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Pierre Maudet n’exclut pas d’avoir été invité par les autorités d’Abu Dhabi

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C’est le flou le plus total qui règne autour du voyage de Pierre Maudet à Abu Dhabi, en novembre 2015…Le président du Conseil d’Etat genevois indiquait la semaine dernière que l’ami d’un ami, un Libanais proche du gouvernement, lui avait payé le séjour avec sa famille et son bras droit. Un package estimé à près de 70’000 francs. Aujourd’hui le magistrat n’exclut pas que ce soit les autorités emiraties elles-mêmes qui soient les généreux donateurs. Raphaël Leroy:

Pierre Maudet n’exclut pas d’avoir été invité par les autorités d’Abu Dhabi

C’est devenu un classique dans cette affaire: Pierre Maudet change de version. Devant la commission de contrôle de gestion du Grand Conseil le 14 mai, il répondait par la négative à une requête d’un député. La question était: est-ce le gouvernement d’Abu Dhabi qui a décidé de vous offrir ce voyage par politesse? Pierre Maudet a dit oralement que non. Mais il a modifié cette réponse dans le Procès verbal de la séance. Désormais, sa réponse officielle est qu’il “ne pense pas en l’état” que ce soit le gouvernement d’Abu Dhabi qui ait décidé de lui offrir son luxueux séjour. Autrement dit, il ne l’exclut pas.

Au départ, rappelons-le, il y a deux ans, il nous indiquait avoir été invité par “des amis genevois amateurs de Formule 1” avant de se raviser très vite et de corriger: non, ce ne sont pas des amis qui l’ont invité, il est simplement parti “avec” eux, “prenant en charge le montant du voyage”. Soit les fameux 4’000 francs pour un vol en business class pour 5 personnes. Questionnée dernièrement par la Tribune de Genève, Pierre Maudet restait d’abord vague avant d’avouer que c’était l’ami d’un ami, Saïd Bustany, qui lui avait offert des packages. Un homme proche du gouvernement local. Aujourd’hui, nous avons droit à une énième version qui s’approche un peu plus du pouvoir émirati.

Cette situation est inquiétante pour deux raisons. La première, c’est que le magistrat adapte visiblement ses versions au gré de ses interlocuteurs et des révélations médiatiques. Le 14 mai, jour de son audition, les liens entre Saïd Bustany et le pouvoir d’Abu Dhabi n’étaient pas encore connus. Il a donc pu répondre par la négative à des députés mal informés. Or, aujourd’hui, il modifie sa version probablement pour se proteger d’une future accusation de mensonge. Encore que le PV doit être avalisé lundi par ladite commission et rien ne dit qu’il le sera tel quel. Il se pourrait que des députés demandent des explications. Et puis, cette version est inquiétante car elle aggrave encore la légèreté du nouveau président du Conseil d’Etat genevois. Avec cette déclaration, le ministre de l’économie et de la sécurité en exercice admet ne pas réellement savoir qui se cache derrière une invitation à près de 70’000 francs. Qui plus est dans un Etat autocratique. Est-ce Saïd Bustany finalement qui a payé? Sont-ils les Emirs? Contacté, Pierre Maudet se mure dans le silence. Il aurait tout intérêt à en sortir très vite.

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Suisse

Un chauffard à plus de 300 km/h sur l'autoroute près de Rubigen

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Le chauffard a dû rendre son permis de conduire sur-le-champ et devra répondre de ses actes devant la justice (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/JULIAN STRATENSCHULTE)

La police bernoise a retrouvé, à l'aide d'enregistrements vidéo, un chauffard qui avait sévi dans les cantons de Berne et du Valais. L'homme de 26 ans aurait notamment roulé à 300 km/h sur l'A6 près de Rubigen (BE). Il a été arrêté et placé en garde à vue.

L'individu devra répondre de ses actes devant la justice, ont indiqué mercredi le ministère public régional et la police cantonale bernoise.

La police avait reçu des informations concernant notamment des voitures inutilement bruyantes à Münsingen (BE). Dans le cadre de l'enquête, elle est tombée en septembre 2022 sur les médias sociaux sur deux vidéos montrant une voiture roulant manifestement trop vite dans le tunnel de l'Allmend, près de Thoune, et sur la route du col de la Furka en Valais.

Des calculs ont révélé une vitesse de conduite de 119 et 145 km/h, alors que la vitesse autorisée sur ces tronçons était de 80 km/h. Des investigations plus poussées ont finalement permis de retrouver la trace de l'homme, qui a été arrêté en décembre 2022.

Sur un téléphone portable, la police a trouvé une troisième vidéo montrant la même voiture sur l'A6 à Rubigen, à une vitesse de 300 km/h. Sur ce tronçon, la vitesse maximale est de 120 km/h. Le chauffard a dû rendre son permis de conduire sur-le-champ.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Neuf jeunes talents de la chanson à Caux avec Francis Cabrel

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Francis Cabrel vient régulièrement en Suisse, comme au Paleo 2022 (archives). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

Un ancien Palace Belle Epoque sur les hauts de Montreux, neuf jeunes talents de la chanson francophone, Francis Cabrel pour les parrainer, Aliose pour les coacher, c'est le concept des Premières émergences musicales Montreux-Riviera.

Elles se tiennent cette semaine à Caux et se concluront par un concert samedi avec Francis Cabrel comme maître de cérémonie. Le chanteur français s'est produit mardi soir et devait encore se produire mercredi soir au Caux-Palace, des événements complets.

Les neuf talents sélectionnés, retenus parmi une centaine de candidats, viennent des cantons de Vaud, du Valais et de Berne, de France et de Belgique. Ils ont une semaine pour écrire, composer et monter un spectacle.

Cela fait trente ans que Francis Cabrel est engagé auprès des jeunes artistes avec son association "Voix du Sud" et les Rencontres d'Astaffort, une petite commune qui se situe à une dizaine de kilomètres au sud d'Agen entre Bordeaux et Toulouse.

"Au départ, c'était comme un voeu pieux", a dit Francis Cabrel sur les ondes de la RTS mercredi : il voulait se faire rencontrer des jeunes artistes. "Et à force d'avoir réfléchi, monté une structure, engagé deux-trois personnes autour de ce projet, cela fait 30 ans que cette idée vit, qu'elle s'émancipe et qu'elle prend de l'épaisseur".

Amour de la chanson et de la langue française

Quand Pierre Smets, administrateur de la Fondation de la Saison culturelle de Montreux, s'est rendu à Astaffort s'imprégner de l'idée, Francis Cabrel a tout de suite été d'accord pour parrainer ces Premières émergences musicales.

La principale raison de son engagement auprès de la relève est son amour de la chanson et de la langue française. "Une bonne chanson, cela fait rêver, voyager tout en restant immobile", a-t-il relevé. "C'est un format formidable, qui a changé ma vie. Et si je peux changer la vie des autres, c'est avec plaisir".

Francis Cabrel ne donne des conseils que si on le lui demande, d'une part en raison de l'écart générationnel entre lui et la relève, mais aussi parce qu'il s'est formé seul "comme un loup solitaire", en écoutant les chansons à la radio, en lisant de la poésie.

"Je ne sais pas si aujourd'hui, on peut demander à des jeunes de 25 ans de lire de la poésie? ", s'interroge-t-il.

Francis Cabrel, qui vient régulièrement se produire en Suisse comme au Paléo en 2022, écrit des ballades et des chansons sentimentales. Ses ventes de disques sont estimées à plus de 25 millions d'exemplaires à travers le monde. Comme beaucoup de chanteurs de sa génération - il a 70 ans cette année -, c'est en écoutant Bob Dylan adolescent, qu'il a eu le déclic.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Neuf rues de la Ville de Genève renommées d'après des femmes

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L'ancienne résistante et déportée française Noëlla Rouget, décédée en 2020 à l'âge de 100 ans, donnera son nom à la portion de la rue Jean-Senebier devant le Monument aux morts (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Neuf rues et places de la Ville de Genève vont être renommées d'après des femmes qui ont marqué l'histoire locale. La portion de la rue Jean-Senebier devant le monument aux morts deviendra la place Noëlla-Rouget, d'après la résistante d'origine française décédée en 2020, à 100 ans.

Le Conseil d'Etat a suivi les recommandations de la commission cantonale de nomenclature pour valider les propositions faites par la Ville de Genève, a-t-il annoncé mercredi à l'issue de sa séance hebdomadaire. Il se dit particulièrement attentif à ce que ces changements soient acceptés et exclut désormais les rues pour lesquelles les habitants ont manifesté des oppositions.

La Ville de Genève avait déposé un dossier comportant 16 changements de dénominations, a-t-elle rappelé mercredi. Le gouvernement en a refusé sept, dont celui de rebaptiser la place des Alpes au nom de l'écrivaine et prostituée Grisélidis Réal (1929-2005). Une nouvelle proposition sera faite prochainement la concernant, a fait savoir le département municipal des finances, de l'environnement et du logement.

Cent plaques de rues

Parmi les rues renommées figure la rue de Beaulieu qui devient le chemin Rosette-Wolczak (1928-1943) d'après cette adolescente juive réfugiée à Genève, puis refoulée et morte à Auschwitz. La place Charles-Sturm, où se trouve le Pavillon de la danse, prend le nom de la danseuse Beatriz Consuelo (1932-2013), tandis que le parc dit Harry-Marc s'appellera parc du 14-Juin, date de l'inscription du principe d'égalité dans la Constitution en 1981.

Deux premières volées de dénominations féminines ont eu lieu en 2020 et en 2022, a rappelé le Conseil d'Etat. Ces modifications s'inscrivent dans la continuité du projet "100 Elles*" lancé en 2019 et qui vise à apposer cent plaques de rues portant des noms de femmes marquantes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Genève deviendra une ville refuge pour écrivains et artistes

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La Ville de Genève va adhérer au Réseau international des villes refuges ICORN. Elle accueillera ainsi un écrivain persécuté dans son pays à la Maison Rousseau et littérature (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Ville de Genève va adhérer au Réseau international des villes refuges ICORN. Elle rejoindra ainsi la septantaine de villes dans le monde qui s'engagent à offrir un refuge aux écrivains et artistes persécutés dans leur pays.

En tant que membre de l'International Cities of Refuge Network (ICORN), la Ville de Genève accueillera et logera un écrivain menacé à la Maison Rousseau et littérature (MRL) de 2024 à 2026, a-t-elle annoncé mercredi. Cette résidence temporaire de deux ans doit lui permettre de poursuivre son travail en sécurité.

L'objectif est que l'écrivain participe aussi aux activités de la MRL et échange avec la scène littéraire locale et nationale. Le choix de la personne sera fait au premier semestre 2024, a précisé Yannick Richter, porte-parole du Conseil administratif.

Parmi les villes membres de l'ICORN figurent Amsterdam, Barcelone, Berlin, Copehague, Detroit, Helsinki, Paris et Mexico. En Suisse, la Ville de Berne participe à ce réseau depuis 2019.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Exonération de l'impôt maintenue pour les véhicules électriques

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A Genève, le gouvernement veut continuer à encourager l'achat de voitures électriques et non à moteur thermique en les exonérant de l'impôt sur les véhicules (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Dans le canton de Genève, les propriétaires de voitures électriques continueront de bénéficier, en 2024, d'une exonération d'impôt sur leur véhicule à condition que celui-ci ne soit pas trop lourd. La limite de poids est fixée à maximum 2300 kg, contre 2500 kg actuellement.

Le Conseil d'Etat genevois a annoncé ce petit changement mercredi, à l'issue de sa séance hebdomadaire. Le gouvernement a décidé de maintenir l'exonération de l'impôt sur les véhicules électriques et à hydrogène "compte tenu de l'urgence climatique et des engagements pris en vue de diminuer drastiquement les émissions de CO2".

L'exécutif a toutefois légèrement abaissé la limite de poids afin de décourager l'achat de voitures électriques trop massives, comme des gros 4x4 ou des SUV. Dans un communiqué, le Conseil d'Etat se réjouit que la mise en vente sur le marché de modèles de voitures qui pèsent moins de 2300 kg soit "en constante augmentation".

Entre le 1er janvier et le 30 septembre de cette année, 522 nouvelles voitures électriques ont bénéficié de cette exonération fiscale, contre 823 du 1er janvier au 30 septembre 2022. L'exonération a aussi profité à 122 motos électriques (contre 157) et 92 voitures de livraison électriques (contre 43).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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