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Actualité

Le PVL veut plus de coopération avec l'Europe en matière de défense

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"La sécurité de l'Europe, c'est aussi notre sécurité", a dit samedi Jürg Grossen, président des PVL, en ouverture de l'assemblée des délégués à Bienne. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le président des Vert'libéraux (PVL) Jürg Grossen veut une coopération plus étroite de la Suisse avec l'Europe en matière de sécurité, au vu de ce qui se passe en Ukraine. L'idée d'une armée limitée à la défense du territoire n'est plus d'actualité.

Le "Réduit national" est une relique du 19e siècle, a déclaré samedi le président du PVL en ouverture de l'assemblée des délégués à Bienne (BE). Il faut désormais trouver des réponses adaptées à notre époque.

Concrètement, le Bernois estime que la Suisse doit coopérer beaucoup plus étroitement avec l'Europe dans le domaine de la cybersécurité et des achats militaires. "Nous devons apporter notre contribution à la sécurité militaire collective en Europe. Car la sécurité de l'Europe, c'est aussi notre sécurité", a-t-il dit.

Accélérer la transition énergétique

Le PVL veut aussi accélérer le tempo de la transition énergétique plutôt que de s'embourber dans les détails. Car "la guerre en Ukraine nous montre notre dépendance à des régimes despotiques qui nous fournissent du gaz et du pétrole". Les milliards de francs dépensés pour cette dépendance financent aussi indirectement la guerre, a-t-il ajouté.

Les délégués ont observé une minute de silence en hommage aux victimes de la guerre en Ukraine. "La situation actuelle montre que la Suisse fait partie de l'Europe et qu'elle partage avec elle un destin commun ainsi que les mêmes valeurs". Le Conseil fédéral doit reconnaître ce tournant et sortir de l'impasse où la Suisse se trouve avec l'UE.

Jürg Grossen a ainsi réitéré la demande des Vert'libéraux de conclure un accord sur l'électricité avec l'UE. Et il faut davantage de mesures pour réduire le gaspillage d'énergie.

Oui à la loi sur le cinéma

Pour les votations du 15 mai, les délégués recommandent trois fois oui. La loi sur le cinéma a été la plus disputée: le oui l'a finalement emporté par 101 voix contre 55 et 8 abstentions. Le groupe parlementaire aux Chambres avait aussi voté pour, alors que les jeunes PVL soutiennent le référendum avec les Jeunesses du PLR et de l'UDC.

Samedi à Bienne, la majorité a estimé que cette loi renforcera la création cinématographique suisse. Les services de streaming (Netflix, Disney +, etc) et les diffuseurs étrangers, comme TF1 ou M6, devront en effet affecter 4% de leurs recettes brutes réalisées en Suisse au secteur. C'est une solution modérée et adaptée au marché, qui évite de faire appel à l’argent du contribuable.

Pour les opposant-e-s, la loi sur le cinéma impose des restrictions contre-productives concernant la définition du cinéma suisse. Elle exige de plus un quota rigide et protectionniste en faveur de films européens. Enfin, elle entraîne une distorsion de la concurrence, alors que le cinéma bénéficie déjà d'un soutien annuel atteignant des dizaines de millions de francs.

Don d'organes pour sauver des vies

Quant aux deux autres objets, les délégués les ont massivement soutenus. La loi sur la transplantation a été plébiscitée par 157 voix contre 7. Le consentement présumé permettra de sauver plus de vies, a estimé la base. La grande majorité de la population est favorable aux dons d'organes et le projet reflète cette attitude solidaire.

Les délégués ont aussi recommandé à la quasi unanimité d'approuver le renforcement de la participation de la Suisse à Frontex. Il s'agit d'assumer ensemble la responsabilité des défis de politique migratoire et de sécurité en Europe, écrit le PVL.

"Un cap historique"

Dix-huit ans après la création du premier parti cantonal, le PVL est désormais représenté dans les 26 cantons, grâce à la dernière section d'Uri. Jürg Grossen a parlé d'un "cap historique".

