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Militant d'Extinction Rebellion condamné pour désobéissance civile

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L'activiste proclimat, membre du mouvement Extinction Rebellion (XR), à gauche, accompagné de son avocat, à droite, lors du procès vendredi passé au Tribunal d'arrondissement de Lausanne. (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Un militant pro-climat d'Extinction Rebellion (XR) a été condamné avec sursis mercredi par la justice vaudoise pour avoir participé à des actions de désobéissance civile à Lausanne. La liberté de manifester pacifiquement, sans autorisation, n'a pas été retenue.

L'activiste trentenaire, cofondateur de Lausanne Action Climat et de XR Lausanne, écope de 70 jours-amende de 20 francs avec trois ans de sursis ainsi que 1000 francs d'amende. Il devra en outre s'acquitter des frais de justice à hauteur de 700 francs.

Il a été condamné pour entrave aux services d'intérêt général, empêchement d'accomplir un acte officiel, violation simple des règles de la circulation et contraventions à la loi vaudoise sur les contraventions ainsi qu'au règlement général de police de Lausanne.

"Sincérité" du combat assumé

Le militant XR a comparu vendredi dernier devant le Tribunal de police de Lausanne pour trois actions de blocage de la circulation dans la capitale vaudoise, au pont Bessières, au rond-point de la Maladière et à d'autres carrefours du centre-ville.

Bien que relevant la "sincérité, la franchise et la cohérence du combat assumé" du jeune homme, le juge Pierre Bruttin a estimé que "le droit de manifester n'avait pas été respecté". Il a plusieurs fois insisté sur ce respect de l'autorisation de pouvoir manifester.

"L'Etat est en droit d'exiger cette autorisation (...) Il n'y a pas d'ingérence disproportionnée de sa part à en exiger une", a-t-il dit. Au final, le juge a été un peu plus clément que le Ministère public, qui avait requis 130 jours-amende de 30 francs et 1200 francs d'amende.

Recours en vue

L'avocat du prévenu, Robert Ayrton, a indiqué à Keystone-ATS que son client fera recours auprès du Tribunal cantonal. "Nous sommes un peu déçus, mais nous ne nous faisions pas trop d'illusion", a-t-il dit. La question de la désobéissance civile dans la lutte contre le réchauffement climatique "est bloquée" au niveau de la justice suisse, a-t-il commenté.

Les activistes pro-climat avaient récemment affirmé que les éventuels condamnés feraient systématiquement recours, demanderaient des procès conjoints au Tribunal cantonal et iraient jusqu'à la CEDH s'il le fallait.

Changement de stratégie de défense

Lors du procès d'une demi-journée, Me Ayrton avait opté pour une nouvelle stratégie de défense. Elle était relative à l'arrêt du Tribunal fédéral (TF) faisant désormais jurisprudence en matière de désobéissance civile dans la lutte contre le réchauffement climatique.

En juin dernier, le TF a en effet débouté douze activistes ayant occupé les locaux lausannois de Credit Suisse en novembre 2018, décidant que l'urgence climatique ne leur permettait pas d'invoquer un état de nécessité licite.

L'avocat avait ainsi axé toute sa plaidoirie sur la liberté de manifester pacifiquement, garantie par les Constitutions vaudoise et fédérale, et, qui plus est, protégée par deux libertés fondamentales garanties par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH): la liberté d'expression et la liberté de réunion.

Il avait insisté sur le fait que le droit international est aussi du droit interne qui doit donc être appliqué en Suisse. Des arguments qui ont été entendus mais écartés par le tribunal mercredi.

Premier d'une longue série

Le procès individuel en première instance de ce militant est le premier d'une longue série de procès concernant quelque 200 activistes du climat de XR pour des actions de désobéissance civile qui ont eu lieu en 2019 et 2020 à Lausanne. Une douzaine de procès sont agendés d'ici la fin de l'année pour environ 60 prévenus.

Tous ces manifestants comparaissent devant un tribunal parce qu'ils ont fait opposition à leur ordonnance pénale - condamnation à une amende - du Ministère public.

Pour marquer le coup de ce premier "mini-procès XR", environ 80 sympathisants étaient venus soutenir le prévenu devant le tribunal vendredi dernier, dont le Prix Nobel Jacques Dubochet. Une trentaine avait ensuite suivi l'audience dans la salle. Mercredi, ils étaient environ 40 pour l'annonce du verdict, dont 25 dans la salle d'audience.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

Gaza: bombes non explosées de 450 kg trouvées dans des écoles

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Ecole de l'UNRWA détruite par l'armée israélienne à Khan Younès. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a affirmé mardi avoir trouvé des bombes non explosées de 450 kg dans des écoles après le retrait des troupes israéliennes de la ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.

