Comme chaque année en septembre, on célèbre le Jeûne genevois le jeudi qui suit le premier dimanche de septembre. Un jour férié qui rime bien sûr avec tarte aux pruneaux.
Ce jeudi, on jeûne à Genève. Le Jeûne genevois est toujours célébré le jeudi qui suit le premier dimanche de septembre. Un jour férié au bout du lac, durant lequel la tradition veut que l’on mange la tarte aux pruneaux. Mais d’où vient cette tradition ? Arthur Mahon a tendu son micro aux Genevois :
La tradition remonterait à octobre 1567, selon différents auteurs et historiens. Le jeûne serait alors un signe de solidarité envers les protestants de Lyon, victimes de répression. Dès le siècle suivant, il est perçu comme un acte moral et religieux. Enfin, il serait également un geste de solidarité envers les plus démunis.
Quoiqu’il en soit, voilà pourquoi on mange de la tarte aux pruneaux ce jour-là : soit par manque de temps, puisqu’on passait une bonne partie de la journée du jeûne à l’église et qu’on disposait ainsi d’un repas vite préparé – la tarte pouvant être cuisinée la veille – soit parce qu’on se contentait d’un repas de saison, pour pouvoir récolter de l’argent normalement destiné au repas du dimanche et le redistribuer aux personnes les plus pauvres.
Mais est-ce qu’on a cette année des pruneaux pour le Jeûne ? Jean-Marc Pallud, arboriculteur à Plan-les-Ouates :
Alors que ce soit pour une tarte ou non, pour Jean-Marc Pallud, la meilleure méthode pour savoir si un pruneau est bon, est donc tout simplement de le goûter.