés" de clubs de golf ou de cannes de croquet.

A Tuband, un autre quartier de Nouméa, des habitants patrouillaient armés de bâtons ou de battes de base-ball, encagoulés ou casqués.

"Nous sommes là depuis hier pour protéger la ville", a affirmé Sébastien, 42 ans. "Les flics sont débordés alors on essaye de se protéger et des que ça chauffe, nous prévenons les flics (...). On essaye de faire en sorte que chaque quartier ait sa milice".

Les premières altercations entre manifestants et forces de l'ordre ont commencé dans la journée de lundi, en marge d'une mobilisation indépendantiste contre la réforme constitutionnelle.

L'aéroport de Nouméa est fermé depuis lundi. Le représentant de l'Etat a indiqué mercredi qu'il avait demandé le renfort de l'armée pour le protéger.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

Logitech propose aux actionnaires un dividende de 1,16 franc

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Lors de la prochaine assemblée générale du 4 septembre prochain, le conseil d'administration proposera notamment aux actionnaires de fabricant valdo-californien de périphériques et accessoires informatiques, le versement d'un dividende réhaussé de 10 centimes à 1,16 franc par action (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le fabricant valdo-californien de périphériques informatiques Logitech proposera au titre de l'exercice décalé 2023/24 un dividende en liquide relevé de 10 centimes à 1,16 franc par action.

Les actionnaires seront amenés à se prononcer sur le sujet lors de la prochaine assemblée générale ordinaire, indique un communiqué diffusé mardi. Le prochain conclave est agendé au 4 septembre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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International

Le décollage avec équipage du vaisseau Starliner encore repoussé

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De nouveaux tests doivent être effectués sur Starliner avant d'envoyer la capsule dans l'espace (archives). (© KEYSTONE/AP/John Raoux)

Le premier vol spatial avec équipage du vaisseau Starliner de Boeing a de nouveau été repoussé. Le décollage est désormais prévu le 21 mai au plus tôt, a annoncé l'entreprise mardi.

Le lancement de cette mission vers la station spatiale internationale (ISS), cruciale pour Boeing, est attendu depuis des années. Il avait été annulé au dernier moment la semaine dernière, alors que les deux astronautes formant l'équipage avaient déjà pris place à bord.

Une anomalie avait été identifiée sur une valve de la fusée Atlas V, qui a finalement dû être rentrée dans son hangar à Cap Canaveral, en Floride. Il avait alors été annoncé que le décollage pourrait être retenté vendredi, le 17 mai.

Un nouveau problème

La valve défectueuse "a été remplacée avec succès", a déclaré mardi Boeing dans un communiqué. Mais un nouveau problème est apparu: "une petite fuite d'hélium sur le module de service du vaisseau", a écrit l'entreprise, qui a dit vouloir effectuer "des tests supplémentaires".

L'hélium est utilisé pour le système de propulsion du vaisseau, a expliqué Boeing, qui a précisé être en train de travailler à résoudre le problème avec la NASA.

La date de décollage visée est désormais le 21 mai à 16h43 en Floride (22h43 en Suisse). Les deux astronautes, Butch Wilmore et Suni Williams, sont entre-temps rentrés à Houston, au Texas, mais ils doivent revenir en Floride "dans les prochains jours", selon Boeing.

Ce nouveau report intervient alors que le programme de développement du vaisseau a été marqué par une série de mauvaises surprises, entraînant plusieurs années de retard.

Boeing joue gros sur cette mission-test, qui doit lui permettre de démontrer que son vaisseau est sûr avant de commencer les missions régulières vers l'ISS - avec quatre ans de retard sur SpaceX, qui sert déjà de taxi spatial à la NASA.

Pour l'agence spatiale américaine, qui a commandé un vaisseau à Boeing il y a dix ans, l'enjeu aussi est grand: avoir un deuxième véhicule en plus de celui de SpaceX pour transporter les astronautes américains doit lui permettre d'être mieux préparée en cas de problème sur l'une des capsules.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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