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L'espace aérien suisse fermé à cause d'une panne de réseau

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Les voyageurs ont dû prendre leur mal en patience mercredi matin dans les aéroports de Suisse. (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Une panne de réseau chez Skyguide a nécessité la fermeture de l'espace aérien suisse mercredi matin jusqu'à 08h30. Plusieurs milliers de passagers ont dû patienter à Genève et Zurich, tandis que des vols étaient détournés vers des aéroports de pays voisins.

La panne informatique, une première dans l'histoire du contrôle aérien suisse, a été découverte vers 04h00, a indiqué Skyguide, qui fête son centenaire cette année. En fin de matinée, le contrôleur aérien a identifié la panne: un dysfonctionnement du réseau au centre de calcul de Genève.

Jusqu'à 4 heures de retard

Au départ de Genève, quelque 2000 passagers de la première vague de vols, dès 06h00, étaient en attente de pouvoir embarquer avec plus de trois heures de retard, a expliqué le porte-parole de la plateforme aéroportuaire Ignace Jeannerat.

Un premier avion, de British Airway, a décollé de Cointrin vers 09h30. Les décollages auront connu deux à quatre heures de retard. Treize vols ont été annulés, a constaté un journaliste de Keystone-ATS sur place.

A Zurich, les vols ont aussi pu reprendre progressivement dès 08h30. Selon les indications de l'aéroport, 77 vols ont dû y être annulés et 15 avions ont dû atterrir ailleurs. Depuis 10h00, le trafic aérien fonctionnait à nouveau à 100% de sa capacité.

L'aéroport de Berne-Belp n'a pour sa part pas été concerné. Aucun vol n'était prévu mercredi matin, selon son directeur.

Aéroports voisins

Bien qu'il soit sous le contrôle aérien français, l'EuroAirport de Bâle-Mulhouse a été lui aussi impacté par la panne. Dans l'ensemble, peu de vols prévus en début de matinée ont pu décoller de Bâle-Mulhouse ou y atterrir, a indiqué l'aéroport à Keystone-ATS. L'EuroAirport a néanmoins pu accueillir au moins deux avions de la compagnie Swiss qui auraient dû atterrir à Zurich.

Outre Bâle-Mulhouse, les avions en route pour la Suisse ont dû se rabattre sur des aéroports à l'étranger, en général les plus proches des vols concernés. Selon le portail Flight Radar, le vol Swiss en provenance de Dubaï a par exemple atterri ce matin à l'aéroport de Milan, tout comme le vol en provenance de Johannesburg.

6400 passagers concernés chez Swiss

De son côté, la compagnie aérienne Swiss a fait savoir que la majorité des avions détournés en début de matinée ont pu reprendre leur route pour Zurich. Une normalisation du trafic était attendue dans le courant de la journée, a écrit la compagnie aérienne.

Trente vols court-courriers de Swiss au départ et à destination de Zurich et de Genève ont été annulés jusqu'à midi, ce qui concerne environ 6400 passagers. Des solutions ont été recherchées pour les clients concernés, par exemple sous la forme de modifications de réservations, est-il encore précisé. Swiss n'a pas voulu s'exprimer sur les conséquences financières de la panne.

Le Centre national de cybersécurité a été impliqué dans la recherche de la cause de la panne. Une cyberattaque a cependant été définitivement exclue, selon Skyguide.

La panne ayant été localisée au centre de calcul de Genève, le contrôleur du ciel aurait pu assurer sa tâche depuis son deuxième centre, à Dübendorf (ZH). Mais comme la panne a touché le réseau, il ne restait d'autre choix que de fermer l'espace aérien, par mesure de sécurité.

Incident important, selon l'OFAC

Les compagnies aériennes et les pilotes en vol ont été informés via le système NOTAM (Notice to airmen). En raison de la défaillance du système de Skyguide et selon un processus pré-établi, c’est son homologue autrichien Austro Control qui a distribué le NOTAM que Skyguide lui a fourni, a précisé à Keystone-ATS l'Office fédéral de l'aviation civile (OFAC).

Avec le Département fédéral des transports (DETEC), l'OFAC a été informé tôt mercredi matin par Skyguide de l'incident technique, dû à la défaillance d’une composante informatique. Il s’agit d’un incident important que l’OFAC ne peut pas négliger, compte tenu aussi des conséquences significatives, a précisé son porte-parole Antonello Laveglia. "Selon les informations que nous avons reçues, environ 80 avions ont dû être redirigés", a-t-il encore précisé.

Le DETEC a chargé Skyguide de lui fournir, dans un rapport, des indications sur les causes de la fermeture, les mesures prises pour y remédier et une analyse à ce sujet. L'OFAC a en outre informé les passagers aériens concernés via Twitter et le site Internet de l'OFAC de la marche à suivre dans ce type de situation.

Le contrôleur du ciel regrette cet incident et ses conséquences pour ses clients et partenaires ainsi que pour les passagers des deux aéroports nationaux. Son directeur a déjà prévenu que les compagnies aériennes ne pourront pas se retourner contre Skyguide pour financer les désagréments.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Culture

Festival de Cannes: appel à la grève à une semaine de l'ouverture

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Le collectif "Sous les écrans, la dèche" ne veut pas nuire aux films qui seront présentés lors du festival de Cannes. Mais une grève pourrait "perturber l'événement". (© KEYSTONE/EPA/SEBASTIEN NOGIER)

Un collectif de travailleurs du cinéma a appelé lundi à une grève "de tout.e.s les salarié.e.s du Festival de Cannes et des sections parallèles" visant à les "perturber". Le plus grand événement du 7e art doit s'ouvrir dans une semaine.

Cet appel, rarissime, ne remet pas en cause l'ouverture ou la tenue du festival lui-même, a précisé à l'AFP une porte-parole du collectif "Sous les écrans, la dèche". L'objectif n'est pas de nuire aux films qui seront présentés, mais une grève pourrait "perturber l'événement".

Interrogé, le festival n'avait pas réagi dans l'immédiat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Un an après le couronnement de Charles, un anniversaire assombri

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Aucun évènement fastueux n'était prévu pour célébrer cette première année écoulée depuis le couronnement de Charles III le 6 mai 2023 (archives). (© KEYSTONE/AP Pool/ALASTAIR GRANT)

Le Royaume-Uni marque lundi sans fanfare le premier anniversaire du couronnement du roi Charles III. Le souverain voit son début de règne assombri par son cancer, diagnostiqué en début d'année, après avoir attendu longtemps pour succéder à sa mère Elizabeth II.

Aucun évènement fastueux n'est prévu pour célébrer cette première année écoulée depuis le couronnement de Charles III et de la reine Camilla le 6 mai 2023 à l'Abbaye de Westminster. A midi, la Royal Horse Artillery effectuera 41 tirs de canon depuis Green Park, près du palais de Buckingham, puis l'Honourable Artillery Company en tirera 62 autres depuis la Tour de Londres à partir de 13h00 locales.

Le palais de Buckingham n'a pas indiqué où le roi âgé de 75 ans célèbrerait cet anniversaire. Charles III suit actuellement un traitement contre un cancer qui lui a été diagnostiqué en début d'année, neuf mois après son couronnement, à l'occasion d'une opération de la prostate.

Engagements limités

Après trois mois sans engagement public, mais tout en continuant d'exercer certaines fonctions officielles, le souverain a repris la semaine dernière ses activités publiques.

Symboliquement, il a d'abord visité mardi dernier un centre spécialisé contre le cancer avec la reine Camilla, 76 ans. Il est apparu détendu et souriant, serrant de nombreuses mains, et s'est entretenu avec des soignants et des malades.

Dans les jours qui ont suivi, il a reçu au palais de Buckingham le Coronation Roll, le document officiel retraçant le couronnement. Il a également assisté à un concours hippique à Windsor, que la reine Elizabeth II adorait.

Le palais de Buckingham avait annoncé le 26 avril que Charles III allait reprendre un "certain nombre" d'engagements, "soigneusement calibrés", en "concertation étroite avec ses médecins". Ils sont "très encouragés par les progrès accomplis jusqu'à présent et restent optimistes sur la poursuite du rétablissement du roi", avait précisé le palais.

Retrouvailles avec Harry?

Cette semaine, le roi doit notamment assister mercredi à une Garden Party à Buckingham, et peut-être, selon des médias britanniques, revoir son fils le prince Harry, qui vit en Californie mais qui sera à Londres pour le dixième anniversaire des Jeux Invictus, une compétition pour soldats et vétérans blessés.

Pour les prochaines semaines, le palais a seulement annoncé que le roi recevrait en juin l'empereur Naruhito du Japon et son épouse l'impératrice Masako, pour une visite d'Etat à l'invitation du gouvernement britannique.

D'autres engagements possibles - Royal Ascot, 80 ans du D-Day, Trooping the Color en juin, traditionnelles garden parties - seront conditionnés à l'avis des médecins, plus près de leur date.

Roi mieux aimé

Dans le contexte de ce début de règne compliqué, la famille royale a vu sa popularité croître dans le pays. Selon un sondage publié dimanche dans le tabloïd The Mail on Sunday, 54% des Britanniques ont une opinion favorable de Charles III, en hausse de 4 points sur un an. Et 56% pensent qu'il remplit bien sa mission de souverain.

La princesse Kate, elle aussi atteinte d'un cancer qu'elle a révélé fin mars dans un message vidéo, est elle la "royal" la plus populaire, avec son époux le prince William, héritier du trône. A 42 ans, Kate n'a pas été vue en public depuis Noël, à part cette brève vidéo.

Signe de cette approbation, dimanche, une manifestation du mouvement antimonarchiste Republic n'a rassemblé que quelques dizaines de personnes sur Trafalgar Square à Londres, et ce malgré le regain de vigueur du mouvement prorépublicain depuis la disparition d'Elizabeth II.

"La question pour la monarchie est de savoir si c'est une amélioration momentanée (de sa popularité), du fait de la sympathie du public, où si elle peut se maintenir, notamment parmi les jeunes générations", analyse Gideon Skinner, de la société de sondage Ipsos.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Les recettes publicitaires ont stagné en 2023

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Le ralentissement du marché suisse de la publicité reflète la faiblesse de la conjoncture. (archive) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le marché suisse de la publicité a marqué le pas l'an dernier, mettant fin à deux années de hausses consécutives. Avec une petite hausse d'un million de francs sur un an, les recettes du secteur ont pour ainsi dire stagné, totalisant 4,2 milliards de francs.

Ce ralentissement reflète la faiblesse de la conjoncture, avec une croissance du produit intérieur brut de 0,7% en 2023, observe la Fondation statistique suisse en publicité lundi dans un communiqué. Le chiffre d'affaires du secteur s'inscrit par ailleurs en repli de 6,3% comparé à son niveau d'avant la pandémie, en 2019.

Certains segments ont toutefois vu leurs revenus progresser, notamment les articles promotionnels (+8,6%), l'affichage extérieur (+8%), la pub au cinéma (+6%) et à la radio (+0,4%), ainsi que les annonces en ligne (+1,6%, hors plateformes étrangères). A l'inverse, les canaux tels que la télévision (-7,3%), la publicité directe (-5,8%) et la presse (-3,2%) ont une nouvelle fois reculé. Ces deux derniers segments conservent cependant une part importante du marché, totalisant respectivement 614 millions de francs et 747 millions, derrière les articles promotionnels (875 millions).

Ces montants demeurent toutefois nettement inférieurs aux recettes générées par les plateformes publicitaires étrangères telles que YouTube, les moteurs de recherche et les réseaux sociaux qui, elles, ont continué de croître, note la Fondation. Sans les avoirs comptabilisés, elle estime leurs revenus entre 1,84 milliard et 2,24 milliards de francs, soit une hausse de 8%, s'arrogeant la plus grande part du marché publicitaire en Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Genève

Préavis de grève levé aux TPG

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(photo d'illustration) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Il n'y aura finalement pas de grève aux Transports Publics Genevois. Le préavis de grève a été levé ce lundi.

La phase de concertation des membres du SEV sur le protocole d’accord proposé par la direction courait jusqu'à ce lundi. 64% des membres ont donné mandat au syndicat pour l'accepter.

Les négociations entre la direction et les syndicats se prolongeaient depuis février. Plusieurs séances dites "de la dernière chance" avaient eu lieu courant avril, avant d'aboutir à ce protocole d'accord.

Les employés demandaient notamment une revalorisation salariale de 1,5%. Ils ont obtenu une hausse jugée acceptable de 1,2%, dès le mois de juin. Mais pour Aurélie Lelong, secrétaire syndicale du SEV, la principale avancée c'est la reconnaissance de la pénibilité du travail des conducteurs des TPG, en compensant les critères de pénibilité en temps de repos supplémentaire.

L'accord prévoit aussi le recrutement de 200 chauffeurs supplémentaires d'ici la fin de l'année et 30 nouveaux conducteurs de réserve au 1er juin.

Développement à suivre.

 

 

 

 

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Genève

Les entreprises tirent un bilan globalement positif pour 2023

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Les entreprises genevoises tirent un bilan globalement positif pour 2023 (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les affaires ont bien marché à Genève en 2023. Selon l'Enquête conjoncturelle de la Chambre de commerce, d'industrie et des services de Genève (CCIG) publiée lundi, le niveau de satisfaction générale est en légère progression, dépassant les excellents niveaux de 2019 et 2022.

"2023 a été bonne à très bonne pour 47% des répondants (+7 points par rapport à 2022), en particulier dans les entreprises de plus de 100 collaborateurs et dans les secteurs du tourisme, de l’industrie, de l’énergie, de la finance et de l’horlogerie-bijouterie, relève la CCIG dans un communiqué. La satisfaction globale des entreprises s’établit ainsi à 3,3 sur 5 (+0,1 par rapport à 2022).

L’évolution du volume d’affaires est bonne, avec 55% des répondants qui annoncent une augmentation, alors que 24% d’entre eux enregistrent une diminution. Il en est de même pour la rentabilité. L'enquête a été menée entre février et mars 2024 auprès de 2167 entreprises avec un taux de réponse de 24%.

Sur le front de l’emploi, la proportion d’entreprises ayant embauché en 2023 est excellente à 34% (+ 4 points) alors que 12% (+3 points) ont indiqué une diminution, selon la CCIG. Les embauches ont été importantes pour toutes les entreprises comptant plus de dix employés. Les très grandes entreprises de plus de 500 collaborateurs ont été les plus nombreuses à recruter (57%).

"À l’heure du bilan, l’économie genevoise peut se réjouir d’une solide année 2023. Toutefois, les excellents résultats de plusieurs secteurs masquent parfois des difficultés importantes", nuance Vincent Subilia, directeur général de la CCIG, cité dans le communiqué.

Pour 2024, les prévisions sont plutôt optimistes bien qu’en léger repli comparé aux estimations faites pour 2023. Plus de la moitié des entreprises interrogées (54%) projettent une augmentation du volume d’affaires et 14% une baisse. Les perspectives de rentabilité s’inscrivent également en légère baisse tout en restant à un bon niveau.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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