Rejoignez-nous

Actualité

Les avions cloués au sol doivent être choyés

Publié

,

le

Pour éviter que des avions immobilisés nichent dans les réacteurs, ceux-ci sont couverts (archives). (©KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 touche durement l'aviation civile. Les aéronefs sont cloués au sol et les compagnies sont au bord de la rupture. Swiss a stationné 20 avions de sa flotte à l'aéroport de Genève. Des appareils dont il faut prendre soin.

Les ouvertures et les parties sensibles sont recouvertes et isolées avec de l'adhésif. Il s'agit de protéger les avions des aléas de la météo et d'éviter que des animaux s'y installent, explique Meike Fuhlrott, porte-parole de Swiss. A Cointrin, une cinquantaine de personnes est affectée à l'entretien des appareils.

L'avion doit en effet subir des tests fonctionnels approfondis de ses principaux systèmes s'il reste longtemps immobilisé au sol. Des essais des moteurs doivent être effectués toutes les deux semaines, par exemple. Avant d'être remis en service, l'appareil procédera à un vol permettant de vérifier son comportement dans les airs.

Coûts confidentiels

Swiss ne dévoile pas ce que lui coûte de devoir stationner ses appareils en attendant une reprise des activités. Le Conseil fédéral, de son côté, a fait ses calculs. Il propose des garanties bancaires de 1,275 milliard de francs pour lui venir en aide. Ce montant comprend aussi un soutien à la compagnie Edelweiss.

Quoi qu'il arrive, voyager en avion ne sera plus comme avant, du moins dans l'immédiat. Dès lundi, les clients de Swiss sont priés de porter une protection couvrant la bouche et le nez lorsqu'ils prennent l'avion, relève Mme Fuhlrott. Il sera aussi recommandé de porter ce masque tout au long du voyage, même avant et après le vol.

Avec cette mesure, Swiss suit les directives officielles de nombreux pays européens. La recommandation restera applicable jusqu'au 31 août. Selon Mme Fuhlrott, le risque de contamination à bord par le Covid-19 est néanmoins quasiment nul. "Aucun cas d'infection n'a été détecté sur les vols de Swiss depuis le début de la pandémie".

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Sport

Sion en déplacement à St-Gall

Publié

le

Sion doit poursuivre sur sa bonne voie (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Mardi soir, le FC Sion est engagé pour la 18e journée de Super League. Les hommes de Didier Tholot se déplacent à St-Gall qui vient de faire tomber le leader Thoune.

La victoire étriquée (1-0) face à GC sur un penalty de Kololli a permis aux Sédunois de se constituer un petit matelas de trois points par rapport au 7e, Zurich. Mais les Zurichois traversent une période difficile, alors que les Brodeurs sont deuxièmes au classement. Reste que les Saint-Gallois ont perdu leur dernier match à domicile 2-1 face à Zurich, ce qui veut dire que les Valaisans peuvent s'inspirer de cela.

Ils peuvent également s'appuyer sur un gardien en forme puisqu'Anthony Racioppi a sorti deux clean sheets sur ses deux derniers matches en se montrant décisif.

L'autre rencontre de la soirée semble déséquilibrée sur le papier avec la lanterne rouge Winterthour qui reçoit le leader Thoune.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Trump poursuit la BBC pour 10 milliards de dollars

Publié

le

Donald Trump réclame 10 millions de dollars à la BBC. (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Donald Trump, qui accuse la BBC d'avoir réalisé un montage vidéo trompeur de lui, a porté plainte contre le groupe audiovisuel public britannique lundi, et réclame 10 milliards de dollars, notamment pour diffamation, selon un document judiciaire.

La plainte, déposée en Floride par le président américain, réclame "des dommages et intérêts d'un montant minimum de 5 milliards de dollars" pour chacun des deux chefs d'accusation: diffamation et violation d'une loi sur les pratiques commerciales trompeuses et déloyales.

"Ils ont littéralement mis des mots dans ma bouche", s'est plaint le milliardaire de 79 ans lundi, devant la presse.

