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Les charmes du Haut-Valais

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Si vous skiez, vous connaissez peut-être la station de Saas Fee. Ou, qui sait, vous êtes certainement déjà passé par Brig, une bourgade riante, où le soleil brille toute l’année, tant et si bien que l’on se croirait en Méditerranée, confondant la douce brise matinale avec le Mistral de Marseille.

Ah, les charmes du Haut-Valais…

Bon je plaisante, vous avez compris. Le Haut-Valais c’est un canton curieux. On y parle un dialecte que personne ne capte, pas même les Zurichois. Et il y neige une bonne partie de l’année. En gros le Haut-Valais, c’est un peu comme le vieil oncle qui sent pas bon et que tout le monde oublie tout le temps pour les fêtes.

Mais on a tort de l’oublier, croyez-moi. On a tort ! Parce que le Haut-Valais joue un rôle ESSENTIEL dans un secteur trèees lucratif et qui concerne tout le monde. A savoir, le Football.

Alors là Marie je vous avoue que je ne vois pas où vous voulez en venir…

L’équipe de Brig de ballon rond n’a pas battu le Real Madrid, non non, vous n’avez rien raté. En revanche plusieurs Haut-Valaisans ont joué un grand rôle dans la bonne marche de ces machines à fric que sont les institutions internationales de foot.

Souvenez-vous de Sepp Blatter, qui a présidé la FIFA de 1998 à 2015. Ce bon vieux Sepp a finalement été suspendu à cause des scandales de corruption au sein de la FIFA. Une enquête est toujours en cours à Berne pour « gestion déloyale », notamment au sujet des paiements un peu bizarres qu’il a fait à son grand ami Michel Platini. Deux millions, quand même.

Sepp Blatter vient de Viège, où l’école primaire porte son nom. Là-bas, c’est un véritable héros. Depuis sa maison, où il vit maintenant à plein temps, il tirait les ficelles du marché mondial du foot.

Dernièrement il affirmait à l’ATS qu’il trouvait le temps long, en attendant le verdict sur son affaire. Quelle tristesse !

Mais ces derniers jours, c’est un autre Haut-Valaisan qui était en haut de l’affiche médiatique. Je ne sais pas si vous avez suivi, Philippe, les Football Leaks ?

C’est cette grande enquête sur la corruption, réalisée par un consortium international de journalistes, dont ceux travaillant au sein de la cellule enquête de Tamedia.

En effet, et cette fois c’est le nouveau président de la Fifa, Gianni Infantino, donc le remplaçant de Sepp Blatter, qui est sur le devant de la scène. Vous savez où il est né, Gianni ? Malgré son prénom italien, il est né à Brigue, bien sûr, dans le Haut-Valais ! A quelques encâblures de Sepp Blatter, qui s’ennuie devant la cheminée, un verre de Fendant à la main.

Loin de tirer les leçons du passé, Gianni Infantino a suivi pas à pas les leçons de son maître. A savoir, continuer à traire cette vache à lait qu’est le sport le plus populaire du monde, en ayant des pratiques plus que limites.

Alors pour calmer ses inquiétudes à l’égard des procédures en cours en Suisse, Gianni Infantino avait la solution toute trouvée : il passait un coup de fil à son grand pote Rinaldo Arnold. Celui-ci lui donnait des infos et en échange, il était invité à voir des supers matches avec sa famille, même jusqu’à Mexico.

Et il fait quoi dans la vie, Rinaldo Arnold ? Eh bien il est président du FC Brigue, club qui ne brille pas par ses résultats dans les classements internationaux. Mais il est surtout procureur… du Haut-Valais ! Payé, avec nos sous, ceux des citoyens. Pour faire régner la justice de manière équilibrée et impartiale dans ce canton alpin. Mais à la place, il essayait de savoir si et combien la Fifa allait payer pour toutes les magouilles qu’elle a faites pendant des années. Il a même arrangé des rendez-vous avec le procureur fédéral, Michael Lauber. Qui n’est pas Haut-Valaisan, lui. Bref.

Si j’étais complotiste, je verrais bien Sepp Blatter, Gianni Infantino et Rinaldo Arnold se passer des valises de billet au café « La Taverne » de Brig, lors d’une de ces longues soirées d’hiver, tandis que leur progéniture tape gaiement le ballon sur la pelouse municipale…

Mais bon, tout le monde me dit que j’exagère… Et puis dans le foot ce qui compte, c’est de participer ! Allez, sans rancune !

