Rejoignez-nous

Actualité

Migros-Coop: les ventes en ligne peuvent attendre

Publié

,

le

La dernière édition du Top 50 du commerce de détail dans le monde est sorti hier aux Etats-Unis. C’est quand même assez surprenant de retrouver chaque année Migros et Coop dans ce classement. Le marché suisse, ce n’est que 8 millions de consommateurs !

Oui, et pourtant. Le groupe Migros, c’est en gros 25 milliards de francs de ventes annuelles en Suisse. Ça le place en 39ème position. Et Coop, c’est 22 milliards. En 44ème position. Oui, c’est toujours une surprise de les retrouver là chaque année en compagnie du numéro un Wal-Mart. Et ça varie assez peu. Les évolutions sont lentes dans ce domaine.

Mais comment expliquer une performance pareille sur le minuscule marché suisse ? Ce n’est tout de même pas le seul pouvoir d’achat. Ce n’est pas non plus la concurrence qui manque.

Non, la concurrence ne manque pas. Bien que tout le monde estime continuellement qu’elle n’existe pas, comme un peu partout. En fait, c’est l’impressionnante position de ces deux coopératives historiques dans l’alimentaire qui fait la différence. A elles deux, elle contrôlent 70% du marché. C’est-à-dire 70% de ce que l’on mange en Suisse, achats transfrontaliers exceptés. Aucune autre enseigne n’atteint 5%.

Dans le fond, le zurichois Migros et le bâlois Coop, c’est un peu comme les religions en Suisse. On est soit Migros, soit Coop. Ce qui n’empêche pas de fréquenter de temps en temps l’église des autres.

Mais il n’y a pas que l’alimentaire dans le commerce de détail.

Non, mais le food représente quand même plus ou moins 10% des dépenses de consommation. Et vous l’avez dit : le pouvoir d’achat est en Suisse l’un des plus élevés du monde. Alors oui, les groupes Coop et Migros ont des revenus importants dans l’alimentaire. Ils n’ont pas d’actionnaires, donc ne distribuent pas de dividende.

Leurs réserves sont énormes et ils investissent régulièrement dans des activités de commerce de détail non alimentaires. Celles qu’ils ont eux-mêmes développées tranquillement depuis les années 1950. Où qu’ils ont acquis plus récemment : Globus, Schild, Navyboot, Füst, Interdiscount, Christ, Body Shop et j’en passe. Mais dans le non-alimentaire, aucune de ces enseignes n’est leader dans son domaine en Suisse.

Le commerce en ligne devrait un jour bousculer cette inertie ?

Oui et non. Dans l’alimentaire généraliste, celui des courses quotidiennes ou hebdomadaires, le commerce en ligne ne se développe pas vraiment dans le monde. Et c’est encore Migros et Coop qui le contrôlent en Suisse. Avec LeShop et coop@home.

Quant au développement du non-alimentaire en ligne, ça porte essentiellement sur l’électronique grand public et la mode. Eh bien dans l’électronique, c’est encore Migros qui domine largement avec le site Digitec.

L’allemand Zalando s’est bien imposé dans l’habillement, les chaussures et accessoires. Il aura pris 10% du marché suisse en huit ans. Mais bon : c’est précisément là que Migros et Coop n’ont jamais vraiment compté. Il va donc falloir attendre encore longtemps avant de les voir quitter le Top50 du commerce de détail dans le monde.

https://www.radiolac.ch/podcasts/economie-avec-francois-schaller-22012019-071441/

Football

"Cette défaite est rageante"

Publié

le

Raphaël Wicky: une défaite qu'il n'a peut-être pas vu veir... (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

"Nous avions tout dans les pieds pour gagner ce match !" Raphaël Wicky ne pouvait pas masquer son dépit. L'entraîneur des Young Boysa a quitté Genève avec une montagne de regrets.

"Cette défaite est rageante. Nous avons eu les occasions pour marquer le 2-0 et pour plier le match. Mais tant que le score était de 1-0, nous n'étions à l'abri de rien", poursuit le Valaisan. Il admet que la sortie sur blessure de Quentin Maceiras, touché à la cuisse, est survenue à un moment clé de la rencontre, à l'instant où le Servette FC a donné enfin des signes de vie.

"Tant que le 2-0 ne tombait pas, il y avait de l'espoir. J'ai dit aux joueurs à la pause que ce match pouvait encore tourner, explique pour sa part Alain Geiger. Nous avons su faire le dos rond. Les changements tactiques ont ensuite payé. Nous avons pesé davantage avec deux attaquants. Cette victoire est une belle victoire, acquise contre la meilleure équipe du pays, celle qui possède les plus grands arguments offensifs."

Alain Geiger a tenu à relever les mérites de son joker Hussayn Touati. L'introduction de l'ancien espoir de Lyon et du PSG a été une réussite. "Il a su bousculer les Bernois, lâche son entraîneur. Il a été dans les duels. On va encore le découvrir !"

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Pas de millionnaire au tirage du Swiss Loto

Publié

le

Lors du prochain tirage mercredi prochain, 4,5 millions de francs seront en jeu. (© KEYSTONE/THOMAS DELLEY)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante du Swiss Loto samedi. Pour empocher le gros lot, il fallait cocher le 5, 13, 21, 24, 27 et 34. Le numéro chance était le 2, le rePLAY le 10 et le Joker le 804908.

Lors du prochain tirage mercredi prochain, 4,5 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/swissloto/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Une marche pour sortir la Suisse de sa léthargie face au climat

Publié

le

Les marcheuses et les marcheurs avaient enfilé leurs imperméables pour cette première étape qui devait les mener jusqu'à Mies (VD). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les participantes à la Marche Bleue ont entamé samedi, à Genève leur voyage de 21 jours qui doit les mener à Berne. Là, elles remettront aux autorités fédérales une pétition demandant que la Suisse respecte l'accord de Paris sur le climat de 2015.

Face au changement climatique, le temps n'est plus aux palabres, mais à l'action, ont souligné avant le départ les quatre initiatrices de la marche, la professeur d'université Julia Steinberger, l'avocate Irène Wettstein, l'infectiologue Valérie D'Acremont et la directrice du CSP Vaud Bastienne Joerchel.

Laisser le climat dériver aura de graves incidences sur la santé, l'alimentation, la biodiversité. Et les plus vulnérables seront les premiers touchés. Or, aujourd'hui, les Etats sont loin de respecter les objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre de l'accord de Paris. La Suisse ne fait pas exception à la règle.

Au lieu d'un réchauffement de 1,5 degré par rapport au début de l'ère industrielle, on s'oriente plutôt vers une hausse des températures de 3,2 degrés, a relevé le conseiller administratif de la Ville de Genève Alfonso Gomez, dans son discours devant les marcheuses. Infléchir la courbe nécessitera des mesures draconiennes.

Journées thématiques

Au cours de leur périple de Genève jusqu'à Berne, les participantes à la Marche Bleue s'entretiendront avec les milieux politiques, économiques et associatifs locaux. Des journées thématiques sont aussi programmées. A Lausanne, on débattra de la mobilité de demain, à Neuchâtel d'agriculture et à Fribourg d'économie.

Au total, les marcheuses, accompagnées de quelques marcheurs, parcourront 224 kilomètres jusqu'à Berne. Au Palais fédéral, elles remettront aux autorités une pétition demandant que la Suisse s'engage dans une politique beaucoup plus ambitieuse de réduction de ses émissions de CO2 générés par les combustibles fossiles.

Samedi, la Marche Bleue a démarré sur la place des Nations, devant l'ONU, pour se rendre à Mies, dans le canton de Vaud. Quelque 500 personnes s'étaient inscrites pour cette première étape. La météo pluvieuse et venteuse en a découragé certaines. Environ 150 participantes sont attendues, en moyenne, lors des autres étapes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Economie

Lausanne Jardins retient 31 lauréats pour son édition 2024

Publié

le

Le jardin des délices métalliques est l'un des projets lauréats pour l'édition 2024 de Lausanne Jardins. (© LJ24)

Les résultats de la prochaine édition de Lausanne Jardins ont été dévoilés samedi. Sur les 121 propositions reçues du monde entier, 31 projets ont été primés. La plupart deviendront des jardins au cours de l'été 2024.

En attendant que les jardins lauréats se concrétisent l'an prochain, les projets sélectionnés et ceux non retenus seront exposés dès lundi et jusqu'au 15 avril dans les serres de l'établissement horticole de la Bourdonnette. Les projets du concours interne du Service des parcs et domaines de la Ville, ainsi que les travaux d'étudiants seront aussi montrés.

Lausanne Jardins est organisé une fois par législature, sa dernière édition remontant à 2019. L'été prochain, et pour la première fois de son histoire, la manifestation se tiendra au bord du Léman. Diverses créations seront installées au parc Bourget, à Vidy, Ouchy ou encore Bellerive.

"Soixante ans après Expo 64, ce site offre l'occasion de réfléchir aux enjeux d'un grand parc d'agglomération et appelle à repenser notre rapport à l’eau, sous toutes ses formes: à la fois risque, ressource et support de cycles métaboliques", soulignent les organisateurs.

Sur le thème "Entre l'eau et nous", le concours a réuni 121 projets venus de Suisse, de Belgique, d'Ecosse, du Maroc, du Canada ou encore de Tchéquie. Un jury, composé d'architectes paysagistes, d'urbanistes, de spécialistes en hydrologie et histoire de l'art, s'est réuni durant deux jours pour délibérer et désigner les lauréats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Economie

Le déraillement de deux trains probablement causé par le vent

Publié

le

Trois wagons d'un train de la compagnie RBS (Regionalverkehr Berne-Soleure) ont déraillé vendredi à Büren zum Hof. (© KEYSTONE/Manuel Lopez)

Les déraillements de trains survenus vendredi à Lüscherz (BE) et à Büren zum Hof (BE) sont probablement dus aux fortes rafales de vent, selon le SESE. Ce genre d'accident n'est pas inédit en Suisse. Cela est arrivé trois autres fois depuis 1996.

Un train appenzellois a été renversé par un vent violent près de Wasserauen (AI) le 19 janvier 2007, a expliqué samedi Christoph Kupper, du Service suisse d'enquête de sécurité (SESE), dans une interview publiée sur le portail en ligne de 20 minutes ainsi qu'à la radio SRF. Il n'y avait pas de passagers, seul le conducteur avait souffert d'un choc et de contusions.

"On y a alors installé un anémomètre, un appareil qui permet justement de mesurer la vitesse ou la pression du vent. Quand il y a trop de vent, les trains n'y circulent plus", a poursuivi le spécialiste. Ainsi, vendredi, le service Railinfo a annoncé que la liaison entre Appenzell et Wasserauen était suspendue entre Weissbad et Wasserauen en raison des vents violents.

M. Kupper, dont l'équipe a régulièrement enquêté sur des accidents de train ces dernières années, a précisé que d'autres déraillements dus à des vents forts ont eu lieu en 1996 dans l'Oberland bernois, touchant un véhicule du Chemin de fer de Wengernalp et blessant quatre touristes, et en 2018 dans le Simmental bernois, sur la ligne entre Montreux et l'Oberland. Huit personnes y avaient été blessées, pour la plupart légèrement.

Angle d'attaque du vent

L'écart normal entre les rails est de 1,4 mètre. Sur les tronçons où les deux trains ont déraillé vendredi, l'écart n'est que d'un mètre. "Cette différence peut tout à fait avoir une influence", a estimé M. Kupper.

Si le fait d'avoir des rails plus étroits peut jouer un rôle, le spécialiste parle surtout de l'angle d'attaque du vent: "Ce qui est décisif, c'est la manière exacte dont le vent frappe le train". Si les wagons pèsent certes des tonnes, ils offrent aussi une grande surface d'attaque. En outre, les fortes rafales de vent sont difficiles à prévoir car elles peuvent être très différentes d'un endroit à un autre.

Le déroulement des deux accidents de vendredi, qui ont fait quinze blessés, sera examiné par le SESE. Dans un premier temps, les données de conduite et météorologiques seront analysées, a expliqué Christoph Kupper. Les deux lignes concernées restaient encore fermées samedi. Des bus de remplacement circulent.

Le spécialiste a encore ajouté qu'aujourd'hui déjà, les entreprises ferroviaires doivent procéder à une évaluation des risques en cas de tempête. Dans de telles situations, une augmentation du risque est un "scénario réaliste".

"Nous avons récemment discuté de cette question avec l'Office fédéral des transports, qui est l'autorité de surveillance. Nous sommes en train d'élaborer les bases." De nouvelles prescriptions pour une interdiction de circuler en cas de fortes rafales de vent sont "à examiner".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture