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L'influenceuse MyBetterSelf s'engage contre la précarité menstruelle.

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Si vous avez passé du temps sur Instagram ces dernières 48h, vous avez certainement vu le post de l'influenceuse @mybetterself, de son vrai prénom Louise, qui lance un défi à sa communauté pour lutter contre la précarité menstruelle. Un sujet encore trop peu abordé et qui concerne pourtant plus de 500 millions de femmes dans le monde selon une estimation de l'OMS et l'UNICEF.

 

MyBetterSelf appelle sa communauté s'engager contre la précarité menstruelle.

Louise, 23 ans est une entrepreneuse et influenceuse qui prône les valeurs du "Body Positive". Depuis plusieurs années, elle partage sur son compte Instagram @mybetterself des messages décomplexants et a lancé, il y a quelques temps, sa marque de maillots de bain Jenesaisquoi qui véhicule également les valeurs de diversité des corps et de body positive mais aussi d'éthique et d'écologie.

Il y a deux jours, l'influenceuse a partagé sur son compte Instagram un appel à sa communauté pour que celle-ci se mobilise contre la précarité menstruelle. Sur la photo, on peut voir Louise, une liasse de billets de 100$ à la main et une couronne de tampons sur la tête. Dans son texte, la jeune femme rappelle qu'en France, son pays, on compte 1,7 millions de femmes en situation de précarité menstruelle.

 

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A post shared by Louise 🍒 (@mybetterself)

Pour s'engager contre cette précarité, Louise s'est associée avec la mutuelle Nutuus, la marque de protections périodiques Nana et l'association ADSF (Agir pour la Santé des Femmes). Pour chaque partage de sa photo en story, Nutuus et Nana s'engagent à reverser une boîte de tampons ou serviettes à l'association.

Une belle initiative qui permet de ramener sur le devant de la scène le problème de la précarité menstruelle. Après 48h, le post a déjà été partagé des milliers de fois et cumule plus d'un million de likes. Des chiffres qui prouvent que le sujet touche de nombreuses femmes !

La précarité menstruelle, c'est quoi?

Par définition, la précarité menstruelle est le manque d'accès aux protections menstruelles pour des femmes qui n'ont pas les moyens d'en acheter ou pas suffisamment.

Il faut savoir qu'au cours de sa vie, une femme a ses règles en moyenne 500 fois, ce qui équivaut à environ 10'000 protections périodiques. Cela représente un véritable coût, en particulier pour les femmes les plus précaires comme les travailleuses pauvres, les étudiantes ou les sans-abris. Résultat: ces femmes doivent souvent se passer de protections périodiques.

En plus de l'inconfort que cela entraîne - de nombreuses femmes en situation de précarité menstruelle évitent de sortir ou d'aller à l'école par manque de protections périodiques -  cette précarité représente un risque pour la santé des femmes. Entre celles qui gardent des protections trop longtemps et celles qui improvisent, les risques d'infections, d'irritations ou de chocs toxiques sont beaucoup plus élevés.

 

Comment lutter contre la précarité menstruelle?

Longtemps pénalisée par le tabou qui entoure le sujet des règles, la précarité menstruelle devient un vrai enjeu politique et économique. De nombreuses initiatives voient le jour notamment au travers d'associations qui agissent pour la santé des femmes. Certains lycées et universités mettent aussi des protections périodiques à disposition gratuitement pour leurs étudiantes.

Du côté politique, plusieurs pays ont déjà agit. Le gouvernement Indien par exemple a retiré la taxe TVA sur les protections menstruelles. La France, de son côté, a abaissé cette taxe TVA, la passant de 20% à 5,5%. Fin novembre, c'est l'Ecosse qui a adopté une loi visant à rendre les protections hygiéniques gratuites pour toutes les femmes. Un grand pas pour lutter contre la précarité menstruelle.

En Suisse, les protections menstruelles font partie de la catégorie des produits de luxe et sont taxées à hauteur de 7,7%. L'émission "On en parle" de la RTS a récemment estimé à 4'500 francs le coût des règles dans la vie d'une femme. Un budget non négligeable.

Alors, notre pays est-il en retard sur le sujet ? Probablement. On note qu'une seule commune, celle de Tavannes dans le canton de Berne, met des protections périodiques à disposition de ses élèves. Les cantons du Valais et de Berne ayant refusés des dispositions de cet ordre. Cependant, en juin dernier, une consultation s'est ouverte sur un projet de loi qui vise à faire passer les protections menstruelles sur la liste des produits essentiels et donc, de ne les taxer qu'à hauteur de 2,5%. Affaire à suivre.

 

En attendant, si vous aussi, vous voulez agir contre la précarité menstruelle, vous pouvez aller partager le post de Louise @mybetterself mais aussi vous renseigner sur les associations qui collectent ce type de produits près de chez vous et faire des dons !

Ensemble, mobilisons-nous contre la précarité menstruelle !

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Suisse

Les perspectives économiques restent stables (baromètre KOF)

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Le KOF attribue l'évolution favorable de l'industrie manufacturière à l'industrie textile et métallurgique, ainsi qu'à celle des machines-outils (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les perspectives économiques modérées pour la Suisse restent d'actualité, selon la baromètre conjoncturel mensuel publié jeudi par l'institut de recherche zurichois KOF. Des signaux mitigés proviennent toutefois des différentes branches.

En novembre, cet indicateur très suivi par les milieux d'affaires a progressé sur un mois de 1,6 point à 96,7 points. Il évolue autour de ce niveau depuis juillet, faisant penser aux experts du KOF que "les perspectives pour l'économie suisse restent modérées", selon un communiqué.

Cet indicateur se situe dans le haut de la fourchette des prévisions, les économistes interrogés par l'agence AWP ayant tablé sur un baromètre entre 94,0 et 97,0 points pendant le mois sous revue.

