Rejoignez-nous

Actualité

Nouveaux tirs de missiles nord-coréens

Publié

,

le

Les missiles ont été tirés de la ville portuaire nord-coréenne de Wonsan (archives). (©KEYSTONE/AP/AHN YOUNG-JOON)

La Corée du Nord a tiré mercredi de nouveaux missiles en direction de la mer du Japon, au lendemain de l'annonce de la tenue de discussions avec Washington. L'un d'eux semble être tombé dans la zone économique exclusive du Japon, suscitant la colère de Tokyo.

L'état-major sud-coréen a indiqué qu'un missile a parcouru 450 km en direction de la mer du Japon, volant à une altitude maximale de 910 km. Ce missile "pourrait être un Pukguksong-1", c'est-à-dire un missile mer-sol balistique (SLBM), lancé à partir d'un sous-marin et actuellement développé par la Corée du Nord, selon la même source.

"De tels actes [...] n'aident pas à apaiser les tensions dans la péninsule coréenne et nous l'exhortons une nouvelle fois à y mettre fin immédiatement", a ajouté l'armée sud-coréenne.

Le Pukguksong-1 est un SLBM dont le premier essai réussi remonte au 24 août 2016. Il avait volé sur 500 km en direction du Japon, ce qui avait conduit le leader nord-coréen Kim Jong-un à affirmer que le territoire continental américain était désormais à portée d'un sous-marin croisant dans le Pacifique.

Abe condamne fermement

Les États-Unis ont déclaré surveiller la situation dans la péninsule coréenne.

"Vers 07h10 [00h10 en Suisse, ndlr], deux projectiles ont été lancés depuis la côte orientale de la Corée du Nord", a indiqué de son côté le secrétaire général du gouvernement japonais. Selon lui, l'un des projectiles semble être tombé dans la zone économique exclusive du Japon.

Cet espace maritime situé entre les eaux territoriales et internationales représente une superficie de plus de 4 millions de km2, tout autour de l'archipel.

Le premier ministre japonais Shinzo Abe a condamné ce "tir de missiles balistiques qui viole les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU". "Nous protestons fermement et les condamnons fermement", a-t-il ajouté.

Ces tirs interviennent au lendemain de l'annonce par Pyongyang de la tenue samedi de discussions de travail sur le nucléaire avec Washington, qui devraient relancer le processus diplomatique huit mois après l'échec du sommet de Hanoï.

Les deux parties ont accepté d'avoir des "contacts préliminaires" le 4 octobre et des discussions de travail le lendemain, a annoncé mardi la vice-ministre nord-coréenne des affaires étrangères, sans préciser le lieu des discussions.

Négociations au point mort

Quelques heures plus tard, la porte-parole du département d'Etat américain a confirmé la tenue de discussions "au cours de la semaine qui vient", sans livrer plus de détails.

Les négociations sur le nucléaire nord-coréen sont au point mort depuis le fiasco du deuxième sommet entre le président américain Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, en février à Hanoï.

Les deux hommes s'étaient de nouveau rencontrés en juin à la frontière dans la zone démilitarisée (DMZ), qui sépare les deux Etats depuis la fin de la guerre de Corée (1950-1953). Cette brève entrevue avait débouché sur la décision de relancer les discussions sur le programme nucléaire de Pyongyang, un peu plus d'un an après le premier sommet Trump-Kim à Singapour.

Cependant, ces négociations n'ont toujours pas repris, le Nord ayant notamment été échaudé par le refus américain d'annuler des manoeuvres militaires conjointes avec Séoul cet été.

Pyongyang a multiplié depuis juillet des tirs de missiles de courte portée, qualifiés de "provocations" par des responsables américains, même si Donald Trump s'est montré nettement plus conciliant.

Source / ATS.

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Economie

La Finma se justifie au sujet des emprunts AT1 de Credit Suisse

Publié

le

Le gendarme des marchés financiers en Suisse rappelle que l'éventualité d'un amortissement complet de la valeur de ces outils destinés au renforcement des fonds propres des grandes banques était inscrit noir sur blanc dans le prospectus afférent. (archive) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le régulateur Finma s'explique jeudi sur la décision controversée d'ordonner l'amortissement des emprunts AT1 de Credit Suisse, qui a valu à l'autorité de surveillance de vives critiques.

Les "conditions contractuelles" étaient réunies, assure le gendarme financier dans un communiqué.

L'amortissement des instruments de capital AT1 a visiblement valu des sollicitations répétées à la Finma, qui évoque les "nombreuses questions" posées sur le sujet depuis l'annonce dimanche du sauvetage de Credit Suisse et son rachat par UBS. Dans son communiqué, l'autorité invite les créanciers à adresser leurs doléances aux "émetteurs des instruments de capital", soit - dans ce cas précis - Credit Suisse.