Il y a quelques semaines, le président américain avait affirmé qu'il réclamerait "entre un et cinq milliards de dollars" à la BBC.

Le groupe audiovisuel britannique, dont l'audience et la réputation dépassent les frontières du Royaume-Uni, est dans la tourmente depuis des révélations sur son magazine phare d'information "Panorama".

Ce dernier a diffusé, juste avant la présidentielle américaine de 2024, des extraits distincts d'un discours de Donald Trump du 6 janvier 2021 montés de telle façon que le républicain semble appeler explicitement ses partisans à attaquer le Capitole à Washington.

Des centaines de ses partisans, chauffés à blanc par ses accusations sans fondement de fraude électorale, avaient pris d'assaut ce jour-là le sanctuaire de la démocratie américaine, pour tenter d'y empêcher la certification de la victoire de Joe Biden.

"La BBC, autrefois respectée et aujourd'hui discréditée, a diffamé le président Trump en modifiant intentionnellement, malicieusement et de manière trompeuse son discours dans le but flagrant d'interférer dans l'élection présidentielle de 2024", a dénoncé lundi un porte-parole des avocats du républicain contacté par l'AFP.

"La BBC a depuis longtemps l'habitude de tromper son public dans sa couverture du président Trump, au service de son programme politique de gauche", a-t-il ajouté.

Lettre d'excuses

Au Royaume-Uni, la controverse a relancé le brûlant débat sur le fonctionnement de l'audiovisuel public et son impartialité, alors que le groupe a déjà été bousculé ces dernières années par plusieurs polémiques et scandales.

L'affaire a poussé à la démission son directeur général Tim Davie et sa patronne de l'information Deborah Turness.

Le président de la BBC Samir Shah a pour sa part envoyé une lettre d'excuses à Donald Trump, sans réussir à l'apaiser. Il a toutefois rejeté les accusations du président américain, et s'est dit déterminé à contester toute plainte pour diffamation.

La plainte de Donald Trump estime que, malgré ses excuses, la BBC "n'a manifesté ni véritables remords pour ses agissements ni entrepris de réformes institutionnelles significatives afin d'empêcher de futurs abus journalistiques".

Le président américain a lancé ou menacé de lancer des plaintes contre plusieurs groupes de médias aux Etats-Unis, dont certains ont versé de coquettes sommes pour mettre fin aux poursuites.

Depuis son retour au pouvoir, il a fait entrer à la Maison Blanche de nombreux créateurs de contenus et influenceurs qui lui sont favorables, tout en multipliant les insultes contre des journalistes issus de médias traditionnels.

L'un de ces nouveaux venus invités par le gouvernement Trump est la chaîne conservatrice britannique GB News, proche du chef du parti anti-immigration Reform UK, Nigel Farage.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

L'attentat à Sydney motivé par "l'idéologie de l'Etat islamique"

Publié

le

L'émotion est encore vive à Bondi Beach, où officiels et anonymes rendaient lundi hommage aux victimes de l'attentat de la veille. (© KEYSTONE/EPA/MICK TSIKAS)

Le Premier ministre australien Anthony Albanese a déclaré mardi que l'attaque sur une plage de Sydney contre une foule qui célébrait la fête juive de Hanouka semblait "motivée par l'idéologie" du groupe "Etat islamique".

Un père et son fils ont ouvert le feu à au moins 40 reprises, pendant une dizaine de minutes dimanche soir, faisant au moins 15 morts et plus de 40 blessés.

Les autorités ont qualifié l'attentat d'antisémite mais n'avaient jusque-là donné que peu de détails sur les motivations des assaillants.

Mardi, Anthony Albanese a fourni l'une des premières indications laissant penser que les deux hommes s'étaient radicalisés avant de commettre ce "meurtre de masse".

"Il semblerait que cela ait été motivé par l'idéologie de l'Etat islamique" (EI) a déclaré le chef du gouvernement.

Le groupe djihadiste EI a contrôlé de vastes territoires en Irak et en Syrie, avant d'être défait en 2019, mais a toujours des cellules dormantes de combattants dans le pays.

