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L'essentiel du point presse du Conseil d'Etat

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Reprise image Leman Bleu

Ce matin le Conseil d'Etat a tenu un point presse à huis clos en présence de M. Antonio Hodgers, président, Mme Anne Emery-Torracinta, M. Pierre Maudet, M. Mauro Poggia, M. Serge Dal Busco, conseillers d'Etat et Mme Michèle Righetti, chancelière d'Etat. Enseignement, mobilité, économie, voici ce qu'il fallait retenir. 

Reprise progressive de l'enseignement obligatoire en classe dès le 11 mai 2020

Le Conseil d'Etat a adopté un protocole pour la reprise de l'enseignement obligatoire dans les bâtiments scolaires dès le 11 mai. Cette reprise se fera de manière progressive afin de tenir compte des spécificités de l'école primaire et du cycle d'orientation. Les enseignants vulnérables, quant à eux, ne seront pas dans les bâtiments scolaires, mais dispenseront de l'enseignement à distance.

Comme l’enseignement présentiel est à nouveau autorisé, les parents doivent y envoyer leurs enfants. Si les familles ont des préoccupations sanitaires particulières concernant le retour en classe de leur enfant, elles doivent prendre contact avec leur médecin traitant. Les directions d'établissements seront également à disposition des familles pour dialoguer et mettre en place les conditions permettant un retour en classe en toute confiance. Les dispositifs d'enseignement à distance continueront à exister pour assurer une continuité, en particulier pour les élèves qui ne pourraient rejoindre leur classe, notamment pour des raisons de vulnérabilité.

A l'école primaire et en principe jusqu'au 25 mai, le retour en classe se fera à mi-temps. Un demi-groupe viendra le matin, l'autre l’après-midi. Le service d'accueil minimum qui a prévalu durant toute la pandémie restera en place jusqu'à la reprise totale. L'accueil au parascolaire se fera en fonction de la présence en classe: à savoir un accueil sur la pause de midi pour les élèves qui viennent le matin, et dès 16h00 pour ceux qui viennent l'après-midi.Une communication parviendra prochainement aux parents pour régler les modalités pratiques. Après évaluation et si la situation sanitaire le permet, le retour en classe pourra être complet dès le 25 mai pour tous les élèves selon l'horaire régulier.

Au cycle d'orientation, la reprise se fera également à mi-temps, mais selon un schéma un peu différent de celui de l'école primaire. Chaque classe sera séparée en deux demi-groupes. L'un viendra le matin, l'autre l'après-midi pour suivre les cours ordinaires, en alternance chaque semaine. Ainsi, sur la quinzaine, les deux groupes auront suivi les mêmes cours. Une évaluation de la situation se fera régulièrement, une reprise complète étant visée d'ici le 8 juin.

Les dispositifs d'enseignement spécialisé du primaire pourront reprendre leurs activités en groupe entier dès le 11 mai, compte tenu de la taille réduite des groupes d'élèves et des besoins particuliers des élèves qui les fréquentent. Pour ce qui est des structures du secondaire I et II, les modalités seront proches de celles prévues pour l'enseignement régulier, bien que l'accueil en groupe complet puisse aussi être envisagé en lien avec les besoins des élèves et des familles.

Si la reprise de l'enseignement présentiel n'est pas prévue avant le 8 juin, le Conseil fédéral a précisé que les cantons ont néanmoins la possibilité d'organiser des cours réunissant maximum cinq personnes dès le 11 mai. Cette disposition permettra de reprendre des cours, notamment avec les élèves les plus fragiles ou en risque de décrochage.

Mobilité et transports: lignes directrices pour accompagner la reprise des activités

Le processus de déconfinement progressif va provoquer un regain des besoins de mobilité. Dans tous les cas de figure, le recours massif au télétravail dans les entreprises et les administrations demeure indispensable.

Il a été demandé aux TPG de mettre en place une offre maximale sur le territoire genevois à partir du 11 mai. Les principes de protection définis au niveau fédéral seront rigoureusement appliqués de manière à assurer la sécurité du personnel et celle des passagers. Pour le secteur ferroviaire, la planification de la reprise progressive de l’offre sur le réseau Léman Express est actuellement en cours.

Même avec une capacité proche de la normale, les opérateurs ne pourront transporter qu’une partie de leur clientèle habituelle, en raison des règles sanitaires. En ce qui concerne les TPG, l’office cantonal des transports (OCT) estime à ce stade que le nombre de personnes transportées sera au maximum de l’ordre de 40% du volume habituel. Au niveau global sur le canton, l’OCT évalue à quelque 56'000 le nombre de déplacements pendulaires effectués pour se rendre au travail durant les heures de pointe du matin qui seront entravés par la baisse de capacité des transporteurs publics et, concernant le trafic automobile, par les restrictions du nombre de postes de douanes et les contrôles systématiques tant que ceux-ci sont maintenus.

Pour faire face à cette situation, l’une des priorités consiste à favoriser activement les mobilités douces, de manière à compenser en partie la capacité réduite des transports collectifs et à éviter un report massif vers la voiture individuelle. Diverses actions vont donc être mises en œuvre au cours des prochaines semaines en faveur des piétons et des cycles, en collaboration avec la Ville de Genève et les autres communes urbaines qui peuvent y contribuer. Il s’agit de déployer des mesures, rapidement réversibles au besoin, visant à élargir et rendre plus performants les aménagements piétons et cyclables. Ces aménagements concerneront notamment des projets d’axes cyclables déjà identifiés comme prioritaires, tels que les itinéraires gare des Eaux-Vives – gare Cornavin et gare Cornavin – Uni-Mail, de même que d’autres axes entre Malagnou et Rive ou entre le quai du Mont-Blanc et le quai Wilson.

Des mesures sont également envisagées en faveur des piétons, comme des gabarits supplémentaires et des aménagements provisoires dans certains quartiers du centre-ville pour faciliter l’accès aux commerces et le trafic piétonnier. Ces mesures seront complétées par des adaptations en matière de régulation afin d'éviter une attente dans des conditions de distanciation insuffisante à certains passages piétons. Il est également envisagé d’introduire un fonctionnement au clignotant de la signalisation lumineuse sur certains carrefours, avec une éventuelle présence d'agents de circulation. Enfin, dans le cadre de la nécessaire remise en service progressive des passages frontières, il conviendra de considérer la facilitation des passages des vélos. La réouverture de la voie verte Annemasse-Eaux Vives devrait donc être une priorité dans cette situation.

L’ensemble des mesures qui peuvent être prises en faveur des mobilités douces ne sont pas suffisantes pour répondre aux besoins de mobilité au cours des semaines à venir. Selon les projections de l’OCT, les reports sur la mobilité douce ne pourraient concerner qu’au maximum un tiers environ des quelque 56'000 déplacements pendulaires effectués pour se rendre au travail durant les heures de pointe du matin. Dès lors, il apparaît indispensable de continuer à privilégier le télétravail intégral ou partiel afin d’éviter la pointe du matin et du soir et favoriser les horaires de travail décalés dans tous les secteurs et situations où cela est possible.

L’aide pour payer les loyers prolongée et étendue

Malgré le redémarrage progressif de l’activité économique, les entreprises pourraient continuer à tirer la langue financièrement durant de longues semaines. Une situation dans laquelle chaque charge compte, dont évidemment le loyer, alors que les revenus sont quasi inexistants. En avril, les petits commerçants ont pu bénéficier d’exonérations totales ou partielles des loyers commerciaux à la suite d’un accord passé entre le Canton de Genève, l’Union suisse des professionnels de l’immobilier (USPI), la Chambre genevoise immobilière (CGI) et l’Asloca. Les partenaires ont décidé de prolonger ce soutien dans le temps. Ainsi, ces entreprises pourront continuer d’être soutenues durant le mois de mai. Sur le principe, le locataire demande une exonération à son bailleur. Ce dernier renonce volontairement au payement. L’Etat prend à sa charge 50% de ce montant. Ces aides concernent les baux commerciaux jusqu’à 3500 fr.

Parallèlement, les mêmes acteurs ont mis en place de nouvelles mesures afin d’élargir le nombre d’entités aidées. Sont concernés les commerces accueillant du public qui n’ont pas été autorisés à rouvrir le 27 avril, notamment les bars et restaurants. Ce soutien sera actif durant les mois de mai et juin. Il sera possible aux sociétés de bénéficier d’une exonération jusqu’à 7000 fr, sur des loyers ne dépassant pas les 10’000 fr. Les demandeurs devront garantir avoir payé leur loyer du mois de’avril et s’engager à ne pas licencier de personnel. L’Etat veut ainsi s’assurer de préserver un certain nombre d’emplois peu qualifiés.

Ce deuxième volet se subdivise en deux catégories. Pour les loyers s’échelonnant de 3501 à 7000 fr., l’Etat prendra à sa charge le dû du mois de mai, le bailleur celui de juin, pour autant que le mois d’avril ait été payé. Enfin, les aides concernant des baux compris entre 7001 et 10’000 francs sont réservées aux sociétés exclusivement actives dans le débit de boissons et la restauration. L’aide sera plafonnée à 7000 fr. et la société doit s’engager à verser le montant résiduel du loyer.

Cet accord est établi sur une base volontaire de la part des bailleurs. 88% des propriétaires sollicités lors de la première phase a accepté les demandes formulées par les locataires. Pierre Maudet a indiqué qu’il était «prévu que les parties prenantes de l'accord se rencontrent à la fin du mois de juin, pour procéder à un deuxième cycle d'évaluation et, le cas échéant, déterminer sur quelle voie poursuivre leurs actions».

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Suisse

Les recettes du commerce de détail progressent en octobre

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En faisant abstraction des activités de stations-services et des prix volatils des hydrocarbures, le commerce de détail a affiché une progression des chiffres d'affaires sur un an de 1,5% (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les chiffres d'affaires dans le commerce de détail ont accéléré la cadence en octobre. Ils ont toutefois été portés par l'inflation, a annoncé jeudi l'Office fédéral de la statistique (OFS).

Corrigés de l'effet des jours ouvrables et des jours fériés, les recettes du secteur ont accéléré de 1,1% en termes nominaux (-0,1% en réel, soit corrigé de l'inflation) et sur un an. Comparé au mois précédent, elles ont crû de seulement 0,3% (+0,2%), ont détaillé les statisticiens fédéraux dans un communiqué.

(+0,2%) pendant le mois sous revue. Par rapport à septembre, la croissance s'est élevée à 0,4% en termes nominaux et corrigés de l'inflation.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Réveil hivernal et conditions routières précaires

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La ville de Berne s'est réveillée sous une fine couche de neige jeudi matin. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La nuit de mercredi à jeudi a vu l'arrivée de l'hiver en Suisse. De grandes parties du Plateau étaient recouvertes d'une couche de neige au petit matin, selon les images diffusées sur les réseaux sociaux. En de nombreux endroits, la neige est tombée jusqu'en plaine.

Le service météorologique Meteonews parle toutefois d'un "bref intermède hivernal" sur le réseau social X (anciennement Twitter). En cours de journée, la limite des chutes de neige devrait s'élever jusqu'à environ 1500 mètres.

Mercredi déjà, les météorologues avaient mis en garde contre les conditions routières hivernales et le risque de verglas, conseillant de prévoir plus de temps pour se rendre au travail et de vérifier que les voitures sont adaptées à l'hiver.

L'Institut pour l'étude de la neige et des avalanches (SLF) a relevé le niveau de danger d'avalanche pour l'ouest du Bas-Valais à 4 ("fort"), le deuxième niveau de danger le plus élevé.

Avec la chute de neige intensive en cours de journée des avalanches spontanées sont à attendre. Elles peuvent de manière isolée devenir très grandes et menacer les voies de communication exposées dans les parcours d'avalanches typiques, écrit-il. Dans de grandes parties de l'arc alpin, le danger d'avalanche est marqué (niveau d'alerte 3).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le laboratoire genevois Obseva dépose une demande de moratoire

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La société biopharmaceutique Obseva (ici son logo), basée à Plan-les-Ouates (GE), connaît des difficultés financières. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La société biopharmaceutique Obseva, en difficultés, a déposé une demande de moratoire financier auprès des autorités genevoises. Cette démarche doit apporter une "protection" au laboratoire basé à Plan-les-Ouates, qui pourra dès lors "se concentrer sur les négociations et conclusions d'accords qui pourraient avoir un effet important sur son développement".

Le fondateur et président d'Obseva, Ernest Loumaye, veut obtenir des financements pour les activités opérationnelles de la société jusqu'à l'achèvement de plusieurs projets de développement et de négociations sur le financement dans les prochains mois, a indiqué l'entreprise jeudi dans un communiqué.

La demande de moratoire et le soutien financier du fondateur devraient permettre à Obseva "de négocier et finaliser l'accord le plus avantageux pour Obseva et ses actionnaires", a souligné Fabien de Ladonchamps, le directeur général, sans plus de précision.

Au premier semestre, le laboratoire avait enregistré une perte nette de 6,8 millions de dollars, à comparer au débours de 44,6 millions un an plus tôt. A fin juin, les liquidités et équivalents se montaient à un peu plus de 3,3 millions de dollars, contre 8,2 millions au bouclement de l'exercice précédent.

L'entreprise avait averti fin septembre que ses réserves financières devraient lui suffire à financer ses activités jusqu'au quatrième trimestre de l'année en cours, soulevant un "doute substantiel" quant à sa capacité de survivre encore un an sous sa forme actuelle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Vail Ressorts rachète le domaine skiable de Crans-Montana (VS)

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La station de Crans-Montana sera intégrée au réseau des forfaits Epic Pass (archives). (© KEYSTONE/OLIVIER MAIRE)

Le groupe américain Vail Resorts devient propriétaire du domaine skiable de Crans-Montana (VS). Il a acquis 84% des parts de la société Remontées Mécaniques Crans Montana Aminona (CMA) SA qui contrôle et exploite l’intégralité des remontées mécaniques.

La société acquiert également 80% des parts de la société anonyme SportLife, qui exploite l'une des écoles de ski de la station, annonce-t-elle jeudi. Finalement, Vail Resorts devient l'unique propriétaire des 11 restaurants situés dans la station.

Sous réserve d'ajustements lors de la finalisation de l'accord, la valorisation des opérations de la station est estimée à 118,5 millions de francs, comprenant environ 7 millions de dette, qui demeureront. Le groupe table sur une croissance au fil du temps.

La transaction est prévue durant la saison de ski 2023/2024, période durant laquelle les opérations à Crans-Montana se poursuivront normalement. Vail Resorts s'engage à conserver la grande majorité des employés, l'infrastructure opérationnelle existante, ainsi que l'expertise locale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

VAT Group met fin au chômage partiel dans deux usines en Suisse

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VAT Group constate que la demande dans les activités de semi-conducteurs et de services s'est stabilisée, mais des incertitudes demeurent (archives). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

VAT Group a mis fin au 1er décembre aux mesures de réduction de l'horaire de travail (RHT) en vigueur depuis juin 2023. La demande croissante dans la division Advanced Industrials a motivé cette décision, explique jeudi le fabricant d'équipements pour pompes à vide.

Au total, 650 employés de production sur les deux sites de Haag, dans le canton de Saint-Gall, étaient concernés par ces mesures de chômage partiel initialement mise en place pour trois mois, mais dont la durée avait été prolongée jusqu'à présent.

La demande dans les activités de semi-conducteurs et de services s'est stabilisée, néanmoins, les incertitudes subsistent quant aux exportations vers la Chine et au niveau de la demande. La situation devrait perdurer jusqu'au premier semestre 2024, mais la direction du groupe est optimiste pour la suite.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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