Les Vert'libéraux ont pris congé samedi de la conseillère nationale Isabelle Chevalley (VD) qui a décidé de réorienter sa carrière sur des projets de recyclage en Afrique de l'Ouest. Au Parlement, c'est Céline Weber Koppenburg (PVL/VD) qui l'a remplacée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Economie

Selon la patronne d'UBS Suisse, il restera 190 succursales en 2026

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Dès le premier trimestre 2025, 85 succursales qui font doublon doivent être fusionnées et d'ici 2026, il restera environ 190 agences UBS en Suisse (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Sabine Keller-Busse, directrice d'UBS Suisse, s'attend à avoir environ 190 succursales à la fin de l'intégration de Credit Suisse, soit à l'horizon 2026. Après avoir repris Credit Suisse, la banque aux trois clés doit maîtriser les coûts de ses activités locales.

Dès le premier trimestre 2025, 85 succursales qui font doublon doivent être fusionnées, a déclaré mercredi Sabine Keller-Busse, directrice d'UBS Suisse, lors de la conférence annuelle des investisseurs de la grande banque. Selon elle, c'est le "meilleur" emplacement qui sera sélectionné à chaque fois. D'ici 2026, il restera environ 190 agences bancaires.

Ce sera à peu près autant que ce qu'UBS avait déjà sans Credit Suisse (CS). Selon les dernières informations, Credit Suisse compte encore environ 95 succursales en Suisse.

Afin de retrouver le niveau de rentabilité habituel après la reprise de CS, Sabine Keller-Busse entend se concentrer sur le "juste" niveau des coûts ainsi que sur la croissance dans les domaines d'activité stratégiques et sur l'optimisation du bilan, a-t-elle ajouté. À moyen terme, l'objectif est d'atteindre un rendement ajusté des fonds propres dans la division des activités suisses d'environ 19%.

Au premier semestre 2024, ce chiffre était de 14,7%. Avant de reprendre CS en 2022, il se montait à 19,5%.

Avec l'intégration de CS, les coûts ont grimpé en flèche: les dépenses d'UBS Suisse ont augmenté de près de moitié pour atteindre 1,27 milliard de francs au deuxième trimestre. Le rapport entre les coûts et les revenus, qui montre l'efficacité du fonctionnement d'une banque, a augmenté massivement, passant de 51,6% au même trimestre de l'année précédente à 61,4%. Au deuxième trimestre 2023, Credit Suisse n'est inclus dans les comptes que pour un mois car la banque a été reprise en juin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Culture

Le National valide le budget culturel, à quelques exceptions près

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Les commissions ont souligné la présence "problématique" d'une antenne de Pro Helvetia en Russie. Ci-dessus, la rapporteuse de commission Regina Durrer (C/NW). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

La culture doit disposer d'une enveloppe de près d'un milliard de francs pour son budget 2025-2028. Après le Conseil des Etats, le National a validé cette enveloppe, mais a décidé de couper dans le budget de Pro Helvetia.

Le gouvernement propose de libérer 987,9 millions de francs pour les quatre prochaines années. Quelque 210 millions sont dédiés au cinéma et 139 millions au Musée national suisse.

Les autres crédits vont à la conservation des monuments (126 millions), aux langues (80 millions), au transfert des biens culturels (3 millions). Ces budgets n'ont pas été contestés.

Le Conseil national a en revanche décidé de couper dans le fonds prévu de 187 millions pour Pro Helvetia. Il a procédé à une ponction de 6,5 millions dans les activités à l'étranger de la fondation, en raison notamment d'activités "problématiques" en Russie.

Les députés ont en outre suivi les sénateurs sur la rallonge de 2 millions aux 159 millions prévus pour l'encouragement de la culture.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Victoire d'étape pour les policiers municipaux genevois

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Un agent de l'unité Bike Police de la Police municipale de la Ville de Genève lors d'une démonstration (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les policiers municipaux genevois et les agents de la Police internationale remportent une victoire d'étape en vue d'une reconnaissance comme policiers à part entière. La justice fédérale annule le refus d'entrée en matière du Secrétariat d'Etat à la formation.

Dans deux arrêts publiés mardi, le Tribunal administratif fédéral admet les recours du Syndicat des polices municipales genevoises et de l'Union des fonctionnaires de la police genevoise. Les deux organisations s'étaient adressées en vain auprès du Secrétariat d'Etat à la formation, à la recherche et à l'innovation (SEFRI) afin de permettre à leurs membres d'obtenir un certificat fédéral de policier.

Concrètement, les recourants demandaient que les agents des polices municipales (APM) et les agents de sécurité publique (ASP) de la Police internationale puissent prétendre à ce titre, le cas échéant par le biais d'une passerelle.

Ils soulignaient qu'au-delà de leurs tâches spécifiques leurs membres exerçaient aussi de nombreuses prérogatives réservées à la police. En outre, la pénurie de policiers conduisait à ce que les APM et les ASP effectuent régulièrement des missions avec ceux-ci.

"Sans pertinence"

Le Tribunal administratif fédéral relève dans ses considérants que la décision d'irrecevabilité du SEFRI "repose sur un argumentaire dénué de toute pertinence". Le secrétariat d'Etat s'est mépris sur la nature des demandes des deux syndicats et a confondu plusieurs catégories d'agents.

Le dossier étant insuffisamment mûr pour qu'une décision en réforme puisse être rendue par le Tribunal administratif fédéral, celui-ci le renvoie au SEFRI. Le secrétariat d'Etat est invité à procéder aux clarifications nécessaires avant de se prononcer sur sa propre compétence. (arrêts B-1340 et B-2051/2022 du 29 août 2024)

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Intrigues au TPF: la récusation de la Cour d'appel est confirmée

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La décision du Tribunal fédéral s'inscrit dans le cadre des intrigues qui ont secoué le Tribunal pénal fédéral il y a quelques années (archives). (© KEYSTONE/TI-PRESS/PABLO GIANINAZZI)

Le Tribunal fédéral confirme la récusation de la Cour d'appel du Tribunal pénal fédéral réclamée par la juge Andrea Blum. En revanche, il rejette la demande de cette dernière tendant à étendre cette mesure à la Cour des plaintes.

Dans un arrêt publié mercredi, le Tribunal fédéral rejette le recours d'Andrea Blum contre la décision de la Cour d'appel extraordinaire composée de trois juges cantonaux. A fin novembre 2023, cette instance ad hoc a ordonné aux 14 juges ordinaires et suppléants de la Cour d'appel de se récuser. Elle a refusé en revanche d'étendre la mesure à 7 magistrats de la Cour des plaintes et aux greffiers des deux chambres.

Pour le Tribunal fédéral, il ne se justifie pas d'aller plus loin. Andrea Blum n'est pas parvenue à établir une perméabilité suffisante entre les deux cours pour motiver une extension de la récusation.

Cette décision s'inscrit dans le cadre du conflit opposant la juge Blum, aujourd'hui vice-présidente de la Cour d'appel, à la Commission administrative du Tribunal fédéral.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Le pape est arrivé à Singapour, dernière étape de sa tournée

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Au 10e jour d'un voyage au rythme effréné, le programme de François à Singapour ne prévoit pas de rendez-vous mercredi, en dehors d'une rencontre privée avec des jésuitesi. (© KEYSTONE/AP/Vincent Thian)

Le pape François, 87 ans, est arrivé mercredi à Singapour pour une visite de 48 heures, quatrième et dernière étape de sa tournée marathon en Asie du Sud-Est et en Océanie qui l'a conduit dans quatre pays et s'achèvera vendredi.

