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Les élèves dans la rue pour le climat: le suivi en continu

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Des milliers de jeunes suisses en formation font vendredi "la grève du climat". (©KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Plusieurs milliers d'écoliers, apprentis et étudiants défilent ce vendredi dans les rues de Suisse. Ils répondent à l'appel d'une "grève du climat", destinée à réclamer des mesures politiques urgentes en matière d'environnement. Notre suivi en continu.

16h00: les Fribourgeois interpellent les politiques

A Fribourg, plus de 1000 jeunes se sont réunis dans une ambiance bon enfant sur la place Georges-Python, avant de rallier, par la rue de Lausanne, l'hôtel cantonal, siège du Grand Conseil fribourgeois. Des discours ont été prononcés aux deux endroits.

Les intervenants se sont chauffés la voix d'abord sur l'emblématique place du chef-lieu cantonal. Ils ont insisté sur "l'urgence de la situation qui doit devenir une priorité politique", appelé à favoriser les transports publics et souligné la nécessité de consommer de manière responsable.

Sur le trajet du cortège, avec en tête une banderole portant l'inscription "Chers politiques, nous serions à l'école si vous faisiez votre travail", les manifestants ont scandé "Chaud, chaud, plus chaud que le climat" ou "un, et deux, et trois degrés". Leur idée est d'interpeller le Conseil fédéral et les Chambres fédérales.

15h30: beaucoup de monde aussi à Genève

Plusieurs milliers de jeunes sont descendus dans la rue à Genève. Collégiens et élèves du cycle ont pris d'assaut la Place Neuve, venant à vélo, à pied ou débarquant des bus des transports publics, a constaté une journaliste de Keystone-ATS sur place. De nombreuses pancartes ont été fabriquées pour l'occasion. Une grande banderole avec le slogan "pour le climat face à l'Etat" a ouvert la marche.

Les jeunes sont passés de la rive gauche à la rive droite. Le parcours de la manifestation s'est terminé vers 15h30 à la Place des Nations. Le département genevois de l'instruction publique avait permis aux élèves de participer à cette action. Les mineurs devaient toutefois obtenir l'autorisation de leurs parents.

14h30: les étudiants biennois sont "chauds"

A Bienne, quelque 300 gymnasiens et écoliers ont manifesté bruyamment. "On est plus chaud, plus chaud que le climat," ont scandé les jeunes. Après un rassemblement devant le gymnase français, les manifestants ont formé un cortège pour gagner la Place centrale. Sur les banderoles, l'on pouvait lire "System change not climate change", "Grève du climat Biel/Bienne" ou encore "Les glaciers fondent, pas notre détermination."

Les jeunes Jurassiens sont aussi descendus dans la rue pour faire entendre leurs revendications. Le rassemblement a débuté vers midi à Porrentruy devant le lycée cantonal. Les étudiants devaient ensuite prendre le train pour gagner Delémont où d'autres jeunes rejoindront le cortège pour rendre visible leur inquiétude pour l'avenir de la planète.

14h15: pas assez de place au Château de Neuchâtel

Près de 1500 jeunes neuchâtelois ont participé vendredi au mouvement, selon un décompte de journalistes sur place. Les manifestants se sont retrouvés à 13h00 à la place des Halles de Neuchâtel aux sons de "Et 1, et 2, et 3 degrés" pour faire connaître leurs craintes face à l'évolution du climat.

Les lycéens ont fait preuve de créativité avec des banderoles où l'on pouvait notamment lire "Make love, not CO2" ou "On n'a pas de planète B". De la place des Halles, les manifestants ont rejoint ensuite la Cour du Château de Neuchâtel - qui n'était d'ailleurs pas assez grande pour tous les accueillir.

Les grévistes ont déposé à la chancellerie d'Etat une résolution qui annonce aussi le lancement d'une motion populaire. "On espère recueillir 1000 signatures en un mois", a déclaré à Keystone-ATS, Ana Ziegler, une des lycéennes chaux-de-fonnières qui a relayé le mouvement dans le canton.

