Rejoignez-nous

Actualité

Les débats partis pour durer au Conseil des Etats sur le 2e pilier

Publié

,

le

Après le National, le Conseil des Etats entame la réforme du 2e pilier. Pour l'instant, les débats se sont concentrés sur des aspects techniques (illustration). (© KEYSTONE/DPA-Zentralbild/PATRICK PLEUL)

Après le National, le Conseil des Etats a entamé les débats sur la réforme du deuxième pilier. Quelques décisions techniques ont été prises mardi. Mais le coeur de la réforme, la compensation des rentes, se fait encore attendre.

La réforme prévoit un abaissement du taux de conversion. Le capital constitué par un rentier durant son activité professionnelle aboutira à une rente plus petite. Pour compenser cette perte, la droite et la gauche s'affrontent avec différents modèles.

La réforme doit aussi saisir l'occasion d'améliorer la situation en matière de rentes pour les personnes à faibles revenus ou travaillant à temps partiel, souvent des femmes. "Comment les assurer davantage?", a rappelé Erich Ettlin (Centre/OW) au nom de la commission.

Seuil d'accès abaissé

Jouer sur le seuil d'accès au deuxième pilier est une possibilité. Aujourd'hui, il est fixé à 21'510 francs par an. Le Conseil des Etats veut l'abaisser à 17'208 francs.

Le National demandait lui d'aller jusqu'à 12'548 francs. Ce serait une augmentation massive du nombre des nouveaux assurés qui aura un coût, a rappelé le conseiller fédéral Alain Berset, privilégiant la proposition de la Chambre des cantons.

Contrairement à la Chambre du peuple, qui veut l'abaisser à 20 ans, les députés ne veulent pas toucher à l'âge du début de l'épargne au deuxième pilier, actuellement 25 ans. "De nombreux jeunes sont encore en formation à cet âge-là, ou en stage. Ils n'ont pas de revenus ou gagnent peu", selon Erich Ettlin. Cela n'aurait pas beaucoup de sens.

Salaire coordonné en débat

Les débats ont été plus vifs sur le salaire coordonné, soit la part obligatoire du salaire qui est assuré. Aujourd'hui, elle est comprise entre 25'095 et 86'040 francs. Le Conseil fédéral et le National veulent le diviser par deux et placer le seuil à 12'443 francs.

La baisse proposée ne change rien au problème, à savoir remédier aux rentes trop basses des femmes, a fait valoir Erich Ettlin. "Il faut tenir les promesses faites durant la campagne de votation sur l'AVS et changer de modèle", a abondé Maya Graf (Vert-e-s/BL).

Il ne faut pas perdre de vue les compensations à long terme, a rétorqué Damian Müller (PLR/LU). En chargeant trop la barque de la réforme, elle échouera au Parlement, a-t-il lancé en visant explicitement les organisations de femmes et leurs revendications.

La commission propose de passer à une déduction de coordination qui soit alignée sur le salaire AVS, soit 15% de ce dernier. "Aujourd'hui, les gens changent de travail plus souvent, parfois réduisent leur temps de travail. Le salaire n'est plus linéaire pendant des décennies. Il faut s'adapter à cette nouvelle solution", a contré Maya Graf. Elle a été entendue au vote, par 34 voix contre 10.

Fronts durcis

Les débats concernant un élément central de la réforme, soit la compensation des rentes, se poursuivront à un autre moment. Mais les fronts se sont déjà durcis.

"Il faudra trouver un compromis acceptable pour les partenaires sociaux et pour le peuple, en cas de votation", a rappelé Erich Ettlin. Ce qui ne sera pas évident.

L'UDC veut suivre le modèle avalisé par le National il y a un an, et qui couvre entre 35% et 40% des rentiers des seules quinze premières années après l'entrée en vigueur de la réforme. Le Centre et le PLR penchent pour le modèle de la commission des Etats, qui vise 50% de bénéficiaires, sur quinze ou vingt ans selon les propositions.

La gauche aimerait revenir à la version du Conseil fédéral, qui prévoit des compensations pour toutes et tous et sans limite de temps. "Avec les propositions actuelles de la droite, le référendum est déjà programmé" a averti Paul Rechsteiner (PS/SG).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse

Le secrétaire d'Etat Fasel veut intensifier le dialogue avec l'UE

Publié

le

Le nouveau secrétaire d'Etat Alexandre Fasel s'est rendu jeudi à Bruxelles pour une première visite (Photo d'archives). (© KEYSTONE/EDA/NICOLE MATSCHOSS)

Le secrétaire d'Etat Alexandre Fasel a fait le point sur le dossier Suisse-UE avec le négociateur en chef de l'Union européenne Juraj Nociar. Le secrétaire d'Etat s'est rendu jeudi à Bruxelles pour une première visite.

Le but premier de sa visite était de venir se présenter en personne, a déclaré M. Fasel après sa rencontre avec des représentants de la Commission européenne. Il aura beaucoup à faire à eux ces prochains temps, a-t-il ajouté.

Les travaux vont maintenant "s'intensifier considérablement", a-t-il déclaré à un groupe de journalistes suisses. Le nouveau secrétaire d'Etat poursuit les entretiens exploratoires entamés par son prédécesseur Livia Leu. Les discussions portent sur un ensemble d'accords.

S'il y a des progrès avec l'UE, mais aussi dans les discussions en Suisse, les chances sont bonnes pour que le Conseil fédéral élabore un mandat de négociation vers la fin de l'année, a ajouté M. Fasel. Le secrétaire d'Etat, âgé de 62 ans, a pris ses fonctions le 1er septembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Quatre autrices et auteurs suisses retenus pour le Prix Médicis

Publié

le

Le 4e roman d'Elisa Shua Dusapin est sélectionné pour le prix Médicis. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'auteure jurassienne Elisa Shua Dusapin et les Alémaniques Martina Clavadetscher, Kim de l'Horizon et Peter Stamm font partie de la première sélection du Prix littéraire Médicis annoncée jeudi. Celle-ci compte 15 romans écrits en français, et 17 livres traduits.

Quatre auteurs suisses ont séduit le jury dans la première sélection du Prix Médicis, avec 32 livres retenus à ce stade. Elisa Shua Dusapin, avec son 4e roman "Le Vieil Incendie", et Martina Clavadetscher avec "Trois âmes soeurs" ont toutes deux été publiées par les éditions Zoé à Genève.

Elles sont rejointes par Kim de l'Horizon avec son premier roman "Hêtre pourpre" (Julliard), déjà primé en Allemagne et en Suisse alémanique (meilleur roman en 2022) et par Peter Stamm et "Les Archives des sentiments" (Christian Bourgois), dont la douzaine de romans ont tous été traduits en français.

Un livre de la maison d'édition Noir sur Blanc, de Vera Michalski, basée à Montricher (VD), a également été sélectionné: il s'agit de "Convoi pour Samarcande" de l'auteure russe Gouzel Iakhina.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Mobilité

Nestlé s'équipe d'une flotte de voitures électriques en Suisse

Publié

le

Nestlé a choisi l'hippodrome d'Avenches pour échanger sa flotte de voitures de fonction, désormais 100% électrique. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Nestlé a échangé jeudi l'entier de sa flotte de voitures de fonction en Suisse, désormais 100% électrique. Au total, ce sont 171 véhicules qui ont été remis aux collaborateurs réunis sur l'hippodrome de l'Institut équestre national d'Avenches (VD).

"Il s'agit de l'une des plus grandes livraisons de voitures de fonction entièrement électriques réalisées à ce jour en Suisse", affirme jeudi Nestlé Suisse. Ces véhicules seront principalement utilisés par les forces de vente du groupe veveysan.

"Notre nouvelle flotte de voitures 100% électrique est l'une des nombreuses actions que nous mettons en oeuvre pour décarboniser toutes nos activités", relève Eugenio Simioni, directeur de Nestlé Suisse, cité dans le communiqué.

Au niveau mondial, Nestlé s’est engagé à réduire de moitié ses émissions de CO2 d’ici 2030 et à atteindre zéro émission nette en 2050.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

La Nuit est Belle: Quel impact de la pollution lumineuse sur la santé?

Publié

le

MAGALI GIRARDIN

Plus de 180 communes du Grand Genève seront plongées dans le noir vendredi soir, à l’occasion de la Nuit est Belle! Près de 80 animations sont prévues pour cette 4e édition.

Extinction des feux ce vendredi avec la 4e édition de “La Nuit est Belle”. Plus de 180 communes du Grand Genève n’allumeront pas leur éclairage public ce vendredi soir. Elles sont 118, désormais, à le faire totalement ou partiellement, au quotidien. Le thème choisi pour cette année:  « l’Humain, la nuit », avec un curseur placé sur la santé des usagers et l’impact de la pollution lumineuse sur notre organisme.  Les explications de Laurence Bayer. Elle est chercheuse au Département des neurosciences fondamentales de la Faculté de médecine de l’UNIGE et au Centre de médecine du sommeil des HUG.

Laurence Bayer Chercheuse au Département des neurosciences fondamentales de la Faculté de médecine de l'UNIGE et au Centre de médecine du sommeil des HUG

Trop d’éclairage intrusif autour de nos habitations perturbe en effet notre rythme biologique et peut entraîner des troubles du sommeil.

Laurence Bayer Chercheuse au Département des neurosciences fondamentales de la Faculté de médecine de l'UNIGE et au Centre de médecine du sommeil des HUG

Face à ce constat il est donc important de se protéger de la lumière artificielle au quotidien.

Laurence Bayer Chercheuse au Département des neurosciences fondamentales de la Faculté de médecine de l'UNIGE et au Centre de médecine du sommeil des HUG

« La nuit est belle, restons visible ! »

Balades nocturnes, repas à la bougie, lectures contées, observations du ciel, expositions : près de 80 animations sont prévues ce vendredi.

La sécurité des usagers la nuit sera aussi au cœur des échanges lors de cette 4ème édition via une campagne de sensibilisation « La nuit est belle, restons visibles! ». L’objectif est d’encourager les cyclistes, utilisateurs de trottinettes et piétons à se rendre plus visibles la nuit. Des matériels réfléchissants seront distribués vendredi matin aux abords des gares Léman Express. 

 

Continuer la lecture

Culture

Nouveau président pour l'HEMU et le Conservatoire de Lausanne

Publié

le

Un nouveau président pour le Conseil de Fondation de l'HEMU et du Conservatoire de Lausanne (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Jean-David Pelot est le nouveau président du Conseil de Fondation de la Haute Ecole de Musique Vaud Valais Fribourg (HEMU) et du Conservatoire de Lausanne. Il remplace Josiane Aubert, dont le mandat de cinq ans est arrivé à son terme.

Avocat de profession, M. Pelot est actif au sein de nombreuses associations et fondations musicales. Il a également étudié le violon au Conservatoire de Vevey.

"En tant que nouveau président, son objectif est de veiller à la poursuite de la consolidation de l'institution et à favoriser l'épanouissement des talents musicaux des étudiant-es dans un environnement serein et performant", a indiqué jeudi le Conseil de Fondation dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture