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Actualité

Paris et Berne dialoguent sur les réfugiés afghans

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Frédéric Journès, ambassadeur de France en Suisse depuis septembre 2019. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

La France et la Suisse mènent actuellement un dialogue "très dense" à propos du transit par la Confédération de réfugiés afghans voulant rejoindre Calais. Paris craint la création d'une véritable filière.

Le but est de mettre en place "des modalités de contrôle pour éviter qu'une filière se mette en place", a déclaré jeudi après-midi lors d'une conférence de presse à Berne l'ambassadeur de France en Suisse, Frédéric Journès. "Le dialogue est en place et il se passe bien", a-t-il relevé.

Le diplomate faisait référence à la forte augmentation des entrées illégales de réfugiés afghans observée à la frontière orientale de la Suisse. Les autorités saint-galloises ont fait état, à la fin novembre, de 2500 personnes arrivées surtout de Vienne et Bucarest. Les Afghans veulent généralement se rendre à Calais, dans le nord de la France, pour tenter la traversée périlleuse de la Manche vers la Grande-Bretagne.

Contacté par Keystone-ATS, le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) a confirmé les échanges "étroits et réguliers" entre la Suisse et la France dans ce dossier. Les deux pays veulent continuer à améliorer leur collaboration transfrontalière, notamment pour empêcher la "migration secondaire". Le SEM, par la voix de sa porte-parole Anne Césard, prévoit en outre que la situation se détendra à la faveur de l'hiver.

Crise migratoire

Frédéric Journès avait convié la presse pour évoquer les priorités de la présidence semestrielle française du Conseil de l'Union européenne (UE), qui débute en janvier prochain. Parmi ces dernières figurent les questions migratoires.

Paris souhaite notamment réformer l'accord de Schengen pour mieux protéger les frontières européennes, à la lumière en particulier de la récente crise migratoire au Bélarus. La Suisse sera associée aux réunions, a assuré le diplomate.

La présidence française veut aussi avancer sur le Pacte sur la migration et l'asile, un projet de réforme proposé par la Commission européenne qui bute sur les divisions entre Etats membres.

F-35: "On est passé à autre chose"

Interrogé sur la relation entre la Suisse et l'Union européenne, mise à mal par la décision de Berne d'interrompre les négociations pour un accord-cadre, Frédéric Journès a confirmé que la balle était dans le camp suisse. "Nous avons besoin d'un signal politique clair", a affirmé l'ambassadeur. La Suisse doit dire "de quoi, comment et à quel horizon" elle veut parler.

Une rencontre entre le chef de la diplomatie suisse Ignazio Cassis et le commissaire européen Maros Sefcovic a été annoncée au Forum économique mondial (WEF) en janvier prochain. Le responsable européen exige qu'une feuille de route soit établie d'ici là, afin de résoudre des questions institutionnelles telles que l'adoption du droit européen et le règlement des différends entre la Suisse et l'UE.

Questionné sur l'impact sur la relation entre Berne et Paris de la décision suisse d'acheter 36 avions de combat F-35A américains, préférés notamment au Rafale du français Dassault, Frédéric Journès a balayé: "On a pris note et on est passé à autre chose. C'était l'occasion de changer le niveau d'une relation bilatérale. Une occasion comme il s'en présente tous les 20 à 30 ans".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

Deux condamnations pour incitation au meurtre de Geert Wilders

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Geert Wilders vit depuis 2004 sous protection policière. (© KEYSTONE/AP/Peter Dejong)

Deux Pakistanais ont été condamnés lundi par contumace aux Pays-Bas à des peines de 14 ans et quatre ans de prison. Cela pour incitation au meurtre du dirigeant d'extrême droite islamophobe néerlandais Geert Wilders.

Muhammed Ashraf Jalali, leader religieux de 56 ans, a écopé de quatorze ans de prison pour "incitation et menace d'assassinat contre M. Wilders (...) dans les deux cas avec une intention terroriste", selon un communiqué du tribunal.

Saad Hussain Rizvi, 29 ans, chef du parti d'extrême droite pakistanais Tehreek-e-Labbaik Pakistan (TLP), a été condamné à quatre ans de prison pour "incitation au meurtre et de menace de meurtre", après la condamnation d'un ancien joueur de cricket pakistanais, Khalid Latif.

Il y a un an presque jour pour jour, M. Latif avait écopé de 12 ans de prison par contumace pour avoir appelé au meurtre de M. Wilders, qui voulait organiser un concours de caricatures du prophète Mahomet.

La compétition a finalement été annulée après des manifestations de colère dans le monde musulman, notamment au Pakistan, et de nombreuses menaces à l'encontre du politicien d'extrême droite.

Sous protection policière

M. Wilders, connu pour ses propos incendiaires à l'égard de l'islam, vit depuis 2004 sous protection policière.

"Depuis 20 ans, on me prive de ma liberté à cause de ce que je pense, dis, écris et fais", a déclaré le politicien la semaine dernière lors d'une audience devant un tribunal de sécurité proche de l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol.

"Les fatwas, c'est le pire. Elles ne disparaissent jamais. Je reçois encore quotidiennement des menaces de mort", a-t-il ajouté.

Un juge, qui a demandé à ne pas être identifié, avait alors indiqué que M. Wilders avait "reçu des centaines, voire des milliers de menaces de mort".

En 2019, un tribunal néerlandais avait condamné un autre Pakistanais à 10 ans de prison pour avoir préparé un "attentat terroriste" contre M. Wilders à la suite du projet de concours.

Le parquet avait requis 14 ans de prison contre M. Jalali et 6 ans contre M. Rizvi.

Pas de traités d'entraide judiciaire

Les autorités néerlandaises ont demandé à Islamabad une assistance juridique pour interroger les suspects et leur signifier des citations à comparaître.

Cependant, il n'existe pas de traité d'entraide judiciaire avec le Pakistan et il semble peu probable que les deux hommes figurent un jour sur le banc des accusés.

Grand vainqueur des élections législatives aux Pays-Bas l'année dernière, le PVV de M. Wilders est à la tête de la coalition gouvernementale formée cet été. M. Wilders lui-même est resté chef de son groupe parlementaire à La Haye.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Droit de recours supprimé sur les petits projets de constructions

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La gauche, opposée au projet, n'a pas réussi à obtenir une majorité (image prétexte). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Les organisations environnementales ne doivent plus pouvoir faire recours contre des petits et moyens projets de construction de logements. Le Conseil des Etats a approuvé lundi, par 30 voix contre 14, un projet du National en ce sens.

Faisant suite à une initiative parlementaire de Philipp Matthias Bregy (Centre/VS), le projet vise à éviter qu'une demande de construire un logement déposée par un simple privé ne se voie confrontée au recours d'une organisation environnementale. Cela crée une situation déséquilibrée dans les moyens pouvant être engagés dans la procédure, selon le Valaisan.

Le droit de recours des organisations ne devrait donc pas s'appliquer aux projets de constructions situés dans une zone à bâtir d'une surface de plancher inférieure à 400 m2. Ce droit reste toutefois intact pour les projets de construction de logements, en zone à bâtir, ayant un impact sur des sites construits d'importance nationale et les projets prévus dans une zone à bâtir se coupant avec des zones sensibles telles que les biotopes.

Alors que le National prévoyait une exception pour tous les sites d'importance en général, le Conseil des Etats a estimé que seuls les effets sur les sites d'importance nationale sont déterminants. Il a aussi biffé le maintien du droit de recours dans l'espace réservé aux eaux.

Le dossier retourne au Conseil national.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

OMC: peu de corrélation entre ouverture au commerce et inégalités

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L'économiste en chef de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) Ralph Ossa a admis que trop d'économies restent laissées de côté malgré l'absence de corrélation entre ouverture au commerce et inégalités entre pays. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'ouverture au commerce a peu de corrélation avec l'augmentation des inégalités, selon l'OMC. Au contraire, une part importante du commerce dans le PIB a réussi aux pays pauvres et à ceux aux revenus intermédiaires, affirme un rapport lundi publié à Genève.

Autre indication, les transactions entre membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) ont progressé de près de 150% en près de 30 ans. Les pays qui ont accédé à l'organisation ont obtenu une croissance supérieure de 1,5 point de pourcentage au moment de leurs négociations pour rejoindre l'institution, ajoute le rapport sur le commerce mondial.

De même, la réduction des coûts commerciaux a accéléré de 25 à 30% la convergence des revenus des Etats pauvres et à revenus intermédiaires avec les pays riches. D'autres indicateurs montrent que les inégalités ne sont pas liées systématiquement au commerce et à la concurrence en termes d'importations, ajoute encore l'OMC.

Au contraire, une participation moins importante au commerce mondial aboutit à un décalage. Mais "trop d'économies et de personnes sont laissées de côté", a affirmé à la presse l'économiste en chef de l'organisation, Ralph Ossa.

Un tiers des pays pauvres et à revenus intermédiaires ont été confrontés à une croissance inférieure à celle des pays riches. Ces Etats se trouvent en Afrique, en Amérique latine et au Proche-Orient.