14h00: Cesla Amarelle propose une rencontre

La conseillère d'Etat vaudoise Cesla Amarelle, en charge notamment de la formation et de la jeunesse, salue la mobilisation des élèves de son canton, et les invite à trouver avec elle des solutions pour l'avenir. "Votre prise de conscience est essentielle", écrit-elle sur Twitter. "Nous pouvons agir concrètement pour votre futur. Je vous invite à me rencontrer pour parler de ce qu'on peut faire ensemble dans le système de formation vaudois."

13h15: troisième édition à Zurich

A Zurich, au moins 2000 élèves se sont rassemblés devant le bâtiment central de l'EPFZ. Le chiffre indiqué par les organisateurs est contesté par la police municipale qui n'a compté que quelques centaines de participants. Leur cortège a traversé la vieille ville pour se terminer sur les bords du lac.

Sur leurs banderoles, on pouvait notamment lire "System Change, not Climate Change" ("Changement systémique, pas climatique"). Il s'agit de la troisième grève du climat organisée à Zurich après celles du 14 et du 21 décembre derniers.

La mobilisation a aussi touché les autres principales villes alémaniques, comme à Lucerne ou Aarau, où plusieurs centaines de manifestants ont été dénombrés.

12h30: plus de 8000 personnes à Lausanne

La forte mobilisation se confirme à Lausanne. La grève du climat a réuni plus de 8000 personnes dans la capitale vaudoise, selon un porte-parole de la police lausannoise, interrogé par Keystone-ATS. Partis à 10h30 de la gare, les manifestants se sont dirigés jusqu'à la place de la Riponne, où des activités sont programmées jusqu'à 16h00.

12h00: soutien de Jacques Dubochet

Le prix Nobel de chimie Jacques Dubochet a apporté son soutien aux grévistes, via notamment un billet dans le Journal de Morges de vendredi. "Nos dirigeants sont vieux. Pour ce qui est du climat, ils sont encroûtés (...). Les jeunes ne peuvent pas attendre, c'est leur affaire, leur vie, ils ne la laisseront à personne", écrit le Vaudois.

"Ce n'est que le début", assure-t-il à propos de la grève de vendredi, avant de dire la confiance qu'il porte envers la nouvelle génération: "J'ai confiance dans son intelligence, son imagination et dans la force de l'amour qu'elle porte en elle."

11h00: forte mobilisation à Lausanne

Plusieurs milliers de jeunes en formation se sont rassemblés vendredi matin au centre de Lausanne pour la grève du climat. Ils ont attendu la pause de 10h00, bouclé leur sac à dos, embarqué leurs pancartes et quitté leur gymnase ou école professionnelle.

Réunis dès 10h30 près de la gare de la capitale vaudoise, les manifestants sillonnent le centre-ville en appelant à une société qui s'engage davantage en faveur de la protection de l'environnement.

"C'est pas demander la lune que de sauver la terre", "Quand c'est fondu, c'est foutu", "Si le climat était une banque, il serait déjà sauvé" ou "There's no planet B", peut-on notamment lire sur leurs affiches. Le cortège est parti peu avant 11h00 en scandant "Non à la pollution, oui à l'écologie." Sur le parcours, un dispositif policier a été mis en place.

10h00: mouvement national

D'ampleur nationale, la mobilisation se tient durant toute la journée dans 15 villes. Côté romand, les grévistes se sont notamment donné rendez-vous à Lausanne, Genève, Neuchâtel, Fribourg, Sion ou encore Bienne.

Les autorités scolaires ont globalement peu goûté à cette annonce de grève. Certains cantons et établissements ont promis d'appliquer la tolérance zéro pour ceux qui manqueront les cours, tandis que d'autres se sont montrés plus ouverts.

Initiée en Suède, la "grève du climat" a connu sa première édition en Suisse le 14 décembre dernier à Zurich, où quelques centaines d'étudiants s'étaient réunis. Depuis, le mouvement a gagné en importance dans tout le pays, via notamment les réseaux sociaux, pour aboutir vendredi à la première grève au niveau national.

Source ATS

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Economie

Credit Suisse: Lazard Frères Gestion essuie 142 millions de pertes

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L'émission des obligations AT1 de Credit Suisse visait à renforcer le niveau de solvabilité sans émettre de nouvelles actions (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les sociétés de gestion d'actifs française Lazard Frères Gestion et américaine Pimco ont essuyé des pertes de 141 millions et 314 millions de francs dans le rachat de Credit Suisse par UBS. L'opération a provoqué l'effacement de certains titres de dette.

L'opération a en effet conduit à l'annulation de 17 milliards de dollars (15,7 milliards de francs) de titres de dette dits "CoCo" (pour "Contingent Convertible"), aussi appelés "Additional Tier 1" ou "AT1", détenus par des investisseurs professionnels (banques, fonds).

Au 14 mars, au début de la débâcle et des fortes craintes de faillite de Credit Suisse, Lazard Frères Gestion détenait un total de 142 millions d'euros de ces titres, selon une déclaration transmise mardi à l'AFP par l'entreprise. Cela ne représente que 0,4% du total des actifs gérés par la filiale de la banque d'affaires franco-américaine Lazard.

Dernière position

La société américaine Pimco, filiale de l'assureur allemand Allianz, a de son côté perdu environ 340 millions de dollars dans cette affaire, a indiqué mardi une source proche de la société.

Pimco détenait initialement des obligations AT1 de Credit Suisse, qui valaient 807 millions de dollars quand elles ont été émises, mais leur valeur avait fondu ces derniers mois, a précisé cette source. Cela en faisait le plus gros détenteur d'obligations AT1 de Credit Suisse selon des données de l'agence d'informations financières Bloomberg. C'est toutefois une part minime au milieu des 1740 milliards de dollars gérés par Pimco.

Créée après la crise financière de 2008, cette catégorie de dette, qui arrive en dernière position dans l'ordre de priorité pour le remboursement en cas de difficultés financières, visait à renforcer le niveau de solvabilité sans émettre de nouvelles actions et, ainsi, éviter que le contribuable ne finisse par payer l'addition en cas de sauvetage.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

Personne ne devine la bonne combinaison de l'Euro Millions

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Lors du prochain tirage vendredi, 66 millions de francs seront en jeu. (© KEYSTONE/THOMAS DELLEY)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions mardi soir. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 1, 9, 20, 29 et 32, ainsi que les étoiles 2 et 3.

Lors du prochain tirage vendredi, 66 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.

https://jeux.loro.ch/games/euromillions

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Rachat de CS par UBS: session extraordinaire du Parlement convoquée

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Le Parlement se réunira en avril en session extraordinaire sur la débâcle de Credit Suisse (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le Parlement se penchera mi-avril sur le rachat de Credit Suisse par UBS. Plus d’un quart des membres du Conseil National a demandé la convocation d’une session extraordinaire de l'Assemblée fédérale, qui aura lieu entre le 11 et le 14 avril.

Les bureaux siégeront le 27 mars pour fixer le détail des travaux qui débuteront au Conseil des Etats, ont annoncé mardi soir les services du Parlement via Twitter. Le quorum ne semblait pas difficile à atteindre car lundi, les politiques de gauche comme de droite ont affirmé vouloir une session urgente.

La Délégation des finances (DélFin) des Chambres fédérales a approuvé dimanche les crédits d'engagement proposés par le Conseil fédéral, soit 100 milliards de francs pour la BNS et 9 milliards pour UBS, au titre de garanties.

Selon la loi sur le Parlement, si un engagement urgent est supérieur à 500 millions de francs, il suffit d'un quart des membres d'un Conseil pour demander la convocation de l'Assemblée fédérale en session extraordinaire, dans un délai d'une semaine à partir du feu vert de la DélFin.

Cette session extraordinaire doit impérativement avoir lieu au cours de la troisième semaine qui suit le dépôt de la demande de convocation.

Revendications

Le Parlement doit avoir son mot à dire sur des affaires d'une telle portée, ont estimé de nombreux députés après l'annonce dimanche soir du rachat de Credit Suisse par UBS, cautionné par le Conseil fédéral, la BNS et la FINMA. Les partis ont l'intention d'utiliser la session urgente pour faire valoir leurs revendications par le biais d'interventions parlementaires.

Pour le PLR, la session extraordinaire devrait notamment déterminer l'éventuelle nécessité d'une commission d'enquête parlementaire (CEP) sur les responsabilités dans la débâcle du numéro deux bancaire helvétique. La gauche rose-verte soutient ouvertement une telle enquête, qui reste néanmoins un instrument complexe à mettre sur pied.

Tous les parlementaires n'étaient pas favorables à une session extraordinaire. Le président de la puissante commission de l'économie du National, Leo Müller (Centre/LU) plaidait plutôt pour un travail en cercle restreint, au sein d'une commission. Pour lui, seule la question du crédit d'engagement urgent plaidait en faveur d'une session extraordinaire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Credit Suisse doit suspendre le versement de boni

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Le Conseil fédéral a demandé à Credit Suisse de suspendre certains boni de ses collaborateurs (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Credit Suisse doit suspendre le versement de certains boni à ses collaborateurs. Le Conseil fédéral a pris cette décision mardi pour les rémunérations déjà approuvées pour les exercices antérieurs à 2022 et qui ont été différées.

Le Département fédéral des finances (DFF) a signifié à Credit Suisse que l'établissement devait suspendre le versement de certaines rémunérations variables à ses collaborateurs, indique mardi un communiqué du gouvernement.

Cette décision concerne les rémunérations déjà approuvées pour les exercices antérieurs à 2022, mais dont le versement est différé. Cette décision ne porte pas sur les versements différés qui sont déjà en cours, précise le gouvernement. Par rémunérations variables différées, l'Administration fédérale des finances entend des composantes de salaire variables, tels des droits à des actions.

Marge de manoeuvre

Pour des raisons de sécurité juridique, le Conseil fédéral a décidé de ne pas interdire avec effet rétroactif le versement aux collaborateurs de Credit Suisse des rémunérations variables déjà approuvées pour l'exercice 2022. Il entend éviter que sa décision ne touche des personnes qui n'ont pas elles-mêmes causé la crise, précise-t-il.

La direction de Credit Suisse a elle renoncé volontairement aux rémunérations variables de 2022. La loi sur les banques prévoit que le Conseil fédéral puisse agir en matière de rémunération s'il accorde à une banque d'importance systémique une aide financière directe ou indirecte puisée dans les moyens de la Confédération.

Se fondant sur ses décisions de la semaine dernière, le Conseil fédéral a aussi chargé le DFF de lui soumettre d'autres mesures concernant les rémunérations variables pour les exercices antérieurs à 2022 et les exercices suivants.

Controverses

La question des boni versés à des cadres de la banque a fait parler d'elle dès l'annonce, dimanche soir, du rachat de Credit Suisse par UBS pour 3 milliards de francs, rachat soutenu et souhaité par le Conseil fédéral.

Interrogée durant la conférence de presse, la ministre des finances Karin Keller-Sutter avait répondu dans un premier temps que le versement de boni, contrairement aux dividendes, ne pouvait pas être interdit, puisqu'il s'agissait d'une reprise commerciale et non d'un sauvetage étatique.

Des parlementaires de son propre camp, comme le conseiller national Olivier Feller (PLR/VD) et le sénateur Andrea Caroni (PLR/GR) ont fait part de leur courroux et de leur désaccord sur ce point précis, s'appuyant sur l'article 10a la loi sur les banques.

Mme Keller-Sutter a ensuite rectifié le tir. Lundi, tous les partis ont fait part de leurs doléances. Ils s'accordent pour demander une session extraordinaire des Chambres fédérales sur la débâcle du CS.

