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Pétition: 17'500 signatures en faveur de nouvelles bandes cyclables à Genève

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KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI

La pétition "oui aux nouvelles bandes cyclables à Genève" a récolté plus de 17'500 signatures. Déposée jeudi matin auprès du canton et de la Ville de Genève, elle demande que les aménagements cyclables provisoires installés dans le contexte du Covid-19 soient développés sur d’autres axes et pérennisés.

C’est un véritable élan populaire de soutien à ces aménagements qui s’est manifesté, indiquent les initiants jeudi dans leur communiqué. Parmi eux, actif-trafiC, Pro Vélo Genève, ATE, WWF, Mobilité Piétonne ainsi que des associations de quartier.

La population exprime par cette pétition son soutien fort aux mesures mises en place par les autorités dans le cadre de la sortie du semi-confinement. Elle les invite à pérenniser et développer encore ces installations, se réjouissent les pétitionnaires, soulignant qu'en Suisse, la distance moyenne parcourue à vélo a été multipliée par trois pendant le semi-confinement.

Partout où c’est possible, les associations demandent que ces bandes soient transformées en véritables pistes cyclables. La voie bidirectionnelle sur les quais de la rive droite votée la semaine dernière en Ville de Genève est un bon exemple, expliquent-ils.

Gros potentiel

Selon le bureau spécialisé Mobilidée, dans certaines entreprises, il existerait jusqu’à 60% de potentiel vélo (en termes de distance domicile – travail) et une grande "appétence" pour l’usage du vélo parmi les travailleurs, y compris ceux qui se déplacent aujourd’hui en voiture. Le frein principal: la discontinuité et la dangerosité du réseau cyclable.

Les associations invitent les autorités à poursuivre l’effort en équipant d’autres tronçons, notamment sur les routes pénétrantes menant au centre-ville, telle que le demande la loi pour une mobilité cohérente et équilibrée. Les autres communes du canton (hors Ville de Genève), en particulier celles de la première couronne urbaine, doivent donc aussi pouvoir réaliser de tels itinéraires cyclables.

Les points sur les i

Face aux messages parfois agressifs, aux réactions épidermiques et à certaines "fake news" entendues dans le débat actuel, les pétitionnaires souhaitent rappeler que les itinéraires choisis ne sortent pas d'un chapeau. Ils sont au contraire des scénarios étudiés depuis longtemps par les services.

Afin de pérenniser des itinéraires, il faudra passer par les procédures classiques liées à l’aménagement (consultations, autorisations). Enfin, ils rappellent que le cadre légal confirme la primauté des vélos, piétons et des transports publics sur les voitures, au centre et dans l’hyper-centre. Celui-ci prévoit aussi l'aménagement de pistes cyclables structurées, continues, directes et sécurisées sur le réseau de routes primaires et secondaires.

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International

Le parlement de Hong Kong vote la nouvelle loi sur la sécurité nationale

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Le parlement hongkongais s'est exprimé à l'unanimité en faveur de la nouvelle loi. (© KEYSTONE/EPA/DANIEL CENG)

Le Conseil législatif, parlement local de Hong Hong, a voté à l'unanimité mardi une nouvelle loi sur la sécurité nationale. Ce texte prévoit la prison à perpétuité pour des infractions telles que la trahison et l'insurrection.

"Aujourd'hui est un moment historique pour Hong Kong", a déclaré le dirigeant du territoire, John Lee. La nouvelle loi entrera en vigueur le 23 mars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Les Etats-Unis promettent de ne "pas laisser tomber l'Ukraine"

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Selon Lloyd Austin, les Etats-Unis sont "déterminés à fournir à l'Ukraine toutes les ressources dont elle a besoin pour résister à l'agression russe". (© KEYSTONE/EPA/RONALD WITTEK)

Les Etats-Unis "ne laisseront pas tomber l'Ukraine", a promis mardi le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin. Il s'exprimait à l'ouverture d'une réunion du groupe de contact des alliés de l'Ukraine, chargé de coordonner le soutien militaire au pays.

"Nous sommes déterminés à fournir à l'Ukraine toutes les ressources dont elle a besoin pour résister à l'agression russe", a déclaré M. Austin, devant des journalistes sur la base aérienne américaine de Ramstein en Allemagne.

En raison des réticences d'élus républicains soutenant Donald Trump, une aide américaine d'un montant de plus de 60 milliards d'euros est toujours bloquée au Congrès. Dans ce contexte, la Maison Blanche a prévenu qu'une enveloppe de 300 millions de dollars pour l'Ukraine annoncée la semaine passée ne suffirait que pour quelques semaines.

Cette enveloppe de 300 millions n'a été possible que grâce à des économies réalisées sur des achats récents du Pentagone, selon le secrétaire américain à la défense.

M. Austin a également estimé qu'"au moins 315'000 soldats russes avaient été tués ou blessés" depuis que la Russie a envahi l'Ukraine en février 2022. Un chiffre qui avait déjà été mentionné à la fin de l'année dernière.

Moscou a également "gaspillé jusqu'à 211 milliards de dollars pour équiper, déployer, entretenir et soutenir son agression impériale contre l'Ukraine", a-t-il affirmé.

Washington reste de loin le premier donateur d'aide militaire à Kiev. Il s'est engagé à verser des dizaines de milliards de dollars depuis le début de l'offensive russe en février 2022.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

Vaud empoigne le dossier de la pénurie de logements

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Une première table ronde consacrée à la pénurie de logements dans le canton de Vaud a eu lieu lundi à Lausanne. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La première Table ronde vaudoise sur le logement a réuni lundi à Lausanne de nombreux acteurs du domaine. La rencontre a permis l'ouverture d'un dialogue durable. Des premières pistes de réflexion ont été dégagées en vue de l'élaboration d'un plan d'action de l'Etat visant à sortir le canton de la situation de pénurie d'ici la fin de la décennie.

Vaud connaît depuis plusieurs années une situation tendue sur le front du logement, avec un taux de vacance inférieur à 1,5% (1,14% en moyenne sur la période 2021-2023), rappelle le canton mardi dans un communiqué. Pour la conseillère d'Etat Christelle Luisier Brodard, inverser la situation passe par des solutions nourries d'un dialogue constructif entre les acteurs institutionnels, associatifs et économiques.

Echanges "très riches"

La première table ronde du logement a ainsi réuni à l'initiative du Département des institutions, du territoire et du sport (DITS) faîtières de communes, entrepreneurs, urbanistes, architectes, développeurs, maîtres d'ouvrage ou encore propriétaires et locataires. Ces" échanges très riches" entre l'Etat et les participants vont s'intensifier au cours des mois prochains.

L'objectif, annoncé par la cheffe du DITS, est l'établissement d'un plan d'action "logement". Son déploiement devra permettre au canton de sortir de la situation de pénurie à l'horizon 2028-2030.

"Le principe que nous lançons s'inscrit dans la continuité du plan d'action fédéral lancé en février et qui distingue les niveaux de compétences fédérale, intercantonale et cantonale. A l'échelle vaudoise, nous partageons tous une responsabilité vis-à-vis de la population de notre canton qui doit pouvoir se loger convenablement, selon ses aspirations et ses ressources", souligne la ministre, citée dans le communiqué.

Oppositions dans les communes

Revenant sur les causes du manque de logements, le canton cite le contexte de forte croissance démographique, une production d'appartements insuffisante et qui ralentit, une disponibilité foncière déficiente ou encore la raréfaction des matériaux et de la main-d'½uvre dans la construction.

Un autre phénomène récent freine également le rythme de création de logements: l'opposition de plus en plus marquée aux projets de nouveaux quartiers portés par les communes et qui nécessitent plusieurs années de procédure. Nombre de projets ont ainsi été refusés dans les urnes vaudoises ces dernières années, cela alors même que le cadre légal fédéral (LAT) exige une densification vers l'intérieur du milieu bâti.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

AstraZeneca: acquisition pour plus de 2 miliards de dollars

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Astrazeneca avait déjà annoncé la semaine dernière le rachat de la société française de biotechnologies Amolyt Pharma, spécialisée dans les traitements contre les maladies rares, pour un montant allant jusqu'à un milliard de dollars (archives). (© KEYSTONE/DPA/GEORG WENDT)

Le géant pharmaceutique britannique AstraZeneca a annoncé mardi le rachat du laboratoire Fusion, spécialisé dans les produits radiopharmaceutiques contre le cancer, pour un montant pouvant aller jusqu'à 2,4 milliards de dollars (2,1 milliards de francs).

AstraZeneca a "passé un accord définitif pour acquérir Fusion Pharmaceuticals, une société biopharmaceutique qui met au point des radioconjugués de prochaine génération", explique le groupe dans un communiqué.

Les radioconjugués sont une nouvelle forme de traitement contre le cancer à base d'isotopes radiocatifs qui visent directement les cellules cancéreuses par l'intermédiaire de molécules comme les anticorps ou les peptides, explique AstraZeneca.

Cette approche réduit les dégâts sur les cellules saines comparé aux radiothérapies traditionnelles, précise le communiqué.

Il s'agit d'une "étape majeure" dans l'ambition d'AstraZeneca de "transformer le traitement du cancer et les résultats pour les patients en remplaçant les schémas thérapeutiques traditionnels comme la chimiothérapie et la radiothérapie par des traitements plus ciblés", a fait valoir le groupe dans un communiqué.

Le portefeuille de médicaments en développement de Fusion comprend le FPI-2265, "nouveau traitement potentiel" pour certaines formes de cancers de la prostate métastasés.

Fusion a un siège à Hamilton au Canada et un autre à Boston aux Etats-Unis. La société est cotée sur le Nasdaq à New York.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

L'ONU parle de possible crime de guerre avec les restrictions

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Pour Volker Türk, les restrictions, combinées à l'approche israélienne de cette guerre, pourraient "équivaloir à l'utilisation de la famine comme arme de guerre, ce qui est un crime de guerre" (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'ONU rend responsable Israël de la famine imminente observée dans la bande de Gaza. Les restrictions imposées par l'Etat hébreu pourraient équivaloir à une utilisation de la nourriture comme arme de guerre, ce qui constituerait un crime de guerre, a-t-elle dit mardi.

"La situation de faim et de famine est le résultat des larges restrictions d'Israël sur l'entrée et la distribution d'aide humanitaire et de marchandises", estime le Haut commissaire aux droits de l'homme Volker Türk dans une déclaration publiée à Genève. Il met en cause aussi les déplacements massifs de population et les destructions d'infrastructures civiles.

Les restrictions, combinées à l'approche israélienne de cette guerre, pourraient "équivaloir à l'utilisation de la famine comme arme de guerre, ce qui est un crime de guerre", ajoute le Haut commissaire.

Lundi, des agences onusiennes avaient affirmé que plus de 1,1 million d'habitants sont confrontés à "une situation de faim catastrophique". Le rapport du Cadre de classification de la sécurité alimentaire (IPC) parle de famine imminente dans le nord du territoire et de menace de cette situation également dans le sud.

Le Haut commissaire appelle Israël à honorer ses obligations internationales en garantissant une assistance adaptée dans la bande de Gaza. Ceux qui peuvent pousser l'Etat hébreu à faciliter cette aide doivent le faire, selon lui.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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