Rejoignez-nous

Actualité

L'UDC soutient Z'graggen et Keller-Sutter

Publié

,

le

Karin Keller-Sutter (PLR/SG), candidate à la succession de Johann Schneider-Ammann au Conseil fédéral, en discussion avec le conseiller national Adrian Amstutz (UDC/BE) et l'ancien conseiller fédéral Christoph Blocher peu avant son audition devant le (©KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

L'UDC soutient la conseillère d'Etat uranaise Heidi Z'graggen et la conseillère aux Etats Karin Keller-Sutter (PLR/SG). Le résultat a été communiqué par le chef du groupe parlementaire Thomas Aeschi à l'issue des auditions mardi après-midi.

Quant aux Vert'libéraux, ils vont respecter les tickets du PDC et du PLR et ne voteront pas pour une candidature sauvage, ont-ils indiqué devant la presse. Ils n'ont en revanche pas encore pris de décision définitive.

Les quatre candidats à la succession de Doris Leuthard et de Johann Schneider-Ammann ont passé mardi devant les groupes parlementaires UDC, Verts et Vert'libéraux. L'élection a lieu le 5 décembre.

Le PVL veut renforcer la place des femmes au Conseil fédéral et s'engager pour les candidats défendant la protection climatique et la politique européenne. Lors de leur audition, les quatre candidats ont été interrogés sur des thèmes importants pour le parti comme l'écologie, l'économie, la politique financière et la politique européenne. Certains ont toutefois indiqué qu'ils n'étaient pas enthousiasmés par le ticket PLR.

La conseillère aux Etats Karin Keller-Sutter (PLR/SG), son homologue Hans Wicki (PLR/NW) et la conseillère nationale Viola Amherd (PDC/VS) ont été les premiers à passer sur le gril. La conseillère d'Etat PDC uranaise Heidi Z'graggen a pris son tour dès 15h30. Les auditions se sont déroulées au rythme d'une demi-heure par candidat.

A l'issue de cette ronde de rendez-vous, Viola Amherd a livré ses premières impressions: "Il y a eu différentes ambiances en fonction des différents groupes parlementaires. A l'UDC, c'était plus formel; chez les Verts et le PVL, plus relax. Je ne me suis jamais mal sentie. Il n'y a pas eu de questions piège. Je me suis présentée telle que je suis."

A propos de potentielles promesses, la Haut-Valaisanne a répondu qu'il ne fallait jamais en faire en politique. "Je suis prête à travailler et mettre toute mon énergie au service du Conseil fédéral", a-t-elle ajouté. La présidente de la commune de Brigue a répondu à la fois en allemand et en français.

Hans Wicki a trouvé tous les entretiens très intéressants. "J'ai répondu à toutes les questions et j'ai pu expliquer clairement ma position". Il a dit avoir un "très bon sentiment". Le seul homme en lice a précisé qu'il avait été convié jeudi par l'organisation féminine Alliance F. "Mais qui n'est pas heureux auprès des femmes", a-t-il lancé.

Heidi Z'graggen est sortie avec l'impression d'avoir clairement présenté ses positions: il y a des points de convergence et d'autres pas. Les questions ont porté sur les thèmes actuels comme la loi sur le CO2 ou l'accord-cadre avec l'UE. Elle non plus n'a pas fait de promesses aux partis. Elle s'en est tenue à ses convictions.

Pour l'Uranaise, le fait de ne pas être au Parlement à Berne ne constitue pas un désavantage. Elle se voit comme une femme d'action. Elle est en outre en contact régulier avec la Berne fédérale par de sa fonction de conseillère d'Etat dans son canton.

Elle s'est dite convaincue d'être parfaitement apte à assumer la fonction de conseillère fédérale. Il s'agit de trouver des solutions consensuelles puis de s'y tenir. "Il faut parfois aller à contre-courant", a-t-elle dit.

A l'issue de ses auditions, devant les Vert'libéraux et les Verts, Karin Keller-Sutter a déclaré que l'exercice était intéressant. "J'ai répondu selon mes propres convictions", a-t-elle dit.

Les priorités sont différentes selon les groupes parlementaires, a relevé la libérale-radicale. A la question de savoir si elle a tenu son rôle de favorite, elle a déclaré qu'on ne le lui avait pas demandé.

Une brèche pour les femmes

Les femmes sont en bonne passe de renforcer leur présence au gouvernement. Le ticket PDC compte en effet deux femmes dont l'une Viola Amherd est déjà bien connue des parlementaires. L'avocate-notaire haut-valaisanne de 56 ans siège au National depuis 2005. Elle s'y est engagée pour les régions de montagne et l'équilibre social.

Sa rivale, Heidi Z'graggen, 52 ans, n'a pas la notoriété de la Valaisanne à Berne. Mais cette enseignante qui dirige le département de la justice du canton d'Uri, peut se targuer d'une expérience de 14 ans dans l'exécutif cantonal. Elle s'est en outre montrée assez offensive dans la presse alémanique pour mieux se faire connaître.

