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Loi sur le cinéma: plainte déposée contre la brochure de vote

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Les critiques se concentrent surtout sur la carte figurant à la page 13 de la brochure de votation, accusée d'être erronée ou obsolète. (© Chancellerie fédérale (admin.ch))

Le comité référendaire contre la modification de la loi sur le cinéma ("Lex Netflix") a porté plainte contre le Conseil fédéral dans quatre cantons. Il reproche au gouvernement d'avoir donné des informations erronées dans la brochure de vote.

Interrogé mardi par l'agence Keystone-ATS, le président des jeunes libéraux-radicaux Matthias Müller, à la tête du comité référendaire, a déclaré que la plainte concernant la votation du 15 mai a été envoyée lundi à quatre gouvernements cantonaux. Comme il s'agit d'une affaire fédérale, ceux-ci ne peuvent toutefois pas entrer en matière. Voilà pourquoi le Tribunal fédéral va ensuite se saisir du cas.

Les opposants à la loi sur le cinéma critiquent les explications fournies dans la brochure de votation qu'ils accusent d'être incompréhensibles, contradictoires et erronées. Le Conseil fédéral "manque ainsi à son devoir d'informer de manière factuelle, objective et correcte". Il a de plus "supprimé des éléments importants", de sorte que les votants ne peuvent pas "s'orienter sur le véritable but et la portée de l'objet".

Incohérences sur la carte

La plainte, que s'est procurée Keystone-ATS, se concentre principalement sur une carte à la page 13, représentant les pays européens connaissant une obligation d'investissement ou de redevance pour les services de streaming. La rédaction de l'émission "Arena", de la SRF, a examiné ce document, qui se base sur un rapport de l'Observatoire européen de l'audiovisuel datant de 2019.

Or, selon les recherches de la télévision alémanique, ce rapport fait notamment la distinction entre "Mandatory Investment" ("investissement obligatoire") et "General Obligation" ("obligation générale"). Le premier correspond à une obligation d'investissement financier ou de redevance. Le second correspond à la promotion ciblée d'oeuvres européennes et l'accès à celles-ci.

Ces deux formes de taxes ne doivent donc pas être mises dans le même panier, selon "Arena". Or, c'est ce qu'il s'est passé sur la carte présentée. En outre, un examen plus approfondi a montré que la Suède, contrairement à ce qui est indiqué sur la carte, ne connaît pas d'obligation d'investissement ou de redevance. Il en va de même pour les Pays-Bas.

Demande d'explication

Selon la plainte, l'affirmation dans la brochure, selon laquelle une "grande partie des pays voisins" connaissent une obligation d'investissement ou de redevance est donc fausse ou présentée de manière trompeuse".

Elle contredit également "diamétralement" les informations antérieures du Conseil fédéral et de l'Office fédéral de la culture (OFC), qui ont été rendues publiques pour la votation. Le comité référendaire exige en premier lieu "que le Conseil fédéral informe la population sur les faits réels", souligne M. Müller. Si les manques ne peuvent être corrigés avant le scrutin du 15 mai, le résultat de la votation devra être annulé, a-t-il ajouté.

La Chancellerie se défend

La Chancellerie fédérale maintient sa présentation: la carte de la page 13 relie deux cartes: celle des pays ayant une obligation d'investissement et celle des pays ayant une obligation de redevance, écrit-elle.

Pour rester lisibles, les informations du rapport de l'Observatoire européen de l'audiovisuel ont été simplifiées. Parmi les pays ayant une obligation d'investissement, ont également été comptés les pays dans lesquels les plateformes de streaming sont soumises à une obligation d'investissement "formulée d'une manière générale".

Des chiffres plus récents que ceux de 2019 ne sont pas disponibles. Mais la "tendance" en Europe va plutôt dans le sens d'un renforcement de l'obligation d'investissement pour les fournisseurs de streaming, a ajouté la Chancellerie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Politique

Le peuple dirait "oui" aux initiatives pour réduire les primes

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Les deux initiatives qui visent à lutter contre la charge croissante des primes d'assurance-maladie, soumises au peuple le 9 juin, seraient acceptées selon le premier sondage de Tamedia/20 Minuten (image symbolique). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les Suisses diraient "oui" à l'initiative d'allègement des primes de même qu'à celle pour un frein aux coûts soumises au peuple le 9 juin, selon un sondage. Près de deux tiers des Helvètes approuveraient également la loi sur l'énergie.

C'est ce que montre le premier sondage de Tamedia/20 Minuten publié mercredi. La part relativement élevée de personnes ayant répondu "plutôt oui" pour les deux initiatives relatives aux primes montre que la formation de l'opinion n'est pas encore terminée, précisent les auteurs.

L'initiative du PS, qui veut plafonner les primes à 10% du revenu disponible, dispose actuellement de 60% d'opinions favorables contre 36% d'avis défavorables. L'initiative du Centre, qui prévoit un frein aux coûts de la santé, serait quant à elle acceptée à 54%. La loi sur l'énergie récolterait une forte approbation (65%) tandis que le dernier objet soumis au peuple, l'initiative "Pour la liberté et l'intégrité physique", serait rejetée (51%).

Ce sondage a été réalisé en collaboration avec l'institut Leewas. 12'395 personnes de toute la Suisse y ont pris part les 17 et 18 avril. La marge d'erreur est de 1,5 point de pourcentage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Natacha Buffet-Desfayes candidate à la candidature pour le PLR

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Natacha Buffet-Desfayes estime que son expérience au Grand Conseil lui a permis d'avoir "une vision globale" sur plusieurs dossiers (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La PLR Natacha Buffet-Desfayes ambitionne de siéger au Conseil administratif de la Ville de Genève. La cheffe du groupe PLR au Grand Conseil a annoncé dans la Tribune de Genève être candidate à la candidature pour le PLR.

"J'ai toujours éprouvé un attachement pour la politique communale. C'est à ce niveau qu'on peut améliorer la qualité de vie des gens", indique-t-elle mercredi dans le journal genevois.

Avant d'être élue au Grand Conseil en 2018, cette enseignante au Collège et à l'Ecole de culture générale de 41 ans a siégé treize années au niveau municipal, à Corsier d'abord, puis en Ville. Elle avait déjà fait une tentative pour la Mairie de Genève en 2015.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Adam Yates: "Nous avons plusieurs cartes à jouer"

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Adam Yates pour un doublé au Tour de Romandie. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Adam Yates ne débarque pas sur les routes romandes dans les meilleures conditions. Mais le dernier vainqueur peut compter sur une solide équipe UAE avec notamment Jan Christen.

"L'année passée, ça s'est super bien passée, c'était génial de réussir à gagner la course. Cette fois, c'est un peu différent", confie Adam Yates lors d'une conférence de presse organisée dans un hôtel de Saint-Légier, où résidera son équipe tout au long de la semaine. Le grimpeur de 31 ans a en effet été pris dans une mauvaise chute au Tour des Emirats en février qui l'a tenu éloigné de son vélo durant près d'un mois.

De retour sur les routes lors du Tour des Abruzzes il y a deux semaines, où il a terminé au pied du podium juste devant le Jurassien Yannis Voisard (Tudor), le Britannique veut profiter de ce Tour de Romandie pour se jauger en vue de la suite de la saison. "Les deux contre-la-montre nous permettront de bien nous tester, cela devrait être une bonne semaine", lâche-t-il.

Parcours moins adapté

Il y a un an, Adam Yates avait assuré son succès en remportant l'étape-reine. "Le parcours me convenait davantage, avec ce contre-la-montre très difficile (réd: à Châtel-Saint-Denis). Celui de cette année n'est pas non plus tout simple, mais la bosse sera moins dure. La montée finale de samedi à Leysin est aussi plus longue et un peu moins pentue que celle de Thyon 2000 où j'avais gagné. Elle correspond moins à mon profil de grimpeur de 58 kg. Je préfère presque l'arrivée de la 2e étape", détaille-t-il.

Son expérience et son pedigree sur la course font de lui le leader naturel de cette formation UAE, certes privée de Tadej Pogacar mais malgré tout redoutable. "Nous avons plusieurs cartes à jouer avec notamment Pavel (Sivakov), Juan (Ayuso) et Jan (Christen) qui ont déjà gagné des courses cette année."

Difficile donc d'imaginer voir ses coéquipiers l'attendre en cas de défaillance. "Tant que tu as les jambes et une bonne condition, ton rang dans l'équipe importe peu. Si l'un d'entre nous a l'opportunité de gagner, toute l'équipe se mettra à son service", affirme Yates.

Même si les meilleures jambes sont celles d'un coureur de 19 ans comme Jan Christen ?"Je me vois plutôt dans le rôle d'équipier", répond le jeune Argovien. "Je vais essayer d'aider l'équipe cette semaine et j'espère que l'un d'entre nous sera sur la plus haute marche du podium."

"Je le laisserai partir"

Vainqueur de sa première course chez les professionnels lors de ce même Tour des Abruzzes, Jan Christen a montré qu'il pouvait être redoutable sur des profils accidentés. "Il court à un niveau très élevé. La façon dont il a remporté cette étape, ce n'est vraiment pas facile à réaliser", relève Adam Yates.

Jan Christen aura sans doute à coeur de faire bonne impression à domicile. "J'ai une étape en tête, mais cela dépendra de l'équipe et du déroulement de la course", glisse-t-il. "Il lui suffit de demander poliment", rigole son coéquipier britannique. "J'aurai besoin de son aide mais s'il veut y aller, je le laisserai partir."

C'est d'ailleurs ce qui s'est passé en Italie, où Christen s'est envolé vers la victoire. "Adam m'a dit que je pouvais gagner. Cela signifie beaucoup de choses que quelqu'un comme lui me dise cela et reconnaisse mes capacités", conclut fièrement l'espoir helvétique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Le Congrès américain adopte une aide très attendue par l'Ukraine

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Le plan d'aide a reçu un très large soutien au Sénat. (© KEYSTONE/AP/Mariam Zuhaib)

Le Congrès américain a adopté mardi une gigantesque enveloppe d'assistance militaire et économique pour l'Ukraine. Il s'agit du fruit de mois de tractations extrêmement tendues et laborieuses.

Le plan d'aide de 95 milliards de dollars, qui comprend des fonds pour Israël, Taïwan et un ultimatum à TikTok, a reçu un très large soutien au Sénat américain.

"Enfin, enfin, enfin. Ce soir, après plus de six mois de travail acharné, et de nombreux rebondissements, l'Amérique envoie un message au monde entier: nous ne vous tournerons pas le dos", a applaudi le chef des démocrates au Sénat, Chuck Schumer.

Le président Joe Biden a aussitôt annoncé qu'il allait promulguer le texte, adopté quelques jours plus tôt à la Chambre des représentants, l'autre composante du Congrès américain.

"Je signerai cette proposition de loi et m'adresserai au peuple américain dès qu'elle arrivera sur mon bureau demain (mercredi), afin que nous puissions commencer à envoyer des armes et du matériel à l'Ukraine cette semaine", a-t-il déclaré.

Le Congrès a répondu à "l'appel de l'histoire" avec cette loi qui vise à "renforcer notre sécurité nationale et à envoyer au monde un message sur la puissance du leadership américain", a-t-il ajouté dans un communiqué de la Maison Blanche.

Sur les réseaux sociaux, son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky s'est dit "reconnaissant envers le Sénat des Etats-Unis pour avoir approuvé une aide vitale pour l'Ukraine". Ces fonds sont le résultat de mois de négociations extrêmement acrimonieuses, d'allées et venues du président ukrainien à Washington, et de pressions d'alliés à travers le monde. Ils ont même coûté à un chef républicain son poste.

"Des munitions" plutôt que "nos garçons"

La part du lion revient à Kiev, qui fait face à une situation compliquée sur le champ de bataille face à la Russie: 61 milliards de dollars sont consacrés à la guerre en Ukraine. L'assistance militaire américaine, interrompue depuis plusieurs semaines, devrait reprendre quasiment dans la foulée - d'ici "les prochains jours", a indiqué mardi le porte-parole du Pentagone.

L'adoption de ce plan d'aide est un soulagement pour l'armée ukrainienne, confrontée à une pénurie de nouvelles recrues et de munitions, face aux pressions constantes des troupes russes à l'est. Les Etats-Unis sont le principal soutien militaire de Kiev, mais le Congrès n'avait pas adopté de grande enveloppe pour son allié depuis près d'un an et demi - principalement en raison de querelles partisanes.

Le président américain et le Parti démocrate sont restés favorables à cette aide, présentée comme un investissement dans la sécurité des Etats-Unis face, selon eux, aux visées agressives de la Russie. Les républicains, emmenés par Donald Trump, sont devenus de plus en plus réticents, et le patron conservateur de la Chambre des représentants, Mike Johnson, a longtemps bloqué le texte.

Le chef républicain au Congrès a fini par soutenir la reprise de l'aide militaire et économique, avec cette justification: "Je préfère envoyer des munitions à l'Ukraine qu'envoyer nos garçons se battre". Ce plan d'aide autorise aussi le président Biden à confisquer et à vendre des actifs russes pour qu'ils servent à financer la reconstruction de l'Ukraine. Une idée qui fait son chemin auprès d'autres pays du G7.

Une grande partie de l'enveloppe servira par ailleurs à reconstituer les stocks de l'armée américaine et reviendra aux usines d'armement aux Etats-Unis.

Israël, TikTok, Taïwan

Parmi les autres volets du grand plan: une nouvelle aide militaire de plusieurs milliards de dollars pour Israël, en guerre avec le Hamas, malgré les inquiétudes de la communauté internationale sur le sort des civils à Gaza. Ces fonds serviront notamment à renforcer le bouclier antimissile israélien, baptisé "Dôme de fer".

Plus de 9 milliards de dollars sont par ailleurs prévus pour répondre au "besoin urgent d'aide humanitaire" de "populations vulnérables dans le monde", notamment à Gaza et au Soudan. Comme Joe Biden l'avait réclamé, cette loi consacre 8 milliards de dollars pour tenir tête à la Chine sur le plan militaire en investissant dans les sous-marins, et venir en aide à Taïwan.

Elle prévoit aussi l'interdiction de TikTok aux Etats-Unis, à moins que le réseau social ne coupe ses liens avec sa maison-mère ByteDance, et plus largement avec la Chine. La plateforme de vidéos est accusée de permettre à Pékin d'espionner et de manipuler ses 170 millions d'utilisateurs aux Etats-Unis. Sa potentielle interdiction risque toutefois d'être contestée en justice.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Céline Dion se confie sur sa maladie dans un rare entretien

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La dernière apparition de Céline Dion date de février, lors de la cérémonie des Grammy Awards à Los Angeles (archives). (© KEYSTONE/AP Invision/CHRIS PIZZELLO)

La chanteuse canadienne Céline Dion, toujours souffrante, s'est confiée sur sa maladie en accordant son premier entretien depuis l'annonce de son diagnostic, au magazine Vogue France dont elle fait la couverture qui sort mercredi.

Diagnostiquée à l'automne 2022 d'une pathologie neurologique rare, le syndrome de la personne raide (SPR), la mégastar québécoise de 56 ans a indiqué suivre cinq jours par semaine une "thérapie athlétique, physique et vocale" durant lesquels elle travaille à la fois le corps et la voix.

"Ça va bien, mais c'est beaucoup de travail. C'est un jour à la fois", a confié la chanteuse dans un long entretien. "Je n'ai pas combattu la maladie, elle est toujours en moi et pour toujours. On va trouver, je l'espère bien, un miracle, un moyen de la guérir avec les recherches scientifiques, mais je dois apprendre à vivre avec", a déclaré la star.

Interrogée sur sa capacité à remonter sur scène, Céline Dion a expliqué ne pas être en mesure de répondre à cette question. "Je ne sais pas... Mon corps me le dira", a-t-elle dit dans cet entretien qui s'accompagne de plusieurs photographies de la star habillée pour l'occasion par de grands créateurs français.

Une personne sur un million

L'artiste aux plus de 250 millions d'albums vendus a aussi commenté, dans une interview vidéo, de nombreux moments marquants de ses 40 ans de carrière où on l'entend chanter à plusieurs reprises quelques secondes. Céline Dion a fait une brève apparition surprise début février à la cérémonie des Grammy Awards à Los Angeles, aux Etats-Unis, pour remettre la récompense la plus prestigieuse de la soirée, l'album de l'année, à Taylor Swift.

La star québécoise n'est plus montée sur scène depuis un concert à Newark (États-Unis) en mars 2020. Sa tournée Courage World Tour avait alors été interrompue par la pandémie de Covid-19. Et depuis 2021, elle souffre des manifestations du SPR.

Touchant environ une personne sur un million, ce syndrome entraîne des douleurs aiguës et des difficultés à se mouvoir, empêchant les activités physiquement contraignantes. Fin janvier, Amazon Prime Video a annoncé la sortie prochaine d'un documentaire sur la chanteuse, "I Am: Céline Dion", dans lequel elle veut "sensibiliser" sur sa maladie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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