Rejoignez-nous

Actualité

Longs bouchons devant le Gothard le Vendredi saint

Publié

,

le

Pour lundi, Viasuisse s'attend à des bouchons sur la route des retours en direction du nord entre 12h00 et 21h00. (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Jamais encore ce siècle les automobilistes n'ont dû patienter autant devant l'entrée nord du tunnel du Gothard un Vendredi saint. Dans l'après-midi, Viasuisse a recensé 22 km en direction du sud. A 21h30, la file mesurait encore 3 kilomètres, selon le TCS.

Selon la centrale routière, cet embouteillage, avec près de trois heures et demie d'attente, est même le 2e plus long à cette date. Seul un Vendredi-saint de 1998 a mis la patiente des automobilistes davantage à l'épreuve, avec 25 km de bouchon. Mais ce printemps-là, la Suisse avait connu un violent retour de l'hiver avec ses conséquences sur les routes.

Le week-end pascal ne détient toutefois pas le record absolu des bouchons au Gothard. C'est celui de Pentecôte qui affiche la marque la plus élevée, avec une file de 28 km en 2018, parce que parcours alternatif du tunnel du San Bernardino avait été fermé à cause de l'incendie d'un car. Pentecôte 1999 avait connu la même valeur, mais à cause d'inondations sur l'A13 aux Grisons.

Cette année, les Suisses et la population du nord de l'Europe semblent avoir un grand besoin d'évasion après deux années de restrictions de déplacement dues à la pandémie. Et cela s'est remarqué sur la densité de la circulation dès le week-end dernier, avec 14 km le samedi des Rameaux.

Et cette semaine, déjà dans la nuit du jeudi à vendredi, la longueur des bouchons n'est jamais descendue en dessous de 8 kilomètres.

La patience était également de mise sur la route du San Bernardino: vendredi, les voyageurs sur l'A13 avaient besoin d'environ une heure de plus que d'habitude pour parcourir le tronçon entre Coire et Bonaduz, a indiqué Barbara Roelli de Viasuisse à l'agence de presse Keystone-ATS.

Alternatives

L'Office fédéral des routes (OFROU) a donc recommandé aux voyageurs venant de l'ouest de la Suisse de passer par le Valais, c'est-à-dire par le chargement des voitures au Löschberg, ou par le tunnel du Grand-Saint-Bernard, comme itinéraire alternatif supplémentaire vers l'Italie.

Selon Mme Roelli, le volume de trafic sera élevé cette année, même en comparaison avec la période précédant la pandémie. En 2020, les autorités avaient déconseillé les voyages vers le Tessin en raison de la situation pandémique tendue dans ce canton, et il n'y a pas eu d'embouteillages à Pâques.

Temps estival

Un temps estival est attendu au Tessin pour le week-end pascal. Le mercure a dépassé jeudi pour la première fois de l'année, les 25 degrés à Biasca et les 24 degrés à Sion, a indiqué jeudi MeteoNews. SRF Meteo prévoit même 26 degrés par endroits samedi. Dimanche et lundi, les températures devraient légèrement baisser malgré le soleil.

Pour lundi, Viasuisse s'attend à des bouchons sur la route des retours en direction du nord entre 12h00 et 21h00. Pour éviter une longue attente, elle conseille de traverser le tunnel du Gothard tôt le matin ou le soir après 22h00.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Genève

Une activiste afro-brésilienne lauréate du Prix Martin Ennals

Publié

le

Le Prix Martin Ennals des droits humains récompense cette année une activiste brésilienne dont le fils a été tué par la police. (© Fondation Martin Ennals)

Une activiste afro-brésilienne contre les violences policières, Ana Paula Gomes de Oliveira, est lauréate cette année du Prix Martin Ennals à Genève. Elle recevra sa récompense le 26 novembre, a affirmé lundi la Fondation qui pilote ce Nobel des droits humains.

Mme de Oliveira a cofondé le collectif "Les Mères Manguinhos" après le meurtre de son fils de 19 ans dans une favela, abattu dans le dos par un policier militaire alors qu'il rentrait de chez sa petite amie. Elle "a tant donné, après avoir tant perdu", affirme le président du jury Hans Thoolen.

Et d'ajouter que "la violence raciste qui sévit dans les rues du Brésil mérite toute l'attention du gouvernement fédéral et de la communauté internationale". L'approche de la police contre les narco-trafiquants, qui fait souvent des dizaines de tués, provoque régulièrement la réprobation de l'ONU.

Outre Mme de Oliveira, une étudiante ougandaise qui lutte contre la corruption a été finaliste du prix cette année. Tout comme une militante tunisienne des droits humains toujours détenue arbitrairement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Santé

Roche revendique des succès cliniques contre la sclérose en plaques

Publié

le

Le géant pharmaceutique rhénan mène de front plusieurs programmes cliniques avancés sur nouveau traitement pour l'heure expérimental contre les deux formes de la sclérose en plaques. (archive) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

La multinationale pharmaceutique Roche assure avoir observé une concrétisation du critère primaire établi pour le premier des deux programmes cliniques avancés sur le médicament fénébrutinib, développé contre la sclérose en plaques, baptisé Fenhance 2.

L'administration de la substance sur au moins 96 semaines a permis de réduire de manière sensible le taux annualisé de récidive de la maladie par rapport à un traitement au tériflunomide.

Le fénébrutinib a par ailleurs démontré une non-infériorité à l'Ocrevus (ocrélizumab) de Roche en matière de ralentissement de la forme primaire-progressive de la maladie dans le cadre du programme Fentrepid, indique un communiqué diffusé lundi.

Sans s'aventurer à ce stade sur le terrain des données quantifiées, Roche promet de détailler les résultats de ces programmes de recherche à l'occasion de prochains congrès médicaux, une fois disponibles les conclusions du volet Fenhance 1 d'ici à la fin de l'an prochain.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

International

Accord provisoire au Sénat américain pour mettre fin au shutdown

Publié

le

Selon le sénateur démocrate Tim Kaine, la proposition "protégera les fonctionnaires fédéraux contre les licenciements abusifs, réintégrera ceux qui ont été licenciés à tort pendant le 'shutdown', et garantira que les fonctionnaires fédéraux recevront leur salaire rétroactivement" (archives). (© KEYSTONE/AP/J. Scott Applewhite)

Les sénateurs américains ont trouvé dimanche un accord provisoire en vue de mettre fin à la paralysie budgétaire qui bloque une partie des services publics depuis une durée record de 40 jours, selon plusieurs médias.

Les élus républicains et démocrate se sont entendus pour un financement du gouvernement jusqu'en janvier, rapportent notamment CNN et Fox News.

La mesure a rapidement fait l'objet d'un vote de procédure, visiblement avec l'appui d'un nombre suffisant de démocrates, pour transmettre le texte à la Chambre des représentants. Si les députés donnent eux aussi leur feu vert, la proposition sera enfin soumise à Donald Trump pour signature.

Programme d'aide alimentaire

Cette avancée fait espérer un prochain retour à la normale, alors que le trafic aérien et le versement des aides sociales sont perturbés, et que des centaines de milliers de fonctionnaires sont au chômage technique ou travaillent sans être payés depuis le 1er octobre.

"On dirait qu'on s'approche de la fin du 'shutdown'", a estimé devant la presse le président Donald Trump, de retour à la Maison Blanche après avoir passé le week-end dans sa résidence floridienne de Mar-a-Lago.

Selon des parlementaires, l'accord arraché au Sénat par les démocrates doit notamment permettre de renflouer le programme d'aide alimentaire qui soutient 42 millions d'Américains, et qui est suspendu en raison du blocage du budget.

Licenciements annulés

Il implique aussi l'annulation du licenciement de milliers de fonctionnaires fédéraux par Donald Trump le mois dernier, et la tenue d'un vote sur l'extension des aides pour les soins de santé, qui doivent expirer à la fin de l'année.

La proposition "protégera les fonctionnaires fédéraux contre les licenciements abusifs, réintégrera ceux qui ont été licenciés à tort pendant le 'shutdown', et garantira que les fonctionnaires fédéraux recevront leur salaire rétroactivement", a affirmé le sénateur démocrate Tim Kaine dans un communiqué.

Le chef de la minorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer a toutefois déploré que l'extension des aides à la santé fasse l'objet d'un vote et non d'une adoption directe. "Ce combat va et doit continuer", a-t-il lancé à la chambre haute.

Inquiétudes pour Thanksgiving

Du fait de l'effet de la paralysie budgétaire sur le contrôle aérien, plus de 2700 vols aux Etats-Unis ont été annulés et 10'000 retardés dimanche, selon le site FlightAware. Sont affectés notamment les aéroports Newark et LaGuardia de New York, O'Hare de Chicago et Hartsfield-Jackson d'Atlanta.

Le ministre des Transports Sean Duffy a averti dimanche qu'une prolongation du blocage budgétaire allait aggraver la situation, la fête de Thanksgiving à la fin du mois approchant. "Le trafic aérien va se réduire à peau de chagrin alors que tout le monde veut voyager pour voir sa famille", a-t-il alerté sur Fox News.

"Vous allez voir moins de contrôleurs aériens venir au travail, ce qui signifie qu'il n'y aura qu'une poignée de vols qui vont décoller et atterrir", a-t-il ajouté. Un retour à la normale du trafic aérien pourrait prendre des jours après la fin de la paralysie, le temps que le financement fédéral, qui comprend les salaires, relance la machine.

M. Trump a invoqué la paralysie budgétaire, due à des désaccords entre républicains et démocrates au Congrès, comme une des causes de la série de défaites électorales essuyées par son camp le 4 novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Suisse

"La Suisse ne pourra pas se passer" du nucléaire, selon le Groupe E

Publié

le

Le directeur général du Groupe E, Alain Sapin, ne voit pas comment la Suisse va pouvoir éviter un retour au nucléaire (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BRUN)

La Suisse ne pourra pas se passer de centrales nucléaires, estime le directeur général du Groupe E. Selon lui, le recours croissant aux énergies renouvelables, couplé à l’abandon de l’énergie nucléaire, constitue un risque en matière d’approvisionnement énergétique.

"Nous allons vers une augmentation des risques. Je précise que je ne suis pas contre les énergies renouvelables, bien au contraire, cela fait des années que Groupe E les encourage. Mais il faudra impérativement disposer de centrales de réserve conventionnelles qui pourraient être démarrées en cas de besoin", soutient Alain Sapin dans un entretien accordé vendredi à La Liberté, en marge d'une conférence à Guin.

M. Sapin a expliqué à son auditoire de vendredi qu'il va falloir construire, ces 25 prochaines années, environ 80% des infrastructures nécessaires à l'approvisionnement énergétique du pays.

A la question de savoir comment cela allait se passer, il a répondu: "si on veut éviter les émissions de CO2, je ne pense pas qu'on pourra se passer de centrales nucléaires, même si cela ne fera pas plaisir à tout le monde. Nous avons des contrats avec la France, mais nous ne pouvons pas compter éternellement sur les autres. Il serait envisageable aussi d'avoir deux ou trois centrales à gaz pour passer l'hiver."

"Un virage politique"

Pour lui, il appartient désormais au monde politique d'opérer des choix. "En 2010, nous avions un projet nucléaire en sous-participation, mais tout s'est arrêté après Fukushima. Nous avons aussi déposé un projet de centrale à gaz de 400 mégawatts à Cornaux en 20122, rappelle-t-il.

"Depuis 2007, nous essayons de faire de l'éolien à Fribourg sans y parvenir. Ce n'est pas moi qui refuse tous ces projets. Il faudra probablement un virage politique assez sec, je ne sais pas si cela est possible en Suisse", ajoute M. Sapin.

Et de conclure en suggérant: "Je suis libéral de nature, mais peut-être pourrait-on nationaliser un peu le secteur énergétique, comme on l'a fait pour les autoroutes et les voies ferrées".

Dimanche, dans les colonnes de la NZZ am Sonntag, le ministre de l'Énergie, Albert Rösti, avait de nouveau mis en garde contre un risque de pénurie d'électricité en Suisse. "On ne peut pas se passer de l'énergie nucléaire", avait-il déclaré.

Le conseiller fédéral avait précisé ne pas souhaiter cette option, mais estimer que le développement de l'énergie hydraulique, solaire et éolienne progressait trop lentement. "Si, de manière inattendue, la filière éolienne décolle, que de nombreuses centrales hydroélectriques sont construites et que davantage de centrales solaires alpines voient le jour, je serai le premier à renoncer au nucléaire", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Corée du Sud: l'ex-président Yoon inculpé d'aide à l'ennemi

Publié

le

L'ex-président sud-coréen Yoon Suk Yeol est accusé d'aide à l'ennemi, par la justice de son pays. (© KEYSTONE/AP/Lee Jin-man)

Le parquet sud-coréen a inculpé lundi l'ex-président Yoon Suk Yeol d'aide à l'ennemi. La justice accuse l'ex-président d'avoir nui aux intérêts militaires de son pays en ordonnant l'envoi de drones en Corée du Nord.

Les deux voisins sont techniquement toujours en guerre depuis leur conflit (1950-1953) qui s'est soldé par un armistice et non par un traité de paix.

