Le semi-confinement a pesé lourd sur la branche viticole. L’Association suisse de commerce des vins a enregistré une baisse des ventes de 35 %. La fermeture des restaurants y est pour beaucoup. Les viticulteurs, eux, misent sur un changement des habitudes de consommation de leurs clients sur le long terme.
La situation est tendue dans la branche viticole. Selon une enquête menée du 8 au 22 mai, 65 % des entreprises interrogées se plaignent de la dégradation de leur situation économique. Au niveau des pertes de revenus, elles varient, allant de quelques pourcents à plus de 90 % pour certains. Une tendance qui se confirme à Genève. Les pertes varient également d'une entreprise à l'autre, en fonction de son positionnement. Les précisions de Jérôme Leupin, directeur de la Cave de Genève.
Malgré le déconfinement et la reprise des activités, l'été s'annonce difficile. Les restaurants ont certes rouvert, mais ils ne tournent pas à plein régime. Et en plus des grands événements, ce sont également de plus petits rassemblements qui ont été annulés ces dernières semaines. Jérôme Leupin.
Des mois difficiles à venir
Pour survivre, les viticulteurs vont devoir être inventifs. Les mois qui viennent s'annoncent rudes, même si le secteur a bénéficié des mesures d'aide de la Confédération.
Sur le long terme, le comportement des consommateurs va avoir un impact. Durant le semi-confinement, de nombreuses personnes ont privilégié les produits locaux. A présent, ces habitudes doivent s'inscrire dans la durée pour permettre aux viticulteurs de survivre. Jérôme Leupin.