L'armée israélienne bombarde sans relâche le territoire palestinien de Gaza depuis l'attaque du mouvement islamiste Hamas sur le sol israélien le 7 octobre.

Des agences de l'ONU ont mené une "mission d'évaluation" à Khan Younès, la grande ville du sud, après le retrait des soldats le 7 avril, a indiqué l'UNRWA dans un communiqué.

Elles ont rencontré "d'importants obstacles pour opérer en toute sécurité en raison de la présence de munitions et d'engins non explosés, notamment des bombes de 450 kg à l'intérieur des écoles et sur les routes", selon elle.

"Des milliers de déplacés ont besoin d'un large éventail d'aide vitale, notamment en matière de santé, d'eau, d'hygiène et de nourriture", a ajouté l'UNRWA.

Des millions et des années

L'ONU avait indiqué plus tôt en avril qu'il faudrait "des millions de dollars et plusieurs années pour décontaminer la bande de Gaza des munitions et engins non explosés".

"Nous partons du principe que 10% des munitions ne fonctionnent pas comme prévu", avait déclaré le chef du service de lutte antimines de l'ONU, Charles Birch. "Nous estimons que pour commencer le déminage de Gaza, nous avons besoin de 45 millions de dollars (42 millions d'euros)."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Scholz demande à Xi de faire pression sur Poutine pour qu'il cesse la guerre en Ukraine

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Le chancelier allemand a pratiqué un exercice d'équilibriste. Il entend renforcer les liens économiques de l'Allemagne avec la Chine, son principal partenaire commercial, tout en représentant une Union européenne (UE) qui désire moins dépendre économiquement du géant asiatique. (© KEYSTONE/EPA/XINHUA / DING HAITAO)

Le chancelier allemand a dit mardi à Pékin avoir demandé au président chinois de faire pression pour que Moscou cesse sa "campagne insensée" en Ukraine. Tout en affirmant que les deux dirigeants soutiendraient la conférence de paix prévue en Suisse en juin.

"La parole de la Chine a du poids en Russie", a lancé Olaf Scholz après une rencontre avec Xi Jinping dans le complexe diplomatique de Diaoyutai à Pékin. Il a fait part de son souhait de voir les troupes russes se retirer d'Ukraine et que "cette terrible guerre s'arrête".

Pékin se dit neutre dans le conflit en Ukraine et n'a jamais publiquement condamné Moscou pour son invasion. La Chine appelle régulièrement à prendre en considération les préoccupations en matière de sécurité de la Russie face à l'Otan.

"D'accord pour soutenir la conférence"

Dans le même temps, le chancelier allemand a déclaré à Pékin être d'accord avec le président chinois pour soutenir la Conférence sur la paix en Ukraine, que la Suisse compte organiser les 15 et 16 juin.

"La Chine et l'Allemagne veulent se concerter de manière intensive et positive sur la promotion de l'organisation d'une conférence de haut niveau en Suisse et de futures conférences internationales sur la paix", a-t-il souligné.

Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a de son côté écrit sur X "prendre note avec un grand intérêt" que la "conférence de haut niveau" sur la paix en Ukraine prévue en Suisse ait fait l’objet de discussions officielles à Pékin entre MM. Scholz et Xi.

Mettre la diplomatie au centre

Olaf Scholz a beaucoup insisté sur la nécessité d'intensifier les efforts diplomatiques pour tenter de trouver une issue à la guerre en Ukraine, alors que l'Allemagne jusqu'ici s'est surtout focalisée sur l'aide militaire à Kiev.

"Je pense que c'est un progrès nécessaire qu'à côté du soutien militaire à l'Ukraine fourni par l'Allemagne, ses amis et ses alliés, la question de la diplomatie soit actuellement au centre" des débats, a relevé le chancelier.

"Respect de la Charte de l'ONU"

Le chef de l'Etat ukrainien Volodymyr Zelensky a réagi sur X en jugeant que la Chine pouvait aider à "accélérer" la paix.

Mais il a prévenu que la priorité devait être de "rétablir le plein respect des objectifs et des principes de la Charte des Nations unies, y compris le respect des principes d'intégrité territoriale". Une manière d'exclure l'abandon de territoires ukrainiens au profit de Moscou.

Xi Jinping a pour sa part appelé à "ne pas jeter de l'huile sur le feu". "Nous devons réunir les conditions nécessaires au rétablissement de la paix" et "réduire les répercussions sur l'économie mondiale", a-t-il plaidé.

La Chine et la Russie se rapprochent depuis plus d'une décennie en raison de leur dénonciation commune de ce qu'ils présentent comme l'hégémonie occidentale sur la scène internationale. Ces deux pays ont renforcé leur coopération économique, militaire et diplomatique depuis l'invasion de l'Ukraine.

