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Les populations pourront être régulées plus rapidement

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La révision abaisse les seuils des dommages provoqués par les attaques de loups (image d'illustration). (© KEYSTONE/ALEXANDRA WEY)

Les meutes et les loups isolés pourront être tirés plus rapidement en cas de conflit avec des éleveurs. Le Conseil fédéral a adopté mercredi une modification d'ordonnance qui entrera en vigueur le 15 juillet, au début de la saison d'estivage.

Le nombre de loups et de meutes présents sur le territoire suisse augmente continuellement, rappelle le gouvernement dans un communiqué. A la fin février, on recensait environ 110 loups et onze meutes. Cette expansion peut générer des conflits avec les éleveurs, notamment dans les régions de montagnes, précise-t-il.

La modification de la loi sur la chasse, rejetée par le peuple en septembre, entendait faciliter la régulation des effectifs et ainsi rendre possible la cohabitation entre l'homme et le grand prédateur. Le Parlement a donc chargé le gouvernement de modifier les ordonnances dans les limites de la loi en vigueur.

Seuils abaissés

Les loups pourront désormais être tirés si dix moutons ou chèvres ont été attaqués - contre quinze jusqu'à présent. Pour les gros animaux de rente, comme les bovins, les chevaux, les lamas et les alpagas, la barre sera fixée à deux animaux tués. Une attaque ne sera toutefois prise en compte que si une clôture ou des chiens de protection défendaient les troupeaux.

Dans les régions épargnées jusqu'à présent par le loup, le seuil de dommages sera désormais fixé à 15 animaux attaqués en un mois, contre 25 précédemment, et à 25 en quatre mois, contre 35 jusqu'ici. Les attaques d'animaux non protégés pourront être comptabilisées.

Meilleure protection

La protection des troupeaux doit également être augmentée. Les mesures restent du ressort exclusif des détenteurs, mais ces derniers peuvent bénéficier d'aides financières de la Confédération, notamment pour le renforcement électrique des clôtures de pâturage ou l'emploi de chiens de protection.

L'éventail de ces mesures sera élargi et l'indemnisation de mesures considérées comme efficaces par les cantons accrue. Elle correspondra désormais à 80% du montant.

Le projet respecte le rejet populaire de la révision de la loi sur la chasse, précise le Conseil fédéral. Il ne prévoit pas de régulation du loup à titre préventif. La compétence en matière d'intervention dans les meutes incombera toujours à la Confédération.

Le projet est également conforme aux prescriptions de la Convention du Conseil de l'Europe relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe, dite Convention de Berne. Le loup figure parmi les espèces "strictement protégées" dans ce texte, ratifié en 1981 par la Confédération.

Tir de jeunes animaux

La régulation proposée des populations de loups prévoit en premier lieu le tir de jeunes animaux, dont seule la moitié peut être abattue. La conservation de la meute concernée est ainsi assurée et les effectifs de loups ne sont pas menacés, explique le gouvernement.

Les cantons sont aussi autorisés, dans des cas justifiés, à tirer un géniteur "particulièrement nuisible", après le feu vert de l'Office fédéral de l'environnement. La période de tir d'un géniteur est limitée de novembre à janvier, soit durant la période où elle cause le moins d'impact sur la structure familiale de la meute.

D'autres mesures

Pour le Groupement suisse pour les régions de montagne (SAB), le Conseil fédéral n'exploite pas suffisamment sa marge de manoeuvre liée à l'ordonnance sur la chasse. Alors que la saison estivale commence, avec le retour des bêtes dans les alpages et le tourisme, d'autres mesures sont nécessaires, écrit le SAB dans un communiqué, comme la possibilité de tirer les loups responsables dès qu'un seul cheval, âne, alpaga ou bovin est tué.

Au contraire, Pro Natura, le WWF, Birdlife et le Groupe Loup Suisse estiment dans un communiqué commun que le gouvernement exploite au maximum le cadre légal, rappelant qu'elles ne sont pas opposées à un abaissement des seuils pour les tirs individuels. Elles demandent par ailleurs davantage de soutien pour la protection des troupeaux, comme plus de ressources pour l'installation de clôtures ou des contributions plus importantes pour la garde des troupeaux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Mobilité

Parade à vélo festive et politique à Lausanne

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Le cortège de quelque 300 personnes était emmené par le "DJ à vélo" britannique Dom Whiting à travers les avenues du sud de Lausanne. (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Une parade à vélo réunissant quelque 300 personnes a eu lieu samedi à Lausanne. Organisée par l'ATE Vaud, elle visait à marquer à sa façon les 60 ans d'existence de l'autoroute A1 entre Genève et Lausanne. L'événement a mêlé aspects festifs et politiques.

Sous la bannière "L'autoroute A1 fête ses 60 ans... Bientôt la retraite?", le cortège cycliste est parti vers 14h00 du parc de Milan sous-gare pour traverser le sud de la capitale vaudoise le long du lac par les quais d'Ouchy avant de rejoindre le grand giratoire de la Maladière puis la Vallée de la Jeunesse, non loin. Il était emmené par le célèbre "DJ à vélo" britannique Dom Whiting et ses platines aux musiques électroniques.

Toutes les formes de mobilités douces étaient associées aux côtés des vélos: à pied, en patins ou en trottinette. L'ensemble du parcours sur la route avait été autorisé par la police municipale, avec une circulation réduite voire stoppée par endroits.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Nouvelles inondations en Afghanistan, 29 morts

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Maisons endommagées par les inondations dans le district de Ghorband, province de Parwan. (© KEYSTONE/EPA/SHAMRIZ SABAWOON)

De nouvelles inondations ont tué 29 personnes depuis mercredi en Afghanistan. Ce pays était déjà éprouvé par des crues qui ont fait une centaine de morts ces dernières semaines, a annoncé samedi un porte-parole officiel.

"Selon des données préliminaires (...) 29 personnes ont été tuées en raison des pluies et inondations et sept ont été blessées", a annoncé un responsable du Département de la gestion des catastrophes naturelles, Janan Sayeq.

Ces victimes ont été déplorées dans dix provinces du pays dont aucune région n'a été épargnée, a précisé le porte-parole dans une déclaration vidéo. Un millier d'hectares de terres agricoles a été submergé et 72 maisons détruites, a-t-il ajouté.

Plus de 130 morts au total

Depuis le 12 avril, plus de 130 personnes ont ainsi péri dans des inondations en Afghanistan, selon les bilans annoncés successivement par Janan Sayeq.

Quelque 25'000 personnes ont reçu une assistance matérielle et financière du gouvernement et d'organisations internationales au cours du mois écoulé, a-t-il précisé.

Très vulnérable au réchauffement

L'Afghanistan, qui a connu un hiver très sec rendant plus difficile l'absorption des pluies par les sols, est très vulnérable aux bouleversements climatiques.

Ce pays ravagé par quatre décennies de guerre et qui figure parmi les plus pauvres du monde est l'un des plus mal préparés pour faire face aux conséquences du réchauffement climatique, d'après les scientifiques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Gaza: une bombe israélienne tue neuf membres d'une famille à Rafah

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Un père tient le corps de sa fille tuée dans un bombardement israélien dans le camp de réfugiés de Rafah, au sud de la bande de Gaza. (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

Un bombardement israélien a fait neuf mort, tous membres de la même famille, dans la nuit de vendredi à samedi à Rafah, dans l'extrême sud de la bande de Gaza, a indiqué la Défense civile du territoire palestinien. Parmi eux, six enfants.

"Neuf martyrs, dont six enfants, ont été extraits des décombres après que l'aviation israélienne a frappé une maison de la famille Radwan à Tal al-Sultan à Rafah", a déclaré le porte-parole de la Défense civile de Gaza, Mahmoud Bassal, dans un communiqué transmis à l'AFP.

Six enfants âgés de un à 16 ans figurent parmi les morts, ainsi que deux femmes et un homme, a précisé l'hôpital Al-Najjar où ils avaient été admis.

"Il n'y avait pas de combattants"

A l'extérieur de l'hôpital, un journaliste de l'AFP a vu des proches pleurer les défunts et se recueillir devant de petits sacs mortuaires en plastique blanc. Une femme a caressé le front d'un garçon mort alors que des avions grondaient au-dessus d'elle.

"Les gens dormaient paisiblement", a témoigné un voisin, Abou Mohammed Ziyadah. "Comme vous pouvez le voir, il n'y avait pas de combattants, pas même d'hommes adultes, à l'exception du chef de famille. Il n'y avait que des femmes et des enfants", a-t-il dit sur place à l'AFP.

Offensive terrestre imminente

Peu après le début de la guerre dans la bande de Gaza, le 7 octobre, Israël a demandé aux Palestiniens vivant dans le nord du territoire de se rendre dans des "zones de sécurité" situées dans le sud, comme Rafah.

Six mois plus tard, Rafah est sous la menace d'une offensive terrestre imminente. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est dit déterminé à lancer l'assaut sur la ville où, selon lui, se concentrent quatre bataillons du mouvement islamiste palestinien Hamas.

Mais les ONG et un nombre croissant de chancelleries étrangères s'opposent à cette opération, craignant qu'elle ne fasse de nombreuses victimes civiles, alors que 1,5 million de Gazaouis, habitants ou déplacés, se trouvent à Rafah.

Ecole maternelle frappée

Le porte-parole de la Défense civile a souligné que des frappes avaient touché plusieurs zones à Rafah au cours de la nuit, y compris le quartier de Salam où une personne a été tuée et plusieurs autres blessées.

Il a ajouté que l'armée avait frappé une maison et une école maternelle. "La nuit a été très dure pour le gouvernorat de Rafah", a-t-il déclaré.

Les frappes et l'offensive terrestre israéliennes sur la bande de Gaza ont fait 34'049 morts, en majorité des femmes et des enfants, selon un bilan provisoire du ministère de la Santé du Hamas publié samedi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Cisjordanie: Israël dit avoir tué dix "terroristes" dans un raid

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L'armée israélieme affirme que ses incursions en Cisjordanie occupée visent des groupes armés, mais des civils font souvent partie des victimes. (© KEYSTONE/AP/Nasser Nasser)

L'armée israélienne a dit samedi avoir tué 10 personnes et en avoir arrêté 8 lors d'un raid dans le camp de Nour Shams, près de Tulkarem en Cisjordanie occupée. Elle affirme que ces incursions visent des groupes armés, mais des civils font souvent partie des victimes.

Un correspondant de l'AFP sur place a rapporté avoir entendu des explosions et des tirs samedi matin, et avoir vu une maison exploser ainsi que des drones survoler le camp. Sur des images de l'AFPTV, on peut voir des véhicules militaires et des soldats parcourir les ruelles du camp.

"Les forces de sécurité ont éliminé dix terroristes pendant des affrontements" a indiqué l'armée dans un communiqué, ajoutant mener cette opération "depuis plus de 40 heures".

L'armée empêche l'aide aux blessés

Le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne de son côté fait état de "plusieurs personnes tuées et blessées à l'intérieur du camp, mais l'armée empêche les équipes médicales de porter secours aux blessés". Un secouriste a été blessé par balles, a ajouté la même source dans un communiqué.

Selon des habitants joints par l'AFP, il n'y a plus d'électricité, la nourriture commence à manquer, et personne ne peut entrer ni sortir du camp.

Camp assiégé depuis 2 jours

"Le siège du camp Nour-Shams se poursuit depuis plus de 42 heures", a indiqué à l'AFP Muayad Shaaban, chef de la Commission de résistance à la colonisation et au mur.

"Cette incursion est sans précédent (...), il y a des tireurs sur les toits et des forces spéciales déployées" dans le camp, a ajouté M. Shaaban.

Parmi les victimes, Qais Fathi Nasrallah, 16 ans, est mort après avoir été "touché à la tête par des tirs israéliens" dans le camp de déplacés de Tulkarem, avaient indiqué vendredi le ministère palestinien de la Santé et l'agence de presse palestinienne Wafa.

Salim Faisal Ghanem, 30 ans, a été "tué par les troupes israéliennes" vendredi dans le camp voisin de Nour-Shams, selon Wafa.

Commerçants en grève

Les commerçants étaient en grève samedi à Tulkarem pour protester contre ce raid, d'après cette même source.

Le raid de Nour-Shams s'inscrit dans un contexte d'intensification de la violence en Cisjordanie occupée depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par l'attaque du Hamas du 7 octobre contre Israël.

Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, au moins 479 Palestiniens ont été tués par les forces israéliennes ou des colons en Cisjordanie. Ce territoire est occupé par Israël depuis 1967 en violation du droit international.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La menace d'un volcan persiste en Indonésie

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Le volcan est entré de nouveau en éruption avant minuit vendredi et de nouveau samedi après-midi, expulsant une colonne de cendres à 250 mètres au-dessus de son sommet. (© KEYSTONE/EPA/BASARNAS HANDOUT)

La menace d'un volcan indonésien qui est entré en éruption plus d'une demi-douzaine de fois cette semaine n'est pas écartée, a déclaré à l'AFP le responsable de l'agence de volcanologie de l'archipel, alors que le cratère a de nouveau craché des cendres samedi.

Le mont Ruang, dans la région reculée de Sulawesi du Nord, était déjà entré en éruption mardi soir, poussant les autorités à évacuer des milliers d'habitants des îles les plus proches.

Le volcan est entré de nouveau en éruption avant minuit vendredi et de nouveau samedi après-midi, expulsant une colonne de cendres à 250 mètres au-dessus de son sommet, a indiqué l'agence de volcanologie, qui a mis en garde contre de possibles nouvelles éruptions majeures.

"Avec les tremblements de terre volcaniques enregistrés, la crise n'est pas encore terminée", a déclaré à l'AFP le directeur de l'agence, Hendra Gunawan. "Cela indique que les fluides magmatiques continuent de se déplacer des profondeurs vers la surface. Il n'est donc pas surprenant que des éruptions se produisent encore", a-t-il ajouté.

Les autorités ont maintenu une zone d'exclusion de six kilomètres autour du volcan, qui culmine à 725 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Evacuations

Plus de 6000 habitants de l'île voisine de Tagulandang, où vivent environ 20'000 personnes, ont été évacués en dehors de la zone d'exclusion, a déclaré un responsable local vendredi.

Il a été conseillé aux habitants de porter des masques pour éviter les problèmes respiratoires, a indiqué l'agence dans un communiqué.

La dernière activité du volcan a également incité les autorités à prolonger la fermeture de l'aéroport international Sam Ratulangi dans la capitale régionale de Manado, située à plus de 100 kilomètres.

L'aéroport, qui devait initialement rouvrir samedi, restera fermé jusqu'à dimanche car des cendres volcaniques provenant du mont Ruang ont été détectées, a précisé Ambar Suryoko, directeur de l'autorité aéroportuaire de la région de Manado, dans un communiqué.

L'Indonésie, vaste archipel d'Asie du Sud-Est, se trouve sur la "ceinture de feu" du Pacifique, une zone d'importante activité volcanique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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