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Politique

La RIE 3 vaudoise entrera en vigueur en 2019

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La réforme vaudoise de la fiscalité des entreprises entrera en vigueur dès 2019. Le Conseil d’Etat a décidé de ne pas attendre la solution au niveau fédéral, prévue au plus tôt pour 2020.

Le gouvernement vaudois l’a annoncé ce mercredi en présentant son programme de législature 2017-2022. À partir de 2019, Vaud baissera donc le taux d’imposition des personnes morales de 20,95% à 13,79. Le volet social de la réforme entrera aussi en vigueur. La présidente du Conseil d’Etat vaudois, Nuria Gorrite :

Nuria GorritePrésidente du Conseil d'Etat VD

Faute de solution fédérale à ce stade, le canton ne pourra toutefois pas encaisser de compensation fédérale de 94 millions par an, ni la hausse des contributions des sociétés à statuts spéciaux. Cette RIE3 cantonale va ainsi peser sur les comptes cantonaux durant la législature qui s’ouvre. Mais les déficits prévus ne devraient pas dépasser le niveau des amortissements, soit "le petit équilibre". Les explications du ministre vaudois des Finances, Pascal Broulis :

Pascal BroulisConseiller d'Etat, DFIRE, VD

Pour motiver les entreprises à s’implanter dans le canton, Vaud va notamment investir 75 millions de francs sur 10 ans pour le renforcement du tissu économique. Plus généralement, le programme de législature présenté ce jour vise à garantir la compétitivité de l’économie vaudoise, à renforcer la cohésion sociale, ou encore à préserver l’environnement.Le gouvernement a ainsi listé 30 mesures prioritaires. Ce programme sera présenté prochainement au Grand Conseil.

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Politique

A l'UNIL, fin de l'occupation nocturne de Géopolis

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Le bâtiment Géopolis ne sera plus occupé de nuit (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'Université de Lausanne (UNIL) a demandé au collectif pro-palestinien qui occupe Géopolis depuis jeudi dernier de quitter les lieux mercredi soir. Il a été admis que les locaux pourront continuer à être utilisés aux heures ouvrables, le temps des négociations.

La direction de l'UNIL a fixé comme condition pour la poursuite des négociations le retrait du bâtiment par le collectif dans la soirée, ce qui a été fait, annonce mercredi soir l'institution dans un communiqué. Les discussions pourront se poursuivre à condition que le collectif reste composé de membres de l’UNIL ou affiliés à l’UNIL.

La Haute Ecole exige aussi le respect du bon déroulement des activités de recherche et d’enseignement sur le campus, ainsi que de l’intégrité des personnes et des infrastructures. Depuis jeudi dernier, un collectif pro-palestinien occupait jour et nuit Géopolis.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Genève veut atteindre un taux de canopée de 30% en ville en 2070

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Afin de faire face aux changements climatiques, le Conseil d'Etat genevois veut faire passer la surface de canopée en ville de 23% à 30%. Un objectif partagé par la Ville de Genève qui réaménage des espaces publics (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Afin de faire face aux changements climatiques, le Conseil d'Etat genevois veut augmenter la surface ombragée en ville en plantant 150'000 arbres en quinze ans. Objectif: atteindre 30% de canopée en 2070, contre 23% aujourd'hui.

Adoptée mercredi par le gouvernement, la stratégie d'arborisation de l'aire urbaine permettra ainsi d'augmenter la canopée de 1% d'ici à 2040, par la plantation de jeunes arbres de différentes espèces, et de 7% en 2070, grâce à leur croissance. L'équivalent de plus de 554 hectares supplémentaires seront ainsi ombragés.

"L'enjeu est de trouver la place pour ces nouvelles plantations", a relevé devant les médias Antonio Hodgers, président du Conseil d'Etat et chef du Département du territoire. Les besoins des arbres devront être intégrés dès la planification des projets afin de prévoir les plantations en pleine terre, notamment. La stratégie vise aussi à renforcer la conservation des arbres existants.

"En mains privées"

En fonction du contexte urbain, la canopée ne pourra pas atteindre 30%, mais un minimum de 10% est visé. "Le but n'est pas de mettre des arbres partout", a relevé Antonio Hodgers. Les zones prioritaires répondent à trois critères: une densité de population de plus de 8500 habitants par kilomètre carré, une température ressentie de plus de 36 degrés et un taux de canopée inférieur à 10%.

 

Chaque commune urbaine dispose d'une fiche avec la canopée actuelle et le potentiel visé. "Le deux-tiers des surfaces avec le plus grand potentiel se trouve en mains privées", a souligné le magistrat. Comme la gestion du sous-sol et des réseaux qui s'y trouvent est ce qui coûte le plus cher, la moitié du financement des plantations sera prise en charge par le canton et les communes.

204 millions

Cette stratégie est accompagnée d'un projet de loi pour financer la première tranche de 50'000 arbres en cinq ans: 41 millions de francs pour la réalisation d'actions d'arborisation cantonales qui expérimentent des techniques innovantes et reproductibles, auxquels s'ajoutent 163 millions pour les communes et les acteurs privés.

Cette stratégie fait partie du contreprojet, adopté en septembre par le Grand Conseil, à l'initiative "Climat urbain" qui a été retirée depuis. Ce texte demandait que chaque année, pendant dix ans, 1% de la voie publique soit prise sur le trafic individuel motorisé pour être notamment transformé en espaces végétalisés. Il était jugé difficile à mettre en oeuvre en raison des canalisations et câblages en sous-sol.

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Politique

Les conditions de travail des infirmières réglées dans une loi

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La Confédération et les cantons lancent le 1er juillet leur offensive de formation pour les soins infirmiers. Le nombre de diplômés doit augmenter afin d'assurer la qualité des soins à l'avenir (archives). (© KEYSTONE/DPA/SEBASTIAN GOLLNOW)

Les conditions de travail des infirmières et infirmiers doivent être réglées dans une loi ad hoc. Le Conseil fédéral a ouvert mercredi une consultation en ce sens. L'offensive de formation, incontestée au Parlement, entrera en vigueur au 1er juillet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Le Conseil fédéral veut économiser 700 millions dans l'asile

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Le Conseil fédéral veut économiser 700 millions de francs dans l'asile d'ici 2028 (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La Confédération devra économiser 700 millions de francs dans l'asile d'ici 2028. Le nombre de dossiers en suspens doit diminuer, les procédures doivent être accélérées et le taux d’activité des réfugiés ukrainiens augmenté, propose le Conseil fédéral.

Le nombre élevé de demandes d'asile et de protection a entraîné une hausse des dépenses dans le domaine de l'asile ces dernières années. Cette hausse va se poursuivre, notamment dans les domaines de l'aide sociale et de l'intégration.

Trois domaines semblent particulièrement indiqués pour réaliser des économies substantielles, écrit le Conseil fédéral dans un communiqué. Premièrement, le nombre de demandes d'asile en suspens en première instance doit passer d'environ 14'000 à 5800 d'ici à fin 2026.

Le Secrétariat d'Etat aux migrations a créé 60 postes à plein temps cette année dans ce but, pour des économies de quelque 80 millions de francs. Par contre, il faudra compter avec des frais de personnel supplémentaires d'un montant de 26 millions de francs.

Intégration professionnelle

Le Conseil fédéral entend ensuite réaliser d'importantes économies en favorisant l'intégration professionnelle, en particulier des bénéficiaires du statut de protection S. L'objectif est d'atteindre un taux d'activité de 40% d'ici à la fin de l'année 2024. Actuellement, ce taux tourne autour des 20%, mais est très différent selon les cantons.

Le gouvernement a également adopté mercredi un train de mesures allant dans ce sens. Il espère ainsi économiser dans ce domaine quelque 650 millions de francs d'ici à 2028. Par ailleurs, il table sur une réduction des coûts grâce au renforcement de l'intégration professionnelle chez les personnes admises à titre provisoire et les réfugiés reconnus.

Les économies escomptées devraient avoisiner au total les 700 millions de francs d'ici à la fin de l'année 2028. Cette baisse des dépenses sera prise en compte dans le budget 2025 et dans le plan financier.

Accélérer les procédures

Diverses mesures visant à accélérer les procédures d'asile pourraient également contribuer à réduire les coûts, notamment l'instauration récente des procédures d'asile en 24 heures dans toute la Suisse. Le ministre de la justice Beat Jans avait déjà présenté cette mesure qui permet de régler rapidement une procédure d'asile pour les demandes vouées à l'échec, notamment celles venant du Maroc, d'Algérie, de Libye et de Tunisie.

Le Département fédéral de justice et police devra formuler d'ici à fin 2024 d'autres propositions dans le but de réduire les coûts dans le domaine de l'asile.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Un duo à la tête du Bureau de l’égalité entre femmes et hommes

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La ministre de l'intérieur Elisabeth Baume-Schneider a présenté mercredi le nouveau duo qui dirigera le Bureau fédéral de l’égalité entre femmes et hommes (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le Bureau fédéral de l’égalité entre femmes et hommes appliquera ce principe au plus haut niveau à partir du 1er septembre. Le Conseil fédéral a nommé mercredi Stéphanie Lachat et Gian Beeli en co-direction. Le duo succèdera à Sylvie Durrer, qui partira à la retraite.

Stéphanie Lachat et Gian Beeli assumeront chacun un taux d’occupation de 90%. En raison d'une compensation interne, cette formule n'entraîne pas de coûts supplémentaires, précise le Conseil fédéral. Et de rappeler que ce Bureau promeut l'égalité entre les sexes dans tous les domaines et s’engage pour l’élimination de toutes les formes de discrimination.

Stéphanie Lachat travaille depuis 2021 comme conseillère stratégique pour la conseillère d’Etat neuchâteloise Florence Nater. Cette sociologue de 49 ans a réalisé des études de genre à Lausanne et à Genève.

Gian Beeli est lui actuellement responsable du domaine Violence du Bureau et membre de la direction élargie. Agé de 42 ans, il a étudié la psychologie à Zurich.

Sylvie Durrer, directrice depuis 2011, partira à la retraite cette année.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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