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Actualité

Pierre Maudet, président malgré la polémique

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Pierre Maudet sera bien le futur président du Conseil d’Etat genevois.

Le nouveau gouvernement en a fait l’annonce cet après-midi. Le conseiller d’Etat PLR garde à côté la sécurité et l’aéroport malgré le voyage controversé qu’il a effectué en novembre 2015 à Abu Dhabi. Pour lui, ce séjour tout frais payé n’est pas un sujet:

Pierre MaudetPrésident du Conseil d'Etat

S’agissant des transports, c’est Serge Dal Busco qui hérite du département laissé vacant par Luc Barthassat. Le démocrate-chrétien se réjouit de relever ce nouveau défi. Et pas question de parler de département maudit. Serge Dal Busco:

Serge Dal BuscoConseiller d'Etat en charge de la mobilité

Parmi les nouveaux arrivants, la libérale-radicale Nathalie Fontanet reprend les finances alors que le socialiste Thierry Apothéloz hérite d’un département créé de toute pièce: celui de la cohésion sociale. On y retrouve notamment l’action sociale et l’Hospice général. Un dicastère taillé sur mesure pour l’ancien maire de Vernier. Ecoutez:

Thierry ApothélozConseiller d'Etat en charge de la cohésion sociale

Ecoutez l'analyse du rédacteur en chef de Radio Lac, il était l'invité du Journal de Radio Lac Soir au micro de Ghufran Bron pour qui cette répartition des départements est tout sauf une surprise:

Raphaël LeroyAnalyse

Pierre Maudet président: c’était attendu. Il a été le mieux élu des dernières élections et il est le plus ancien à siéger au gouvernement. Par ailleurs, personne au sein du nouveau Conseil d’Etat élu ne souhaitait véritablement ce poste. Mauro Poggia, le meilleur élu du second tour? Il a prévenu dès le 6 mai qu’il n’était pas candidat, sauf si on touchait à son dicastère. Un message qui semble avoir été entendu puisqu’il conserve ses deux politiques majeures: la santé et l’emploi. Meilleur élu à gauche, Antonio Hodgers était l’autre papable pour la présidence. Mais avec quelle légitimité? L’Alternative est à peine mieux représentée que l’Entente bourgeoise au Grand Conseil et l’écologiste n’a terminé que 4e sur 7 le 6 mai. Dans ces conditions, la nomination de Pierre Maudet n’apparaît que plus logique.

Raphaël, visiblement, cette répartition répond aussi à un souci d’apaisement...

Imaginez un instant que Pierre Maudet n’ait pas été président: cela aurait été interprété comme une déclaration de guerre au magistrat et, par extension, au PLR. Conséquence: la législature aurait été une succession de chausse-trapes entre magistrats et entre partis, y compris alliés. Et il est certain que la répartition dans son ensemble aurait été rendue extrêmement difficile, voire chaotique. C’est précisément ce marasme que les sept nouveaux élus ont voulu éviter. Ils ont fait le choix de la raison, de la préservation de leurs intérêts propres. A la droite, la sécurité, les finances et les investissements. A la gauche, l’éducation, la culture et le social. La realpolitik l’a emportée sur toutes autres considérations. Affaire Maudet ou non.

Justement, Raphaël, cette répartition des rôles met-elle un terme à l’affaire Maudet?

Absolument pas, Ghufran. Pour dire vrai, elle n’y change rien. Et ce n’est pas la posture ragaillardie de Pierre Maudet cet après-midi qui y changera quelque chose. Une procédure judiciaire pour acceptation d’un avantage est toujours ouverte dans ce dossier. Les zones d’ombre sur ce fastueux voyage payé par un tiers, proche du pouvoir émirati, sont toujours aussi nombreuses. Et le rapport difficile de Pierre Maudet à la vérité sur ce séjour à Abu Dhabi reste d’actualité. C’est dire si ce choix du collège gouvernemental élu est risqué. Le 31 mai à la cathédrale St-Pierre, c’est un chef du gouvernement affaibli qui viendra prêter serment. Un homme  potentiellement sous influence et à la merci de nouvelles révélations.

Raphaël Leroy, merci.