Le PLR, pointé du doigt par la gauche et l'UDC pour sa proximité avec la banque, a expressément ciblé les boni des ex-dirigeants du Credit Suisse en vertu de l'article 10a de la loi sur les banques.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Festivals

Paléo: Les programmateurs passent en revue vos artistes Radio Lac

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Crédit: Paléo Festival

Indochine, Adé, Jain, Rosalia ou encore Aliose seront présents sur la plaine de l'Asse du 18 au 23 juillet prochain. Des artistes que l'on écoute régulièrement sur Radio Lac et analysés par les têtes pensantes de Paléo. Pour retrouver l'intégralité de la programmation, rendez-vous ici.

Tête d'affiche rompue à l'exercice des festivals, et du Paléo en particulier, Nikola Sirkis et son groupe Indochine clôtureront cette nouvelle édition.

Pour le fondateur de l'évènement Daniel Rossellat

C'est une légende française. On a la chance d'être un festival incontournable dans l'espace francophone, si bien que les artistes ont vraiment envie de passer à Paléo. En l'occurrence Indochine, ça fait partie du patrimoine musical de tous les gens qui s'expriment en français.

Jacques Monnier, programmateur historique abonde dans ce sens.

Indochine fait partie de l'histoire du festival, la première fois qu'ils sont venus c'était encore sur le terrain de Colovray en 1986 avec Nina Hagen. Ils ont fait une tournée dans les stades en France l'an dernier qui était incroyable et attiré plus de 100 000 personnes au stade de France. C'est l'un des groupes les plus attendus cet été quand on voit les commentaires sur nos réseaux sociaux.

 

 

Fraichement lancée en solo, Adé, ex-chanteuse du groupe Thérapie Taxi a enregistrée son album à Nashville, Tenessee, capitale de la country. Jacques Monnier souligne que

Dans son disque on retrouve des influences de country et de folk. Elle était la chanteuse de Thérapie Taxi, un groupe un peu maudit pour nous parce qu'on les avait programmés deux fois et les deux fois ont été annulées pour des raisons différentes. C'est donc Adé qui vient toute seule cette fois et c'est une nouvelle artiste qui devrait aussi percer ses prochaines années.

Paléo 2023 marque le retour de Jain en tête d'affiche, après plusieurs passages remarqués.

Elle avait démarré sur une petite scène qui s'appelait Le Détour à l'époque, qui faisait 2000 places, il y avait un buzz énorme, donc le chapiteau débordait. Et puis là, elle revient en tête d'affiche après 4 ou 5 ans de pause. C'est une artiste merveilleuse. C'était un des concerts les plus appréciés la dernière fois qu'elle est venue en 2018. On est très content et ça fait vraiment partie de ce qu'on souhaite par rapport aux artistes, les accompagner dans leur carrière. Et si leur carrière effectivement explose, qu'on puisse leur proposer des lieux de plus en plus importants et un public de plus en plus grand.

 

Autre tête d'affiche, l'espagnole Rosalia, que tous les festivals de l'été veulent avoir. Daniel Rossellat estime que

C'est une pépite, elle est vraiment intrigante, ça fait un moment déjà qu'on en parlait. Son style est quand même assez particulier, on n'est pas dans les standards habituels de la pop anglo-saxonne. Et puis ça fait plaisir de voir qu'une artiste qui ne chante pas en anglais, en tout cas, qui n'a pas fait son fond de commerce, a un succès pareil dans le monde entier. Elle va être dans un nombre incroyable de festivals et c'est une chance pour Paléo d'accueillir.

 

Naturellement le Paléo est à Nyon, tout comme le groupe Aliose qui sera là dimanche.

Des amis de la région. C'est la troisième fois qu'ils viennent. Ils ont commencé sur une petite scène aussi au Club Tent devant 2000 personnes. Et là, ils reviennent sur la scène Vegas, une grande scène qui peut accueillir 20 000 personnes. Ca nous fait plaisir de les inviter à nouveau. C'est LE groupe Nyonais, donc il y a vraiment une attache au groupe comme eux sont très attachés à notre festival. Ils viennent chaque année, même s'ils ne jouent pas, ils viennent en festivalier et font aussi partie de la grande famille Paléo.

Entretiens réalisés par Benjamin Smadja ou Solène Revillard

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