Marie MaurisseSans rancune

Suisse

Un chauffard à plus de 300 km/h sur l'autoroute près de Rubigen

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Le chauffard a dû rendre son permis de conduire sur-le-champ et devra répondre de ses actes devant la justice (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/JULIAN STRATENSCHULTE)

La police bernoise a retrouvé, à l'aide d'enregistrements vidéo, un chauffard qui avait sévi dans les cantons de Berne et du Valais. L'homme de 26 ans aurait notamment roulé à 300 km/h sur l'A6 près de Rubigen (BE). Il a été arrêté et placé en garde à vue.

L'individu devra répondre de ses actes devant la justice, ont indiqué mercredi le ministère public régional et la police cantonale bernoise.

La police avait reçu des informations concernant notamment des voitures inutilement bruyantes à Münsingen (BE). Dans le cadre de l'enquête, elle est tombée en septembre 2022 sur les médias sociaux sur deux vidéos montrant une voiture roulant manifestement trop vite dans le tunnel de l'Allmend, près de Thoune, et sur la route du col de la Furka en Valais.

Des calculs ont révélé une vitesse de conduite de 119 et 145 km/h, alors que la vitesse autorisée sur ces tronçons était de 80 km/h. Des investigations plus poussées ont finalement permis de retrouver la trace de l'homme, qui a été arrêté en décembre 2022.

Sur un téléphone portable, la police a trouvé une troisième vidéo montrant la même voiture sur l'A6 à Rubigen, à une vitesse de 300 km/h. Sur ce tronçon, la vitesse maximale est de 120 km/h. Le chauffard a dû rendre son permis de conduire sur-le-champ.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Neuf jeunes talents de la chanson à Caux avec Francis Cabrel

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Francis Cabrel vient régulièrement en Suisse, comme au Paleo 2022 (archives). (© Keystone/MARTIAL TREZZINI)

Un ancien Palace Belle Epoque sur les hauts de Montreux, neuf jeunes talents de la chanson francophone, Francis Cabrel pour les parrainer, Aliose pour les coacher, c'est le concept des Premières émergences musicales Montreux-Riviera.

Elles se tiennent cette semaine à Caux et se concluront par un concert samedi avec Francis Cabrel comme maître de cérémonie. Le chanteur français s'est produit mardi soir et devait encore se produire mercredi soir au Caux-Palace, des événements complets.

Les neuf talents sélectionnés, retenus parmi une centaine de candidats, viennent des cantons de Vaud, du Valais et de Berne, de France et de Belgique. Ils ont une semaine pour écrire, composer et monter un spectacle.

Cela fait trente ans que Francis Cabrel est engagé auprès des jeunes artistes avec son association "Voix du Sud" et les Rencontres d'Astaffort, une petite commune qui se situe à une dizaine de kilomètres au sud d'Agen entre Bordeaux et Toulouse.

"Au départ, c'était comme un voeu pieux", a dit Francis Cabrel sur les ondes de la RTS mercredi : il voulait se faire rencontrer des jeunes artistes. "Et à force d'avoir réfléchi, monté une structure, engagé deux-trois personnes autour de ce projet, cela fait 30 ans que cette idée vit, qu'elle s'émancipe et qu'elle prend de l'épaisseur".

Amour de la chanson et de la langue française

Quand Pierre Smets, administrateur de la Fondation de la Saison culturelle de Montreux, s'est rendu à Astaffort s'imprégner de l'idée, Francis Cabrel a tout de suite été d'accord pour parrainer ces Premières émergences musicales.

La principale raison de son engagement auprès de la relève est son amour de la chanson et de la langue française. "Une bonne chanson, cela fait rêver, voyager tout en restant immobile", a-t-il relevé. "C'est un format formidable, qui a changé ma vie. Et si je peux changer la vie des autres, c'est avec plaisir".

Francis Cabrel ne donne des conseils que si on le lui demande, d'une part en raison de l'écart générationnel entre lui et la relève, mais aussi parce qu'il s'est formé seul "comme un loup solitaire", en écoutant les chansons à la radio, en lisant de la poésie.

"Je ne sais pas si aujourd'hui, on peut demander à des jeunes de 25 ans de lire de la poésie? ", s'interroge-t-il.

Francis Cabrel, qui vient régulièrement se produire en Suisse comme au Paléo en 2022, écrit des ballades et des chansons sentimentales. Ses ventes de disques sont estimées à plus de 25 millions d'exemplaires à travers le monde. Comme beaucoup de chanteurs de sa génération - il a 70 ans cette année -, c'est en écoutant Bob Dylan adolescent, qu'il a eu le déclic.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Neuf rues de la Ville de Genève renommées d'après des femmes

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L'ancienne résistante et déportée française Noëlla Rouget, décédée en 2020 à l'âge de 100 ans, donnera son nom à la portion de la rue Jean-Senebier devant le Monument aux morts (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Neuf rues et places de la Ville de Genève vont être renommées d'après des femmes qui ont marqué l'histoire locale. La portion de la rue Jean-Senebier devant le monument aux morts deviendra la place Noëlla-Rouget, d'après la résistante d'origine française décédée en 2020, à 100 ans.

