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Les PME face au manque de personnel qualifié
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Il y a 3 années,le
De
ATS KEYSTONEUne entreprise sur 4 souffre d’une pénurie de personnel qualifié en Suisse. C’est le constat de la nouvelle étude du Crédit Suisse sur les facteurs de succès des petites et moyennes entreprises suisses en 2017.
Par Charles Super
Plus de la moitié des 1900 PME interrogées estime rencontrer des difficultés à dénicher les bons candidats lors d’un recrutement. Et pour 25% d’entre elles, la pénurie est aigüe. Les domaines de la construction et de l’industrie traditionnelle sont les plus touchés. Sarah Carnazzi Weber, responsable analyse sectorielle et régionale Suisse.
Ainsi, les disparités régionales sont élevées :
Selon le Crédit Suisse, environ 90’000 PME sur les quelques 600’000 en Suisse font ainsi face à une pénurie aigüe de main d’œuvre qualifiée. Les entreprises ont toutefois des stratégies pour palier à ce problème :
Parmi les défis à venir pour les PME suisses, selon Crédit Suisse, le vieillissement démographique et le départ à la retraite ces prochaines années de la génération des baby-boomers. Sarah Carnazzi Weber
L’étude relève toutefois que le contexte économique était perçu comme plus favorable par les PME. Sarah Carnazzi Weber, responsable analyse sectorielle et régionale Suisse.relevait toutefois que le contexte économique était perçu comme plus favorable par les PME :
Les PME restent préoccupées par la force du franc suisse et le durcissement de certaines réglementations qui causent des coûts supplémentaires.
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Genève: l’Ethiopien Tahir emmené en ambulance aux HUG
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Il y a 1 heurele
27 janvier 2021L’Ethiopien Tahir a été emmené en ambulance aux HUG vers 14 heures, alors qu’une vingtaine de personnes étaient rassemblées devant la prison Frambois ce mercredi pour s’opposer à son renvoi. En grève de la faim et de la soif depuis dimanche, il aurait déjà perdu 7 kg.
A Genève, un rassemblement a eu lieu ce mercredi matin devant la prison de Frambois pour s’opposer au renvoi forcé de Tahir. L’Ethiopien arrivé en 2015 en Suisse a débuté une grève de la faim et de la soif dimanche pour s’opposer à la décision de renvoi forcé par vol spécial dans son pays. Le Secrétariat d’état à la migration, le SEM, lui a refusé l’asile en 2018. Ce matin, une vingtaine de personnes manifestaient leur colère face à une décision de renvoi jugée injuste et illégale. Pour Julie Franck, l’Ethiopien court un danger dans son pays. Elle est maître d’enseignement et de recherche en psychologie à l’Université de Genève et amie de Tahir. Julie Franck.
Vers 14 heures, Tahir a été emmené en ambulance à l’hôpital cantonal. En grève de la faim et de la soif depuis dimanche, il était déjà faible ce matin. Julie Franck
Les manifestants l’ont suivi devant les HUG. Les accords de réadmission entre la Suisse et l’Ethiopie sont tenus secrets, selon l’avocate de Tahir, Maître Magali Buser. Ce qui est illégal. Julie Franck.
La Maître d’enseignement et de recherche a connu Tahir aux cafés solidaires, des espaces d’échanges entre les universitaires et les requérants d’asile.
La mobilisation se poursuit actuellement devant les HUG. A Zurich, grâce à l’intervention de l’organisation mondiale contre la torture, deux requérants déboutés ont vu leur renvoi débouté.
Les coûts de tests à large échelle seront désormais pris en charge par la Confédération. Et les quarantaines pourront être raccourcies grâce à un test négatif.
Les personnes asymptomatiques sont à l’origine de plus de la moitié des transmissions de Covid-19, écrit le gouvernement dans un communiqué. Depuis mi-décembre, il est déjà possible de les tester dans le cadre d’un plan de protection, notamment dans les EMS, les hôtels ou les entreprises. Afin de renforcer la pratique, la Confédération assumera les coûts de ces dépistages à large échelle.
Les tests rapides pourront être menés sur place. Les résultats négatifs ne devront pas être annoncés. En cas de résultat positif, un test PCR devra être effectué. Les cantons devront présenter à l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) un concept, précisant qui devra être testé, dans quel lieu, à quelle fréquence et avec quels tests.
Le changement de stratégie entend mieux protéger les personnes à risque et déceler rapidement l’apparition de nouveaux foyers. Il nécessite une modification de l’ordonnance qui entrera en vigueur jeudi.
Quarantaines raccourcies
Les quarantaines pourront quant à elles être raccourcies en cas de test négatif dès le 8 février. Une personne en quarantaine pourra effectuer à ses propres frais un test rapide ou PCR à partir du septième jour.
En cas de résultat négatif, elle pourra sortir de son logement, mais seulement à condition de porter un masque et de se tenir à 1,5m de toute autre personne jusqu’à la fin de la quarantaine prévue. Un test positif enverra la personne en isolement.
La même possibilité sera offerte aux voyageurs venus de régions présentant un risque élevé d’infection. Ils devront en outre présenter un test PCR négatif datant de 72h au maximum. Tout comme les voyageurs arrivant par les airs, quel que soit leur point de départ. Ces derniers seront contrôlés avant de monter dans l’avion. Tous les voyageurs devront aussi laisser leurs coordonnées, en cas d’arrivée par avion, bateau, bus ou train.
Sur le plan des vaccinations, le Conseil fédéral a décidé de prendre à sa charge les coûts de vaccination dans les pharmacies à partir du 1er février. Les cantons pourront ainsi intégrer les pharmacies dans leur plan.
Amendes jusqu’à 200 francs
A partir du 1er février, certaines infractions aux mesures édictées par la Confédération seront punissables d’une amende. Prendre les transports sans masque ou participer à des manifestations non autorisées sera notamment amendable. Selon le délit, entre 50 et 200 francs devront être déboursés.
Les masques stockés dont la preuve de sécurité est insuffisante doivent par ailleurs pouvoir être contrôlés a posteriori. S’ils ne répondent pas aux exigences posées, ils ne doivent plus pouvoir être utilisés.
Avec ATS Keystone
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Le Collège du Léman évacué suite à une alerte à la bombe
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Il y a 22 heuresle
26 janvier 2021Panique au sein du Collège du Léman à Versoix mardi après-midi.
Le secrétariat du collège a reçu un appel disant qu’il y avait une bombe au sein de l’établissement. Contactée, la police genevoise s’est tout de suite rendue sur place pour procéder à des vérifications. Le collège a été évacué, environ mille élèves, selon le porte-parole de la police. Personne n’a été blessé. Le service de déminage de la police est intervenu et aucune bombe n’a été trouvée dans l’établissement. Une enquête a toutefois été ouverte.
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Un stéthoscope intelligent qui reconnait le bruit de la Covid
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Il y a 23 heuresle
26 janvier 2021C’est le « Shazam » des maladies pulmonaires
A Genève, les HUG sont en train de développer un stéthoscope électronique intelligent qui est capable de reconnaître le bruit de la Covid-19.
Benoît Rouchaleau nous présente le prototype développé avec l’HEPIA et l’EPFL.
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A Genève, le conflit chez Swissport mobilise les partis politiques
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Il y a 1 jourle
26 janvier 2021Le conflit entre Swissport et ses employés fait réagir le monde politique genevois. Le Parti socialiste, les Verts, Ensemble à gauche et le MCG s’associent pour déposer ce jeudi une motion au Grand Conseil. Ils exigent que le Conseil d’État prenne en main le dossier Swissport.
A Genève, le litige opposant les salariés de Swissport à leur employeur prend une tournure politique. Le Parti socialiste, les Verts, Ensemble à gauche et le MCG s’unissent pour défendre les salariés de Swissport. Le conflit en cours au sein de la société aéroportuaire concerne les conventions collectives de travail (CCT). Une motion va être déposée par ces partis jeudi au Grand Conseil. Le détail des objectifs de cette motion avec Christian Dandrès, conseiller national socialiste et militant syndical.
Si ce type de conflits sociaux ne sont pas rares, il est en revanche moins banal qu’ils prennent une tournure politique. Christian Dandrès explique les raisons d’une telle mobilisation politique.
Négociations rompues
Petit rappel des faits: ouvertes depuis 2018, Les négociations pour renouveler les CCT n’ont toujours pas abouties. Celles-ci sont au point mort depuis des mois. En conséquence, un vide conventionnel existe depuis le 1er octobre. Les propositions de Swissport impliquent pour les 1200 employés du site genevois des baisses salariales, dont certaines atteindraient 1200 francs mensuels, mais aussi des vacances en moins et des heures de travail en plus. D’ici le 28 janvier prochain, ceux-ci doivent signer le nouveau contrat que leur a soumis l’entreprise, sous peine de risquer un licenciement. Une pratique appelée congé-modification comme l’explique Christian Dandres.
Une rencontre a eu lieu lundi soir entre Swissport et le Conseil d’Etat. Le gouvernement devrait communiquer ce mardi après-midi.
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