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Marco Chiesa veut des apparentements de liste avec le PLR partout

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Devant les membres de l'UDC réunis en congrès à Bülach (ZH), Marco Chiesa a appelé le PLR à signer des apparentements dans tous les cantons avec son parti pour battre la gauche rose-verte lors des élections fédérales d'octobre prochain (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Réunis en assemblée à Bülach (ZH), les délégués de l'UDC ont adopté le nouveau programme du parti. Le président Marco Chiesa a appelé le PLR à des apparentements de liste avec l'UDC pour les élections fédérales afin d'empêcher la gauche de progresser.

Lors des dernières élections au Conseil national, le PS a gagné un siège dans les Grisons grâce au manque d'apparentement, a souligné le Tessinois dans son discours. Et d'ajouter que cela ne devait pas se reproduire. "Nous devons tout faire pour qu'il n'y ait pas un nouveau glissement à gauche".

Les 393 délégués de l'UDC ont adopté à l'unanimité le nouveau programme du parti. De nouveaux thèmes comme la "culture woke", que l'UDC veut combattre, y ont été ajoutés, a expliqué la responsable du programme, la conseillère nationale Esther Friedli (SG). Le parti continue toutefois de mettre l'accent sur la liberté et la sécurité.

Approvisionnement

Plusieurs propositions d'amendements ont été intégrées dans le programme. L'UDC s'oppose désormais au système scolaire intégratif. Elle veut également que la vitesse minimale sur les grands axes routiers à l'intérieur des villes soit fixée à 50 km/h. L'UDC a déjà lancé des initiatives dans ce sens dans plusieurs villes et cantons, en partie avec le PLR.

En vue de la probable votation sur la loi sur la protection du climat, en juin prochain, Marco Chiesa a souligné qu'une victoire du référendum contre ce texte - que l'UDC avait lancé avec succès - était la condition à une victoire électorale de la droite en automne, pour autant que le PLR accepte des apparentements de liste généralisés avec l'UDC. Il s'agit de s'opposer à une "transformation idéologique de l'approvisionnement énergétique".

Le conseiller national schwytzois Marcel Dettling a qualifié l'UDC de "parti d'approvisionnement suisse". Selon lui, c'est le seul parti en Suisse qui s'engage pour un approvisionnement en énergie et en électricité sûr et abordable.

"Le système d'asile a échoué"

L'UDC n'a pas oublié son thème de prédilection, l'immigration. Le conseiller national Gregor Rutz (ZH) s'est prononcé en faveur de centres d'asile en dehors de la Suisse. La Confédération devrait s'inspirer d'Etats comme la Grande-Bretagne ou le Danemark, a-t-il souligné.

Le parti veut également que les autorités transmettent automatiquement les données des sans-papiers aux autorités migratoires afin que les personnes en situation irrégulière puissent être expulsées de manière conséquente.

Dans son discours, Marco Chiesa a accusé la gauche de vouloir donner le droit d'asile "au monde entier", dénonçant au passage "une immigration (actuellement) sans limite" et attirant les étrangers dont la Suisse ne veut pas. Et de conclure: "Le système de l'asile a échoué."

Une proposition visant à répartir les demandeurs d'asile en fonction des parts d'électeurs de gauche a en revanche fait l'objet de discussions controversées. Certains intervenants ont trouvé la proposition courageuse, d'autres peu sérieuse. Elle a finalement été rejetée par 232 voix contre 99 et trois abstentions.

Maurer, "simple membre du parti"

Cette assemblée était aussi l'occasion pour l'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer de prendre congé. En tant que "simple membre du parti", il veut écouter les personnes qui sont résignées et n'osent plus rien. Et d'ajouter que la majorité du pays serait d'accord avec l'UDC pour dire que l'on ne peut plus dire grand-chose et que l'on est "moralisé" en permanence. A ce propos, il a notamment mentionné la pandémie et la guerre en Ukraine.

Les délégués ont en outre élu par acclamation Anita Borer, conseillère municipale à Uster (ZH), au comité directeur du parti. Elle remplace Romaine Rogenmoser, démissionnaire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Sport

Yverdon en favori contre Stade Lausanne-Ouchy

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Yverdon espère vivre les mêmes émotions face au SLO (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La 8e journée de Super League se conclut jeudi avec au programme un derby vaudois entre Stade Lausanne-Ouchy et Yverdon. L’autre affiche verra s’affronter le FC Bâle et Lucerne au Parc Saint-Jacques.

C’est la première fois que les deux écuries du canton de Vaud s’affrontent au plus haut niveau du football suisse. Yverdon-Sport part favori dans ce derby, après un début de saison réussi (trois victoires lors des cinq derniers matches), qui lui vaut une sixième place.

Lanterne rouge, les Lions n’ont toujours pas véritablement lancé leur saison. Ils peuvent toutefois espérer un ascendant psychologique sur les Yverdonnois, leurs deux derniers matchs à domicile face au YS s’étant soldés par deux victoires et neuf buts marqués l’année dernière, en Challenge League.

Le FC Bâle aura pour sa part fort à faire au second du classement Lucerne. Les "Rotblau" n’ont gagné qu’une fois cette saison, lors de la deuxième journée face à Winterthour (5-2), et pointent à l’avant-dernière place du classement. Le FCL part donc favori, avec une seule défaite au compteur en sept matches et six petits buts encaissés, dont seulement deux à l’extérieur. L’équipe reste aussi sur une série de six matches sans défaite toutes compétitions confondues. C’est sa meilleure série de l’année.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Antoine Gallimard sort du silence un an après la plainte de Payot

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Le groupe Payot reprochait à Madrigall d'empêcher les libraires suisses de se procurer en France des livres au prix du marché français et aux conditions usuelles françaises (image prétexte). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le président du groupe éditorial français Madrigall, Antoine Gallimard, sort du silence un an après la plainte déposée par Payot pour prétendu abus de pouvoir de marché relatif. Le groupe suisse agit "dans une logique purement financière", dit-il jeudi dans Le Temps.

Payot reprochait à Madrigall d’empêcher les libraires suisses de se procurer en France des livres au prix du marché français et aux conditions usuelles françaises. La Commission de la concurrence (Comco) a depuis ouvert une enquête à l'encontre du groupe français.

Son président, Antoine Gallimard, voit dans cette plainte, le moyen pour Payot de renforcer son pouvoir sur le marché vis-à-vis de ses concurrents et améliorer les conditions commerciales obtenues de ses fournisseurs. "Payot agit à mon sens dans une logique purement financière", affirme-t-il.

Le dirigeant français justifie le prix d'achat des livres pour les libraires suisses 40 à 50% plus élevés que s'ils pouvaient s'approvisionner directement en France par le coût de la vie plus élevé en Suisse. Et avec le système actuel, les libraires n'ont pas à se soucier de la "chaîne logistique ou des questions douanières, précise-t-il. Ces services représentent un coût pour notre groupe".

"Paradoxal"

Antoine Gallimard se dit toutefois "pas opposés à l'approvisionnement direct en France avec les libraires qui le souhaitent". Des discussions à ce sujet étaient en cours avec Payot en septembre 2022, assure-t-il. Mais au lieu de continuer cette discussion, le groupe suisse a "préféré procéder à une dénonciation à la Comco".

Le leader romand n'est pas le seul à avoir réagi aux prix pratiqués par les diffuseurs de livres français. Des libraires indépendants ont fait pression l'automne dernier pour que la baisse de l'euro soit répercutée sur le prix suisse. "Madrigall a été parmi les premiers diffuseurs à baisser sa tabelle" à la suite de cette action, assure M. Gallimard.

Celui-ci souligne que si une majorité des indépendants a choisi de baisser ses prix à la suite de cette diminution, Payot n'a pas changé les siens à ce moment. "C'est paradoxal pour quelqu'un qui prétend agir au nom du pouvoir d'achat des consommateurs", lance le Français.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La situation "reste sous contrôle", dit Elisabeth Baume-Schneider

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La part des demandes d’asile déposées en Suisse reste stable depuis 2016, à quelque 2,3% de la totalité des demandes déposées en Europe, a affirmé Elisabeth Baume Schneider jeudi dans la presse (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Alors que la Suisse renforce son personnel à la frontière tessinoise en prévision d'un afflux migratoire, la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider assure que la situation "reste sous contrôle". "Nous sommes loin d'une situation catastrophique" dit-elle.

"Il ne faut pas être caricatural, affirme-t-elle jeudi dans les médias ESH et La Liberté. Il ne s'agit pas de hordes de douaniers qui vont du nord au sud du pays pour quadriller la frontière." Mais de "quelques personnes" supplémentaires transférés pour soulager les collaborateurs basés au Tessin.

L'Office fédéral des douanes et de la sécurité des frontières (OFDF) avait annoncé dimanche le déploiement de personnel supplémentaire à la frontière tessinoise pour faire face à l'afflux de migrants attendu ces prochaines semaines, sans préciser de chiffres.

Même si la pression augmente, "nous sommes loin d'une situation catastrophique", ajoute la ministre de la justice et police. Ainsi seuls 3% des migrants qui sont identifiés à la frontière sud déposent une demande d'asile en Suisse, dit-elle. La plupart veulent "seulement traverser le pays".

"Les limites du système Dublin"

La Jurassienne dit toutefois constater que le système de gestion de l'asile dans l'espace Schengen a besoin de réforme pour pouvoir répondre aux crises. "La situation actuelle à Lampedusa met en lumière les limites du système Dublin", assure-t-elle.

Le nouveau pacte migratoire européen auquel la Suisse est associée devrait permettre une répartition de la charge migratoire plus équitable, estime-t-elle. Avec le mécanisme de solidarité imaginé, "soit on accueille les demandeurs d'asile, soit on contribue financièrement ou humainement au système d'asile en place".

La conseillère fédérale, qui doit participer jeudi à une réunion des ministres de l'Intérieur de l'UE sur la crise de l'asile en Europe à Bruxelles, se montre optimiste à l'idée que la Suisse accepte de participer financièrement ou avec du personnel à un tel mécanisme. "Je crois que personne n'est insensible lorsqu'il s'agit d'empêcher des situations indignes", dit-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Pas de nouveau millionnaire au tirage du Swiss Loto

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Lors du prochain tirage samedi, 7,3 millions de francs seront en jeu (image d'illustration). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante du Swiss Loto mercredi soir. Pour empocher le gros lot, il fallait cocher le 5, 6, 11, 18, 40 et 41. Le numéro chance était le 4, le rePLAY le 9 et le Joker le 624770.

Lors du prochain tirage samedi, 7,3 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/swissloto/

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

L'antimatière subit la force de gravité, comme la matière

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Les physiciens genevois travaillent avec plusieurs angles d'attaque, notamment en s'appuyant sur le Grand collisionneur de hadrons (LHC), qui explore le monde de particules étranges (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'antimatière, ces particules symétriques de la matière qui nous entoure, ne fait pas exception à la règle voulant que tout corps subisse la force de gravité. Pour la première fois, une expérience en a fait l'observation, a annoncé mercredi le CERN à Genève.

Les physiciens s'y attendaient, Einstein l'avait théorisé en 1915, mais l'expérience est une "étape majeure": elle exclut la possibilité que la force d'attraction, exercée par la Terre sur les objets à sa surface, repousse les particules d'antimatière vers le haut.

Dans le cas de l'antimatière, "pourquoi ne pas la lâcher et voir ce qui se passe?", explique Jeffrey Hangst, un membre de la collaboration ALPHA du CERN, qui a conduit l'expérience.

Les chercheurs ont eu recours à un cylindre vertical de 25 centimètres, doté d'aimants aux extrémités. Environ 80% des atomes d'antihydrogène sont sortis par le bas, dans une proportion similaire à celle d'atomes d'hydrogène. Le résultat, publié dans Nature, montre que l'antimatière "tombe" bien comme la matière, sous l'effet de la force de gravité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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