En octobre 2024, la Corée du Nord avait affirmé détenir la preuve que le Sud avait fait voler des drones au-dessus de sa capitale, Pyongyang, pour y déverser des brochures de propagande. Séoul n'a pas confirmé.

Le parquet sud-coréen a ouvert une enquête spéciale en 2025 afin de déterminer s'il s'agissait là d'une tentative délibérée de M. Yoon de provoquer le Nord, pour ensuite utiliser sa réaction comme casus belli.

Selon les investigations, l'ex-dirigeant conservateur et d'autres personnes "ont conspiré pour créer les conditions permettant la déclaration de la loi martiale d'urgence, augmentant ainsi le risque d'une confrontation intercoréenne armée et portant atteinte aux intérêts militaires publics", a détaillé à la presse Park Ji-young, assistante du procureur spécial.

Yoon Suk Yeol est accusé d'avoir "favorisé l'ennemi en général" ainsi que d'"abus de pouvoir", a-t-elle ajouté.

M. Yoon, actuellement en prison, a été destitué en avril au terme d'une séquence chaotique déclenchée par sa brève imposition de la loi martiale le 3 décembre 2024.

Dans son allocution de ce jour-là, il avait notamment invoqué des menaces nord-coréennes pour justifier sa décision choc.

Mme Park a expliqué que des preuves irréfutables avaient été découvertes dans une note de l'ex-chef du contre-espionnage de Yoon Suk Yeol. Le document préconise de "créer une situation instable ou de saisir une opportunité qui se présenterait".

Pour cela, il suggère que l'armée vise des lieux "qui leur (le Nord) feraient perdre la face, afin qu'une riposte soit inévitable, comme Pyongyang" ou la grande ville côtière de Wonsan.

Durant son mandat, M. Yoon a tenu une ligne dure face à Pyongyang et opéré un net rapprochement avec les États-Unis, autre ennemi du Nord.

Le 3 décembre 2024, il a déployé l'armée au Parlement pour en prendre le contrôle, mais un nombre suffisant de députés était parvenu à se réunir pour voter la fin de la loi martiale.

M. Yoon a été arrêté en janvier, destitué en avril puis remplacé en juin par son rival démocrate Lee Jae Myung, qui prône l'apaisement avec Pyongyang.

Yoon Suk Yeol est toujours au coeur d'un procès pour insurrection, également en lien avec son coup de force.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Publicité

L'info en continu

GenèveIl y a 14 minutes

Une activiste afro-brésilienne lauréate du Prix Martin Ennals

Une activiste afro-brésilienne contre les violences policières, Ana Paula Gomes de Oliveira, est lauréate cette année du Prix Martin Ennals...

SantéIl y a 24 minutes

Roche revendique des succès cliniques contre la sclérose en plaques

La multinationale pharmaceutique Roche assure avoir observé une concrétisation du critère primaire établi pour le...

InternationalIl y a 51 minutes

Accord provisoire au Sénat américain pour mettre fin au shutdown

Les sénateurs américains ont trouvé dimanche un accord provisoire en vue de mettre fin à...

SuisseIl y a 55 minutes

"La Suisse ne pourra pas se passer" du nucléaire, selon le Groupe E

La Suisse ne pourra pas se passer de centrales nucléaires, estime le directeur général du...

InternationalIl y a 2 heures

Corée du Sud: l'ex-président Yoon inculpé d'aide à l'ennemi

Le parquet sud-coréen a inculpé lundi l'ex-président Yoon Suk Yeol d'aide à l'ennemi. La justice...

InternationalIl y a 3 heures

L'Indonésie fait de l'ex-dictateur Suharto un "héros national"

L'Indonésie a élevé lundi au rang de "héros national" l'ex-dictateur Suharto par décret présidentiel. Cela,...

InternationalIl y a 4 heures

Les Philippines évaluent les dégâts après le super-typhon Fung-wong

Les Philippines évaluent les dégâts lundi après le passage dans la nuit du super-typhon Fung-wong....

SuisseIl y a 6 heures

La politique à la traîne en matière de stockage d'énergie

Il existe plusieurs solutions techniques pour le stockage saisonnier de l'énergie. Mais la Suisse manque...

InternationalIl y a 8 heures

Pas d'indigènes dans le nouveau gouvernement bolivien

Le président bolivien de centre droit Rodrigo Paz a présenté dimanche son gouvernement, dans lequel...

InternationalIl y a 11 heures

La boutique Shein à Paris a attiré "plus de 50'000 personnes"

La boutique Shein du grand magasin BHV à Paris, dont l'inauguration mercredi s'est faite en...