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Loup: référendum lancé contre la loi sur la chasse

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Les organisations de défense de l'environnement renoncent au référendum contre la loi sur la chasse, estimant la coexistence entre loups et humains possible (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/DPA/INGO WAGNER)

La révision de loi sur la chasse est combattue par référendum. Des organisations de défense du loup l'ont lancé, tandis que les grandes organisations de protection de l'environnement y renoncent.

Selon Pro Natura, WWF Suisse, BirdLife Suisse et le Groupe Loup Suisse, une coexistence entre l'homme et le loup est possible sur la base de ce texte, indiquent-elles samedi dans un communiqué. Mais pour le groupe "Wolfs-Hirten", dont fait partie notamment l'association Loup lynx Jura, la révision est ratée et elle affaiblit la protection du loup.

Dans un communiqué publié vendredi, le groupe "Wolfs-Hirten" dénonce les formulations "vagues" contenues dans la loi, qui offrent une grande marge de manoeuvre pour autoriser le tir du loup. Il critique aussi la possibilité de procéder à des tirs préventifs.

Le projet constitue "un grand pas en arrière", estime le groupe, qui a commencé la récolte des signatures le 29 décembre. Le comité a jusqu'au 8 avril pour rassembler plus de 50'000 paraphes.

Cohabitation possible

Le groupe ne pourra pas compter sur les principales organisations de défense de l'environnement. Ces dernières estiment certes qu'en décembre 2022, le Parlement a manqué l'occasion d'adopter une loi techniquement convaincante qui aurait permis de réguler l'espèce en faisant clairement référence aux dommages et aurait ainsi permis d'aborder plus efficacement les défis de l'agriculture et de l'économie alpestre.

Mais par rapport à l’état actuel, les obstacles aux tirs de loups isolés restent pratiquement inchangés et sont toujours nettement plus élevés que ce qui aurait été le cas avec le projet refusé par le peuple en 2020. La durée de régulation du loup est même raccourcie de deux mois par rapport à la loi actuelle.

Selon les organisations de protection de l'environnement, la coexistence avec le loup peut réussir sur la base de la loi désormais révisée. La réglementation au moyen d'une ordonnance sur la chasse qui ne met pas en danger la population de loups et qui renforce la protection des troupeaux, ainsi que sa mise en ½uvre commune par les exploitants d'alpage, les agriculteurs, les forestiers, les protecteurs de la nature, les cantons et les communes, sont décisives, écrivent les associations.

Respecter les conditions

Il faut notamment que les conditions permettant la sauvegarde de la faune stipulées par le Parlement soient respectées. Selon celles-ci, des zones exemptes de loups ne sont pas autorisées et l’élimination de meutes entières n’est possible qu’à titre exceptionnel, précisent les organisations. L’abattage des loups dans les districts francs fédéraux reste exclu.

Ces conditions ne constituent donc pas une nouvelle menace pour la population de loups. Cela signifie qu’avec la nouvelle loi sur la chasse, le loup pourra tout de même se développer et rester une partie intégrante de la faune indigène.

Pour cette raison, les associations Pro Natura, WWF Suisse, BirdLife Suisse et le Groupe Loup Suisse renoncent à saisir le référendum. Et ces dernières de rappeler qu'il y a plus de cinq ans, elles avaient déjà accepté qu’une régulation du loup plus sévère, plus ciblée et axée sur les dommages puisse être possible, mais uniquement pour cette espèce.

Aux aguets

Les associations de défense de l’environnement vont rester attentives afin que la gestion du loup se déroule dans le respect des règles de la Convention de Berne et pour que l’ordonnance d’exécution soit totalement conforme au cadre légal ainsi qu’aux conditions permettant la sauvegarde de la faune, mentionnées dans le rapport explicatif et les débats au Parlement.

Elles vont par ailleurs agir pour qu’une protection raisonnable des troupeaux soit systématiquement mise en ½uvre et pour que l’effet positif du loup sur la forêt soit pris en compte avant que des tirs ne soient décidés. Les associations s’engageront pour que les erreurs de tirs que l’on constate de plus en plus souvent soient sanctionnées par les cantons.

Elles s’engageront aussi pour que les cantons se conforment à leur nouvelle obligation d’informer le public sur la cohabitation avec le grand prédateur. Cela signifie qu’à l’avenir, ils devront s’opposer résolument aux fantaisies d’éradication formulées dans certains cercles, écrivent-elles dans leur communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse

La Conférence des évêques veut créer un tribunal pénal

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La Conférence des évêques suisses (CES) veut mettre en place un tribunal ecclésial pénal et disciplinaire. (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Après la révélation des cas d'abus sexuels dans les rangs de l'Eglise catholique, la Conférence des évêques suisses veut mettre en place un tribunal ecclésial pénal et disciplinaire. Ce tribunal devra s'occuper des sanctions en cas de violation de la loi sur l'Eglise.