M. Albanese a déclaré que Naveed Akram, 24 ans, avait fait l'objet de vérifications des renseignements australiens en 2019, sans paraître constituer à l'époque de menace immédiate.

"Il a attiré leur attention en raison de ses relations avec d'autres", "deux des personnes avec lesquelles il était associé ont été inculpées et sont allées en prison, mais il n'a pas été considéré à l'époque comme un potentiel suspect", a déclaré M. Albanese.

La police a arrêté dimanche Naveed Akram. Grièvement blessé, il se trouve dans le coma à l'hôpital, sous la surveillance des forces de l'ordre. Son père, Sajid, 50 ans, a été tué par la police.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Suisse

Manifestation pro-Gaza: Amnesty blâme la police bernoise

Publié

le

Amnesty International Suisse critique en particulier l'encerclement de la Schauplatzgasse, qui a duré une dizaine d'heures (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Amnesty International (AI) Suisse critique la police bernoise suite aux débordements de la manifestation en faveur de Gaza à Berne. En se basant sur des observations et 180 témoignages, l'organisation qualifie l'intervention d'"injustifiée et excessive".

"Même si un groupe a causé des dégâts matériels considérables, la réaction de la police a été marquée par de graves erreurs", a déclaré mardi la juriste Alicia Giraudel dans un communiqué. Des manifestants pacifiques et des personnes non impliquées ont ainsi été blessés. Les secouristes volontaires présents sur place ont soigné au moins 326 personnes.

Dans son rapport, Amnesty International critique particulièrement l'encerclement. Elle le juge soudain et violent, sans avertissement clair, ce qui n'aurait pas permis à la foule de se disperser. En outre, les personnes vulnérables auraient été mises en danger en raison de la durée de l'opération.

L'organisation de défense des droits humains a également relevé des lacunes dans la communication de la police: les annonces n'ont été audibles que directement sur la Place fédérale et des instructions contradictoires ont semé la confusion. Les manifestants ont d'abord été dirigés vers la gare via la Schauplatzgasse, puis via la Spitalgasse. C'est finalement dans la première rue que l'encerclement a eu lieu.

Enquête demandée

Interrogée par AI, la police cantonale bernoise indique avoir annoncé l'intervention des forces de l'ordre. Dans sa prise de position, que Keystone-ATS a pu consulter, le commandant Christian Brenzikofer explique que l'encerclement des "groupes militants et violents" avait notamment pour but de permettre aux participants pacifiques de manifester sur place.

Dans le même texte, il précise que les critiques adressées à la police seront également prises en compte lors des débriefings. Amnesty International salue cette initiative comme un "premier pas positif", mais demande une enquête plus approfondie sur l'intervention.

Aucune plainte jusqu'à présent

La manifestation pro-palestinienne non autorisée du 11 octobre a donné lieu à de graves débordements. Les casseurs ont causé pour des millions de francs de dégâts, tandis que la police a notamment fait usage de gaz lacrymogènes, de balles en caoutchouc et de canons à eau. Selon elle, 18 membres des forces d'intervention ont été blessés.

Plus de 500 personnes ont été contrôlées par la police lors de l'événement. A ce jour, aucune plainte n'a été déposée, a indiqué la police cantonale bernoise. L'enquête est toujours en cours.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Trump classe le fentanyl comme une "arme de destruction massive"

Publié

le

Une saisie de fentanyl à Atlanta en novembre dernier, une substance que le président Trump classe au rang d'"arme de destruction massive". (© KEYSTONE/EPA/ERIK S. LESSER)

Donald Trump a annoncé lundi un durcissement de sa guerre contre le narcotrafic, en désignant le fentanyl, un puissant opioïde de synthèse responsable de très nombreuses overdoses aux Etats-Unis, comme "arme de destruction massive".

"Avec le décret que je vais signer aujourd'hui, nous classons formellement le fentanyl comme une arme de destruction massive, ce qu'il est", a dit le président américain dans le Bureau ovale.

"Aucune bombe ne fait ce que (cette drogue) fait: 200'000 à 300'000 personnes meurent chaque année", a-t-il ajouté.

