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Le sanctuaire Swisscom : une sorte de parafiscalité

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Swisscom va pouvoir faire librement payer l’accès de ses concurrents à son réseau à haut débit. C’est dire si les prix des télécommunications ne vont pas baisser en Suisse. Ils sont pourtant quatre fois plus élevés que la moyenne européenne.

Si l’on se réfère au chiffre d’affaires par résident. A 2247 francs en moyenne par personne, c’est est même deux fois plus élevé que le deuxième Etat le plus cher du classement. C’est-à-dire le Luxembourg.

Et il n’y a aucun moyen politique de changer cela ? Swisscom est pourtant contrôlé par la Confédération.  

C’est bien là que se trouve le cœur du problème. Les télécoms sont un bon exemple d’économie administrée en Suisse. C’est-à-dire régulée. Une bonne partie des prix les plus élevés relèvent plus ou moins directement de la régulation publique. Dans une économie à vocation libérale, ça génère forcément toutes sortes d’acrobaties et d’hypocrisies.

A commencer par le Surveillant des prix à Berne, avec ses seize fonctionnaires fédéraux. Il s’est fendu d’une protestation et de quelques menaces en fin de semaine dernière dans la Tribune de Genève et le Matin Dimanche. C’est une sorte d’auto-contre-pouvoir à la fixation abusive de prix administrés. Dans les télécoms, mais pas seulement. Les transports également, la santé, l’audiovisuel public, les eaux usées, le traitement des ordures et bien d’autres. Le bureau de surveillance des prix s’indigne, puis fait des recommandations que tout le monde accueille avec attention. Pour les oublier aussitôt.

Le plus étonnant, c’est que c’est le Parlement qui protège Swisscom. Alors que le Conseil fédéral voulait limiter la liberté de l’opérateur en position dominante.

Le Conseil fédéral en théorie, disons. En réalité, c’est le Département des télécoms de la conseillère fédérale Doris Leuthard. Très focalisée depuis des années sur la réduction de l’îlot de cherté. En vain. Il n’est pas sûr que les autres ministres s’intéressent beaucoup à ces questions d’intendance. Et ça ne va probablement pas changer avec Simonetta Sommaruga l’an prochain.

En fait, le Parlement ne voit pas très bien pourquoi il devrait cesser de protéger Swisscom, et se mettre à favoriser ses concurrents. En particulier Sunrise, qui appartient à un fonds d’investissement luxembourgeois. Et Salt, l’ancien Orange. Basé à Lausanne et propriété d’un milliardaire français.

Et aussi parce que Swisscom est une source de revenus pour la Confédération.

La Confédération détient un peu plus de 50% du capital de Swisscom. Ce qui veut dire qu’elle encaisse plus de la moitié des dividendes de cette société privatisée il y a vingt ans, et assez rentable jusqu’ici. Plus d’un milliard de francs chaque année. Dans une relative discrétion, parce que ce chiffre ne fait jamais l’objet d’une communication.

Une sorte de fiscalité, en fait.

Swisscom et les prix exorbitants des télécom en Suisse, c’est de la parafiscalité qualifiée. Dont on ne parle jamais ouvertement. Très rentable en plus, parce que les coûts d’imposition sont assumés par le contribuable. C’est peut-être même une parafiscalité assez équitable. Mais pour y voir plus clair, il faudrait au moins que l’on se mette aussi à traiter le cas Swisscom sous cet angle.

François SchallerEcographie

Suisse

Procès Lafarge en Syrie: la parole à l'accusation

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Les prévenus ont expliqué avoir été l'objet de "racket" de la part des différentes factions armées qui encerclaient l'usine de Lafarge en Syrie et y avoir cédé, pensant que la situation ne durerait pas longtemps. (archives) (© KEYSTONE/AP/FRANCOIS MORI)

La parole est à l'accusation mardi au procès du cimentier français Lafarge et de huit anciens responsables, soupçonnés d'avoir payé des groupes jihadistes en Syrie jusqu'en 2014, dont l'Etat islamique (EI), dans le but d'y maintenir l'activité d'une cimenterie.

Au terme de quatre semaines de débats et après les plaidoiries des parties civiles, les deux représentantes du parquet national antiterroriste (Pnat) vont prendre leurs réquisitions à l'encontre des prévenus, jugés pour financement d'entreprises terroristes et pour certains aussi pour non-respect de sanctions financières internationales.

Avec Lafarge, avalé en 2015 par le groupe suisse Holcim, comparaissent à Paris l'ancien PDG du cimentier français Bruno Lafont, cinq ex-responsables de la chaîne opérationnelle ou de la chaîne de sûreté de l'entreprise et deux intermédiaires syriens, dont l'un, central dans le dossier, vit à l'étranger et ne s'est pas présenté au procès. Il est visé par un mandat d'arrêt international.

Lafarge est soupçonné d'avoir versé en 2013 et 2014, via sa filiale syrienne Lafarge Cement Syria (LCS), plusieurs millions d'euros à des groupes rebelles jihadistes - dont certains, comme l'EI et Jabhat al-Nosra, ont été classés comme "terroristes" - afin de maintenir l'activité d'une cimenterie à Jalabiya, dans le nord de la Syrie. Cette usine avait ouvert en 2010 avec un investissement de 680 millions d'euros.

Alors que les autres multinationales avaient quitté le pays en 2012, Lafarge n'a évacué cette année-là que ses employés de nationalité étrangère, et maintenu l'activité de ses salariés syriens jusqu'en septembre 2014, date à laquelle le groupe EI a pris le contrôle de l'usine.

La société, qui a déjà accepté de payer une amende de 778 millions de dollars aux Etats-Unis dans le cadre d'un accord de plaider-coupable, risque cette fois-ci jusqu'à 1,125 million d'euros d'amende pour le financement du terrorisme.

Pour la violation d'embargo, l'amende encourue est nettement plus lourde, allant jusqu'à 10 fois le montant de l'infraction qui sera retenu in fine par la justice.

Les personnes physiques risquent de leur côté dix ans d'emprisonnement et 225'000 euros d'amende pour le financement du terrorisme.

Pendant le procès, divers courriels et compte-rendus échangés entre les différents protagonistes, dont certains sont accablants, ont été méticuleusement examinés par le tribunal correctionnel.

Ligne de défense malmenée

Les prévenus ont expliqué avoir été l'objet de "racket" de la part des différentes factions armées qui encerclaient l'usine et y avoir cédé, pensant que la situation ne durerait pas aussi longtemps.

"Soit on se faisait taxer - c'était pas nouveau, ce système est généralisé au niveau de la Syrie - soit on fermait", a ainsi déclaré Christian Herrault, ancien directeur général adjoint de la multinationale.

La thèse de la défense, selon laquelle les autorités françaises - la diplomatie et les services de renseignement - approuvaient la présence de Lafarge en Syrie et étaient au courant des versements aux jihadistes, s'est dégonflée à l'audience.

La société faisait effectivement remonter en haut lieu des informations du terrain, ont témoigné plusieurs personnes, dont l'ancien directeur de la sûreté du groupe, Jean-Claude Veillard, qui avait été mis en examen dans le dossier avant de bénéficier d'un non-lieu. Mais cela ne signifiait pas que les autorités savaient que le groupe finançait les groupes armés, et qu'elles lui avaient donné un "blanc-seing", ont déclaré ces témoins.

Dans leurs plaidoiries vendredi, les avocats des parties civiles ont dénoncé le cynisme des prévenus, qui ont choisi de maintenir l'activité "coûte que coûte", au détriment de la sécurité des salariés, qui devaient franchir, la peur au ventre, les checkpoints tenus par les rebelles pour rejoindre l'usine.

La position de l'ex-patron Bruno Lafont, affirmant ne pas avoir été au courant des versements illicites, a été notamment critiquée.

"Lorsqu'on est aux commandes, on est responsable, diriger une grande multinationale ça oblige, on a des milliers de personnes sous sa hiérarchie", a observé Me Julie Février, avocate de l'ONG Sherpa. "On ne peut pas sérieusement croire que quand la guerre éclate (...), on ne surveille pas ce qui se passe près de l'usine" et "qu'on est tenus à l'écart des confidences", a-t-elle estimé.

Après les réquisitions, ce sera au tour des avocats de la défense de plaider, jusqu'au 19 décembre. Délibéré attendu en 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Suisse

Holcim rachète le péruvien Cementos Pacasmayo

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Holcim veut prendre une participation majoritaire dans son homologue péruvien Cementos Pacasmayo, afin de se renforcer en Amérique du Sud. (archives) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le géant des matériaux de construction Holcim veut prendre une participation majoritaire dans son homologue péruvien Cementos Pacasmayo, dans le cadre d'une opération évaluée à 1,5 milliard de dollars (1,2 milliard de francs).

L'acquisition, qui doit être clôturée au premier semestre 2026, permet au groupe suisse de se renforcer dans ce pays d'Amérique du Sud dans lequel il a pris pied il y a un an avec plusieurs acquisitions. Ce rachat permet également à Holcim de se développer dans la région, a-t-il précisé dans un communiqué.

Cotée aux Bourses de Lima et de New York, Cementos Pacasmayo devrait réaliser cette année un chiffre d'affaires de 630 millions de dollars et une marge brute d'exploitation (Ebitda) de 28%. L'entreprise exploite trois cimenteries d'une capacité annuelle de 5 millions de tonnes et emploie environ 2000 personnes.

Selon le patron de Holcim, Miljan Gutovic, la cible d'acquisition "génère des liquidités élevées et dispose d'un portefeuille complémentaire dans les matériaux de construction et les produits pour le bâtiment".

Ce rachat devrait avoir un impact positif sur les résultats dès la première année et dégager des synergies d'environ 40 millions par an à partir de la troisième année après la conclusion de la transaction.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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International

Un tribunal suédois bloque l'abattage de loups prévu pour 2026

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Photo d'illustration d'un loup prise au Wildnispark Langenberg Zurich, à Langnau am Albis. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Un tribunal suédois a suspendu lundi l'abattage de loups prévu pour l'année prochaine. L'instance judiciaire a estimé que les autorités n'avaient pas réussi à prouver que cette mesure préserverait les niveaux de population.

Jusqu'à quarante-huit loups étaient concernés par cet abattage à partir du 2 janvier. Cet arrêt a été rendu après que des organisations environnementales ont fait appel de décisions régionales octroyant les licences de chasse.

"Les préfectures (n'ont pas) été en mesure d'apporter la preuve qui leur incombe et de démontrer que la chasse prévue ne compromettrait pas le maintien d'un état de conservation favorable de la population de loups", a déclaré le tribunal administratif de Lulea dans un communiqué.

Le gouvernement suédois avait abaissé la "valeur de référence" nécessaire pour une population de loups en bonne santé de 300 à 170 individus.

Selon les critiques, dont la Commission européenne et les défenseurs de l'environnement, cette politique fragilise au contraire les populations.

Les agriculteurs et les chasseurs les considèrent comme une menace en raison des attaques contre les moutons et les chiens de chasse, et souhaitent que leur nombre soit contrôlé plus strictement.

La cour a jugé "peu clair" le poids de cette valeur de référence, au regard des directives de l'UE protégeant les loups.

Ces animaux ont été chassés en Suède jusqu'à leur quasi extinction dans les années 1960, ce qui a incité le pays à les protéger en tant qu'espèce.

Ils ont commencé à réapparaître à la fin des années 1970 et dans les années 1980, et leur population a depuis augmenté.

La Suède a commencé à autoriser la chasse sous licence en 2010 après que leur nombre a dépassé les 200, en fixant des quotas pour le nombre d'animaux pouvant être abattus pendant une période donnée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Sport

Sion en déplacement à St-Gall

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Sion doit poursuivre sur sa bonne voie (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Mardi soir, le FC Sion est engagé pour la 18e journée de Super League. Les hommes de Didier Tholot se déplacent à St-Gall qui vient de faire tomber le leader Thoune.

La victoire étriquée (1-0) face à GC sur un penalty de Kololli a permis aux Sédunois de se constituer un petit matelas de trois points par rapport au 7e, Zurich. Mais les Zurichois traversent une période difficile, alors que les Brodeurs sont deuxièmes au classement. Reste que les Saint-Gallois ont perdu leur dernier match à domicile 2-1 face à Zurich, ce qui veut dire que les Valaisans peuvent s'inspirer de cela.

Ils peuvent également s'appuyer sur un gardien en forme puisqu'Anthony Racioppi a sorti deux clean sheets sur ses deux derniers matches en se montrant décisif.

L'autre rencontre de la soirée semble déséquilibrée sur le papier avec la lanterne rouge Winterthour qui reçoit le leader Thoune.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Trump poursuit la BBC pour 10 milliards de dollars

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Donald Trump réclame 10 millions de dollars à la BBC. (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Donald Trump, qui accuse la BBC d'avoir réalisé un montage vidéo trompeur de lui, a porté plainte contre le groupe audiovisuel public britannique lundi, et réclame 10 milliards de dollars, notamment pour diffamation, selon un document judiciaire.

La plainte, déposée en Floride par le président américain, réclame "des dommages et intérêts d'un montant minimum de 5 milliards de dollars" pour chacun des deux chefs d'accusation: diffamation et violation d'une loi sur les pratiques commerciales trompeuses et déloyales.

"Ils ont littéralement mis des mots dans ma bouche", s'est plaint le milliardaire de 79 ans lundi, devant la presse.

Il y a quelques semaines, le président américain avait affirmé qu'il réclamerait "entre un et cinq milliards de dollars" à la BBC.

Le groupe audiovisuel britannique, dont l'audience et la réputation dépassent les frontières du Royaume-Uni, est dans la tourmente depuis des révélations sur son magazine phare d'information "Panorama".

Ce dernier a diffusé, juste avant la présidentielle américaine de 2024, des extraits distincts d'un discours de Donald Trump du 6 janvier 2021 montés de telle façon que le républicain semble appeler explicitement ses partisans à attaquer le Capitole à Washington.

Des centaines de ses partisans, chauffés à blanc par ses accusations sans fondement de fraude électorale, avaient pris d'assaut ce jour-là le sanctuaire de la démocratie américaine, pour tenter d'y empêcher la certification de la victoire de Joe Biden.

"La BBC, autrefois respectée et aujourd'hui discréditée, a diffamé le président Trump en modifiant intentionnellement, malicieusement et de manière trompeuse son discours dans le but flagrant d'interférer dans l'élection présidentielle de 2024", a dénoncé lundi un porte-parole des avocats du républicain contacté par l'AFP.

"La BBC a depuis longtemps l'habitude de tromper son public dans sa couverture du président Trump, au service de son programme politique de gauche", a-t-il ajouté.

Lettre d'excuses

Au Royaume-Uni, la controverse a relancé le brûlant débat sur le fonctionnement de l'audiovisuel public et son impartialité, alors que le groupe a déjà été bousculé ces dernières années par plusieurs polémiques et scandales.

L'affaire a poussé à la démission son directeur général Tim Davie et sa patronne de l'information Deborah Turness.

Le président de la BBC Samir Shah a pour sa part envoyé une lettre d'excuses à Donald Trump, sans réussir à l'apaiser. Il a toutefois rejeté les accusations du président américain, et s'est dit déterminé à contester toute plainte pour diffamation.

La plainte de Donald Trump estime que, malgré ses excuses, la BBC "n'a manifesté ni véritables remords pour ses agissements ni entrepris de réformes institutionnelles significatives afin d'empêcher de futurs abus journalistiques".

Le président américain a lancé ou menacé de lancer des plaintes contre plusieurs groupes de médias aux Etats-Unis, dont certains ont versé de coquettes sommes pour mettre fin aux poursuites.

Depuis son retour au pouvoir, il a fait entrer à la Maison Blanche de nombreux créateurs de contenus et influenceurs qui lui sont favorables, tout en multipliant les insultes contre des journalistes issus de médias traditionnels.

L'un de ces nouveaux venus invités par le gouvernement Trump est la chaîne conservatrice britannique GB News, proche du chef du parti anti-immigration Reform UK, Nigel Farage.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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