Les lois pénales civiles suisses continueraient à avoir la priorité et les autorités de poursuite pénale seraient obligatoirement impliquées dans tous les cas d'abus ou d'autres infractions commises ou ayant été commises dans le contexte ecclésial. Le tribunal ecclésial s'occuperait en plus des sanctions nécessaires en cas de violation d'une loi ecclésiastique, peut-on lire dans un communiqué de la Conférence des évêques suisses (CES) samedi matin.

Afin de concrétiser la mise en place d'un tel tribunal national, les évêques suisses cherchent à s'entretenir avec les responsables du Vatican dans les semaines à venir, lit-on plus loin.

Autres mesures envisagées

Les trois mandants de l'étude de l'Université de Zurich, qui a révélé récemment l'ampleur des abus sexuels dans l'Eglise catholique en Suisse, - la CES, la Conférence centrale catholique romaine de Suisse (RKZ) et les communautés religieuses catholiques romaines de Suisse (KOVOS) - ont pris des mesures supplémentaires. Parmi celles-ci, la poursuite de cette étude justement par les deux historiennes de l'Université de Zurich qui ont réalisé l'étude-pilote.

Un service national de collecte des signalements de victimes va être mis en place, a poursuivi la CES. Et les membres de la CES ont signé un engagement personnel pour que toutes les archives ecclésiastiques sous leur responsabilité restent accessibles et qu'aucun document ne soit détruit.

La CES a encore décidé d'introduire une procédure d'évaluation psychologique approfondie pour les séminaristes et les candidats au noviciat ainsi que pour d'autres agents pastoraux. Cette procédure d'évaluation existe déjà dans de nombreuses régions, mais elle sera désormais standardisée et professionnalisée à l'échelle nationale et sera obligatoire partout. Les dossiers personnels de tous les collaborateurs pastoraux seront professionnalisés. Le CES veut mettre en oeuvre ces mesures d'ici fin 2024 au plus tard.

Abus documentés

Dans leur étude-pilote publiée le 12 septembre, les chercheuses de l'Université de Zurich ont recensé au moins 1002 cas d'abus sexuels commis par des membres du clergé et des religieux catholiques depuis 1950. Selon les chercheuses, il ne s'agit que de la pointe de l'iceberg, car la plupart des cas n'ont pas été signalés et les documents détruits.

Selon les résultats de l'étude, les abus ont été commis par 510 personnes sur 921 victimes. Près de 56 pour cent des victimes étaient des hommes. Les auteurs étaient, à quelques exceptions près, des hommes. Dans 74 pour cent des cas, les victimes étaient mineures.

Le rapport documente des actes d'abus allant du franchissement problématique des limites aux abus systématiques les plus graves, impliquant le viol, et ayant duré des années. De nombreux cas ont été passés sous silence, dissimulés ou minimisés par l'Eglise catholique, avait déclaré l'une des auteures de l'étude.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Super League: trois matches au programme ce soir

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Ludovic Magnin affrontera son ancien club ce soir (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Super League reprend ses droits ce week-end après la pause des équipes nationales et la Coupe. Trois matches figurent au programme ce soir, dont deux concernent les clubs lausannois.

Le Stade Lausanne-Ouchy (10e/4 points) se rendra dès 18h00 à Winterthour (6e/8 pts), où sa tâche ne s'annonce pas facile. Les Zurichois sont souvent redoutables devant leurs fans à la Schützenwiese.

Le match des extrêmes aura lieu simultanément à la Tuilière. Le Lausanne-Sport (12e/4 pts) y recevra le FC Zurich (1er/12 pts). L'entraîneur du LS Ludovic Magnin espère bien jouer un mauvais tour à son ancien club.

A 20h30, un Grasshopper en difficulté cette saison (11e/4 pts) sera aux prises au Letzigrund avec Saint-Gall (3e/11 pts). Les Brodeurs voudront faire oublier leur récente élimination en Coupe contre Delémont.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Lausanne gagne sur la fin, Ajoie bat Bienne

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Le défenseur Lawrence Pilut, l'un des meilleurs Lausannois, résiste à deux joueurs de Kloten. (© KEYSTONE/PATRICK B. KRAEMER)

Lausanne a cueilli son troisième succès de rang à Kloten (3-2) et occupe la deuxième place du classement de National League, un point derrière Fribourg-Gottéron.