Le rapport appelle à davantage d'ouverture mais également à des politiques nationales pour soutenir le commerce pour davantage de parties prenantes. Il faut réduire les coûts, diminuer la fracture numérique et adapter les accords de l'OMC aux défis numériques et de l'économie verte, affirme également l'organisation.

Le commerce a joué un rôle face à la pauvreté, insiste de son côté la directrice générale Ngozi Okonjo-Iweala. Mais il faut en faire davantage pour les pays et les populations, affirme-t-elle également.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Le National veut couper les vivres à l'UNRWA

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Le National veut suspendre l'aide suisse à l'UNRWA, active à Gaza notamment. (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

Les contributions suisses à l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens doivent être suspendues. Le Conseil national a soutenu lundi par 99 voix contre 88 et 7 abstentions une proposition de l'UDC qui veut couper les vivres à l'UNRWA sans tarder.

Le National a ainsi voté contre les recommandations de la commission compétente et contre l'avis du Conseil fédéral. L'UDC a reçu le soutien de plusieurs centristes et d'élus PLR. Le Conseil des Etats devra encore se prononcer.

Il faut cesser de soutenir financièrement une organisation potentiellement liée au terrorisme, a martelé David Zuberbühler (UDC/AR), auteur de la motion. Certains membres de l'organisation, actifs dans des écoles de l'UNRWA, se sont réjouis des attaques du Hamas le 7 octobre, une douzaine d'autres ont probablement pris part aux attaques, d'après lui.

Le rapport d'enquête indépendant de l'ancienne ministre française des affaires étrangères, Catherine Colonna, n'a pas permis d’infirmer ces accusations, selon l'UDC. La Suisse ne doit pas soutenir financièrement une organisation qui pourrait avoir des liens avec le terrorisme.

Organisation indispensable

Une coopération avec l'UNRWA est actuellement indispensable pour apporter une aide humanitaire urgente à Gaza, a contré Nicolas Walder (Vert-e-s/GE) pour la commission. Le rapport Colonna n'a au contraire pas permis d'étayer les accusations israéliennes contre l'UNRWA.

Au vu de l'absence d'autres solutions viables pour l'acheminement de l'aide humanitaire d'urgence à Gaza et de solution politique au conflit, l'arrêt immédiat du financement de l'UNRWA aurait des conséquences "catastrophiques" sur les deux millions de Gazaouis, a soutenu M. Walder.

En l'état actuel des choses, les tâches dont s'acquitte l’agence onusienne pourraient difficilement être assumées par une autre organisation ou autorité, a assuré le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis. Le financement de 10 millions de francs pour 2024 a déjà été décidé par le Conseil fédéral, et avalisé par le Parlement, a-t-il encore rappelé.

Dans la foulée, le National a soutenu par 120 voix contre 73 une motion de commission qui demande de réaffecter la contribution de la Suisse à l’UNRWA pour 2024 directement à la population palestinienne. Il s’agit de garantir qu’aucun transfert d’argent direct ne soit effectué en faveur de l’UNRWA.

Controverses

Le soutien à l'UNRWA fait débat sous la Coupole fédérale depuis l'an dernier. La droite du National a d'abord tenté de couper les vivres à l'agence via l'exercice du budget. Le financement a par la suite été suspendu, en attendant les rapports devant examiner les liens présumés entre le Hamas et certains des membres de l'organisation d'aide.

En mai, le Conseil fédéral a décidé de verser 10 millions de francs à l'UNRWA pour l'aide humanitaire urgente à Gaza, en place des 20 millions normalement prévus. Les commissions de politique extérieure des deux Chambres ont approuvé cette décision. Ce soutien s'ajoute à l'enveloppe de 56,2 millions de francs en faveur des besoins humanitaires des pays du Proche-Orient, également avalisée par les commissions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Pédocriminalité dans l'Eglise: appel du pape contre les abus

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Très attendue, la visite de François suscite un enthousiasme immense sur place. (© KEYSTONE/EPA/Alessandro Di Meo)

Le pape François, accueilli lundi au Timor oriental par une immense foule, a appelé ses dirigeants à "prévenir toute forme d'abus" sexuels dans l'Eglise de ce pays à majorité catholique, confrontée à un scandale de pédocriminalité qu'elle a longtemps dissimulé.

Après l'Indonésie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée, François a atterri en début d'après-midi à Dili pour la troisième étape de sa tournée marathon en Asie-Pacifique, la plus longue et lointaine de son pontificat, qui se poursuivra mercredi à Singapour et s'y achèvera vendredi.

Dans son premier discours aux autorités et au corps diplomatique au palais présidentiel, le pape a exhorté à "agir de manière responsable pour prévenir tout type d'abus" contre les "enfants et adolescents".

Une référence aux scandales de pédocriminalité dans l'Eglise de ce pays à 98% catholique, notamment incarnés par Mgr Belo, un évêque lauréat du prix Nobel en 1996 pour son rôle dans l'indépendance, accusé de violences sexuelles sur de jeunes garçons pendant une vingtaine d'années et secrètement sanctionné par le Vatican en 2020.

Si des associations et des groupes de défense des droits de l'Homme le lui réclamaient, le pape, qui a promis une "tolérance zéro" sur la question, n'a pas présenté d'excuses aux victimes, ni reconnu le rôle structurel de l'Eglise dans ces violences.

Son programme ne prévoit jusqu'ici aucune rencontre avec des victimes, mais il doit s'exprimer mardi matin devant le clergé du pays.

Accueil euphorique

A son arrivée à Dili, le pape de 87 ans, apparu en bonne forme malgré un rythme effréné depuis une semaine, s'est vu offrir des fleurs et une "Tais" - écharpe traditionnelle - en signe de bienvenue, et a salué le président Jose Ramos-Horta à l'aéroport, fermé aux vols civils pour trois jours.

Dans une ambiance survoltée, le jésuite argentin a ensuite été acclamé sur plusieurs kilomètres le long de son parcours par une foule immense et démonstrative portant des parapluies officiels et agitant des drapeaux aux couleurs jaune et blanc du Vatican et frappés des blasons des deux Etats.

"En voyant son visage, j'ai eu la chair de poule (...) Parce que je crois fermement que sa présence apporte la paix et l'espoir", a confié à l'AFP Magdalena Tagnipis, qui a fait le déplacement depuis l'Australie.

"Je sens vraiment que le peuple timorais a tout donné pour accueillir le pape. Ils ont donné de l'amour et je crois que le pape l'a ressenti", a ajouté cette Philippine de 49 ans, qui se dit "100% catholique".

Grand enthousiasme

Très attendue, la visite de François suscite un enthousiasme immense sur place.

A Dili, ville de quelque 280'000 habitants coincée entre les montagnes et les eaux turquoise du détroit d'Ombai, où les autorités avaient nettoyé les routes et relogé les SDF, le visage du pape est partout, sur des voitures jusqu'aux vitrines des magasins.

L'histoire du plus jeune pays d'Asie du Sud-Est, une démocratie naissante de 1,3 million d'habitants, a été marquée par des siècles de colonisation portugaise, 24 ans d'occupation indonésienne (1975-1999) et un référendum soutenu par les Nations unies.

"En traversant une période aussi dramatique de votre histoire, vous n'avez pas perdu l'espoir et parce que, après des jours sombres et difficiles, une ère de paix et de liberté s'est enfin levée", a déclaré le pape dans son discours.

Depuis l'indépendance au sortir d'une occupation sanglante qui a fait plus de 200'000 morts, les dirigeants de la "Génération des 75" sont considérés comme des héros de l'indépendance, à commencer par M. Ramos-Horta, lauréat du prix Nobel.

Pauvreté et corruption

Cette visite papale dans le pays - qui a vu l'arrivée du catholicisme par les missionnaires au XVIe siècle - est la première depuis son indépendance en 2002, avec pour principal temps fort une messe géante en plein air mardi où 700'000 fidèles, soit la moitié de la population, sont attendus.

La dernière visite papale au Timor oriental remonte à Jean-Paul II en 1989, alors que le pays était encore sous occupation indonésienne.

Le Timor oriental figure parmi les pays les plus pauvres du monde, fortement dépendant des revenus du pétrole et du gaz, qui, selon les experts, pourraient s'épuiser d'ici quelques années.

Pour améliorer l'ordinaire, beaucoup ont recours au système D. Ainsi Silverio Tilman, enseignant de 58 ans, a-t-il installé un stand de rue pour vendre des marchandises à l'effigie du pape, récoltant 600 dollars en deux jours, soit plus du double du salaire mensuel moyen.

François pourrait aborder les questions économiques ou les problèmes sociaux auxquels le pays est confronté, à commencer par les violations des droits de l'homme.

Le "Timor Leste" souffre aussi d'une corruption endémique, de graves violences sexistes, de violences domestiques envers les personnes handicapées et le travail des enfants reste monnaie courante.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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