Du côté des libéraux-radicaux, Karin Keller-Sutter, 54 ans, fait toujours figure de favorite face à Hans Wicki (54 ans aussi). Le seul homme en lice s'est dit conscient que sa tâche serait très difficile. Son slogan est d'ailleurs: "Rendre possible l'impossible".

Quant à la St-Galloise, elle avait déjà postulé il y a huit ans face à Johann Schneider-Ammann. Mais elle ne siégeait pas encore sous la Coupole fédérale et avait une réputation de dame de fer comme ministre saint-galloise de justice et police. Depuis son élection à la Chambre des cantons en 2011, elle s'est profilée sur des sujets économiques et sociaux.

Source ATS

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Economie

Le taux de chômage passe sous les 2%

Publié

le

Alerte Info (© )

Le marché suisse du travail reste très dynamique, le taux de chômage étant tombé sous la la barre des 2% en mai, à 1,9%. Par rapport à mai 2022, le nombre de chômeurs a reculé de 10,1%, écrit mercredi le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats

Continuer la lecture

Politique

La tendance au triple "oui" le 18 juin se confirme

Publié

le

La loi sur la protection du climat est un contre-projet indirect à l'initiative pour les glaciers (image d'illustration). (© KEYSTONE/SWISS PRESS PHOTO/AFP/FABRICE COFFRINI)

Les lignes n'ont pas fondamentalement bougé concernant la tendance pour les votations fédérales du 18 juin. Selon deux nouveaux sondages, un "oui" se dessine pour la loi Covid-19, l'imposition des entreprises et, de façon moins nette, pour la loi climat.

La loi sur la protection du climat et l'innovation est l'objet le plus contesté des trois. Il serait néanmoins accepté assez confortablement, comme le révèlent mercredi le dernier sondage de l'Institut gfs.bern mené pour la SRG SSR et l'étude LeeWas faite sur mandat de Tamedia et 20 Minutes.

La première étude fait état de 63% d'avis favorables ou plutôt favorables, contre 36% d'opinions contraires ou plutôt opposées (1% d'indécis). Pour le deuxième sondage, le "oui" l'emporte par 56% contre 43% de "non".

L'arrêté fédéral sur le taux d'imposition minimale de 15% des bénéfices des grandes entreprises (norme OCDE) est plébiscité par plus de 70% des Suisses dans les deux enquêtes.

La prolongation de la loi Covid-19 recueille de son côté environ deux tiers de "oui".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Les HUG vont tester un vaccin à ARNm prometteur contre le mélanome

Publié

le

"Nous sommes en train de vivre une petite révolution", affirme Olivier Michielin, chef du département d'oncologie des Hôpitaux universitaires de Genève (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Un vaccin à ARN messager développé par Moderna dont l'efficacité contre certains cas de mélanome a été confirmée récemment va bientôt être testé à Genève. Les HUG espèrent démarrer l'essai clinique à l'été ou l'automne 2023, indique le chef du département d'oncologie.

"Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) font partie - probablement avec trois autres sites en Suisse alémanique - des centres qui participeront à un essai de phase 3 organisé au niveau mondial", précise le professeur Olivier Michielin mercredi dans Le Temps. L'objectif est de pouvoir proposer l'association de traitement vaccin à ARNm et immunothérapie aux patients présentant des risques de récidives importants.

L'oncologue s'exprime à l'issue du plus grand congrès annuel mondial sur le cancer organisé début juin à Chicago par la Société américaine d'oncologie clinique lors duquel les dernières conclusions du vaccin à ARN messager ont été présentées. Ceux-ci montrent une réduction très significative des récidives chez les personnes atteintes du cancer de la peau avec le vaccin, lorsque pris en combinaison avec le médicament anticancéreux Keytruda développé par Merck.

Olivier Michielin juge les résultats "extrêmement impressionnants". Le risque de récidives métastatiques dans d'autres organes que la peau est diminué de 65% par rapport au seul traitement par immunothérapie qui réduisait déjà ce risque d'environ 40%, explique-t-il.

"Révolutionnaire"

"Nous ne pensions absolument pas voir un jour de tels chiffres. L'effervescence au sein du congrès était palpable", commente le spécialiste. La technologie à ARNm a révolutionné le domaine de la vaccinologie du cancer, souligne-t-il, car elle permet pour la première fois de cibler de nombreuses mutations spécifiques, propres à chaque individu.

La toxicité de ce type de vaccin étant très faible, son utilisation chez des patients ayant été transplantés, pour lesquels une immunothérapie n'est souvent pas proposée par risque de rejet de greffe, pourrait par ailleur être envisagée, précise encore M. Michielin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse Romande

Accusé d'avoir tué une ado à Yverdon, il nie toujours

Publié

le

Me Ludovic Tirelli a, à nouveau, plaidé l'acquittement pour l'homme accusé d'avoir tué une adolescente à Yverdon en 2019 (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'homme condamné pour avoir assassiné une adolescente afghane, fin 2019 à Yverdon, a comparu en appel mardi devant le Tribunal cantonal vaudois. Il a continué de nier tandis que son avocat a tenté, sans succès, d'apporter de nouveaux éléments au dossier.