Le Conseil d'Etat a suivi les recommandations de la commission cantonale de nomenclature pour valider les propositions faites par la Ville de Genève, a-t-il annoncé mercredi à l'issue de sa séance hebdomadaire. Il se dit particulièrement attentif à ce que ces changements soient acceptés et exclut désormais les rues pour lesquelles les habitants ont manifesté des oppositions.

La Ville de Genève avait déposé un dossier comportant 16 changements de dénominations, a-t-elle rappelé mercredi. Le gouvernement en a refusé sept, dont celui de rebaptiser la place des Alpes au nom de l'écrivaine et prostituée Grisélidis Réal (1929-2005). Une nouvelle proposition sera faite prochainement la concernant, a fait savoir le département municipal des finances, de l'environnement et du logement.

Cent plaques de rues

Parmi les rues renommées figure la rue de Beaulieu qui devient le chemin Rosette-Wolczak (1928-1943) d'après cette adolescente juive réfugiée à Genève, puis refoulée et morte à Auschwitz. La place Charles-Sturm, où se trouve le Pavillon de la danse, prend le nom de la danseuse Beatriz Consuelo (1932-2013), tandis que le parc dit Harry-Marc s'appellera parc du 14-Juin, date de l'inscription du principe d'égalité dans la Constitution en 1981.

Deux premières volées de dénominations féminines ont eu lieu en 2020 et en 2022, a rappelé le Conseil d'Etat. Ces modifications s'inscrivent dans la continuité du projet "100 Elles*" lancé en 2019 et qui vise à apposer cent plaques de rues portant des noms de femmes marquantes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Genève deviendra une ville refuge pour écrivains et artistes

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La Ville de Genève va adhérer au Réseau international des villes refuges ICORN. Elle accueillera ainsi un écrivain persécuté dans son pays à la Maison Rousseau et littérature (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Ville de Genève va adhérer au Réseau international des villes refuges ICORN. Elle rejoindra ainsi la septantaine de villes dans le monde qui s'engagent à offrir un refuge aux écrivains et artistes persécutés dans leur pays.

En tant que membre de l'International Cities of Refuge Network (ICORN), la Ville de Genève accueillera et logera un écrivain menacé à la Maison Rousseau et littérature (MRL) de 2024 à 2026, a-t-elle annoncé mercredi. Cette résidence temporaire de deux ans doit lui permettre de poursuivre son travail en sécurité.

L'objectif est que l'écrivain participe aussi aux activités de la MRL et échange avec la scène littéraire locale et nationale. Le choix de la personne sera fait au premier semestre 2024, a précisé Yannick Richter, porte-parole du Conseil administratif.

Parmi les villes membres de l'ICORN figurent Amsterdam, Barcelone, Berlin, Copehague, Detroit, Helsinki, Paris et Mexico. En Suisse, la Ville de Berne participe à ce réseau depuis 2019.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Exonération de l'impôt maintenue pour les véhicules électriques

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A Genève, le gouvernement veut continuer à encourager l'achat de voitures électriques et non à moteur thermique en les exonérant de l'impôt sur les véhicules (image d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Dans le canton de Genève, les propriétaires de voitures électriques continueront de bénéficier, en 2024, d'une exonération d'impôt sur leur véhicule à condition que celui-ci ne soit pas trop lourd. La limite de poids est fixée à maximum 2300 kg, contre 2500 kg actuellement.

Le Conseil d'Etat genevois a annoncé ce petit changement mercredi, à l'issue de sa séance hebdomadaire. Le gouvernement a décidé de maintenir l'exonération de l'impôt sur les véhicules électriques et à hydrogène "compte tenu de l'urgence climatique et des engagements pris en vue de diminuer drastiquement les émissions de CO2".

L'exécutif a toutefois légèrement abaissé la limite de poids afin de décourager l'achat de voitures électriques trop massives, comme des gros 4x4 ou des SUV. Dans un communiqué, le Conseil d'Etat se réjouit que la mise en vente sur le marché de modèles de voitures qui pèsent moins de 2300 kg soit "en constante augmentation".

Entre le 1er janvier et le 30 septembre de cette année, 522 nouvelles voitures électriques ont bénéficié de cette exonération fiscale, contre 823 du 1er janvier au 30 septembre 2022. L'exonération a aussi profité à 122 motos électriques (contre 157) et 92 voitures de livraison électriques (contre 43).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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