Contractuellement, l'amortissement des emprunts AT1 de Credit Suisse est conditionné à "certains événements déclencheurs", comme une "aide publique exceptionnelle", souligne l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers, qui souligne avoir respecté ce cadre.

Des prêts extraordinaires sous forme de liquidités couverts par une garantie du risque de défaillance fournie par la Confédération ont été accordés le 19 mars au numéro deux bancaire helvétique, rappelle le communiqué.

L'amortissement de ces 13 instruments, dont la valeur nominale avoisine 16 milliards de francs, équivaut pour les créanciers à perdre l'intégralité de leur mise. Les emprunts AT1 (Additional Tier 1) sont rémunérés à hauteur de leur risque élevé (jusqu'à 9,75% dans le cas présent). Ils sont conçus en larges tranches, ce qui en fait un instrument principalement détenu par des investisseurs institutionnels.

L'amortissement de ces emprunts AT1 a permis à Credit Suisse d'augmenter ses fonds propres de première catégorie, dans un contexte de crise de confiance et d'hémorragie des liquidités qui frappait le géant bancaire helvétique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Suisse

EPFL: un système robotique pour mieux étudier les abeilles

Publié

le

Les scientifiques ont réussi à prolonger la survie d’une colonie d'abeilles après la mort de sa reine en distribuant de l’énergie thermique dans la ruche. (© MOBOTS/EPFL/Hiveopolis)

Des scientifiques de l’EPFL ont mis au point avec des collègues autrichiens un système robotique à modulation de température qui s’intègre dans les ruches d’abeilles. Il est ainsi possible d'étudier des comportements encore jamais observés et même de les influencer.

Les abeilles mellifères sont connues pour être difficiles à étudier. Les instruments et conditions de recherche, et même les odeurs inconnues, peuvent perturber le comportement d’une colonie.

Une équipe conjointe de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et de l’Université de Graz en Autriche a mis au point un système robotique qui peut s’intégrer discrètement dans le cadre d’une ruche classique. Composé d’un ensemble de capteurs et d’actionneurs thermiques, ce système mesure et module le comportement des abeilles grâce à des variations de température localisées.

"De nombreuses règles de la société des abeilles - des interactions collectives et individuelles à l’élevage d’un couvain en bonne santé - sont régies par la température", explique Rafael Barmak, doctorant à l’EPFL et principal auteur de l'étude, cité jeudi dans un communiqué de la haute école.

"Les capteurs thermiques créent un instantané du comportement collectif des abeilles, tandis que les actionneurs nous permettent d’influencer leur mouvement par modulation des champs thermiques", ajoute le spécialiste. Le système permet de modifier la température depuis l’intérieur de la grappe, imitant ainsi le comportement thermique du noyau d’abeilles.

Difficiles à étudier en hiver

Les colonies sont sensibles au froid, et l’ouverture des ruches en période hivernale risque de leur nuire. Grâce à leur système, les scientifiques ont pu étudier en hiver trois ruches expérimentales de l’Université de Graz et les contrôler à distance depuis l’EPFL.

Le système est équipé d’un processeur central qui coordonne les capteurs, envoie des commandes aux actionneurs et transmet les données aux scientifiques, démontrant ainsi qu’il peut être utilisé pour étudier les abeilles sans intrusion, ni même une caméra.

Les auteurs décrivent leur système comme un "superorganisme biohybride", car il combine robotique et colonie d’individus agissant comme une entité vivante, selon ces travaux publiés dans la revue Science Robotics.

Les scientifiques ont réussi à prolonger la survie d’une colonie après la mort de sa reine en distribuant de l’énergie thermique via les actionneurs. La capacité du système à limiter l’effondrement des colonies pourrait avoir des effets sur la survie des abeilles, qui est devenue une préoccupation grandissante en matière d’environnement et de sécurité alimentaire, conclut l'EPFL.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Scotch sur la bouche, ils déambulent contre l'abstention

Publié

le

Ils ont déambulé avec un scotch sur la bouche portant des messages tels que "Ton silence ne change rien"

À Genève, ce jeudi, une quinzaine de personnes ont déambulées dans la rue pour dénoncer l'abstention. Une opération organisée par la Chancellerie d'Etat.

La Chancellerie d'Etat prend l'abstention à bras le corps. Elle a lancée une grande campagne pour inciter toutes et tous à aller voter pour les élections aux Grand Conseil et Conseil d'Etat les 2 et 30 avril prochains. Les électrices et électeurs ont maintenant reçu leur matériel de vote et la campagne de sensibilisation prend de l'ampleur.