En première instance, l'accusé, lui aussi d'origine afghane, a écopé d'une peine de 20 ans de prison, couplée à un internement ordinaire. Les juges avaient dit leur "conviction absolue" dans son implication dans la mort de la jeune fille de 17 ans, avec qui il entretenait une relation. La victime avait été étranglée avec des lacets et son corps avait été dissimulé dans les roseaux, au bord du lac.

Mardi devant la Cour d'appel à Renens, et comme en première instance, l'avocat du prévenu s'est démené pour discréditer "un dossier dénué de preuves exploitables". Dans une affaire "où le doute est partout", Me Ludovic Tirelli a critiqué un récit du crime "sorti de l'imaginaire du Ministère public" et "les conclusions à l'emporte-pièce" des inspecteurs de police.

L'avocat a exigé que de nouvelles auditions et expertises soient menées. Et notamment sur l'ADN retrouvée sur les lacets ou le rôle du père de la victime qui, pour Me Tirelli, aurait pu jouer un rôle dans la mort de sa fille. Il a aussi demandé "le retranchement" des aveux initiaux du prévenu, obtenus selon lui de manière "illicite".

Saucissonnage

A en croire l'avocat, il existe de nombreuses preuves à décharge qui permettraient "d'innocenter" son client. La Cour a toutefois refusé d'ajouter de nouveaux éléments au dossier, suivant ainsi l'avis du Ministère public et de l'avocate de la famille de la victime.

"Cette enquête est un modèle de précision et de sérieux. Il n'y a aucune faille", a relevé Me Manuela Ryter Godel. Elle a accusé son confrère d'utiliser "des écrans de fumée", de pratiquer "une défense inhumaine" à l'égard de la famille de la victime.

Pour la procureure Claudia Correia, Me Tirelli pratique "la méthode dite du saucisson" en revenant sur chaque élément de manière séparée, afin "d'instiller le doute" dans la tête des juges.

"Montagne de preuves"

Ses réquisitions de preuves rejetées, Me Tirelli a demandé à être relevé de son mandat d'avocat commis d'office, ou du moins à ce que la Cour se récuse. "Je ne peux pas faire mon travail dans ces conditions", a-t-il affirmé, mais sans davantage convaincre le Tribunal.

Plaidant malgré tout, et longuement, il a demandé aux juges "d'être les garants de la présomption d'innocence" et d'acquitter son client.

Plus concise, la procureure Claudia Correia a démonté les arguments de la défense. "Il n'y a pas une preuve, mais une montagne de preuves", a-t-elle souligné.

Selon elle, la victime voulait quitter le prévenu et "c'est bien là le mobile du crime". Elle a demandé à la Cour de suivre le jugement de première instance.

Quant au prévenu, il a été entendu lors d'un bref interrogatoire. A la question de savoir ce qui était arrivé à la victime, il a répondu qu'il y avait "plusieurs hypothèses possibles" mais qu'il n'avait pas envie d'en parler. La présidente du Tribunal a voulu en savoir davantage, mais sans obtenir de réponse.

Le dispositif du verdict sera communiqué aux parties dans les cinq jours.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Economie

Sicpa inaugure un campus dédié à l'"économie de la confiance"

Publié

le

Ce campus est le premier centre d'excellence au monde dédié à l'économie de la confiance. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

L'entreprise vaudoise Sicpa, spécialisée dans les encres de sécurité, a inauguré mardi à Prilly un centre dédié à "l'économie de la confiance". Le conseiller fédéral Guy Parmelin et la présidente du Conseil d'Etat vaudois Christelle Luisier ont assisté à la cérémonie.

Baptisé "campus unlimitrust", le lieu a pour objectif d'"accélérer la création de technologies et de solutions contribuant à l'émergence d’une véritable économie de la confiance, à l’échelle mondiale", a indiqué Sicpa dans un communiqué.

Le campus aspire à "rassembler les acteurs de l'innovation au sein d'une même communauté". L'EPFL Innovation Park et le pôle d'innovation vaudois Innovaud comptent parmi ses partenaires. Des événements seront ponctuellement organisés par l'Economy of trust foundation, également créée par Sicpa, afin de "promouvoir et faire avancer" le concept d'économie de la confiance.

Concrètement, le nouveau campus propose des locaux en location sur un site sécurisé, des espaces de rencontre et de restauration. Il prévoit également la création prochaine d'un espace de coworking, indique le site internet. L'entreprise Sicpa a été fondée à Lausanne en 1927. Elle emploie environ 3000 personnes sur cinq continents.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture