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L'initiative pour interdire les décharges de mâchefers invalidée

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A Genève, l'initiative constitutionnelle de l'UDC "Oui au recyclage des déchets non biodégradables" a été partiellement invalidée. La proposition d'interdire l'implantation de toute nouvelle décharge pour les mâchefers dans le canton est contraire au droit fédéral (illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

A Genève, l'initiative constitutionnelle de l'UDC "Oui au recyclage des déchets non biodégradables" a été partiellement invalidée. La proposition d'interdire l'implantation de toute nouvelle décharge pour les mâchefers et les matériaux bioactifs dans le canton est contraire au droit fédéral.

Muni de 10'286 signatures, le texte vise à introduire un nouvel article dans la constitution genevoise. Le Conseil d'Etat a supprimé mercredi son premier alinéa parce qu'il contrevient à la législation fédérale, mais aussi parce qu'il est impossible à mettre en oeuvre compte tenu de la pénurie en espace de stockage.

La décharge de Châtillon, à Bernex, arrive à saturation. L'Etat de Genève doit construire une nouvelle décharge pour les mâchefers, ces résidus de déchets qui résistent à toute incinération. Il vise un terrain agricole à Satigny. Cette perspective a soulevé une vague d'opposition de la part des habitants de la région et suscité le lancement de l'initiative de l'UDC.

Quant au second alinéa, qui demande à l'Etat de recycler ou de valoriser les déchets de mâchefers et des matériaux bioactifs, il est déjà mis en oeuvre, conformément aux droits fédéral et cantonal, relève le gouvernement. Le Conseil d'Etat invite le Grand Conseil à l'accepter lorsqu'il votera sur cette initiative.

Réagissant à l'invalidation partielle de son initiative, l'UDC indique qu'elle se déterminera plus tard sur l'opportunité d'un recours. Selon le parti, l'Office fédéral de l'environnement est d'avis que rien ne s'oppose à l'interdiction de nouvelles décharges au niveau du droit fédéral.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse Romande

Vol de 400 oignons à la Fête de la tulipe de Morges

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Plus de 140'000 tulipes de 300 variétés différentes fleurissent chaque printemps à l'occasion de la Fête de la tulipe de Morges. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Quelque 400 oignons de tulipes et deux arbustes décoratifs ont été volés à la Fête de la tulipe alors que l'emblématique manifestation de la ville de Morges démarre samedi. Pour Véronique Hermanjat, présidente de la fête, le délit a été perpétré par un professionnel.

"Les oignons d'un premier massif ont été volés il y a environ 10 jours. Cela s'est répété sur un second massif le week-end dernier. Les voleurs ont également emporté deux arbustes plantés à l'entrée du parc de l'Indépendance", a précisé à Keystone-ATS Véronique Hermanjat, confirmant une information révélée vendredi le Journal de Morges et 24 heures. Une plainte a été déposée par la ville.

Une perte surtout symbolique

Selon la présidente, il s'agit là d'un acte professionnel: "Les massifs n'ont pas été saccagés. Les oignons ont été déterrés de manière soigneuse et les malfrats ont même laissé de côté ce qui était pourri. Ils s'y connaissent !".

Si les oignons n'ont pas une grande valeur marchande, ils sont tout de même vendus à la fin de la fête afin de financer l'achat des bulbes de l'édition suivante. "Avec ce vol, seuls huit à dix sacs manqueront. En revanche, si l'entier de la collection venait à être volé, cela représenterait un manque à gagner de 40'000 francs", relève Véronique Hermanjat.

Pour elle, la perte est surtout symbolique et visuelle. En effet, la période de plantation des tulipes étant passée, les massifs seront laissés tels quels et présenteront "deux trous noirs" aux yeux du public. Les organisateurs souhaitent que ces vols ne "se banalisent pas" et indiquent que la police a intensifié ses patrouilles dans le périmètre concerné.

Spectacle son et lumière

Gratuite, la 52e édition de la Fête de la tulipe débute ce samedi et durera jusqu'au 14 mai. Hormis la promenade à travers les quelque 140'000 fleurs et 300 variétés de tulipes, les visiteurs auront l'occasion cette année de revoir, dans une "black box" à l'entrée du parc de l'Indépendance, le spectacle son et lumières spécialement conçu pour la 50e édition.

Spectacles, concerts, cours de yoga, ateliers ou encore chasse aux oeufs seront également proposés au public tout au long de la manifestation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le Neuchâtelois Pierre Aubert instruira l'affaire des écoutes

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(illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)
Le procureur général neuchâtelois Pierre Aubert traitera à Genève les plaintes qui visent la procureure Caroline Babel Casutt. Cette magistrate, ainsi que plusieurs policiers, sont soupçonnés d'avoir écouté et retranscrit des conversations de deux prévenus avec leurs avocats.

Pierre Aubert, qui agira en tant que procureur extraordinaire, a été désigné par le président du Conseil supérieur de la magistrature, indique ce dernier vendredi dans un communiqué. C'est la première fois qu'un procureur extraordinaire est désigné à Genève pour instruire une affaire.

Le procureur général du canton de Genève, Olivier Jornot, avait souhaité faire appel à un magistrat d'un autre canton pour mener cette procédure. La procureure Caroline Babel Casutt est visée dans le cadre son enquête concernant l'affaire dite "des promoteurs immobiliers".

La magistrate avait versé à la procédure des DVD contenant les conversations des deux prévenus avec leurs avocats, alors que ce type d'échanges est protégé par le secret professionnel. Pour ces faits, Mme Babel Casutt a été révoquée par la Chambre pénale de recours. Elle ne soutiendra pas l'accusation lors du futur procès en appel des deux promoteurs.

En premier instance, les deux promoteurs avaient été condamnés à quatre ans de prison. Ils avaient notamment été reconnus coupables d'escroquerie par métier. Le tribunal avait estimé qu'ils s'étaient enrichis sur le dos de personnes qui rêvaient de devenir propriétaires. Etant donné le grand nombre de plaignants, le tribunal avait exceptionnellement siégé dans une salle de spectacle réaménagée pour l'occasion.

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Economie

CSS plombé par l'assurance de base et les placements en 2022

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CSS a souffert dans l'assurance de soins obligatoire de charges de prestations en hausse, s'ajoutant à un léger accroissement des frais administratifs (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Le groupe CSS a vu son bénéfice net élagué de près de moitié l'an dernier, à 54,4 millions de francs. L'assureur lucernois pointe du doigt un déficit aggravé dans l'assurance de soins obligatoire (LAMal), ainsi que la performance négative des placements financiers.

Le volume de primes encaissées s'est pourtant enrobé de 3% à 6,75 milliards de francs, quand celui des prestations n'a enflé que de 1,5% à 6,08 milliards, indique un compte-rendu diffusé vendredi.

Le ratio combiné mesurant le coût de chaque franc gagné dans la LAMal s'est péjoré de près de 2 points de pourcentage à 102,0%, alors qu'il s'est amélioré d'autant dans les assurances complémentaires (LCA). Le déficit dans l'assurance de base a ainsi été multiplié par plus de deux et demi à 79,2 millions, quand le bénéfice des complémentaires a grappillé près de 3 millions à 133,0 millions.

L'assurance obligatoire a notamment pâti de charges de prestations en hausse de 233 millions à 5,303 milliards de francs, en plus d'une petite hausse du taux des frais administratifs à 4,2% contre 4,1% en 2021.

Les placements ont généré un rendement négatif de 6,4%, en lieu et place d'une performance positive de 5,2%.

Le groupe CSS revendique l'acquisition de 4800 nouvelles personnes assurées au cours de l'exercice écoulé, toutes catégories confondues, pour un total de 1,68 million d'assurés. L'essor dans l'assurance de base au cours des dix années précédentes a par contre été interrompu par le départ net de 10'800 personnes, à 1,50 million.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

La Poste réexamine son secteur logistique, emplois menacés

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Le directeur de La Poste Roberto Cirillo fait réexaminer le secteur logistique (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

L'unité Services logistiques de La Poste est particulièrement touchée par les conséquences du Covid-19, la crise énergétique et l'inflation. L'entreprise achève une consultation en vue d'améliorer l'efficacité du service, avec de possibles suppressions d'emplois.

La Poste a lancé en décembre un "programme d'amélioration de l'efficacité dans la gestion de Services logistiques", a-t-elle indiqué vendredi à Keystone-ATS, revenant sur une information du Temps faisant état d'un redimensionnement de son secteur logistique. La procédure de consultation à ce sujet est entrée dans sa phase finale.

Une centaine d'emplois sont potentiellement menacés, sachant que l'entreprise a annoncé au début de la consultation que "jusqu'à 116 postes feraient l'objet d'un examen".

"Nous allons organiser une éventuelle suppression d'emplois de la manière la plus acceptable possible socialement", précise aujourd'hui La Poste. Celle-ci ajoute ne pas pouvoir à l'heure actuelle donner de chiffre précis sur le nombre de postes concernés.

Incertitudes

L'évaluation se fait en contact étroit avec les partenaires sociaux. Le géant jaune amortira autant que possible le choc par des départs à la retraite et des réductions de taux d'occupation. L'idée est de "réduire au maximum les suppressions d'emplois". Les collaborateurs ont pu soumettre des propositions afin de limiter ces dernières le plus possible.

La Poste précise que les mesures ne concernent pas les facteurs ni les collaborateurs des centres de tri. Le réexamen s'effectue dans le cadre de la stratégie 2021-2024 et l'impact des mesures se fera sentir dès 2024.

La Poste a enregistré en 2022 un bénéfice consolidé en recul d'un tiers sur un an, à 295 millions de francs. Son directeur Roberto Cirillo a indiqué au début du mois que l'entreprise évoluait dans un "contexte difficile", dû aux incertitudes économiques au plan mondial.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Le commerce de détail a pris de l'embonpoint en février

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En termes réels, soit en tenant compte du renchérissement, les chiffres d'affaires des détaillants ont enflé de 0,3% sur un an et de 1,1% sur un mois (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Les chiffres d'affaires dans le commerce de détail se sont étoffés en février, tant sur un mois que sur un an, selon un rapport encore provisoire concocté par l'Office fédéral de la statistique (OFS).

Les revenus ont progressé en termes nominaux de 3,4% sur un an et de 1,8% sur un mois. En termes réels, soit en tenant compte du renchérissement, les chiffres d'affaires ont enflé de 0,3% sur un an et de 1,1% sur un mois, indique le document diffusé vendredi.

Stations-services mises à part, la progression sur un an s'est établie à 3,4% en termes nominaux, mais à seulement 0,2% en termes réels. A noter qu'en intégrant la variable inflation, les revenus du segment alimentation, boissons et tabac se sont étiolés de près de 3%.

Apuré des stations-services également, mais aussi des variations saisonnières, les chiffres d'affaires ont augmenté de 1,7% (nominal) ou 1,1% (réel). Alimentation, boissons et tabac affichent là aussi une évolution à contresens en termes réels, limitée cependant à 0,1%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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