Exercice d'équilibriste

Olaf Scholz est arrivé en Chine dimanche, accompagné d'une importante délégation composée de ministres et de chefs d'entreprise. Il s'agit de sa deuxième visite dans ce pays depuis qu'il a pris ses fonctions fin 2021.

Pendant son voyage de trois jours, qui l'a conduit dans la ville-province de Chongqing (sud-ouest), la capitale économique Shanghaï et pour finir à Pékin, le chancelier allemand a pratiqué un exercice d'équilibriste.

Il entend renforcer les liens économiques de l'Allemagne avec la Chine, son principal partenaire commercial, tout en représentant une Union européenne (UE) qui désire moins dépendre économiquement du géant asiatique.

Sa visite intervient au moment où l'Union européenne accuse la Chine de fausser le marché européen en l'inondant de produits à bas prix, des véhicules électriques aux éoliennes en passant par les panneaux solaires.

Subventions

Après un entretien avec M. Scholz, le Premier ministre Li Qiang a battu en brèche les critiques à l'encontre du soutien financier chinois aux énergies renouvelables.

Selon lui, les subventions à l'industrie sont une pratique courante dans le monde et dans beaucoup de pays, elles sont bien plus importantes qu'en Chine.

Il a également rejeté les accusations de surcapacités de production chinoises, surtout dans les technologies via de fortes subventions publiques. La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, s'en était récemment inquiétée.

Il ne faut pas arbitrairement décider quel pays a des surcapacités, a insisté Li Qiang.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

31 communes suspendent leur contribution à la facture sociale

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Vufflens-le-Château fait partie des communes qui ont décidé d'arrêter de payer leur facture sociale (Archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Trente-et-une communes vaudoises ont décidé d'arrêter de payer leur contribution à la facture sociale cantonale. Par cette "action symbolique forte", elles souhaitent amener le gouvernement à "ouvrir enfin un dialogue" avec elles sur ce sujet qui les fâche.

"Ces communes, représentant près de 10% de la population du canton et plus de 10% des communes vaudoises, ont payé en 2023 presque 30% de la participation communale aux dépenses sociales du canton", écrivent-elles mardi dans un communiqué en leur nom. Elles déplorent que leur autonomie soit "fortement atteinte" par ces montants.

Les communes en question réfutent toute position anti-sociale. "Nous ne sommes pas opposés à la politique sociale du canton, ni à une contribution communale, seulement aux montants déraisonnables et disproportionnés que nous sommes appelés à payer", a ainsi déclaré la syndique de Rolle, Monique Pugnale, citée dans le communiqué.

Fronde intercommunale

Au départ, treize communes -dont Mies et Crans- avaient recouru contre les montants exigés pour la facture sociale et la péréquation intercommunale. Elles jugeaient ces charges cantonales excessives, car elles pouvaient représenter 63 à 92% de leurs recettes fiscales.

En juin 2023, le Tribunal Fédéral avait estimé que le système mis en place n'était pas adéquat et constaté une violation du droit des communes à être entendues, rappellent-elles. Le canton avait annulé ses décisions pour les années 2019 à 2022.

En octobre 2023, les communes avaient alors "logiquement réclamé" la restitution des sommes perçues par le canton "sur la base de décisions qui n’ont plus de validité". Les courriers des avocats n'ont toutefois à ce jour "même pas eu l’honneur d’une réponse", font-elles remarquer.

Appel à Berne

Les communes se sont donc tournées en février vers les autorités fédérales pour leur demander d'intervenir auprès de leurs homologues vaudoises et "les rappeler à leurs obligations et au respect des décisions de justice".

Près des deux tiers des communes en question se situent sur la Côte. Le tiers restant se trouve sur le pourtour morgien et lausannois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Les finances déficitaires du canton animent déjà un premier débat

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La ministre vaudoise des finances Valérie Dittli a eu droit mardi à un premier débat animé sur les comptes déficitaires 2023 (archives). (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Le retour du Canton de Vaud dans les chiffres rouges aura déjà animé un premier débat au Grand Conseil. Les députés ont, en effet, eu de longues et vives discussions mardi autour d'une résolution UDC demandant "une plus grande efficience de l'Etat" par une réduction des charges d'au moins 2% sur les comptes 2025 par rapport aux comptes 2023.

Défendue par le chef de groupe UDC Cédric Weissert, la résolution était initialement soutenue par plus de 25 parlementaires, pour l'essentiel UDC mais aussi Vert'libéraux et un PLR. Après environ une heure de débat, le texte, non contraignant, a finalement été largement classé, rejeté par 84 élus contre 32 qui le soutenait (et 16 abstentions).

Pour rappel, les comptes de l'Etat de Vaud 2023 présentent un déficit opérationnel de près de 40 millions de francs, le premier depuis 2004. Avec des charges en hausse de 4,7% par rapport à 2022.

"La présentation des comptes 2023 a mis en lumière une augmentation effrénée des charges - notamment des charges pérennes - de l'Etat de Vaud. Cette augmentation excessive des charges a conduit le Conseil d'Etat à présenter des comptes 2023 négatifs, alors même que les revenus de l'Etat continuent, eux aussi, d'augmenter. Il s'agit donc de freiner cette augmentation excessive des charges par un plan de mesures destiné à réduire globalement les charges", a dit l'élu UDC.

Trop radicale et précipitée

Plusieurs députés, de tous bords politiques, ont estimé que la résolution était impossible à mettre en oeuvre, puisqu'au départ elle évoquait une réduction de 2% des charges sur les comptes 2024 par rapport à ceux de 2023. Le budget a été voté, des engagements et investissements ont déjà été pris, il y a donc un problème de "temporalité et de faisabilité".

Le texte n'est "pas assez sérieux", "trop vague", "sans propositions concrètes" ou encore "trop violent dans sa volonté de couper" dans les charges, ont dit des élus de gauche mais aussi PLR. L'UDC prône "une politique d'austérité et non d'efficience", a dit en substance le chef de groupe PS Sébastien Cala. "C'est une attaque claire et franche contre les services publics", a critiqué de son côté la Verte Rebecca Joly.

A gauche, d'autres parlementaires ont tenu à rappeler que ce n'étaient pas les charges opérationnelles qui avaient explosé mais les charges conjoncturelles (inflation, croissance démographique et conjoncture internationale), sans compter la non contribution de la Banque nationale suisse (BNS) aux cantons.

La libérale-radicale Florence Bettschart-Narbel a plaidé pour un "plan de maîtrise des charges plutôt que d'un plan de coupe". Le chef de groupe de son parti, Nicolas Suter, a pour sa part estimé que la situation actuelle "ne nécessite pas de passer en mode panique".

Viser plutôt le budget 2025

Au contraire, du côté de l'UDC, on a dit qu'il y avait "urgence" à régler un problème de charges dans le canton. Plusieurs de ses députés, dont Fabrice Moscheni, ont plusieurs fois insisté sur le terme d'"efficience" budgétaire plutôt que sur celui de "simples coupes" budgétaires.

La ministre des finances Valérie Dittli s'est aussi opposée à cette résolution. "On ne peut pas couper ainsi de manière uniquement linéaire, c'est par ailleurs prématuré", a-t-elle dit.

"Faites confiance au gouvernement pour faire face à ce déficit et c'est surtout l'établissement du budget 2025 qui sera primordial. Il faudra trouver et faire les bons choix, en prenant le temps, là où c'est possible, là où c'est le plus logique", a affirmé la conseillère d'Etat, enjoignant le plénum à faire ses critiques et propositions lors de l'examen de ce futur budget.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Gaza: plus de 550 camions en 48 heures selon Israël, "insuffisant"

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"Il n'y a pas eu de changement significatif dans le volume de l'aide humanitaire qui entre à Gaza, ni un meilleur accès au nord" de Gaza, a indiqué l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). (© KEYSTONE/AP/Fatima Shbair)

Quelques 553 camions d'aide humanitaire sont entrés dans la bande de Gaza "depuis deux jours" après des "contrôles de sécurité approfondis", a affirmé mardi l'armée israélienne. Un nombre jugé insuffisant par l'ONU.

L'armée israélienne "en lien" avec l'organisme israélien chargé des affaires civiles palestiniennes (Cogat), "continue ses efforts pour permettre chaque jour le passage de centaines de camions d'aide alimentaire et humanitaire aux habitants de Gaza", a ajouté l'armée dans un communiqué, indiquant que 126 camions avaient atteint le nord de Gaza lundi soir.

Cinquante-six cargaisons d'aide alimentaire ont également été parachutées dans l'enclave palestinienne, a précisé l'armée.

Unrwa: "pas de changement"

"Il n'y a pas eu de changement significatif dans le volume de l'aide humanitaire qui entre à Gaza, ni un meilleur accès au nord" de Gaza, a indiqué pour sa part l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) dans un communiqué.

Depuis le début du mois d'avril, en moyenne 181 camions d'aide sont entrés chaque jour dans Gaza par les points d'accès de Rafah et de Kerem Shalom, selon l'Unrwa, estimant que ce chiffre est "bien en deçà de la capacité opérationnelle des deux postes frontières et de l'objectif de 500 camions par jour".

L'Unrwa coordonne la quasi-totalité de l'aide humanitaire pour la bande de Gaza, assiégée et ravagée par l'offensive israélienne depuis octobre dernier qui a déjà fait plus de 33'800 morts, majoritairement des femmes et des enfants, selon le ministère de la santé du Hamas.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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