Selon le site des Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), le nombre total de décès par overdose aux Etats-Unis en 2024 était de l'ordre de 80'000, dont quelque 48'000 dus à des opioïdes de synthèse.

Le décret précise que le fentanyl "s'apparente davantage à une arme chimique qu'à un stupéfiant", justifiant ainsi cette classification.

"La fabrication et la distribution de fentanyl, principalement par le biais des réseaux criminels organisés, menacent notre sécurité nationale et alimentent l'anarchie" sur le continent américain et "à nos frontières", peut-on y lire.

Donald Trump a par ailleurs déclaré lundi que son gouvernement "envisageait" un assouplissement des restrictions fédérales sur la marijuana, en la reclassant comme une drogue moins dangereuse.

"Beaucoup de gens souhaitent cette reclassification, parce qu'elle permettrait de mener d'énormes quantités de recherches qui ne peuvent pas être réalisées tant qu'il n'y a pas de reclassification", a-t-il affirmé.

Les Etats-Unis ont désigné en février plusieurs cartels de la drogue "organisations terroristes étrangères", et ont accru leur pression sur le Mexique et, surtout, le Venezuela du dirigeant socialiste Nicolas Maduro, accusé de narcotrafic, même si selon les experts, ce pays n'est pas la principale source des drogues entrant aux Etats-Unis et ne produit pas de fentanyl.

Le gouvernement américain a déployé un important dispositif naval et aérien dans les Caraïbes et y mène des frappes contre des embarcations suspectées de transporter de la drogue, en particulier de la cocaïne, ainsi que dans le Pacifique.

Le président Trump calque ainsi la lutte contre le narcotrafic sur la terminologie et les méthodes employées dans la lutte contre le terrorisme.

Caracas dément les accusations de narcotrafic et accuse Washington de vouloir évincer M. Maduro du pouvoir et s'emparer des immenses réserves de pétrole du pays, soumis depuis 2019 à un embargo.

La DEA, l'agence antidrogue américaine, affirme que les cartels mexicains sont "au coeur" de la crise liée aux drogues de synthèse aux Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Publicité

L'info en continu

SportIl y a 7 minutes

Sion en déplacement à St-Gall

Mardi soir, le FC Sion est engagé pour la 18e journée de Super League. Les hommes de Didier Tholot se...

CultureIl y a 1 heure

Trump poursuit la BBC pour 10 milliards de dollars

Donald Trump, qui accuse la BBC d'avoir réalisé un montage vidéo trompeur de lui, a...

InternationalIl y a 3 heures

L'attentat à Sydney motivé par "l'idéologie de l'Etat islamique"

Le Premier ministre australien Anthony Albanese a déclaré mardi que l'attaque sur une plage de...

SuisseIl y a 4 heures

Manifestation pro-Gaza: Amnesty blâme la police bernoise

Amnesty International (AI) Suisse critique la police bernoise suite aux débordements de la manifestation en...

InternationalIl y a 5 heures

Trump classe le fentanyl comme une "arme de destruction massive"

Donald Trump a annoncé lundi un durcissement de sa guerre contre le narcotrafic, en désignant...

SuisseIl y a 7 heures

Personne ne décroche la bonne combinaison à l'Eurodreams

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams lundi soir. Pour gagner une rente mensuelle...

SuisseIl y a 7 heures

Allègement fiscal en faveur des retraités qui travaillent encore

Les personnes qui travaillent après l'âge de la retraite doivent bénéficier d'allègements fiscaux. Le National...

SuisseIl y a 8 heures

Les sénateurs rejettent l'initiative "Pas de Suisse à 10 millions!"

A l'instar du National, le Conseil des Etats a recommandé lundi le rejet de l'initiative...

GenèveIl y a 9 heures

Reportage au cœur de la fabrique des chocolats de Noël

Les chocolatiers genevois ne chôment pas en cette fin d'année. A peine les Marmites de...

SuisseIl y a 10 heures

Le National accepte finalement le million en plus pour l'égalité

Le budget fédéral alloué aux organisations de lutte contre les violences faites aux femmes sera...