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Genève

L'AVIVO alerte sur la hausse du coût de la vie pour les seniors

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L'AVIVO et les associations de défense des aînés du canton ont alerté face au renchérissement général des coûts pour les seniors. © Miguel Hernandez

Hausse des primes maladies, des loyers, inflation.. À Genève, les associations de défense des aînés du canton tirent la sonnette d'alarme face au renchérissement général des coûts. Elles lancent un appel aux élus genevois et bernois pour demander une amélioration de leurs conditions financières.

“Tout augmente sauf les pensions des retraités”. À Genève, l’AVIVO et les associations de défense des aînés du canton ont exprimé leur inquiétude quant à la hausse générale du coût de la vie pour les seniors. Loyers, carburant, énergie ou encore primes maladies, les prix augmentent dans tous les domaines. Alors que les pensions des retraités stagnent depuis des années, l’inflation, elle, a augmenté de plus de 5% entre 2021 et 2023. Un constat alarmant pour Ueli Leuenberger, président de l'AVIVO.

Ueli LeuenbergerPrésident de l'AVIVO

En écho, l’AVIVO a déposé fin juin une pétition pour obtenir une aide de 1000 francs pour les retraités qui bénéficient de prestations complémentaires. Le taux de pauvreté des seniors est parmi les plus élevés de Suisse selon une étude de Pro Senectute. Ecoutez René-Simon Meyer, membre de la Coordination genevoise d'action syndicale (CGAS).

René-Simon MeyerMembre de la Coordination genevoise d'action syndicale (CGAS)

Les associations ont également lancé un appel aux élus genevois et bernois pour demander une amélioration de leurs conditions financières. Elles demandent une indexation des rentes et une compensation du renchérissement. "On veut des actes et pas que des promesses", a martelé Ueli Leuenberger.

Loi sur l'AVS problématique

Dans leur constat, les associations dénoncent le fait que la loi actuelle ne prévoit pas l'indexation régulière des pensions. Un blocage légal que dénonce Jean-Pierre Fioux, membre du syndicat des services publics.

Jean-Pierre FiouxMembre du Syndicat des services publics

Face à cette situation, il propose deux solutions.

Jean-Pierre FiouxMembre du Syndicat des services publics

Les associations de défense des aînés ont d'ores et déjà annoncé leur mobilisation pour la votation sur le référendum contre la réforme du 2e pilier qui aura lieu en mars 2024.

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Culture

L'exécutif genevois consterné par le plan d'économies de Tamedia

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Consterné par le nouveau plan d'économies de Tamedia, le Conseil d'Etat genevois a envoyé lundi une lettre au président du conseil d'administration de TX Group, propriétaire notamment de la Tribune de Genève. Lundi matin, des journalistes manifestaient à Lausanne (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Conseil d'Etat genevois est consterné par le nouveau plan d'économies de Tamedia et le nombre élevé de licenciements qui en résultera. Il a envoyé une lettre dans ce sens au président du conseil d'administration de TX Group, propriétaire notamment de la Tribune de Genève.

Le gouvernement genevois a rappelé à l'éditeur que la presse n'est pas un simple bien de consommation, a-t-il indiqué mercredi. Dans son courrier envoyé lundi, il a notamment écrit que la presse est le "pilier du débat public et d'une démocratie forte, elle doit être respectée comme telle et ne peut être gouvernée par de simples considérations financières".

TX Group prévoit de supprimer cet automne jusqu'à 28 postes sur 247 collaborateurs en Suisse romande, soit environ 10% des effectifs. Tous les titres et services éditoriaux sont touchés. Le Conseil d'Etat s'inquiète des conséquences de ce plan d'économies sur l'emploi et la qualité des médias affecté.

L'exécutif genevois précise avoir demandé aux "dirigeants de Tamedia de l'informer régulièrement et précisément sur les démarches en cours et à assumer leurs responsabilités d'employeur." Plus de 70 collaborateurs de Tamedia Suisse romande ont protesté lundi matin à Lausanne contre la restructuration des rédactions du groupe. Le débrayage marquait le début des négociations avec la direction.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

La ville de Lucerne est plus vieille que ce que l'on imaginait

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Le pont de Lucerne est un monument phare de la ville (© KEYSTONE/SIGI TISCHLER)

Le site palafittique situé dans la zone du tunnel sous le lac prévu pour la future la gare souterraine de passage de Lucerne est vieux de 5400 ans. Ce sont 2400 ans de plus que ce que l'on supposait.

En 2020, les premières découvertes faites dans la rade de Lucerne indiquaient que la ville avait été peuplée à l'âge du bronze, vers 1000 avant Jésus-Christ, rappelle mercredi la chancellerie lucernoise dans un communiqué. De nouvelles analyses ont montré que le village existait déjà en 3400 avant Jésus-Christ.

Ce qui a mis les chercheurs sur cette piste est une couche sombre à forte teneur en matière organique et du charbon de bois, découverts à 1,5 mètre sous le fond du lac. Des fragments de céramique, des grains de céréales brûlés et des outils en silex figurent également parmi les découvertes.

Ces découvertes indiquent les vestiges d'un ou plusieurs villages néolithiques et prouvent une fois de plus que le niveau du lac était nettement plus bas qu'aujourd'hui au cours des millénaires précédents, précise le communiqué.

"Grâce à ces nouvelles connaissances, nous pouvons prouver sans équivoque que l'histoire de Lucerne commence avec un village lacustre du néolithique. C'est vraiment une sensation et cela signifie qu'il y a 5400 ans déjà, des hommes se sont installés sur le site de la ville actuelle", a déclaré l'archéologue cantonal Jürg Manser, cité dans le communiqué.

Des fouilles de sauvetage doivent donc être entreprises afin de documenter les importants témoins culturels et historiques. Ces fouilles sont prévues avant le début des travaux de la gare de passage et ne les retarderont pas.

Avec Keystone-ATS

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Élections fédérales

Fédérales 2023: La plupart des candidats opposés à la reconnaissance faciale

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Un système de caméras sur un immeuble en 2014 à Zurich (© KEYSTONE/Christian Beutler)

Une large majorité des candidats aux élections fédérales sont opposés à la reconnaissance faciale automatisée dans l'espace public, selon un sondage. Seuls les représentants de l'UDC y sont favorables, de justesse.

Près de 80% des candidates et des candidats au Conseil national et au Conseil des Etats sont favorables à l'interdiction de la reconnaissance faciale dans l'espace public selon l'enquête smartvote, indique mercredi l'alliance "Protégeons nos droits fondamentaux, non à la reconnaissance faciale".

L'opposition à la reconnaissance faciale est légèrement plus élevée chez les candidats au Conseil des Etats. 83,9% se sont dits favorables ou plutôt favorables à son interdiction dans l'espace public, contre 77,9% pour celles et ceux qui briguent un siège au National. La part de ceux qui sont résolument pour une interdiction est de 55,2% pour le Conseil des Etats et de 52,7% pour le National.

Le taux d'approbation d'une interdiction atteint 90% chez les Verts et dépasse les 60% dans les rangs du PLR et du Centre. Seuls les candidats de l'UDC opposent à une interdiction, à une courte majorité (51,5%).

L'alliance "Protégeons nos droits fondamentaux, non à la reconnaissance faciale" regroupe la section suisse d'Amnesty International, AlgorithmWatch Suisse et la Société numérique.

Avec Keystone-ATS

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Culture

Ringier reprend entièrement Ringier Axel Springer Suisse

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Marc Walder et la nouvelle directrice de Ringier Medien Schweiz, Ladina Heimgartner, misent sur les magazines, ont-ils souligné mercredi. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

L'éditeur Ringier et l'Allemand Axel Springer mettent fin à leur partenariat au sein de Ringier Axel Springer Suisse (RASCH). Ringier reprend les 35% de parts d'Axel Springer. Les 20 titres concernés, dont l'Illustré et PME Magazine, seront conservés.

Les magazines et les titres suisses sont regroupés dans la nouvelle l'entité "Ringier Médias Suisse", qui occupe un millier de collaborateurs, a indiqué mercredi le CEO de Ringier Marc Walder lors d'une conférence de presse. La Commission de la concurrence (COMCO) doit encore donner son feu vert.

La directrice sera Ladina Heimgartner, qui était jusqu'à présent CEO du groupe Blick. Aucun poste ne sera supprimé au sein des rédactions. Au niveau des éditions, il y aura des "synergies", selon Marc Walder, mais le nombre de postes supprimés n'est pas encore défini.

Ringier mise toujours sur les magazines, ont souligné M. Walder et Mme Heimgartner. En revanche, Axel Springer s'oriente de plus en plus vers le numérique. Dans un communiqué, Matthias Döpfner, directeur d'Axel Springer, indique que 90% du chiffre d'affaires est effectué en ligne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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