Les Vaudois ont été bien bousculés par Kloten, mais sont parvenus à arracher la victoire à la 59e minute sur un tir détourné du patin par Makai Holdener, auteur de son troisième but de la saison. Le succès lausannois n'est pas usurpé, mais le bon travail d'Ivars Punnenovs dans la cage a permis aux joueurs de Geoff Ward de faire la course en tête. Michael Hügli avait ouvert la marque dès la 6e minute pour le LHC. Puis une erreur de Jason Fuchs avait permis à Marc Marchon d'égaliser en infériorité numérique (10e). Fuchs s'est racheté au deuxième tiers-temps avec son but du 2-1 marqué dans un trou de souris. Le Finlandais Ojamäki a redonné l'espoir aux Zurichois (54e) avant que Holdener ne donne la victoire aux Vaudois.

Match un peu fou à Porrentruy, où Ajoie s'est imposé 6-5 tab face à Bienne. Les Ajoulots ont cru avoir fait main basse sur les trois points quand Kevin Fey a inscrit le 5-2 (28e) alors qu'une faute sur le gardien aurait pu être sifflée. Malmenés après deux périodes, les Seelandais ont marqué deux buts en 76 secondes par Yannick Rathgeb et Damien Brunner à l'entame de l'ultime période. Luca Cunti a refroidi l'ambiance avec son 5-5 à la 55e minute, Après une prolongation débridée, les Jurassiens ont gagné un deuxième point aux tirs au but grâce à Thibault Frossard et Guillaume Asselin.

La saison risque d'être longue pour les Langnau Tigers. Les Emmentalois n'ont pas existé dans le derby face à Berne. Ils sont repartis de la capitale avec un sec 7-0 dans la valise. Deux doublés de Joona Luoto et Dominik Kahun ont précipité la défaite des Tigers, qui ont encaissé 20 buts lors de leurs trois derniers matches.

A Ambri, Zoug s'est imposé 3-1 lors du derby du Gothard. Davos a pris le meilleur sur un Rapperswil-Jona mal en "points" (4-1).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Aucun joueur ne devine la bonne combinaison de l'Euro Millions

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Le tirage de vendredi de l'Euro Millions n'a pas fait de grand gagnant. (© KEYSTONE/THOMAS DELLEY)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions vendredi soir. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 3, 23, 24, 34 et 35, ainsi que les étoiles 5 et 8.

Lors du prochain tirage mardi, 38 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/euromillions

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Davantage de places de stationnement pour les deux-roues motorisés

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Afin de répondre à la demande croissante, le Grand Conseil genevois veut davantage de places de stationnement en surface pour les deux-roues motorisés (illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Grand Conseil genevois veut davantage de places de stationnement en surface pour les deux-roues motorisés. La majorité de droite a adopté vendredi une motion invitant le Conseil d'Etat à agir dans ce sens.

Il faut adapter les infrastructures aux besoins croissants des deux-roues motorisés, a plaidé le PLR Murat-Julian Alder. "Un deux-roues prend moins de place qu'une voiture transportant une seule personne. Il faut faciliter la vie" aux personnes qui effectuent ce transfert modal, a renchéri Jacques Jeannerat, de Libertés et justice sociale.

"On ne crée pas assez de places de stationnement, mais il n'y a aucune tolérance, alors que les vélos sur les trottoirs ne sont pas amendés, car on ne sait pas qui en sont les détenteurs", a critiqué le MCG Mauro Poggia. En 2017, le canton avait été remis à l'ordre par le procureur général qui lui rappelait que le stationnement des deux-roues motorisés sur le trottoir n'est pas toléré.

Le socialiste Thomas Wenger a proposé de transformer des places pour les voitures en places pour les deux-roues motorisés, une voiture équivalant à quatre scooters et motos. Reste que ce type de véhicule "est polluant, parfois même plus que la voiture" et qu'il est bruyant.

Voirie pas extensible

Pour le conseiller d'Etat Pierre Maudet, en charge des Mobilités, le problème du manque de places est lié aux pendulaires qui laissent leur véhicule toute la journée sur la voie publique. "Il faut les pousser à se parquer dans les ouvrages ou à prendre les transports publics", a-t-il indiqué.

Les voiries étant municipales, les communes doivent être partie prenante à la création de nouvelles places de stationnement, a relevé le magistrat, tout en précisant que "la voirie n'est pas extensible." A ses yeux, ces espaces doivent être conçus en priorité pour les piétons.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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