La hausse est principalement à mettre sur le compte de l'industrie manufacturière et les autres secteurs des services, la première citée entrevoyant des éclaircies au niveau de l'activité à venir et de la concurrence. Cette évolution positive provient essentiellement de l'industrie textile et métallurgique, ainsi que des machines-outils.

Des "signaux légèrement négatifs" proviennent par contre des domaines de la restauration, des services financiers et de l'assurance.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Les recettes du commerce de détail progressent en octobre

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En faisant abstraction des activités de stations-services et des prix volatils des hydrocarbures, le commerce de détail a affiché une progression des chiffres d'affaires sur un an de 1,5% (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les chiffres d'affaires dans le commerce de détail ont accéléré la cadence en octobre. Ils ont toutefois été portés par l'inflation, a annoncé jeudi l'Office fédéral de la statistique (OFS).

Corrigés de l'effet des jours ouvrables et des jours fériés, les recettes du secteur ont accéléré de 1,1% en termes nominaux (-0,1% en réel, soit corrigé de l'inflation) et sur un an. Comparé au mois précédent, elles ont crû de seulement 0,3% (+0,2%), ont détaillé les statisticiens fédéraux dans un communiqué.

(+0,2%) pendant le mois sous revue. Par rapport à septembre, la croissance s'est élevée à 0,4% en termes nominaux et corrigés de l'inflation.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Réveil hivernal et conditions routières précaires

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La ville de Berne s'est réveillée sous une fine couche de neige jeudi matin. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La nuit de mercredi à jeudi a vu l'arrivée de l'hiver en Suisse. De grandes parties du Plateau étaient recouvertes d'une couche de neige au petit matin, selon les images diffusées sur les réseaux sociaux. En de nombreux endroits, la neige est tombée jusqu'en plaine.

Le service météorologique Meteonews parle toutefois d'un "bref intermède hivernal" sur le réseau social X (anciennement Twitter). En cours de journée, la limite des chutes de neige devrait s'élever jusqu'à environ 1500 mètres.

Mercredi déjà, les météorologues avaient mis en garde contre les conditions routières hivernales et le risque de verglas, conseillant de prévoir plus de temps pour se rendre au travail et de vérifier que les voitures sont adaptées à l'hiver.

L'Institut pour l'étude de la neige et des avalanches (SLF) a relevé le niveau de danger d'avalanche pour l'ouest du Bas-Valais à 4 ("fort"), le deuxième niveau de danger le plus élevé.

Avec la chute de neige intensive en cours de journée des avalanches spontanées sont à attendre. Elles peuvent de manière isolée devenir très grandes et menacer les voies de communication exposées dans les parcours d'avalanches typiques, écrit-il. Dans de grandes parties de l'arc alpin, le danger d'avalanche est marqué (niveau d'alerte 3).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le laboratoire genevois Obseva dépose une demande de moratoire

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La société biopharmaceutique Obseva (ici son logo), basée à Plan-les-Ouates (GE), connaît des difficultés financières. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La société biopharmaceutique Obseva, en difficultés, a déposé une demande de moratoire financier auprès des autorités genevoises. Cette démarche doit apporter une "protection" au laboratoire basé à Plan-les-Ouates, qui pourra dès lors "se concentrer sur les négociations et conclusions d'accords qui pourraient avoir un effet important sur son développement".

Le fondateur et président d'Obseva, Ernest Loumaye, veut obtenir des financements pour les activités opérationnelles de la société jusqu'à l'achèvement de plusieurs projets de développement et de négociations sur le financement dans les prochains mois, a indiqué l'entreprise jeudi dans un communiqué.

La demande de moratoire et le soutien financier du fondateur devraient permettre à Obseva "de négocier et finaliser l'accord le plus avantageux pour Obseva et ses actionnaires", a souligné Fabien de Ladonchamps, le directeur général, sans plus de précision.

Au premier semestre, le laboratoire avait enregistré une perte nette de 6,8 millions de dollars, à comparer au débours de 44,6 millions un an plus tôt. A fin juin, les liquidités et équivalents se montaient à un peu plus de 3,3 millions de dollars, contre 8,2 millions au bouclement de l'exercice précédent.

L'entreprise avait averti fin septembre que ses réserves financières devraient lui suffire à financer ses activités jusqu'au quatrième trimestre de l'année en cours, soulevant un "doute substantiel" quant à sa capacité de survivre encore un an sous sa forme actuelle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Vail Ressorts rachète le domaine skiable de Crans-Montana (VS)

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La station de Crans-Montana sera intégrée au réseau des forfaits Epic Pass (archives). (© KEYSTONE/OLIVIER MAIRE)

Le groupe américain Vail Resorts devient propriétaire du domaine skiable de Crans-Montana (VS). Il a acquis 84% des parts de la société Remontées Mécaniques Crans Montana Aminona (CMA) SA qui contrôle et exploite l’intégralité des remontées mécaniques.

La société acquiert également 80% des parts de la société anonyme SportLife, qui exploite l'une des écoles de ski de la station, annonce-t-elle jeudi. Finalement, Vail Resorts devient l'unique propriétaire des 11 restaurants situés dans la station.

Sous réserve d'ajustements lors de la finalisation de l'accord, la valorisation des opérations de la station est estimée à 118,5 millions de francs, comprenant environ 7 millions de dette, qui demeureront. Le groupe table sur une croissance au fil du temps.

La transaction est prévue durant la saison de ski 2023/2024, période durant laquelle les opérations à Crans-Montana se poursuivront normalement. Vail Resorts s'engage à conserver la grande majorité des employés, l'infrastructure opérationnelle existante, ainsi que l'expertise locale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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