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Les médecins gagnent plus qu'attendu

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Le revenu médian des médecins spécialistes indépendants s’élève à 257'000 francs par an et il est supérieur à 600'000 francs dans certaines disciplines (archives). (©KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les revenus des médecins en Suisse sont nettement plus élevés que ce qui avait été calculé jusqu'ici. Une étude, basée sur de nouveaux critères, montre que le revenu médian des médecins spécialistes indépendants atteint 257'000 francs par an.

Le revenu moyen se situe à 320'000 francs par an, selon les chiffres publiés lundi par l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). L'étude analyse les revenus soumis à l'AVS des médecins spécialistes salariés ou indépendants de 2009 à 2014. Elle atteint un taux de couverture de 90%, selon ses auteurs.

Ses conclusions montrent que les revenus des médecins indépendants sont environ 30% supérieurs aux chiffres publiés jusqu’ici. La dernière étude, en 2012, émanait de la FMH. Elle avait suscité des critiques quant à son exhaustivité.

L'étude révèle des écarts importants selon les spécialités des médecins indépendants. Ainsi, le revenu médian des neurochirurgiens (697'000 francs) et des gastro-entérologues (627'000 francs) est le plus élevé. Chez les médecins de premier recours, il atteint 237'000 francs. Les pédopsychiatres et les psychiatres ferment la marche avec respectivement 183'000 francs et 195'000 francs.

Salariés les plus nombreux

Les différences sont tout aussi importantes chez les médecins salariés, qui représentent 60% de la profession. Leur moyenne se situe à 226'900 francs. Dans cette catégorie, les revenus médians les plus élevés, supérieurs à 300'000 francs, sont observés en chirurgie de la main, en radiologie, en gastro-entérologie et en chirurgie cardiaque.

Dix pour cent de ces spécialistes gagnent plus de 500'000 francs par an. Le revenu médian signifie que la moitié des personnes d’un groupe donné dispose d'un revenu inférieur et l’autre moitié d'un revenu supérieur.

Les différences sont encore plus importantes au niveau du revenu moyen. Il se monte à 818'000 francs pour les neurochirurgiens indépendants, 684'000 francs pour les gastro-entérologues et 600'000 francs pour les oncologues. Les médecins de premier recours gagnent en moyenne 264'000 francs.

Un million et plus

Les psychiatres (219'000 francs) et les pédopsychiatres (187'000 francs) sont au bas de l'échelle. Cette différence marquée entre spécialistes peut s'expliquer par quelques salaires très élevés qui tirent la moyenne vers le haut, relève l'étude. 118 médecins ont gagné 1 million de francs ou plus en 2014. Il s'agit principalement de neurochirurgiens.

Des écarts surviennent aussi entre hommes et femmes. Les revenus des hommes sont de 29% supérieurs à ceux des femmes. Cette différence demeure même lorsqu'on prend en compte l’expérience professionnelle, la spécialité ou le secteur d’activité. Elle va être passée sous la loupe, promet Stefan Spycher, vice-directeur de l'OFSP.

De 2009 à 2014, presque tous les spécialistes indépendants ont connu une hausse de leurs revenus. L'augmentation moyenne se situe à 2,5%. Les médecins salariés ont gagné en moyenne 5% de moins. La part des femmes dans ce groupe a fortement augmenté, ce qui peut en partie expliquer l’évolution des chiffres, selon les auteurs.

Résultats exhaustifs

Cette étude fournit actuellement les résultats les plus précis possible, assure l'OFSP. L'analyse corrige les études antérieures dont la méthode était critiquée. Celles-ci ne prenaient pas en compte la hausse de l’activité à temps partiel.

Les revenus des médecins indépendants semblaient en outre plutôt sous-estimés, étant donné que ni les rachats dans la caisse de pensions, ni les dividendes perçus dans le cadre de sociétés de capitaux ne sont soumis à l’AVS.

L'étude pourra servir de base à l'examen des tarifs, a expliqué M. Spycher. Les points sur lesquels il est nécessaire de se concentrer sont désormais connus. Il n'existe pas de revenu juste, mais il sera possible de viser un tarif correct, selon l'OFSP.

Source ATS

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Suisse

Berne évalue l'audit sur l'UNRWA, financement toujours en suspens

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L'UNRWA vient en aide à la population en détresse de Gaza. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Le DFAE va "analyser en détail" le rapport d'experts indépendants sur l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) dans la bande de Gaza, publié mardi soir. Une décision sur le financement de l'agence sera prise ensuite.

La Suisse n'a pas versé à ce jour sa contribution 2024 de 20 millions de francs à l'UNRWA, a rappelé mercredi le DFAE à Keystone-ATS. Cette suspension, annoncée en janvier, est toujours valable.

"Le DFAE va désormais analyser en détail le rapport Colonna sur l'UNRWA et fera ensuite une évaluation globale. Avant toute décision sur le financement de l’UNRWA, les commissions de politique extérieure du National et des Etats seront consultées, comme l’a décidé le Parlement en décembre dernier", précise le département.

L'audit sur l'agence onusienne, publié mardi, a conclu que l'UNRWA a des "problèmes de neutralité" politique. Cependant, Israël doit encore fournir la "preuve" d'une éventuelle implication terroriste de certains membres de l'agence, ont ajouté les experts.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Dépréciation des avoirs gelés russes: valeur de 5,8 milliards

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La valeur des avoirs russes gelés en Suisse s'est dépréciée sous l'effet des sanctions internationales (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La valeur des avoirs gelés russes en Suisse, à la suite des sanctions édictées dans le contexte de la guerre en Ukraine, se montait à 5,8 milliards de francs au 31 décembre 2023. Une année auparavant, elle s'élevait à 7,5 milliards, mais les titres se sont dépréciés.

A ces 5,8 milliards s'ajoutent 17 biens immobiliers de personnes physiques, d'entreprises ou d'entités visées par les sanctions, a indiqué mardi le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco). Des voitures de sport et de luxe, des oeuvres d'art, du mobilier et des instruments ont aussi été gelés.

Les sanctions internationales font leur effet puisqu'elles ont permis la dépréciation de titres présentant un lien avec la Russie. Le Seco précise que, dans le même temps, des gains de valeur à hauteur de 280 millions ont été enregistrés à la suite de la réévaluation de titres.

En 2023, grâce à des investigations et des clarifications, il a pu geler des avoirs à hauteur de 580 millions ainsi que deux biens immobiliers supplémentaires. Et des avoirs de 140 millions gelés préventivement ont été libérés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Pas d'alternative à l'adhésion à l'UE, selon Joseph Deiss

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Joseph Deiss reste un fervent partisan de l'UE. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

L'ancien conseiller fédéral Joseph Deiss plaide pour une adhésion de la Suisse à l'Union européenne (UE), dans une interview mardi à la NZZ. Il faut, en l'état, négocier fermement, mais (au final), "seul un chemin mènera vers l'Europe: l'adhésion", dit-il.

En attendant, la Suisse, passe d'une solution provisoire à une autre, selon Joseph Deisss.

L'ancien ministre des Affaires étrangères ne craint pas d'être isolé avec sa position. Contrairement à l'opinion dominante, entrer dans l'UE "n'est pas un suicide mais représente au contraire un gain en matière de souveraineté", estime-t-il.

L'ex-conseiller fédéral fribourgeois PDC observe "des choses à faire se dresser les cheveux sur la tête", dans la politique européenne de la Suisse. Il pense à la liberté de circulation, où l'on confond "perfidement" selon lui les problèmes qu'il peut y avoir avec l'asile et le dossier de la main-d'oeuvre immigrée.

"Erreur historique"

Joseph Deiss déclare que les craintes émises lors de l'acceptation du premier paquet des bilatérales en 2000 en relation avec la liberté de circuler ne se sont pas avérées, au contraire: "Avons-nous connu davantage de chômage? Y a-t-il eu pression sur les salaires? Aucunement!".

L'ancien ministre constate plutôt qu'il existe en Suisse 100'000 postes non pourvus ainsi que 26'000 places d'apprentissage.

M. Deiss parle du rejet par le peuple de l'Espace économique européen (EEE) en 1992 comme d'une "erreur historique". Si la Suisse avait adhéré, "de nombreux problèmes que nous avons actuellement avec l'UE seraient résolus depuis longtemps", lance-t-il. "Notre erreur est que nous persistons à penser, en tant que non-membre, que nous aurions le droit d'être mieux traités que des membres de l'UE", ajoute-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

De plus en plus de personnes sans confessions et d'anglophones dans les villes suisses

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La proportion de personnes ressentant une appartenance à une religion traditionnelle est globalement en baisse. Cette tendance concerne toutes les religions, mais c’est chez les personnes de confession évangélique réformée qu’elle est la plus forte. (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Trois quarts de la population suisse vit dans l'espace urbain, contre un tiers il y a 100 ans, indiquent les Statistiques des villes suisses. La proportion de personnes sans confession y a fortement crû depuis 2000. L'anglais comme langue principale progresse aussi.

La moitié de la population vit aujourd'hui dans les 170 villes représentées, près des trois quarts dans des régions urbaines et les agglomérations, détaille mardi la 85e édition de ces statistiques, qui a cette année pour thème principal "L'évolution de la population au fil du temps". Le nombre de résidents y a augmenté sans cesse depuis plus d'un siècle, à l'exception des années 1980, marquées par un exode urbain.

59,5% des citadins déclarent l'allemand comme langue principale, 22,8% le français. Si on considère les langues non nationales, l'on constate que l'anglais s'est fortement développé, constituant aujourd'hui la langue principale de 8,1% de la population résidante.

Environ un tiers des personnes se déclarent sans appartenance religieuse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Romande Energie voit son bénéfice exploser en 2023

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Romande Energie a enregistré des résultats records en 2023. (archive) (© KEYSTONE/DOMINIC FAVRE)

L'énergéticien Romande Energie a enregistré des résultats records en 2023, avec notamment un bénéfice net bondissant de 41,4 millions de francs à 214,9 million sur un an. Le conseil d'administration proposera à ses actionnaires un dividende ordinaire inchangé.

De janvier à décembre, le chiffre d'affaires a progressé de 24% à 928,2 millions de francs, indique un communiqué paru mardi.

Par divisions, Solutions Energie enregistre un chiffre d'affaires à 540 millions, soit 42% de plus. La division Réseaux en hausse de 17% atteint 312 millions. Romande Energie Services affiche une avancée de 13% à 164 millions.

Les charges se sont faites plus pesantes avec un nombre d'employés augmenté de 85 nouveaux collaborateurs, portant l'effectif à 1338 personnes à fin décembre et des charges de personnel relevées de 10% à 162 millions. Près de 74 millions de francs ont été consacrés aux charges d'exploitation.

La marge brute opérationnelle a augmenté de 26% à 436,6 millions. Le résultat avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements (Ebitda) atteint 200,6 millions, soit 56% de plus. Le résultat d'exploitation (Ebit) a doublé à 99,7 millions.

Le flux de trésorerie opérationnel est passé de 166 millions à 136 millions après comptabilisation de la variation du besoin en fonds de roulement (BFR). Pour 2024, la direction anticipe un recul de ses finances compte tenu des incertitudes de prix, de disponibilité d'électricité ou d'approvisionnement en matériaux.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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