Trente-huit ans après Jean-Paul II, François est arrivé peu avant 15h00 (09h00 suisses) dans cette cité-Etat cosmopolite de six millions d'habitants, où il doit s'exprimer jeudi devant les autorités et présider une messe dans un stade.

Sous un ciel couvert, il a été accueilli par des dizaines de personnes dans un parc de Singapour, aux cris de "Viva Papa Francesco", a constaté l'AFP.

Au 10e jour d'un voyage au rythme effréné, le programme de François ne prévoit pas de rendez-vous mercredi, en dehors d'une rencontre privée avec des jésuites en fin d'après-midi.

Singapour, Etat indépendant depuis 1965, l'un des plus développés d'Asie notamment en matière d'industrie et de technologie, fait l'objet de critiques sur le respect des droits de l'homme et la sévérité de son système judiciaire, qui applique toujours la peine capitale.

Cette visite pourrait voir également le pape évoquer, en filigrane, la délicate question des rapports avec la Chine, à quelques semaines du possible renouvellement d'un accord entre le Saint-Siège et Pékin sur la nomination des évêques.

Ce dernier, renouvelé en 2020 et 2022 et dont le contenu n'a pas été rendu public, a pour objectif de rassembler les catholiques chinois scindés entre les Eglises officielle et clandestine, tout en donnant le dernier mot au pape pour nommer les évêques.

L'île tropicale abrite une majorité de Chinois et d'importantes minorités malaises, indiennes et eurasiennes. Les chrétiens représentent environ 19% de la population, à majorité bouddhiste.

Creuset culturel

Bien qu'elle ne soit pas à l'abri du racisme et de la discrimination, Singapour est souvent saluée comme un creuset culturel doté de lois permissives, du moins en matière de religion.

Erik Hon, un travailleur bouddhiste de la fintech de 45 ans, s'est dit "ravi" de la visite du pape, espérant qu'elle "diffuserait le message d'amour, de paix et d'unité à tous les bords de l'humanité".

Jeudi matin, Jorge Bergoglio sera reçu officiellement au Parlement et s'entretiendra avec le président Tharman Shanmugaratnam et le Premier ministre Lawrence Wong.

Il prononcera ensuite un premier discours devant les autorités, la société civile et le corps diplomatique.

"Le pape continuera très probablement à souligner un certain nombre de problèmes mondiaux qui ne sont pas spécifiques à un seul pays", a estimé Michel Chambon, théologien et anthropologue, chercheur à l'Université nationale de Singapour.

"Harmonie interreligieuse"

Et de citer "l'importance de l'harmonie interreligieuse et de la paix internationale, la nécessité d'un développement plus résilient et plus équitable ainsi que la nécessité de redoubler d'efforts pour lutter contre le changement climatique".

Malgré ses problèmes de santé et le rythme effréné de ce voyage, le plus long et lointain de son pontificat, le chef de l'Eglise catholique est jusqu'ici apparu en bonne forme, défiant les pronostics et les doutes sur sa capacité à assurer un voyage aussi éprouvant et répondant avec le sourire aux nombreuses sollicitations.

"C'est un voyage très long et ardu compte tenu de son âge et de son état de santé", a estimé Marcus Voon, un professionnel de la santé de Singapour âgé de 44 ans, qui prévoit d'assister à la messe dans le stade jeudi.

Mercredi matin, le pape a achevé sa visite de trois jours au Timor oriental par une rencontre avec des jeunes dans la capitale Dili, où il a de nouveau été acclamé par des dizaines de milliers de personnes massées le long des routes dans l'euphorie générale.

Sa visite très attendue dans ce pays à 98% catholique qui avait décrété trois jours fériés pour l'occasion, a culminé mardi avec une gigantesque messe en plein air de 2h30 devant quelque 600'000 fidèles.

Cette tournée de 12 jours s'achèvera vendredi après un périple de 33'000 km dans quatre pays (Indonésie, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Timor oriental et Singapour).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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