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Locataires en difficultés financières: le cri d'alarme de l'Asloca Genève

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KEYSTONE/GAETAN BALLY

L'Asloca Genève demande que les autorités cantonales viennent en aide aux locataires dont les revenus ont brusquement chuté à cause de la pandémie de Covid-19. Certaines personnes risquent de recevoir une résiliation de bail si elles sont dans l'impossibilité de payer leur loyer.

Pour l'avocat de l'Asloca Genève et conseiller national socialiste Christian Dandrès, il ne faut rien attendre de la Confédération sur cette question. Une solution rapide ne pourra venir que du gouvernement genevois, estime-t-il mardi. L'exécutif a déjà annoncé le gel des évacuations. Il faudrait toutefois aller plus loin en créant un fonds de soutien pour les locataires en péril.

Un accord a été trouvé rapidement, au début de la crise, pour les locaux commerciaux. L'Etat de Genève est prêt à prendre en charge, en avril, la moitié d'un loyer commercial si le propriétaire abandonne ses prétentions sur l'autre moitié. Un mécanisme qui permet de partager les sacrifices entre le canton et le bailleur.

Une solution semblable pourrait être trouvée pour les loyers d'habitation, relève M. Dandrès. L'Etat de Genève aurait aussi la possibilité de prêter de l'argent aux locataires en difficulté pour leur éviter de recevoir une lettre de mise en demeure, un envoi qui constitue la première étape de la rupture du contrat de bail.

M. Dandrès n'a pas pu chiffrer le nombre de locataires qui pourraient bénéficier de cette aide ponctuelle de l'Etat pour traverser la crise sanitaire sans trop de casse. "Nous savons juste que 15% de la population ne dispose pas de liquidités pour faire face à un événement imprévu", précise-t-il.

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International

Venezuela: l'opposition appelle à une nouvelle manifestation

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La cheffe de l'opposition vénézuélienne Maria Corina Machado a appelé samedi à une nouvelle manifestation le 28 septembre pour contester la réélection de Nicolas Maduro. (© KEYSTONE/AP/Ariana Cubillos)

La cheffe de l'opposition vénézuélienne Maria Corina Machado a appelé samedi à une nouvelle manifestation le 28 septembre pour contester la réélection controversée du président Nicolas Maduro et exiger la reconnaissance de son candidat exilé en Espagne.

Deux mois après les élections, "le 28 septembre, les Vénézuéliens feront grand bruit dans le monde (...) nous élèverons nos voix pour qu'Edmundo Gonzalez soit reconnu par le monde comme président du Venezuela; Pour que Maduro comprenne qu'il s'en va; Pour les crimes contre l'humanité", a lancé Mme Machado sur ses réseaux sociaux.

Edmundo Gonzalez Urrutia, menacé de prison dans son pays, est exilé depuis une semaine en Espagne, qui lui a accordé l'asile et où il a rencontré le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez.

L'opposition affirme que M. Gonzalez Urrutia a remporté l'élection présidentielle avec plus de 60% des voix, se basant sur les procès-verbaux du vote fournis par ses scrutateurs.

M. Maduro a de son côté été proclamé vainqueur avec 52% des suffrages par le Conseil national électoral (CNE), puis sa victoire a été validée par la Cour suprême. Les deux institutions sont accusées d'être inféodées au pouvoir.

Après l'annonce de la réélection de Nicolas Maduro, des manifestations spontanées ont fait 27 morts et 192 blessés et quelque 2400 personnes ont été arrêtées, de source officielle.

Les pays de l'Union européenne se sont refusés jusqu'à présent à reconnaître un vainqueur, tandis que Washington a reconnu M. Gonzalez Urrutia.

Les Etats-Unis ont par ailleurs annoncé jeudi des sanctions contre 16 proches de M. Maduro pour "entrave" au déroulement de la présidentielle.

Caracas a de son côté fait état samedi de l'arrestation de trois Américains, deux Espagnols et un Tchèque accusés de complot pour "déstabiliser" le pays.

La diplomatie américaine a rejeté dans la soirée des accusations "catégoriquement fausses" du Venezuela sur une "implication" des Etats-Unis dans quelconque complot visant à renverser le président Maduro.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Haïti: 24 morts dans l'explosion d'un camion-citerne

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Une vingtaine de personnes ont été tuées samedi, et une quarantaine d'autres blessées dans l'explosion d'un camion en Haïti. (© KEYSTONE/AP/Odelyn Joseph)

Vingt-quatre personnes ont été tuées samedi, et une quarantaine d'autres blessées, dont certaines gravement brûlées, dans l'explosion d'un camion-citerne en Haïti, a annoncé à l'AFP la Protection civile de ce pays des Caraïbes en partie sous la coupe de bandes armées.

La détonation s'est produite, selon des témoins, alors que les victimes tentaient de collecter du carburant qui s'écoulait du camion-citerne accidenté dans l'arrondissement de Miragoâne, dans le sud-ouest du pays.

Le Premier ministre par intérim, Garry Conille, a convoqué une réunion d'urgence à la suite de ce drame, a indiqué à l'AFP Emmanuel Pierre, responsable national de la Protection civile.

D'après ce responsable haïtien, d'autres corps calcinés ont été découverts dans la soirée près du lieu de l'explosion, faisant grimper le bilan de 16 à 24 tués. Une quarantaine de personnes ont été blessées, dont la moitié très grièvement.

Dix-neuf sont des grands brûlés, qui devaient être transférés vers des hôpitaux spécialisés de la capitale Port-au-Prince grâce à un vol co-organisé par le ministère de la Santé publique et l'ONG Médecins sans frontières (MSF). Mais six seulement ont pu être évacués samedi soir, a précisé M. Pierre.

Les autres, brûlés à 80%, sont intransportables et doivent être soignés sur place, à l'hôpital Sainte Thérèse de Miragoâne. Il s'agit d'une ville portuaire située à une centaine de kilomètres de Port-au-Prince.

Le 5 septembre, le ministre américain des Affaires étrangères Antony Blinken avait insisté sur la nécessité pour les responsables haïtiens de s'engager rapidement sur la voie des élections, lors d'une rare visite sous très haute sécurité dans ce pays en crise multidimensionnelle profonde et ravagé par la violence des gangs.

Il avait annoncé une nouvelle tranche d'aide humanitaire de 45 millions de dollars en faveur d'Haïti en exhortant d'autres pays à contribuer au financement de la force internationale attendue depuis des mois dans le pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Mobilité

Pour le patron des CFF fermer des gares est une option à long terme

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"Dans une perspective d'avenir, j'aimerais avoir un système dans lequel le train est moins sollicité localement", a déclaré le directeur général des CFF Vincent Ducrot dans une interview accordée à la "NZZ am Sonntag". (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Le directeur général des CFF Vincent Ducrot n'a pas exclu à long terme la fermeture de gares. "A court terme, ce n'est pas à l'ordre du jour", a déclaré Vincent Durcot dans une interview à la NZZ am Sonntag.

Il est encore trop tôt pour dire quelles gares pourraient être concernées par des changements, a déclaré Vincent Ducrot dans l'interview publiée dimanche. "Les générations futures devront en décider".

Même si des gares seront fermées, il y aura toujours des transports publics. Les gares qui ont été récemment rénovées ou qui vont l'être" resteront certainement en place pour les 30 prochaines années", a déclaré le directeur des CFF.

Les petites gares freinent le système

Pour lui, il est clair que la mobilité va changer à long terme. Dans le passé déjà, Vincent Ducrot avait demandé une discussion sur la question des arrêts dans les petites gares.

Les CFF doivent fixer des priorités: "Les arrêts fréquents des trains ralentissent le système et utilisent beaucoup de capacité du réseau", a-t-il déclaré dans l'interview.

Vincent Ducrot a demandé au monde politique de se concentrer sur l'offre pour les voyageurs plutôt que sur l'infrastructure. Il faut d'abord déterminer où il faut une cadence plus dense ou une liaison plus rapide. "Ensuite, nous devons décider quelle infrastructure est nécessaire pour quelle offre".

Un exemple typique est la cadence à la demi-heure entre Berne et Lucerne: "Nous ne pouvons malheureusement pas l'introduire avant 2035, car l'infrastructure est insuffisante."

Cadence au quart d'heure

Même en ce qui concerne la fermeture éventuelle de gares, Vincent Ducrot fait une analyse à partir des besoins de la clientèle. Au début de l'année, l'homme s'était déjà prononcé en faveur d'une cadence au quart d'heure dans les n½uds ferroviaires à partir de 2035.

Pour l'avenir, le patron des CFF souhaite un système qui sollicite moins le rail au niveau local. Le rail est fort sur les moyennes et longues distances, a-t-il encore souligné. "Mais au final, c'est la politique qui décide".

https://www.nzz.ch/wirtschaft/sbb-ceo-vincent-ducrot-das-schweizer-bahnnetz-muss-ausgebaut-werden-ld.1848129

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Mobilité

Pour le patron des CFF, la fermeture des gares est une option

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"Dans une perspective d'avenir, j'aimerais avoir un système dans lequel le train est moins sollicité localement", a déclaré le directeur général des CFF Vincent Ducrot dans une interview accordée à la "NZZ am Sonntag". (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Le directeur général des CFF Vincent Ducrot n'a pas exclu à long terme la fermeture de gares. "A court terme, ce n'est pas à l'ordre du jour", a déclaré Durcot dans une interview à la NZZ am Sonntag.

Il est encore trop tôt pour dire quelles gares pourraient être concernées par des changements, a déclaré M. Ducrot dans l'interview publiée dimanche. "Les générations futures devront en décider".

Même des gares qui seront fermées continueront d'offrir des transports publics. Les gares qui ont été récemment rénovées ou qui vont l'être" resteront certainement en place pour les 30 prochaines années", a déclaré le directeur général des CFF

https://www.nzz.ch/wirtschaft/sbb-ceo-vincent-ducrot-das-schweizer-bahnnetz-muss-ausgebaut-werden-ld.1848129

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

L'OMS déplore le manque de tests de Mpox en RDC

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Le nombre de tests de Mpox disponibles reste faible en République démocratique du Congo (RDC). (© KEYSTONE/EPA/MOISE KASEREKA)

Le nombre de tests de Mpox disponibles reste faible en République démocratique du Congo (RDC), pays le plus touché par l'épidémie, a regretté samedi l'Organisation mondiale de la santé (OMS), dans son dernier rapport de situation.

"La couverture de la RDC en tests reste faible, en raison d'une capacité de test limitée, a déclaré l'agence de santé des Nations Unies dans sa dernière mise à jour.

"En raison de l'accès limité aux tests de laboratoire dans les zones reculées, seuls 40% environ des cas suspects ont été testés en 2024 (contre 9% en 2023), et parmi eux, environ 55% ont été testés positifs", ajoute l'OMS.

Les trois pays ayant signalé le plus grand nombre de cas suspects au cours de l'année jusqu'au 8 septembre sont la RDC, suivie du Burundi (1489 cas suspects, aucun décès) et du Nigéria (935 cas suspects, aucun décès). Le 14 août, l'OMS a déclaré une situation d'urgence internationale concernant le Mpox.

En ce qui concerne la disponibilité des vaccins au niveau mondial, l'OMS a déclaré que plus de 3,6 millions de doses avaient été promises, dont plus de 620'000 doses de vaccin MVA-BN par les pays européens, les Etats-Unis et le fabricant Bavarian Nordic.

Le Japon a promis trois millions de doses du vaccin LC16. A ce jour, 265'000 doses de vaccin MVA-BN ont été livrées à Kinshasa et 10'000 au Nigeria.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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