Selon les chiffres de l'Office Fédéral de la Statistiques, dans le canton de Genève, le taux de participation atteignait les 38,2% en 2019. En amont des affiches sur lesquelles quatre visages interpellent sur le thème de l'abstention, une action de sensibilisation a eu lieu pour interpeller les passants sur l'abstention.

ls étaient 13 figurants, scotch sur la bouche et pancartes autour du cou avec des messages comme "Tout pouvoir est dans ta voix", "Laissons l'abstention sans voix" ou encore "Ton vote c'est ton droit", de la gare Cornavin, à Bel-Air jusqu'à Uni-Mail ce jeudi matin pour interpeller les Genevois à quelques jours des premiers votations.

Développement suit.

Continuer la lecture

Suisse Romande

Moins d'accidents mais plus de victimes sur les routes vaudoises

Publié

le

La route a davantage tué l'an dernier dans le canton de Vaud (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Malgré une baisse globale du nombre d'accidents de la circulation, il y a eu davantage de victimes sur les routes vaudoises l'an dernier. Trente-huit personnes ont perdu la vie, quatorze de plus qu'en 2021.

Parmi ces décès, 16 étaient des automobilistes, 8 des motocyclistes, 5 des cyclistes, 5 des piétons et 4 des usagers d'autres moyens de locomotion, précise jeudi la police cantonale dans un communiqué.

Par rapport à 2021, les accidents avec personnes décédées ont progressé de 54% (+13 accidents). Cela faisait depuis 2013 qu'il n'y avait pas eu plus de 30 accidents mortels dans le canton, la moyenne des dernières années tournant autour des 20-25.

Le nombre d'accidents avec des blessés graves a grimpé de 10% (+33) l'an dernier. Les accidents avec blessés légers sont stables (+1).

En revanche, les accidents avec des dommages matériels ont reculé de 4,5% (-122). Leur volume reste inférieur à la moyenne des 10 dernières années, malgré l'augmentation du nombre de véhicules en circulation (environ 65'000 de plus sur les routes depuis 2013).

Inattention et distraction

Au total, ce sont 4320 accidents qui ont été recensés en 2022 dans le canton, en retrait de 1,7% sur un an (-75). La police rappelle que les accidents avec dommages matériels faisant l'objet d'un constat à l'amiable ne figurent pas dans la statistique.

Comme un an plus tôt, la cause principale pour l'ensemble des accidents reste l'inattention ou la distraction. Elle est suivie par l'influence de l'alcool et la vitesse inadaptée.

Parmi ses autres statistiques, la police indique qu'elle a mené l'an dernier 22 contrôles spécifiques liés aux véhicules bruyants et à des "comportements inadéquats". Cela a permis de contrôler 1352 véhicules (689 motos, 661 voitures et 2 autres) pour aboutir à 346 dénonciations ainsi qu'à la saisie de 47 plaques et 34 véhicules.

Moins de piétons blessés à Lausanne

Sur le seul territoire lausannois, les constats d'accidents de la circulation ont reculé de 9,2% en 2022, avec 1061 cas. Les blessés graves sont en augmentation, passant de 61 à 88 cas. Quatre accidents mortels ont eu lieu dans la capitale vaudoise, contre 2 un an plus tôt.

Le nombre de blessés légers recule de 5% avec 334 personnes concernées. La baisse est plus marquée pour les piétons blessés (49 cas, -19%).

Concernant les contrôles de vitesse, la police dit avoir dénoncé 57'496 conducteurs, dont 11 chauffards au sens du programme de sécurité routière Via Sicura (9 en 2021). Une hausse des amendes a été constatée avec 318'146 contraventions (+6,4%), dont 172'720 pour du stationnement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Economie

Salt a connu des problèmes: connexion difficile pour des clients

Publié

le

Le résesau de Salt a connu des problèmes jeudi matin (Photo prétexte). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le réseau de téléphonie mobile de l'opérateur de télécommunications Salt a connu des problèmes généralisés jeudi matin. Toutes les équipes traitent la situation en priorité, a indiqué l'entreprise.

Certains clients pourraient avoir des difficultés à se connecter au réseau de téléphonie mobile, a-t-on indiqué chez Salt. L'entreprise n'a pas donné d'indications sur la raison de la perturbation ou sur une éventuelle durée de la panne. Elle a demandé de la patience.

Auparavant, plusieurs milliers de personnes avaient signalé des problèmes avec le réseau Salt sur le site de surveillance du réseau Allestoerungen.ch. L'ampleur exacte de la panne n'était pas claire dans un premier temps.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture