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Actualité

Manor se restructure en Suisse

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La chaîne de grands magasins se désengage de plusieurs sites, en plus de la fermeture contrainte à la fin du mois de janvier de son enseigne phare sur la Bahnhofstrasse zurichoise. (archive) (©KEYSTONE/WB LA CGR k_sim)

Confronté au changement de comportement des consommateurs et à la concurrence sur internet, Manor se restructure. L'exploitant bâlois de grands magasins, propriété de Maus Frères, va fermer sa succursale de Bülach.

La quête d'un repreneur est en cours pour les supermarchés de Delémont et Liestal.

Dans un communiqué diffusé vendredi, Manor indique avoir "soigneusement analysé le réseau de filiales afin de fournir les fonds nécessaires au processus de transformation et, en même temps, déterminer de nouvelles possibilités de croissance". La fréquence, l'évolution des ventes, la situation concurrentielle et l'emplacement ont été comparés au potentiel du marché et aux investissements nécessaires.

A la lumière de cet examen, la direction a décidé de chercher une solution de succession pour les supermarchés de Delémont et Liestal. A Bülach, le grand magasin de Bachenbülach sera fermé à fin avril, celui-ci souffrant d'une fréquentation de la zone industrielle de la localité zurichoise insuffisante pour exploiter le site de manière rentable à long terme. Vingt-sept collaborateurs sont touchés.

Manor assure rechercher des solutions en vue de proposer un emploi au sein du groupe ou à l'externe aux salariés concernés. Un plan social est en cours d'élaboration.

En outre, Manor doit compenser une perte financière importante cette année en raison de la fermeture à fin janvier du magasin phare de la Bahnhofstrasse à Zurich. Pour mémoire, le groupe rhénan avait annoncé la décision en septembre dernier, suite à l'échec de longues et conflictuelles négociations avec le bailleur des locaux, l'assureur Swiss Life.

La décision concerne 290 salariés de Manor ainsi que 190 collaborateurs des enseignes exploitant un point de vente dans le magasin.

Source: ATS

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Genève

Antonio Hodgers satisfait d'être quatrième au Conseil d'Etat

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Le Vert Antonio Hodgers est satisfait d'arriver quatrième au premier tour de l'élection au Conseil d'Etat genevois. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Vert Antonio Hodgers est satisfait d'arriver quatrième dimanche au premier tour de l'élection au Conseil d'Etat genevois. "C'est le même résultat qu'il y a cinq ans", a déclaré le magistrat sortant, qui obtient 31'413 suffrages, selon les résultats anticipés.

"Ce résultat est sans surprise", a commenté le conseiller d'Etat. Comme au premier tour, les Verts et le PS partiront unis au second tour, le 30 avril.

Le magistrat s'est dit "plus inquiet" par rapport aux résultats de l'élection du Grand Conseil. Le MCG et l'UDC progressent, tandis que la liste Libertés et justice sociale de Pierre Maudet fait son entrée au Parlement. "On a trois partis populistes à Genève", a relevé Antonio Hodgers.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

La PLR Nathalie Fontanet en tête pour le Conseil d'Etat genevois

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A Genève, la PLR Nathalie Fontanet arrive en tête au premier tour de l'élection au Conseil d'Etat. Selon les résultats anticipés, la magistrate sortante (45'106 voix) est très proche de la majorité absolue qui lui permettrait d'être élue dès dimanche.

Nathalie Fontanet devance très largement le socialiste sortant Thierry Apothéloz (33’970 voix). Vient ensuite la PLR Anne Hiltpold (32’315 voix) qui a fait ticket commun avec Nathalie Fontanet. Le magistrat sortant Vert Antonio Hodgers (31’413 voix) pointe en quatrième position.

Très attendu lors de cette élection, Pierre Maudet décroche la cinquième place (29’144 voix). Il devance la magistrate sortante Fabienne Fischer (27’694 voix). La socialiste Carole-Anne Kast est septième (27’692 voix). La gauche, qui est partie unie dès le début de la campagne avec un ticket rose-vert, réussit à placer ses quatre candidats parmi les sept premiers.

Difficile pour le Centre

A ce stade, le Centre perd son siège: les deux nouveaux candidats, Delphine Bachmann (24'769 voix) et Xavier Magnin (21'400), sont respectivement neuvième et dixième. L'UDC Lionel Dugerdil (21'676 voix) s'intercale entre les deux, tandis que son colistier Michael Andersen (19'498 voix) est douzième.

Le MCG Philippe Morel (27'552 voix) obtient la huitième place. Les Verts'libéraux, Marie-Claude Sawerschel et Marc Wuarin, sont distancés au 13e et 14e rangs avec respectivement 15'418 et 14'702 voix. L'ancien conseiller d'Etat Luc Barthassat est 15e (13’525 voix). Les cinq candidats d'extrême gauche arrivent ensuite.

Les résultats anticipés se basent sur le vote par correspondance qui correspond à plus de 90% des bulletins rentrés. Pour l'heure, le taux de participation s'élève à 33,81%. Il était de 38,77% au premier tour de l'élection au Conseil d'Etat en 2018.

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Genève

La formation de Pierre Maudet accède au Grand Conseil

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Pierre Maudet et sa liste sont en passe de remporter leur pari dimanche à l'élection au Grand Conseil. La formation Libértés et justice sociale obtient dix sièges au Parlement (archivent). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Pierre Maudet et sa liste sont en passe de remporter leur pari dimanche à l'élection au Grand Conseil genevois. La formation Libértés et justice sociale obtient 10 sièges au Parlement, selon les résultats anticipés. Le MCG et l'UDC se renforcent.

Pour l'heure, le MCG décroche 14 sièges (+3), tandis que l'UDC en obtient 13 (+5). Les perdants sont le PLR, avec 23 sièges (-5 sièges), les Verts, avec 14 sièges (-1), et le Centre, avec 9 sièges (-3). De son côté, le PS conserve ses 17 sièges.

Les Vert'libéraux décrochent 6,37% des voix, à quelques encablures du quorum fixé à 7% des voix pour siéger. Comme pressenti, l'extrême gauche, divisée, quitte le Grand Conseil. Ensemble à Gauche obtient 3,43% des suffrages et la Liste d'Union populaire, 2,98%.

Ces résultats se basent sur le vote par correspondance, utilisé par plus de 90% des électeurs. A ce stade, le taux de participation s'élève à 33,81%, contre 38,77% en 2018.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Rachat de CS par UBS: la solution "la moins mauvaise" (Jean Studer)

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Jean Studer, président de la BCN et ancien président du conseil de banque de la BNS, dit avoir vu des signes "inquiétants" en automne dernier concernant la situation de Credit Suisse (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La reprise de Credit Suisse (CS) par UBS représente la solution "la moins mauvaise", selon Jean Studer, président de la Banque cantonale neuchâteloise (BCN) et ancien président du conseil de banque de la BNS. Il dit aussi avoir vu des signaux préalables "inquiétants".

Des signes montraient déjà "une situation compliquée" pour CS en automne dernier, estime M. Studer, dans une interview publiée dimanche sur le site Internet du Temps. Et de citer "les fuites de capitaux, une culture problématique, notamment marquée par des placements hasardeux ou la filature d'un cadre supérieur, les changements rapprochés de direction et de manière générale une fébrilité qui faisait qu'on parlait trop souvent en mal de Credit Suisse".

Malgré les tentatives de rassurer de ses responsables, les clients les croyaient de moins en moins, poursuit-il. "Cette fragilité n'a fait que s'aggraver lors des turbulences bancaires survenues aux Etats-Unis."

Le président de la BCN a présagé la reprise de CS par UBS lors d'une réunion avec ses homologues des banques cantonales latines le 10 mars. Les autres ont estimé que la première banque de Suisse n'avait "aucun intérêt à le faire". "Je me suis alors dit qu'ils avaient peut-être raison."

Pas la mission de la BNS de reprendre le CS

Jean Studer estime aussi que ce n'était pas la mission de la Banque nationale suisse (BNS) de reprendre sous son aile le CS avant de le revendre. La solution retenue est donc "la moins mauvaise", compte tenu des structures et de l'activité mondiale de la banque et de l'urgence de la situation. M. Studer ne se prononce pas en détail sur la nouvelle taille d'UBS, même s'il reconnaît que "le secteur bancaire est déjà démesuré par rapport à la grandeur de la Suisse".

Si la BNS devait voler au secours de cette nouvelle UBS, il faudrait se poser la question de sa capacité à remplir ses autres missions, selon lui: "Quelle serait, au niveau international, la crédibilité d'une banque centrale dont le bilan exploserait, alors qu'il est déjà très élevé? Serait-elle vraiment toujours à même de lutter contre l'appréciation du franc 'quoi qu'il en coûte'?"

Renforcer la Finma

Concernant la réglementation "trop grand pour faire faillite", M. Studer trouve qu'elle est pertinente pour une banque systémique en difficulté. Mais on n'a pas le temps de mettre en place ces règles "lorsqu'il y a une chute brutale de la confiance dans un gros établissement bancaire".

Jean Studer ne jette pas la pierre à l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma). "Il n'est pas facile d'agir pour un régulateur, car celui-ci est conscient que toute intervention significative de sa part ne peut qu'aggraver cette perte de confiance".

Il reconnaît toutefois que la Finma n'a pas assez de pouvoir face aux banques d'importance systémique. Il imagine un régulateur spécifique pour ces établissements, avec plus de personnel et de compétences. "Mais jusqu'où aller dans cet exercice?", se demande-t-il, s'interrogeant sur l'ampleur de la responsabilité à donner à l'Etat.

Garanties de l'Etat

Jean Studer estime qu'il y aura toujours une pesée d'intérêts à faire en la matière. Toujours offrir une garantie de l'Etat "n'est pas forcément le meilleur moyen pour rendre attentifs les établissements bancaires à leurs responsabilités". S'il y en a une, il faut alors en fixer les conditions d'exercice, ses conséquences sur la conduite des affaires et la gestion, ainsi que sa rémunération.

Le président de la BCN voit aussi un autre problème lié à la garantie étatique: "il n'y a plus de grand écart avec le caractère public d'un tel établissement, comme l'ont plusieurs banques cantonales". Celles-ci tirent d'ailleurs profit de la situation actuelle: une partie des clients de CS se tournent vers elles.

Au-delà des aspects financiers et des garanties de la Confédération, Jean Studer estime que la Suisse doit réfléchir sur sa relation avec sa place financière, qui était jusque-là "connue pour ses performances, sa stabilité et sa crédibilité".

Des principes mis à mal avec le droit d'urgence décrété, même si l'opération s'est faite de manière "relativement ordonnée" et qu'il est "vraisemblable" que tout autre pays démocratique aurait réagi de la même manière. "L'image d'une Suisse à la stabilité légendaire" s'en trouve écornée.

Le Parlement aussi doit mieux appréhender ce qu'est la place financière helvétique, avec ses avantages et ses risques. La création d'une commission d'enquête parlementaire, actuellement discutée, pourrait permettre cela.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Deux sortants en tête pour le Conseil d'Etat genevois

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Selon les résultats anticipés, la PLR Nathalie Fontanet arrive en tête du premier tour de l'élection au Conseil d'Etat genevois. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, la PLR Nathalie Fontanet arrive en tête dimanche au 1er tour de l'élection au Conseil d'Etat, devant le socialiste Thierry Aprothéloz. La PLR Anne Hiltpolt est troisième, suivie du Vert Antonio Hodgers. Pierre Maudet pointe en cinquième position.

Selon ces résultats anticipés, la magistrate verte sortante Fabienne Fischer et la socialiste Carole-Anne Kast arrivent en sixième et septième position, avec quasiment le même nombre de voix. Le MCG Philippe Morel les suit de près.

A ce stade, le Centre perd son siège: les deux nouveaux candidats, Delphine Bachmann et Xavier Magnin, sont respectivement neuvième et dixième. L'UDC Lionel Dugerdil s'intercale entre les deux, tandis que son colistier Michael Andersen est douzième.

Les résultats anticipés se basent sur le vote par correspondance qui correspond à plus de 90% des bulletins rentrés. Pour l'heure, le taux de participation s'élève à 33,81%. Il était de 38,77% au premier tour de l'élection au Conseil d'Etat en 2018.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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