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Planning serré pour le Léman Express

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Les nouveaux horaires des CFF entreront en vigueur le 15 décembre prochain. A la même date que le très attendu RER Léman Express. (©KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les trains du RER transfrontalier Léman Express circuleront dès le 15 décembre dans l'agglomération franco-valdo-genevoise. Le "timing est serré" s'agissant de l'homologation du matériel roulant dans les deux pays et des tests à effectuer, mais les CFF sont confiants.

"L'important, c'est que les trains puissent circuler en Suisse et en France", a expliqué mardi à Lausanne Alain Barbey, directeur régional pour la Suisse romande. Ces trains, "relativement complexes", doivent notamment pouvoir passer d'un système à un autre en roulant, un défi.

Les homologations sont attendues pour cet été et le planning est juste mais tenu. Objectif: réaliser des essais avant la mise en pratique le 15 décembre, a poursuivi Alain Barbey. Pour rappel, ce plus grand RER transfrontalier d'Europe est synonyme de 230 km de lignes, 45 gares et environ 50'000 passagers par jour.

Moins de voitures

Six trains par heure et dans chaque sens circuleront entre Genève et Annemasse (F). En semaine, les convois rouleront de 05h00 à minuit et demie entre ces deux points. Si les études se confirment, le réseau devrait permettre une diminution de 12% du trafic routier à Genève, a ajouté Mario Werren, directeur de Lémanis, filiale des CFF et de la SNCF.

Côté horaires, il faudra patienter jusqu'à la fin du mois de mai pour que ceux-ci soient mis en consultation, comme tous ceux des CFF. Quant aux tarifs, ils seront communiqués durant l'été.

Devant la presse, l'ex-régie a également informé sur le reste du réseau dès l'introduction des nouveaux horaires à la mi-décembre. Le RegioExpress "Léman" doit ainsi permettre à Bex (VD) d'être mieux desservie. La commune du Chablais aura droit à une desserte par heure, ce qui n'est pas le cas actuellement. Plus largement, le RegioExpress reliant Vevey (VD) à Genève sera prolongé aux deux extrémités: Annemasse et St-Maurice.

Offre pour la France

S'agissant du trafic international, particulièrement de la France, Lyria souligne qu'elle offrira au total 30% de places supplémentaires entre la Suisse et Paris. La flotte sera par ailleurs modernisée.

Concernant la ligne TGV Lausanne-Paris, les CFF évoquent un "saut d'offre" notamment avec le développement des liaisons via Genève. Jusqu'ici, les passagers disposaient de 4 ou 5 allers-retours quotidiens contre 6 dès la mi-décembre.

Reste qu'une des liaisons entre Lausanne et Paris passant par Vallorbe devrait être supprimée, au grand dam du Canton de Vaud et de la région Bourgogne-Franche-Comté qui sont en discussion avec Lyria. Interrogé sur l'état des échanges, Alain Barbey souligne que Lyria est une "entreprise indépendante. C'est elle qui conduit les négociations".

Si l'offre Genève-Paris est accrue et celle entre Neuchâtel et la capitale française maintenue, la liaison pour Marseille est elle revue à la baisse. La ville du sud de la France ne sera ainsi desservie de Genève que durant la période estivale et non plus toute l'année. En dehors de l'été, les clients devront prendre une correspondance à Lyon.

Quant à la liaison directe Berne-Paris, assurée jusqu'ici une fois par jour, elle disparaîtra. Les passagers devront passer par Bâle, avec un temps de trajet légèrement rallongé de cinq minutes. Concernant les allers-retours pour Bâle, 6 trajets seront assurés chaque jour contre 5 à 6 actuellement.

A double étage

Quant aux nouveaux trains duplex TGL, les CFF ont annoncé la semaine précédente avec l'entreprise Bombardier le report de leur mise en service entre Genève et St-Gall. Alain Barbey a expliqué que si ces trains circulent, ils ne le font pas avec "la qualité nécessaire".

Leur introduction prévue fin 2019 sur la ligne IC1 entre Genève Aéroport, Lausanne, Fribourg, Berne, Zurich et St-Gall interviendra ultérieurement, lorsque le parc de véhicules opérationnels sera suffisant.

Source ATS

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International

Mandats d'arrêt turcs pour "génocide" contre Netanyahu et consorts

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Le chef du gouvernement Benjamin Netanyahu est visé parmi plus de 30 autres responsables israéliens par un mandat pour génocide émis par la Turquie (Archives). (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

La justice turque a émis vendredi des mandats d'arrêt pour "génocide" contre le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et plusieurs responsables israéliens. Parmi ceux-ci: le ministre de la Défense Israël Katz et le ministre de la Sécurité nationale Ben Gvir.

Un total de 37 suspects sont visés par des mandats d'arrêt, a précisé le parquet général d'Istanbul dans un communiqué, sans toutefois fournir de liste complète.

Parmi eux figurent également le chef d'état-major israélien, Eyal Zamir, indique le parquet d'Istanbul qui dénonce le "génocide et les crimes contre l'humanité perpétrés de manière systématique par l'Etat israélien à Gaza".

La justice turque cite également le cas de l'"Hôpital de l'amitié turco-palestinienne" de la bande de Gaza - construit par la Turquie -, frappé en mars par l'armée israélienne qui affirme qu'il servait de base à des combattants du mouvement islamiste palestinien Hamas.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Interdiction de vente des puffs à Genève: l'Etat peut sanctionner

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© Keystone/PETER KLAUNZER)
A Genève, l'interdiction de la vente des puffs, votée par le Grand Conseil en août dernier, va être appliquée et contrôlée par les autorités. La justice a rejeté l'effet suspensif qui avait été demandé par des recourants.

La décision de la Chambre constitutionnelle de la Cour de justice confirme ainsi l’application de la loi votée par le Grand Conseil avec clause d’urgence, durant toute la procédure judiciaire, indique vendredi le Département de l'économie, de l'emploi et de l'énergie (DEE). Il revenait sur une information de 20 minutes et de la RTS.

Une décision sur le fond doit encore être rendue sur les recours qui émanent des industriels du tabac. En attendant, lors des contrôles, la police du commerce sanctionnera les infractions constatées. Mais avant cette phase répressive, tous les commerces concernés recevront un courrier d'information.

Les contrevenants à la loi sont passibles d’une amende allant de 1000 à 40'000 francs. Par ailleurs, des mesures administratives peuvent également être prononcées et aller, en fonction de la gravité des faits, jusqu'à la suspension ou la révocation de l’autorisation.

Risque sanitaire

Le Grand Conseil avait voté cette loi en l'accompagnant d'une clause d'urgence pour une entrée en vigueur immédiate. Pour les députés, ces produits hautement addictifs conçus pour attirer les jeunes présentent des risques élevés pour la santé, sans compter leur effet néfaste sur l'environnement.

Le Valais a déjà interdit la vente des puffs. Cette mesure, qui est finalement entrée en vigueur le 1er novembre, a été contestée par un cigarettier au Tribunal fédéral. Mon Repos doit encore trancher sur le fond. Jura et Berne vont aussi dans la direction d'une interdiction. Une adaptation de la loi fédérale est attendue, mais pourrait prendre du temps.

Source ATS

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International

Deux explosions font plus de 50 blessés dans un lycée de Jakarta

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Des membres de l'équipe de déminage de la police indonésienne inspectent la mosquée où des explosions ont eu lieu dans l'enceinte d'un lycée à Jakarta. (© KEYSTONE/AP/Dita Alangkara)

Deux explosions vendredi dans un lycée de Jakarta ont fait au moins cinquante blessés, ont annoncé la police et des responsables du gouvernement indonésien, sans fournir d'éléments sur l'origine de ce drame.

Les déflagrations se sont produites vers 12h15 heure locale (06h15 en Suisse), respectivement près la porte et à l'arrière d'une mosquée située à l'intérieur de cet établissement scolaire du nord de la capitale indonésienne, a précisé Lodewijk Friedrich Paulus, le ministre chargé de coordonner les politiques suivies et la sécurité.

Celui-ci a dans le même temps exhorté ses compatriotes à ne pas tirer de conclusions hâtives sur l'origine de ces explosions, une enquête étant en cours. "Ne concluez pas trop vite qu'il s'agit d'un acte terroriste", a-t-il insisté, cité par l'agence de presse étatique Antara.

Le chef de la police nationale, Listyo Sigit Prabowo, a par la suite révélé qu'il y avait un "suspect", un élève blessé qui subissait une intervention chirurgicale.

Avant la prière

"Concernant le mobile, nous enquêtons actuellement sur diverses pistes", a-t-il poursuivi au cours d'une conférence de presse.

"La situation a immédiatement dégénéré en chaos à l'école, tout le monde s'est précipité dehors, sur le terrain de sport", a de son côté raconté à l'AFP Muhammad Rizky Muzaffar, l'un des lycéens.

"De nombreux élèves ont été blessés et beaucoup ont été directement emmenés à l'hôpital", a ajouté cet adolescent de seize ans, assurant qu'une explosion s'était produite au moment où les fidèles s'apprêtaient à participer à la prière du vendredi dans la mosquée du lycée.

Environ 54 personnes ont été blessées, dont 33 "reçoivent toujours des soins médicaux", a annoncé Budi Hermanto, le porte-parole de la police de Jakarta.

Confusion

Un journaliste de l'AFP a constaté la présence d'enquêteurs sur les lieux, avec des sacs en plastique contenant divers objets sur des tapis de prière.

Interrogé par l'AFP, Kinza Ghaisan Rayyan, un élève de 17 ans, a témoigné du fait que la confusion régnait quant aux circonstances dans lesquelles l'une des explosions s'est produite.

"On a d'abord cru que ça venait d'un appareil électronique, peut-être de la sono ou de quelque chose de cassé, mais, en fait, l'explosion s'est produite sous le tapis de prière", a-t-il déclaré dans un hôpital de la capitale.

Le chef de la police de Jakarta, Asep Edi Suheri, a fait savoir que les enquêteurs avaient mobilisé une équipe de déminage pour déterminer la cause des déflagrations.

Il a affirmé que les autorités avaient mis en place des permanences dans deux hôpitaux pour aider les familles à retrouver les blessés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

Exercice national de gestion de crise: bilan intermédiaire positif

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Le Conseil fédéral a tenu trois séances extraordinaires pendant les deux jours de l'exercice intégré 2025 (archives). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

La Confédération tire un bilan intermédiaire positif de l'exercice national de gestion de crise qui s'est déroulé jeudi et vendredi. Une multitude d'acteurs, aux trois échelons de l'Etat, ont collaboré durant cet "exercice intégré".

Selon ce premier bilan, l'objectif d'examiner la collaboration et la coordination de la gestion de crise sur le plan politico-stratégique à l'échelle nationale a été atteint. L'évaluation finale de l'exercice sera réalisée durant la première moitié de 2026, a indiqué vendredi la Chancellerie fédérale dans un communiqué. Sur cette base, un rapport sera établi, avec des recommandations d'amélioration concrètes.

L'exercice, qui "s'est rapidement transformé en un défi complexe et plausible", a commencé jeudi à 03h00 du matin et s'est poursuivi jusqu'à vendredi soir. Dans le scénario, la Suisse devait gérer une menace hybride. Une guerre éclatait entre deux pays fictifs situés à la périphérie de l'Europe et le gouvernement de l'Etat attaqué se réfugiait à Genève.

Conséquence: la Suisse devait faire face à des revendications politiques, à des cyberattaques contre les infrastructures ferroviaires et hospitalières, à la présence de drones près d'infrastructures critiques et à des difficultés dans les chaînes d'approvisionnement. Elle devait encore faire face à une menace diffuse d'intervention militaire, à la perspective d'un afflux de réfugiés et à des attentes d'acteurs internationaux à son égard.

165 observateurs

De nombreux acteurs ont pris part à l'exercice: l'administration fédérale, les organisations de gestion de crise de tous les cantons, plusieurs chancelleries d'Etat, le Parlement fédéral, le Ministère public de la Confédération, la Principauté du Liechtenstein, plusieurs conférences intercantonales, les villes de Berne, Zurich, Genève, Bienne et Thoune, ainsi que des organisations scientifiques, Migros, les CFF et plusieurs hôpitaux.

Le Conseil fédéral a tenu trois séances extraordinaires pendant les deux jours de l'exercice. L'organisation de crise de l'administration fédérale, entrée en vigueur le 1er février dernier, a aussi pu être testée, avec la mise en place d'un état-major de crise politico-stratégique et d'un état-major de crise opérationnel.

Au total, 165 observateurs se sont répartis dans toute la Suisse et au Liechtenstein pour observer méthodiquement la gestion de crise au sein des organisations participantes, a développé la Chancellerie fédérale. Et de relever qu'il s'agissait d'un des exercices de crise les plus vastes et les plus complexes qui aient jamais été réalisés sur le plan politico-stratégique en Suisse.

L'exercice a été organisé conjointement par la Confédération et les cantons. La codirection était assurée par le conseiller d'Etat grison Martin Bühler et par Erika Laubacher-Kubat, de la Chancellerie fédérale. La plateforme politique du Réseau national de sécurité a assuré la supervision du projet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Transition énergétique au 2e jour du sommet précédant la COP30

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Le président brésilien Lula, dont le pays accueille à Bélem le sommet de dirigeants mondiaux en prélude à la COP30, salue ici Netumbo Nandi-Ndaitwah, la présidente de la Namibie, au côté du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. (© KEYSTONE/AP/Fernando Llano)

Le président brésilien Lula a estimé vendredi que "le modèle de développement basé sur l'utilisation intensive de combustibles fossiles" était intenable, au deuxième jour du sommet de dirigeants mondiaux en prélude à la COP30 à Belem.

Deux ans après l'adoption inédite à la COP28 à Dubaï d'un engagement général à sortir progressivement des énergies fossiles, le thème ne figure pas comme tel à l'agenda de la conférence climat qui s'ouvrira lundi dans cette ville d'Amazonie brésilienne.

Mais certains pays comme le Brésil - pourtant huitième producteur mondial de pétrole - tiennent à remettre le sujet au coeur des débats.

"La Terre ne peut plus supporter le modèle de développement basé sur l'utilisation intensive de combustibles fossiles qui a prévalu au cours des 200 dernières années", a lancé Luiz Inacio Lula da Silva en ouvrant une session consacrée à la transition énergétique, au deuxième et dernier jour du sommet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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