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Les conclusions de l'UE sur la Suisse sont repoussées

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L'UE estime que les progrès sont insuffisants dans les discussions exploratoires avec la Suisse (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les conclusions des Etats de l'UE sur la Suisse prévues pour cette année sont repoussées à une date indéterminée, a appris Keystone-ATS auprès d'un diplomate européen. Bruxelles devrait continuer ses petites piques envers Berne.

Lors de la réunion du groupe de travail des Etats membres de l'Union européenne (UE) chargé du dossier suisse, mardi après-midi, les conclusions suisses n'étaient même plus à l'ordre du jour, a confirmé mercredi ce diplomate. La décision définitive n'a pas encore été prise, mais des diplomates de l'UE l'ont qualifiée de formalité.

Ce seraient surtout la Commission européenne et la France qui se seraient prononcées contre de nouvelles conclusions. Plusieurs Etats membres préfèrent en outre s'en remettre à la Commission européenne.

Cette position s'explique par les progrès jugés insuffisants des entretiens exploratoires entre la secrétaire d'Etat Livia Leu et Juraj Nociar, chef de cabinet du vice-président de la Commission européenne Maros Sefcovic, responsable du dossier suisse. Cinq rounds de discussions ont déjà eu lieu. Le prochain est prévu pour le 11 novembre.

Dernières conclusions en 2019

La présidence tchèque de l'UE voulait initialement adopter les conclusions du Conseil de l'UE sur la Suisse d'ici à la fin de l'année. Prague avait clairement inscrit cet objectif dans son agenda.

En règle générale, de telles conclusions ont lieu tous les deux ans. Les Etats membres de l'UE y dressent un bilan de leurs relations avec la Suisse et y indiquent la ligne à suivre avec Berne pour l'avenir. Les dernières datent de 2019, dans lesquelles les Etats membres approuvaient explicitement le lien politique entre tous les dossiers et la question institutionnelle.

Un modeste espoir subsistait donc que les Etats membres puissent revoir certaines positions dans ces nouvelles conclusions, notamment en ce qui concerne l'association de la Confédération au programme de recherche européen "Horizon Europe".

L'été dernier, plusieurs politiciens s'étaient en effet prononcés en faveur d'une association rapide de la Suisse à ce programme. Le vice-chancelier et ministre de l'économie allemand Robert Habeck, ainsi que la ministre des affaires étrangères Annalena Baerbock s'étaient engagés en ce sens auprès de Maros Sefcovic.

Sept régions frontalières des quatre pays voisins de la Suisse, ainsi que le Liechtenstein et la Conférence des gouvernements cantonaux (CdC) avaient également adressé une lettre publique au président de la Confédération Ignazio Cassis et à M. Sefcovic.

L'espoir s'amenuise pour les chercheurs

De même, en juin, des députés du Parlement européen ont demandé une "solution rapide" dans le domaine de la recherche dans une lettre transpartisane envoyée à Ignazio Cassis et à la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

Il s'est toutefois avéré ces dernières semaines qu'il n'en serait rien. Les conclusions n'avaient guère été évoquées lors des précédentes réunions du groupe de travail chargé du dossier suisse.

Lors d'une rencontre en Suisse début octobre, des parlementaires suisses et européens ont publié une déclaration commune. Ils y demandent que l'adoption par le Conseil fédéral d'un mandat de négociation soit considérée comme un "signal politique clair" pour l'ouverture de négociations sur "Horizon Europe".

On ne sait pas encore si la Suède, qui assurera la présidence du Conseil de l'UE au cours des six premiers mois de 2023, s'engagera en faveur de nouvelles conclusions concernant la Suisse.

En attendant, la présidence tchèque du Conseil de l'UE a assuré vouloir continuer son engagement en faveur d'une "amélioration de la relation entre l'UE et la Suisse", a-t-elle indiqué à Keystone-ATS.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse

La cagnotte de 47,92 millions est tombée à l’Euro Millions

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Lors du prochain tirage de l'Euro Millions vendredi, 17 millions de francs seront en jeu (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Une personne a trouvé la combinaison gagnante du tirage de l’Euro Millions de mardi. Elle remporte au total 47,92 millions de francs. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 2, 8, 17, 28 et 35 et les étoiles 7 et 9.

Lors du prochain tirage vendredi, 17 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande. Cette loterie transnationale est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse et le Liechtenstein.

https://jeux.loro.ch/games/euromillions

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Le Parlement géorgien adopte la loi sur l'"influence étrangère"

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Devant le Parlement, environ 2000 manifestants se sont rassemblés en chantant: "Non à la loi russe !". (© KEYSTONE/AP/Shakh Aivazov)

Des milliers de Géorgiens ont manifesté mardi après l'adoption par le Parlement d'un projet de loi controversé sur l'"influence étrangère", inspiré d'une loi russe.

Lors d'un examen en troisième et dernière lecture, les députés ont voté à 84 voix "pour" et à 30 voix "contre", selon des images retransmises par la télévision publique.

Devant le Parlement, environ 2000 manifestants se sont rassemblés en chantant: "Non à la loi russe !", encadrés par une importante présence policière, selon une correspondante de l'AFP sur place.

Des manifestants ont bloqué plus tard une artère en plein centre de la capitale. Treize manifestants ont été arrêtés "après avoir désobéi aux ordres de la police", selon le ministère de l'Intérieur.

L'épouse de l'activiste David Katsarava a assuré que son mari avait été passé à tabac par la police après son arrestation.

Coups de poing

Signe de la tension ambiante, des élus de la majorité et de l'opposition se sont brièvement affrontés à coups de poing lors des débats. Des bagarres similaires s'étaient déjà produites ces dernières semaines.

Les protestations contre ce texte, qui cible des médias et ONG recevant des fonds étrangers, durent depuis plus d'un mois.

La présidente géorgienne Salomé Zourabichvili, pro-européenne et ancienne diplomate française en conflit ouvert avec le gouvernement, devrait mettre son veto au texte, mais le parti au pouvoir "Rêve géorgien" assure avoir assez de voix pour passer outre.

"Nous manifesterons jusqu'à ce que ce gouvernement russe quitte notre pays !", a juré Salomé, une manifestante de 20 ans, juste après le vote.

"Ils essaient de renier les dernières 30 années", soit le chemin parcouru depuis la chute de l'URSS, s'agaçait plus tôt dans la foule de manifestants Mariam Javakhichvili, 34 ans.

Ses détracteurs ont surnommé ce texte "loi russe" en raison de sa similitude avec une législation adoptée en Russie pour réprimer l'opposition.

La référence est sensible en Géorgie, pays qui balance entre les sphères d'influence russe et européenne et a été envahi par Moscou lors d'une intervention militaire en 2008.

Alors que les forces de l'ordre ont, lors de certains rassemblements, utilisé des balles en caoutchouc et du gaz lacrymogène, l'adoption du projet de loi pourrait entraîner de nouveaux heurts.

"Obstacle" vers l'UE

En 2023, les manifestations massives avaient forcé "Rêve géorgien" à abandonner une première mouture de ce texte. Mais, cette fois, les députés de la majorité sont passés outre les protestations.

Peu avant le vote, un porte-parole de l'UE a réaffirmé que l'adoption de ce texte constituerait pourtant un "grave obstacle" sur la voie de l'adhésion du pays à l'Union européenne.

Le secrétaire d'Etat adjoint américain, James O'Brien, qui a rencontré mardi à Tbilissi le Premier ministre géorgien, Irakli Kobakhidzé, a prévenu que Washington prendrait "des sanctions financières et des restrictions de déplacement à l'encontre des individus impliqués".

En outre, l'aide de 390 millions de dollars allouée cette année par les Etats-Unis à la Géorgie serait "revue si nous devions être considérés comme des adversaires et non plus des partenaires", a-t-il souligné.

Au Royaume-Uni, la secrétaire d'Etat chargée de l'Europe Nusrat Ghani a quant à elle appelé le gouvernement géorgien à "retirer cette législation".

"Ce projet de loi et les intimidations coordonnées de manifestants l'accompagnant ne correspondent pas aux valeurs démocratiques d'un pays aspirant à rejoindre l'Otan", a-t-elle affirmé, citée dans un communiqué du gouvernement.

Le ministre lituanien des Affaires étrangères Gabrielius Landsbergis a lui affirmé mardi à l'AFP qu'il allait se rendre en Géorgie avec ses homologues islandais, estonien et letton pour exprimer leurs "inquiétudes aux responsables politiques".

La loi doit imposer à toute ONG ou média recevant plus de 20% de son financement de l'étranger de s'enregistrer en tant qu'"organisation poursuivant les intérêts d'une puissance étrangère".

Davantage de "transparence"

Le gouvernement assure qu'elle vise simplement à obliger les organisations à faire preuve de davantage de "transparence" sur leurs financements.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a lui salué "la ferme volonté des dirigeants géorgiens de protéger leur pays contre toute ingérence flagrante".

La controverse autour de ce texte met aussi en lumière l'influence de Bidzina Ivanichvili, homme d'affaires richissime perçu comme le dirigeant de l'ombre de la Géorgie.

Premier ministre de 2012 à 2013 et aujourd'hui président honoraire du "Rêve géorgien", il est soupçonné de proximité avec la Russie, pays où il a fait fortune.

Même s'il assure vouloir faire entrer la Géorgie dans l'UE, il a récemment fait des déclarations hostiles à l'Occident et voit les ONG comme un ennemi de l'intérieur.

Le moment est particulièrement sensible en Géorgie, où se tiendront en octobre des élections législatives.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Huit montres de Michael Schumacher vendues aux enchères

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Huit montres de luxe fabriquées pour Michael Schumacher sont considérées comme les pièces maîtresse de la vente aux enchères. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La maison de vente aux enchères Christie's a mis en vente à Genève huit montres de luxe ayant appartenu au pilote allemand de Formule 1 Michael Schumacher. La mieux vendue a été cédée à 1,2 million de francs, auxquels il faut ajouter 20 à 26% pour la maison de vente.

C'est une relativement bonne affaire; la montre a changé de mains à l'extrémité inférieure du prix estimé, a indiqué la maison Christie's. Fabriqué par la manufacture F. P. Journe, il s'agissait d'un cadeau de Noël de Jean Todt, chef de l'équipe Ferrari à l'époque.

Au total, les huit montres de la légende de la Formule 1 ont été vendues pour un peu moins de 4 millions de francs, précise Christie's. Aucune information n'a été communiquée sur les acheteurs.

Parmi les joyaux mis aux enchères figurait une pièce spécialement fabriquée pour M. Schumacher, avec un cadran de la couleur rouge de Ferrari et les symboles des sept titres de champion du monde remportés par le pilote allemand au cours de sa carrière.

La vente aux enchères proposait au total 164 pièces, qui ont été adjugées pour environ 22,8 millions de francs. La vente aurait dû avoir lieu dès lundi, mais elle a été reportée en raison d'une panne informatique qui a affecté le site web, empêchant les clients d'enchérir en ligne chez Christie's.

Michael Schumacher vit avec sa famille à Gland (VD), au bord du lac Léman. Il n'est plus apparu en public depuis un grave accident de ski en 2013. La famille ne donne aucune indication sur son état de santé. M. Schumacher était un collectionneur passionné de montres.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / dpa

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International

Amende pour un dirigeant de l'AFD qui a utilisé un slogan nazi

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Björn Höcke comparaissait devant le tribunal de Halle pour avoir délibérément utilisé le slogan national-socialiste "Alles für Deutschland" ("Tout pour l'Allemagne"). (© KEYSTONE/AFP Pool/Ronny Hartmann)

La justice allemande a condamné mardi Björn Höcke, l'une des figures les plus radicales du parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD), à une amende pour avoir utilisé un slogan nazi.

Ce leader de l'AfD en Thuringe, dans l'est du pays, comparaissait devant le tribunal de Halle (est) pour avoir délibérément utilisé le slogan national-socialiste "Alles für Deutschland" ("Tout pour l'Allemagne") lors d'un meeting électoral à Merseburg (est) en 2021.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Sport

Molteni ne jouera plus en équipe de Suisse

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Westher Molteni ne défendra plus les couleurs de la Suisse en 3x3 (© KEYSTONE/PIERRE ALBOUY)

Westher Molteni met fin à sa carrière internationale en 3x3, a-t-il annoncé mardi soir sur son compte Facebook.

Le Tessinois, pionnier de la discipline en Suisse, ne fait pas partie du quatuor retenu par Swiss Basketball pour le Tournoi de Qualification Olympique qui débute jeudi à Debrecen.

"Qu'aurais-je pu faire de plus? RIEN", écrit Westher Molteni dans une lettre ouverte publiée sur sa page Facebook. Le Tessinois de 37 ans se dit notamment déçu de ne pas connaître les raisons de sa non-sélection pour ce TQO, qui représente la dernière opportunité pour la Suisse de décrocher un ticket pour les Jeux de Paris.

"Quand je pense aux sacrifices que j'ai faits pour atteindre cet objectif de portée nationale, avoir refusé des contrats en basket à cinq car la saison de 3x3 dure dix mois, ne voir mes enfants que cinq jours durant l'été parce que nous devions rapporter des points à la Suisse pour pouvoir participer à un TQO, créer et promouvoir des tournois en Suisse et à l'étranger, ce n'est pas juste d'avoir été traité de la sorte", écrit-il.

Westher Molteni ne blâme ni les joueurs, ni le personnel de la Fédération. Il critique "le mécanisme mis en place dans notre pays, qui permet aux joueurs de décider si et quand ils veulent se sacrifier pour un but commun (...) et si et quand ils veulent s'entraîner dans l'optique des Jeux olympiques", souligne-t-il, regrettant que le mérite n'ait pas suffisamment d'importance dans le processus de sélection.

Cette décision est définitive, souligne le Tessinois. Il ne changera pas d'avis, même si la Suisse devait obtenir dimanche prochain le droit de participer au tournoi olympique de 3x3. Mais "je crois sincèrement que la Suisse a une vraie opportunité d'obtenir l'un des trois derniers tickets pour les Jeux, et j'ai bon espoir qu'elle y parvienne", écrit-il encore.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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